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Sébastien Loeb

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Sébastien Loeb (né le 26 février 1974 à Haguenau dans le Bas-Rhin) est un pilote de rallye français, détenteur du record de titres mondiaux (7) et de victoires (62) en championnat WRC.C'est en 1999 qu'il prend part à sa première épreuve mondiale. Détenteur du record du nombre de victoires en mondial avec 62 succès, il a remporté le championnat de France et le championnat du monde junior Super 1600 (JWRC) en 2001, puis le championnat du monde WRC en 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010 avec comme copilote Daniel Elena et toujours sur Citroën, depuis ses premières courses en rallyes.Il est considéré par certains observateurs comme le plus grand pilote de rallye de tous les temps[1], mais aussi comme un des pilotes les plus complets capable de passer du WRC aux Sport-Prototypes (deux participations aux 24 Heures du Mans) ou aux courses de GT sur circuit.Sébastien Loeb s'est marié le 10 septembre 2005 avec Séverine Mény, fille d'un concessionnaire automobile de Toul en Meurthe-et-Moselle. Il habite en Suisse dans le Canton de Vaud sur l'arc lémanique. Leur fille, Valentine, est née le 19 novembre 2007 en Suisse.Le 16 septembre 2010, son autobiographie Ma ligne de conduite est publiée chez Michel Lafon.
Années d'activitéDate de naissanceLieu de naissanceNationalitéQualitéÉquipeNombre de coursesPodiumsVictoiresChampion du monde

Sébastien Loeb lors du rallye d'Australie 2009
1999-(actuellement)
26 février 1974 (1974-02-26) (36 ans)
Haguenau
France
Pilote (automobile)
Citroën Racing
138
94
62
2004, 2005, 2006, 2007,
2008, 2009 et 2010

J-WRC en 2001


Dans sa jeunesse, Sébastien Loeb était un gymnaste de haut niveau : quatre fois champion d’Alsace et une fois champion du Grand Est, cinquième au championnat de France[2]. Sébastien Loeb voulait faire une carrière d'électricien[3], mais tout va changer grâce aux rallyes. 1995 et 1996 : premier pas au Rallye Jeunes [modifier]

Il fait ses débuts en rallye, en 1995, en participant à l'opération Rallye Jeunes et échoue à deux reprises en finale. 1997 : élu Espoir Échappement de l'année [modifier]

Remarqué par Dominique Heintz et Rémi Mammosser, il intègre en 1997 à 23 ans, l'association qu'ils montent pour l'aider : Ambition Sport Auto. Après quelques succès dans des rallyes régionaux, il passe rapidement aux rallyes nationaux en Volant 106 et remporte les quatre épreuves auxquelles il participe en catégorie 1 300 cm³. À l'issue de la saison, il est élu Espoir Échappement de l'année. 1998 : participe au trophée Citroën Saxo Kit Car [modifier]

Il dispute quelques rallyes et termine sixième du trophée.
Loeb et Elena au Rallye de Finlande en 2001.


1999 : vainqueur du trophée Citroën Saxo Kit Car [modifier]

En 1999, il remporte le trophée Citroën Saxo Kit Car. Il fait aussi ses premiers pas au championnat du monde et au championnat de France. 2000 : champion de France des rallyes Terre [modifier]

En 2000, il remporte le championnat de France de rallye Terre deux roues motrices. Citroën lui offre une Xsara Kit Car pour disputer le rallye du Var, qu'il remporte. Il est alors engagé par Citroën pour disputer le championnat de France 2001. Dans le cadre de l'équipe de France, il découvre le pilotage d'une WRC à bord d'une Toyota Corolla (Corse; Sanremo). 2001 : champion du monde JWRC et champion de France Asphalte [modifier]

En 2001, il remporte aisément le championnat de France de Rallye Asphalte (six victoires sur huit rallyes qu'il a disputé) et le championnat du monde junior super 1600 (JWRC) (cinq victoires et deux seconde places). L'ascension mondiale [modifier]


Loeb lors d'un test en Finlande en mai 2002.


2001 : premier podium [modifier]

En 2001, il est engagé à bord d'une Citroën Xsara WRC, au Rallye Sanremo. Il termine deuxième, sur les talons de Gilles Panizzi, celui que l'on surnomme l'as de l'asphalte, réalisant ainsi son premier podium en WRC. 2002 : première victoire [modifier]

En 2002 il effectue de nombreux essais au volant de la Citroën Xsara WRC pour préparer l'engagement officiel du constructeur en championnat du monde et participe à quelques rallyes en championnat du monde. Il domine le rallye Monte-Carlo mais perd la victoire sur tapis vert à cause d'une erreur de l'écurie, finissant toutefois deuxième. Puis il remporte sa première victoire en WRC au rallye d'Allemagne le 25 août 2002 . 2003 : vice Champion du monde [modifier]

En 2003, pour sa première saison complète en WRC, il réalise l'exploit de devancer ses deux coéquipiers, Colin McRae et Carlos Sainz, tous deux anciens champions du monde. Il remporte officiellement pour la première fois le rallye Monte-Carlo, ainsi que sa seconde victoire au rallye d'Allemagne. Il gagne aussi pour la première fois le rallye San Remo mais échoue dans sa lutte pour le titre d'un point face au Norvégien Petter Solberg lors de la dernière manche du championnat au rallye de Grande-Bretagne, devant assurer le titre constructeur pour Citroën, il prendra la deuxième place du rallye derrière Solberg.Cette année-là, il gagne la course des Champions pour la première fois. Champion du monde sur la Xsara [modifier]

2004 : premier titre [modifier]


Loeb au Rallye de Chypre en 2004


En 2004, il remporte le championnat du monde des rallyes avec six victoires au cours de la saison et devance Petter Solberg. Dix ans après Didier Auriol, il devient ainsi le deuxième Français titré au plus haut niveau du rallye mondial et égale au passage le nombre de victoires en une saison de Didier Auriol. Il est cependant le premier Français à être titré sur une voiture française, Didier Auriol ayant gagné sur une Toyota. Au cours de cette saison 2004, il est le premier pilote non nordique à remporter le rallye de Suède. En outre, il n'abandonne que deux fois : au Mexique et en Catalogne, les deux fois, une pierre endommage son carter d'huile. 2005 : deuxième titre [modifier]


Sébastien Loeb au rallye de Chypre 2005


En 2005, il remporte une troisième victoire d'affilée au rallye Monte-Carlo, puis enchaîne six victoires de rang en Nouvelle-Zélande, Italie, Chypre, Turquie, Grèce et Argentine. Après une deuxième place en Finlande, il triomphe pour la quatrième fois en Allemagne, devenant ainsi le seul détenteur du record de victoires en une saison (10) et du nombre victoires d'affilée (6). Au rallye de Grande-Bretagne, suite à l'accident qui coûte la vie à Michael Park, copilote de Markko Märtin, et au retrait de l'équipage Marcus Grönholm/Timo Rautiainen par respect pour leurs coéquipiers, Loeb décide de prendre volontairement une pénalité pour ne pas remporter la victoire et le titre en ce triste jour. C'est lors de l'épreuve suivante, le rallye du Japon, que Loeb remporte un deuxième titre consécutif de champion du monde. Lors du rallye de France, qui lui avait échappé jusque-là, il est le premier pilote de l'histoire du championnat WRC à remporter tous les meilleurs temps des spéciales d'un rallye (douze pour le Tour de Corse 2005). Il remporte également l'épreuve suivante, le rallye de Catalogne, portant son record de victoires en une saison à dix. Il participe aussi pour la première fois aux 24 Heures du Mans aux côtés d'Eric Hélary et de Soheil Ayari. Même si la Pescarolo n°17 ne finit pas l'épreuve, Sébastien impressionne par son adaptation extrêmement rapide au pilotage d'un prototype sur circuit.Pour clôturer cette saison, il remporte la course des Champions pour la deuxième fois. 2006 : troisième titre [modifier]


Loeb sur Xsara au Japon 2006


En 2006, Citroën s'étant retiré, Sébastien court, toujours au volant d'une Xsara WRC, dans l'écurie privée Kronos Racing. En marge du championnat du monde WRC, il participe également au développement de la C4 WRC, la future arme de Citroën pour son retour en 2007. À mi-saison, il était en tête du championnat grâce à cinq victoires et trois secondes places devant Marcus Grönholm. Sébastien profite même de la trêve estivale pour signer une deuxième place aux 24 Heures du Mans sur l'auto no 17 de l'équipe Pescarolo Sport, équipage composé également de Franck Montagny et de Eric Hélary.En remportant le rallye du Japon le 3 septembre 2006 devant son concurrent direct pour le titre de champion du monde Marcus Grönholm, il bat le record du nombre de victoires de Carlos Sainz[4] (27 victoires).Quelques jours après sa victoire au rallye de Chypre, il chute lors d'un entraînement à VTT en Suisse (fin 2010, il avoue dans son autobiographie que c'était en fait une chute de moto), dans le Canton de Vaud, où il réside, et se fracture la tête de l'humérus droit[5], il doit alors déclarer forfait pour les 4 derniers rallyes de la saison. Il se retrouve ainsi sous la menace de Marcus Grönholm qui aurait pu venir le coiffer sur le fil. Le pilote finlandais devra néanmoins s'incliner après un accident au rallye d'Australie qui marque la fin de ses espoirs de terminer sur la plus haute marche du podium. Sébastien Loeb est triple champion du monde WRC. Mais il renonce à participer aux 24 Heures du Mans 2007 qui est plus exigeant que le rallye pour son bras affaibli. Nouveaux titres sur la C4 [modifier]

2007 : quatrième titre [modifier]


Loeb sur C4 WRC au Monte-Carlo 2007


Début 2007, lors de la traditionnelle promotion du nouvel an, Sébastien Loeb a été nommé chevalier de la Légion d'honneur[6]. La même année, pour la première sortie officielle de la nouvelle Citroën C4 WRC, il remporte l'épreuve inaugurale, assurant même le doublé pour Citroën avec son coéquipier Daniel Sordo. Pour la première sortie de la nouvelle création de Citroën sur terre, au rallye du Mexique, Loeb apporte la victoire à son écurie.Une nouvelle fois, la saison se résume à un duel entre Loeb et Marcus Grönholm. Leader du championnat après deux épreuves, il termine hors des points au rallye de Norvège, ce qui le fait rétrograder en troisième place. Après trois victoires de rang, il retrouve la tête du classement général, mais suite à un nouvel abandon (mécanique cette fois) en Italie, son rival finlandais va la conserver près de six mois. À trois épreuves de la fin au rallye du Japon, Grönholm sort de la piste mais Loeb ne profite pas de cette occasion pour lui reprendre des points, sortant à son tour et abandonnant. En Irlande toutefois, Grönholm sort une nouvelle fois, mais cette fois Loeb remporte la victoire, devançant de six points son adversaire au championnat. Assurant la troisième place au rallye de Grande-Bretagne derrière Grönholm, deuxième , il remporte finalement son quatrième titre consécutif, égalant le record de titres mondiaux, et de titres consécutifs. 2008 : cinquième titre [modifier]

En 2008, il remporte la manche inaugurale devenant ainsi le seul à avoir signé cinq victoires au rallye Monte-Carlo, devançant Sandro Munari, Walter Röhrl et Tommi Mäkinen (quatre succès chacun)[7]. Il abandonne lors du rallye suivant, en Suède, puis remporte les rallyes du Mexique et d'Argentine. Au rallye de Jordanie, il finit dixième, après un accident avec Conrad Rautenbach. Par la suite, il remporte consécutivement le rallye de Sardaigne et le rallye de l'Acropole.
Loeb sur C4 WRC au Monte-Carlo 2008


Après une troisième place en Turquie, il remporte enfin le rallye de Finlande, qui lui avait toujours échappé. C'est le premier non-nordique à l'emporter depuis seize ans. Il y acquiert un nouveau surnom, Loebinen[8], inventé par le pilote de Formule 1 finlandais Heikki Kovalainen. Nouvel exploit au rallye suivant : Il remporte une septième fois en sept ans le rallye d'Allemagne, un record absolu de victoires consécutives sur un même rallye. Il reprend alors la tête du championnat, puis enchaîne par trois autres victoires, en Nouvelle-Zélande, en Catalogne et en Corse. Il remporte son dixième succès de la saison dans son pays, égalant ainsi le record du nombre de victoires en une saison en WRC qu'il détenait déjà.Il s'adjuge mathématiquement le championnat en finissant troisième du rallye du Japon derrière les deux Ford après s'être fait une petite frayeur lors de l'avant-dernière spéciale. Pour conclure cette saison exceptionnelle, il s'adjuge enfin la victoire au rallye de Grande-Bretagne, une épreuve qui lui avait toujours échappé, qui offre le titre de champion des constructeurs à Citroën. De plus, avec onze courses remportées en 2008, il bat une nouvelle fois le record de victoires en une saison de WRC.Pour conclure l'année, il s'adjuge la course des champions pour la troisième fois. 2009 : sixième titre [modifier]


Loeb pendant la vérification du Rallye de Chypre 2009.


La saison 2009 commence idéalement pour Loeb qui remporte la première épreuve de l'année, en Irlande, devant son coéquipier Dani Sordo. Sur le deuxième rallye de la saison, Sébastien Loeb remporte le rallye de Norvège et ajoute ainsi un deuxième rallye sur terre enneigée à son palmarès, après avoir gagné le rallye de Suède en 2004. Au rallye de Chypre, il remporte sa cinquantième victoire, avant d'enchaîner sur une cinquante-et-unième lors du rallye du Portugal. En remportant le rallye d'Argentine, il augmente son avance au championnat (20 points), son plus proche rival Mikko Hirvonen ayant abandonné.Après cinq victoires en autant de rallyes, il connaît une mauvaise série à la mi-saison. En Italie, il termine quatrième en raison d'une crevaison, puis d'une pénalité car son co-pilote Daniel Elena avait détaché son harnais pour préparer le changement de roue lorsque la voiture roulait encore. Il abandonne le rallye de l'Acropole suite à un tonneau, puis heurte une souche au Pologne ce qui le place en trente-deuxième position, à 18 minutes de la huitième place. Il parvient néanmoins à revenir dans les points au terme du rallye, aussi aidé par le ralentissement de pilotes Citroën placés devant lui comme Conrad Rautenbach[9]. Malgré ce retour dans les points, Sébastien Loeb cède la place de leader du championnat à Mikko Hirvonen pour un point. Au rallye de Finlande, Loeb termine derrière Hirvonen qui accroît donc son avance à trois points. En Australie, alors qu'il avait remporté l'épreuve, il est pénalisé d'une minute, ainsi que les Citroën de Sordo et Ogier, à cause d'une attache de barre anti-roulis dont la photographie n'a pas été donnée aux commissaires techniques de la Fédération internationale de l'automobile lors de l'homologation de sa voiture. Vainqueur d'un quatrième rallye de rang, Hirvonen a cinq points d'avance sur Loeb à deux rallyes de la fin de saison. Hors course pour le titre, Dani Sordo lui cède la première place en Catalogne[10], ce qui lui permet de se relancer pour le championnat en revenant à un point de Hirvonen. Par ailleurs, le doublé Citroën permet à l'écurie française de s'adjuger un cinquième titre mondial des constructeurs. Le rallye de Grande-Bretagne, va se résumer à une lutte pour la victoire entre les deux pilotes qui vont se partager tous les temps scratch. Sébastien Loeb en remporte 9 sur les 16 spéciales chronométrées et gagne le rallye devant Hirvonen. Il obtient son sixième titre mondial consécutif devant son principal rival qui termine à un point du Français au classement général final. 2010 : septième titre [modifier]


Loeb à Sofia pendant le Rallye de Bulgarie 2010


La saison débute au rallye de Suède où il se place en tête brièvement en début d'épreuve, mais ne peut résister ensuite à Mikko Hirvonen qui l'emporte. Toutefois en remportant le rallye suivant au Mexique, il s'empare de la tête du championnat. Il conforte ensuite sa place au rallye de Jordanie qu'il gagne pour la première fois, puis signe une troisième victoire au rallye de Turquie, sa deuxième dans un rallye mixte terre/asphalte. Au rallye de Nouvelle-Zélande, bien que proche de la victoire il se classe finalement troisième au terme d'une remontée spectaculaire lors de la deuxième journée. En effet, après avoir perdu plus de 80 secondes suite à une touchette sur un pont le premier jour du rallye, il parvient à la surprise générale à combler la quasi totalité de son retard et à se hisser à la deuxième place provisoire. Cet exploit suscitera l'admiration de ses pairs, y compris celle de Malcolm Wilson, directeur de l'écurie Ford, principal rival de Citroën, qui commentera à ce sujet : « C'est incroyable, j'ai vu pas mal de bons pilotages dans ma vie, mais je n'avais jamais vu ça. C'est un privilège d'y avoir assisté. Ça restera dans l'histoire. Peu importe ce que chacun peut dire, vous ne pouvez qu'être admiratif face à une telle performance[11]. »Le rallye du Portugal voit la première victoire de son coéquipier Sébastien Ogier, Loeb prenant la deuxième place à 8 secondes du vainqueur, au terme d'un duel serré entre les deux hommes lors de la dernière journée. Après la pause estivale, Loeb revient sur le devant de la scène en remportant la première édition du rallye de Bulgarie sur sa surface de prédilection, l'asphalte, rallye au terme duquel Citroën signe même un quadruplé inédit en mondial depuis la victoire des Toyota en 1993 au Safari Rally avec notamment Juha Kankkunen[12]. Il sera ensuite devancé par Jari-Matti Latvala et Sébastien Ogier en finissant troisième au Rallye de Finlande, dont le format concentré sur 2 jours l'oblige à balayer plus de la moitié des spéciales. Une quinzaine de secondes perdues à cause de la perte d'aérodynamisme de sa voiture, due à la destruction de son pare-choc avant, font également qu'il ne sera jamais en mesure de s'approcher de la tête du rallye.Epreuve suivante au calendrier, l'édition 2010 du rallye d'Allemagne s'établira dans la continuité des précédentes avec une nouvelle victoire de Sébastien Loeb, qui reste invaincu sur cette épreuve. Citroën réalise de surcroit le triplé grâce à Dani Sordo et Sébastien Ogier qui complètent le podium. Pour l'anecdote, Loeb établi un nouveau record en devenant le seul pilote à remporter 8 fois un même rallye mondial, dépassant ainsi Marcus Grönholm et ses 7 victoires au rallye de Finlande. En finissant ensuite 5e au rallye du Japon, il réalise sa plus mauvaise performance à la régulière (sans sortie de route ni avarie majeure) depuis le rallye de Norvège 2007. Bien qu'il ait logiquement perdu beaucoup de temps lors de la première journée pour cause de balayage (très important au pays du Soleil Levant) il n'est inexplicablement jamais parvenu à rattraper pleinement son retard, notamment sur Dani Sordo qui n'est pourtant pas un spécialiste des rallyes terre et qui bénéficiait d'une voiture un peu moins évoluée.C'est finalement au rallye d'Alsace que Loeb coiffe sa septième couronne consécutive de champion du monde en remportant l'épreuve qui se tenait pour l'occasion dans sa région natale. Il engrange de fait sa 60e victoire en championnat du monde des rallyes et dépasse la barre des 1000 points marqués. De son côté, Citroën remporte pour la sixième fois le titre constructeur en réalisant de surcroit le triplé à domicile avec Dani Sordo et Petter Solberg qui complètent le podium. Les deux titres étant joués, Sébastien Loeb annonce qu'il peut désormais rouler libéré sans se poser de questions, ce qu'il prouve en remportant pour la 6e fois d'affilée le rallye de Catalogne. Bien que l'édition 2010 du rallye catalan soit cette année-là une épreuve mixte terre/asphalte avec une première journée entièrement sur terre, il domine la course de bout en bout malgré sa position handicapante de balayeur. Pour l'anecdote, Citroën réalise une fois de plus le triplé avec Petter Solberg et Dani Sordo et bat ainsi le record de triplés en une saison détenu jusqu'alors par Lancia depuis 1989. Sébastien Loeb clôture la saison par une nouvelle victoire au rallye de Grande-Bretagne lors d'un combat très serré avec le pilote privé Petter Solberg. Loeb achève ainsi cette nouvelle saison dominatrice en ayant terminé chaque rallye dans les points et en étant monté 12 fois sur le podium pour 13 épreuves. Carrière sur circuit [modifier]

Endurance [modifier]

Sébastien Loeb a également disputé des compétitions automobiles se déroulant sur circuit. Il a ainsi fait partie d'un équipage de l'équipe Pescarolo Sport lors de l'édition 2005 des 24 Heures du Mans puis 2006, finissant deuxième de l'épreuve en 2006, et faisant preuve d'une excellente adaptation au pilotage d'un prototype. Formule 1 [modifier]

L'Alsacien a aussi eu l'occasion de tester une Formule 1 à deux reprises, la première fois à l'occasion d'un échange avec la Renault de Heikki Kovalainen fin 2007 dans le cadre d'une opération promotionnelle réalisée par le sponsor commun Total. La seconde occasion a eu lieu dans le cadre d'une vraie séance d'essai F1. Invité par l'écurie Red Bull Racing à participer à une séance fin 2008, la boisson énergétique autrichienne étant également son sponsor principal en Rallye, Loeb va réaliser le 8e chrono de sa journée au volant de la RBR Renault[13]. Plusieurs observateurs (membres d'écuries notamment) présents ce jour-là ne manqueront pas de saluer la performance du Français. Les spéculations sur sa possible reconversion en F1 sont ensuite allées bon train, mais Loeb les a démenties en invoquant son âge (34 ans à ce moment), et certaines douleurs au cou dans les courbes rapides, n'étant pas spécifiquement entraîné pour un pilotage sur circuit. Il fut question qu'il participe au dernier grand prix de la saison 2009 de Formule 1 sur une monoplace Toro Rosso, mais la FIA lui refusa l'obtention de la super-license, indispensable pour piloter une Formule 1 en course. Carrera Cup et GT FFSA [modifier]

En 2008 et 2009, profitant d'un calendrier rallye plus allégé, Loeb a également disputé quelques épreuves de la Porsche Carrera Cup France, en terminant notamment dans le top 10. Il a aussi disputé des épreuves du championnat de France FFSA GT, au volant de Porsche 911 GT3 RSR et Ferrari 550 Maranello. Style [modifier]

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Il fait partie des rares pilotes à avoir remporté des victoires en championnat du monde sur tous les types de terrains : asphalte (27), terre (30), terre enneigée (2) et mixte terre/asphalte (3). Il détient le record de 23 rallyes différents remportés. Il est renommé pour la sûreté de son pilotage : depuis son accession en championnat du monde, il a une moyenne de moins d'un abandon par an sur erreur de pilotage. Dès le début, S. Loeb a défini ses vitesses maximum de passage en virage en fonction de l'angle formé, vitesses qu'il modifie en fonction des circonstances micro-locales. Cette méthode, très scientifique dans son approche, pourrait lui avoir apporté un avantage en matière de vitesse maximum. S. Loeb apprécie les revêtements rapides, comme l'indiquent ses performances en sport proto et ses chronos en F1. Logiquement, son pilotage rappelle celui de Jacky Ickx, pur styliste.SaisonTitreVoitureEquipe
2001Champion de France des rallyesCitroën Xsara Kit Car Citroën Sport
2001Champion du monde des rallyes Super 1600Citroën Saxo VTS S1600 Citroën Sport
2004Champion du monde des rallyesCitroën Xsara WRC Citroën Sport
2005Champion du monde des rallyesCitroën Xsara WRC Citroën Sport
2006Champion du monde des rallyesCitroën Xsara WRC Kronos Total Citroën
2007Champion du monde des rallyesCitroën C4 WRC Citroën Total World Rally Team
2008Champion du monde des rallyesCitroën C4 WRC Citroën Total World Rally Team
2009Champion du monde des rallyesCitroën C4 WRC Citroën Total World Rally Team
2010Champion du monde des rallyesCitroën C4 WRC Citroën Total World Rally Team

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Titres

  • Titres de champion du monde : 7 (2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010)
  • Titres de champion du monde consécutifs : 7 (2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010)
  • Champion avec le plus grand écart de points : 105 pts , lors du championnat du monde 2010 face à Jari-Matti Latvala
  • Champion avec le plus grand écart de points (en ratio) : 35% , 56 points sur 160 possibles lors du championnat du monde 2005 face à Petter Solberg
  • Champion avec le plus petit écart de point : 1 pt , lors des championnats du monde 2006 avec Marcus Grönholm et 2009 avec Mikko Hirvonen
  • Champion avec le plus de victoires en une saison : 11 , lors du championnat du monde 2008
  • Champion avec le "plus fort" ratio de victoires en une saison : 73,33% , lors du championnat du monde 2008
Victoires

  • Victoires (toute surface) : 62
  • Moyenne de victoires par rallyes engagés : 44,93%
  • Moyenne de victoires par rallyes engagés (catégorie WRC uniquement) : 49,21%
  • Rallyes différents remportés : 23
  • Victoires consécutives (toute surface) : 6 , du rallye de Nouvelle-Zélande 2005 au rallye d'Argentine 2005 et du rallye de Grande-Bretagne 2008 au rallye d'Argentine 2009
  • Victoires sur terre : 32
  • Victoires consécutives sur terre : 6 , du rallye de Nouvelle-Zélande 2005 au rallye d'Argentine 2005
  • Victoires sur asphalte : 28
  • Victoires consécutives sur asphalte (100% asphalte) : 18 , du rallye d'Allemagne 2005 au rallye d'Alsace 2010
  • Victoires sur le même rallye : 8 , au rallye d'Allemagne
  • Victoires consécutives sur le même rallye : 8 , au rallye d'Allemagne de 2002 à 2008 et 2010
  • Victoires en une saison : 11 , lors du championnat du monde 2008
  • "Plus fort" ratio de victoires en une saison : 73,33% , lors du championnat du monde 2008
  • Nombre de rallyes dominés de bout en bout : 17
Podiums

  • Moyenne de podium par rapport aux pilotes champions du monde : 68,12%
  • Moyenne de podium par rapport aux pilotes champions du monde (catégorie WRC uniquement) : 74,60%
  • Podium consécutifs : 15 , du rallye de Sardaigne 2008 au rallye d'Argentine 2009
  • Podium en une saison : 13 , lors des championnats du monde 2005, 2007 et 2008
  • "Plus fort" ratio de podium en une saison : 92,31% , lors du championnat du monde 2010 : 12 podium sur 13 rallyes
Etapes spéciales

  • "Plus fort" ratio de victoires d'étapes spéciales en une saison : 43,14% , lors du championnat du monde 2005 (129 temps scratch sur 299 spéciales)
  • Etapes spéciales disputées comme leader : 995
  • "Plus fort" ratio d'étapes spéciales disputées comme leader en une saison : 57.86% , lors du championnat du monde 2005 (173 ES en tête sur 299 spéciales)
  • Vainqueur de toutes les spéciales d’un même rallye : au Tour de Corse 2005 (12 spéciales gagnées sur 12)
Points

  • Nombre de points marqués en une saison : 276 pts , lors du championnat du monde 2010
  • "Plus fort" ratio du nombre de points marqués en une saison : 84,92% , lors du championnat du monde 2010 (276 points sur 325 possibles)
  • "Plus fort" ratio de rallyes terminés dans les points en une saison : 100% , lors du championnat du monde 2010 : 13 rallyes dans les points sur 13 (record partagé avec Mikko Hirvonen)
Rallyes non terminés

  • "Plus petit" ratio de rallyes non terminés par rapport aux pilotes champions du monde : 11,59% (16 rallyes non terminés sur 138)
Divers

  • Premier et seul pilote non nordique à avoir remporté le rallye de Suède (en 2004) et le rallye de Norvège (en 2009)
  • Si l'on excepte le rallye Safari, exclu du calendrier mondial depuis 2002, il est le seul pilote à avoir remporté au moins une fois tous les rallyes dits "classiques", à savoir : le rallye Monte-Carlo, le rallye de Suède, le rallye de Finlande, le Tour de Corse, le rallye de l'Acropole, le rallye Sanremo, le rallye de Grande-Bretagne, le rallye du Portugal, le rallye de Nouvelle-Zélande, le rallye d'Argentine, le rallye d'Australie et le rallye de Catalogne.
  • Il est le seul pilote à s'être imposé en championnat du monde des rallyes sur tous les types de surface, à savoir : terre rapide, terre abrasive, terre enneigée, mixte terre/asphalte, asphalte et asphalte enneigé.
  • Il a effectué, lors du Rallye d'Alsace 2010, le record de vitesse de pointe enregistrée en WRC avec 207,12 km/h ==> information apparemment erronée et relayée par quelques journaux français : le fait est que ce chiffre n'est pas le record puisque Daniel Sordo a par exemple été mesuré à 216 km/h lors de la SS12 du rallye de Bulgarie. Concrêtement, il n'existe aucun record officiel de vitesse de pointe en WRC. Certains pilotes ont été mesurés au-delà de 220 km/h, mais cela reste très imprécis.
  • Il dispose d'une acuité visuelle rare : 14/10 à chaque oeil.
Résultats en championnat du monde des rallyes [modifier]

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