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Alain Prost

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Alain Prost (né le 24 février 1955 à Lorette dans la Loire) est un pilote automobile français. Quadruple champion du monde des pilotes de Formule 1 en 1985, 1986, 1989 et 1993, victorieux de 51 Grand Prix de Formule 1 pour 199 départs entre 1980 à 1993[1], celui que l'on surnomme Le Professeur[2] est considéré comme l'un des plus grands pilotes de l'histoire de son sport.



Alain Marie Pascal Prost, fils d'André Prost et Marie-Rose Karatchian (née en France d'origine arménienne)[3], est né le 24 février 1955 à Lorette[4], une ville située à une quinzaine de kilomètres de Saint-Chamond dans la Loire, où il a vécu toute son enfance et adolescence avec son frère aîné Daniel Prost. Adolescent il pratique de nombreux sports tels que le football. Il envisage une carrière de professeur de gymnastique avant de découvrir le karting à l'âge de 14 ans durant des vacances familiales sur la Côte d'Azur. La scène se déroule sur le parking de la Siesta, à Antibes, et c'est avec un bras dans le plâtre qu'il remporte la course improvisée. Cet évènement est déterminant pour sa future carrière sportive.
Les débuts (1972-1980) [modifier]
Prost pilote une McLaren M30 en 1980.

Prost gagne de nombreux titres dans sa jeunesse. En karting, il est d'abord champion d’Europe juniors et champion de France juniors en 1973[5]. L'année suivante, il devient champion de France senior de karting[5]. Il est lauréat du Volant Elf en 1976, puis auteur d'une domination écrasante - il remporte 12 courses sur 13 - en Formule Renault française[5]. Il remporte les championnats d'Europe Formule Renault en 1977. Il gagne ensuite le titre de champion de Formule 3 dans les championnats nationaux et européens en 1979. Fin 1979, Alain Prost effectue ses premiers tours de roue en Formule 1 sur une McLaren. À l'occasion d'un test comparatif avec l'espoir Kevin Cogan, Prost subjugue le directeur de l'écurie Teddy Mayer en réalisant de meilleurs chronos que John Watson, le pilote titulaire de l'écurie, ce qui lui vaut d'être recruté pour la saison suivante.

Alain Prost dispute sa première course le 13 janvier 1980 sur le circuit Oscar Alfredo Galvez à Buenos Aires pour le Grand Prix d'Argentine. Dès sa première année, Prost s'affirme comme l'un des pilotes les plus prometteurs de sa génération, mais la médiocrité de son matériel ne lui permet pas de lutter avec les meilleurs. Il finit quatre courses dans les points, remportant cinq points et terminant 16e au classement pilote[6]. Fin 1980, malgré l'arrivée chez McLaren d'une nouvelle et ambitieuse équipe dirigeante avec à sa tête Ron Dennis, Prost résilie son contrat de deux ans et rejoint l'écurie française Renault.
Les années Renault F1 (1981-1983) [modifier]

En 1981, Alain Prost devient pilote pour Renault. Il a pour coéquipier son compatriote René Arnoux. Il y a eu des problèmes entre les deux pilotes dès le début de la saison, Prost étant immédiatement plus rapide que son coéquipier plus expérimenté. Prost ne finit pas les deux premiers Grand Prix à cause de collisions avec Andrea de Cesaris au Grand Prix des Etats-Unis Ouest sur le circuit urbain de Long Beach et Siegfried Stohr au Grand Prix du Brésil à Jacarepaguá. Alain Prost monte sur le podium pour la première fois de sa carrière au Grand Prix d'Argentine. Il ne termine pas les quatre courses suivantes avant de décrocher sa première victoire en F1 à l'occasion du Grand Prix de France sur le Circuit automobile de Dijon-Prenois, finissant deux secondes devant son ancien coéquipier John Watson. Alain Prost gagne deux autres courses cette année-là, et réalise la première pôle position de sa carrière en Grand Prix de Allemagne. Il finit la saison 5e, sept points derrière le champion du monde Nelson Piquet.

En 1982, Prost réussit un début de saison tonitruant. En remportant les deux premiers Grand Prix de la saison, en Afrique du Sud et au Brésil, il s'affirme comme le favori pour le championnat. Mais quelques erreurs de jeunesse, la fiabilité souvent aléatoire de sa voiture sans parler de sa rivalité contre-productive avec son équipier René Arnoux, lui font rater un titre pourtant à sa portée. Il ne termine que quatre autres fois dans les points et ne remporte pas d'autres victoires. Bien qu'il ait abandonné sept fois, il termine quatrième au classement pilote. Sa relation avec Arnoux se détériore après le Grand Prix de France. Prost croyait avoir passé un accord avec son coéquipier pour que ce dernier l'aide pendant la course. Mais Arnoux fait sa course et remporte le Grand Prix devant Prost.
La Renault RE40 numéro 15 de Prost en 1983, ici en démonstration en 2007

La saison 1983 est un nouvel échec pour Prost. Arnoux quitte Renault en 1983 et est remplacé par l'Américain Eddie Cheever. La première partie de saison est parfaitement maîtrisée, il remporte quatre des onze premières courses et domine le classement championnat. Mais au Grand Prix des Pays-Bas, il sort de la piste au 41e tour et rate une bonne occasion d'augmenter son avance sur le Brésilien Nelson Piquet qui abandonne lui aussi. Deux semaines plus tard, il casse son turbocompresseur au 26e tour alors que Piquet gagne la course et réduit l'écart au classement pilote. Le Grand Prix d'Europe voit le Brésilien l'emporter devant le Français. Cependant, Prost reste en tête du championnat avant le dernier Grand Prix de la saison 1983. En Afrique du Sud, pour la deuxième fois en trois Grand Prix, Alain Prost casse son turbocompresseur au 36e tour et laisse Nelson Piquet et sa Brabham-BMW, qui termine troisième de la course, remporter le championnat pour seulement deux points. Cette défaite est synonyme de divorce brutal avec l'écurie Renault, avec laquelle ses rapports, et notamment avec le directeur sportif Gérard Larrousse, s'étaient détériorés au fil des mois. Prost est alors laissé libre par Renault et l'écurie McLaren ne laisse pas passer l'occasion de récupérer celui qui, malgré ses deux échecs successifs au championnat, est alors considéré comme le meilleur pilote du monde.
Premiers titres mondiaux avec McLaren-TAG (1984-1987) [modifier]
Alain Prost durant le Grand Prix d'Allemagne 1985

L'équipe McLaren que Prost retrouve début 1984 n'a plus grand chose à voir avec celle qu'il avait quittée fin 1980. Sous l'impulsion de son directeur général Ron Dennis, du brillant ingénieur John Barnard et du motoriste Porsche, c'est devenu la meilleure écurie du plateau. Prost conduit la McLaren MP4-2 avec un moteur TAG-Porsche. Dominateur en piste, et bien qu'il remporte sept courses, Prost est à nouveau défait au championnat. Il s'incline pour un demi-point face à son équipier Niki Lauda, plus régulier.

Le championnat du monde de Formule 1 1985 est une excellente saison pour Prost. Il remporte cinq des seize courses. A Saint Marin, Alain Prost a aussi franchi la ligne en première position avec 38 secondes et 837 millièmes d'avance sur Elio de Angelis, mais il est disqualifié parce que sa monoplace présente un poids non réglementaire sur la balance. Prost décroche facilement son premier titre mondial des pilotes dès l'antépénultième course de l'année sur le circuit de Brands Hatch en Angleterre. Il remporte le championnat avec 23 points d'avance sur son plus proche rival, Michele Alboreto, et devient le premier Français à remporter le championnat du monde de Formule 1. Cette performance lui vaut d'obtenir la Légion d'honneur en 1985.

Avant le dernier Grand Prix de la saison 1986 dans les rues d'Adelaïde en Australie, Nigel Mansell possède six points d'avance sur Prost et sept sur Nelson Piquet. Nigel Mansell et Nelson Piquet, les pilotes Williams-Honda, ont une voiture plus performante que celle de Prost. Nigel Mansell signe la pôle position devant Nelson Piquet. Alain Prost part de la deuxième ligne avec Ayrton Senna. Senna casse son moteur avant que le pneu arrière gauche de Mansell éclate au 63e des 82 tours. Obligé d'abandonner, il laisse Piquet et Prost se disputer la victoire. Pour un peu plus de quatre secondes, Prost remporte le Grand Prix et son deuxième championnat pilotes.

En 1987, le déclin des McLaren-TAG Porsche se poursuit, et Prost est cette fois impuissant face aux Williams-Honda. Rosberg a arrêté la Formule 1, c'est désormais Stefan Johansson qui a le second volant des McLaren. Le Français rentre dans l'histoire en remportant au Portugal la 28e victoire de sa carrière, battant ainsi le record de Jackie Stewart qui datait de 1973. Prost remporte aussi le Grand Prix du Brésil. Parti 5e, il choisit une configuration différente des autres pilotes, fait un seul arrêt, et finit premier de la course avec 40 secondes d'avance sur le second. Prost finit la saison 4e à 30 points du champion du monde Nelson Piquet.
La rivalité avec Senna chez McLaren-Honda (1988-1989) [modifier]
Alain Prost aux commandes de la McLaren au Grand Prix du Canada 1988

En 1988, les McLaren retrouvent de leur superbe en troquant leur moteur TAG Porsche pour un moteur Honda, ancien motoriste de Williams. Mais cette arrivée du motoriste japonais s'accompagne de celle du jeune prodige brésilien Ayrton Senna, laissant ainsi augurer une formidable rivalité interne. Cette année-là, les pilotes McLaren remportent quinze des seize épreuves de la saison. Malgré un nombre total de points supérieur à celui de Senna, Prost est pourtant battu au championnat, le règlement du championnat 1988 précisant qu'un pilote ne pouvait comptabiliser que ses onze meilleurs résultats de l'année. Senna remporte huit victoires contre sept pour Prost et remporte le championnat pour trois points.

Le Français prend sa revanche l'année suivante, dans une ambiance exécrable. Car si les rapports entre Prost et Senna étaient restés cordiaux en 1988 malgré leur rivalité exacerbée en piste et malgré les soupçons de favoritisme de Honda à l'égard de Senna, ils dégénèrent en 1989, suite au non-respect par Senna d'un pacte de non-agression au départ du Grand Prix automobile de Saint-Marin, en début de saison. Cet incident va marquer le coup d'envoi d'une escalade verbale entre les deux hommes, savamment relayée par les médias. Leur rivalité culmine lors du Grand Prix du Japon, avant-dernière manche de la saison. À la fin du 46e tour, à la chicane, Senna porte une attaque sur Prost qui ferme la porte, provoquant l'accrochage des deux McLaren. Prost est contraint à l'abandon, mais Senna, aidé par les commissaires, parvient à reprendre la course et à gagner. Mais le pilote brésilien est disqualifié peu après l'arrivée pour avoir court-circuité la chicane en repartant, ce qui offre de facto le titre à Prost.

Pour le Français, ce titre survient dans une atmosphère très particulière. En froid avec ses propres dirigeants, il avait annoncé son départ pour Ferrari la saison suivante dès le mois de juillet 1989 et ne bénéficiait pas de la même attention au sein de l'écurie que son coéquipier brésilien.
Les années Ferrari (1990-1991) [modifier]
Alain Prost au volant de la Ferrari 642 lors du Grand Prix de Monaco 1991

Le duel entre Prost et Senna reprend en 1990, mais à l'inverse des deux années précédentes, Prost et Senna appartiennent cette fois à deux écuries rivales puisque le Français a remplacé Gerhard Berger chez Ferrari. Au sein de l'écurie italienne, il a pour équipier le réputé Britannique Nigel Mansell sur lequel il prend rapidement l'ascendant, ce qui n'ira pas sans créer des tensions entre les deux hommes. Toujours aussi tendu, l'affrontement entre Prost et Senna prend fin une nouvelle fois sur un accrochage, à nouveau lors du Grand Prix du Japon, mais cette fois dès les premiers mètres de la course. Auteur de la pole position mais débordé par Prost dès l'envol, le Brésilien percute volontairement son rival au premier virage et s'approprie ainsi le titre mondial.
Alain Prost au Grand Prix des États-Unis 1991

Très déçu par les circonstances de sa défaite au championnat, Prost hésite une bonne partie de l'hiver sur la suite à donner à sa carrière mais reste finalement chez Ferrari en 1991. Mansell parti, Prost est rejoint chez Ferrari par son jeune compatriote Jean Alesi, auteur d'un prometteur début de carrière chez Tyrrell. Annoncée comme explosive, la cohabitation entre les deux Français se passe très bien et une amitié se créé entre les deux hommes[7]. Côté piste, les choses sont moins brillantes et Prost n'est pas en mesure de poursuivre son duel avec Senna en raison de la faible compétitivité des voitures italiennes. Malgré les changements effectués au Grand Prix de France, la Ferrari n'est pas au niveau des McLaren et des Williams. Alain Prost ne gagne aucune course et ne monte sur le podium que cinq fois. À la veille de l'ultime manche d'une saison désastreuse et marquée par de nombreux remous politiques internes, Prost est même limogé par la Scuderia. Il est remplacé par le pilote italien Gianni Morbidelli. Sans volant intéressant pour la saison 1992, et suite à l'échec de ses négociations avec Ligier, Prost s'accorde une année sabbatique.
Retour victorieux chez Williams Renault (1993) [modifier]

Alain Prost effectue un retour victorieux chez Williams-Renault en 1993. Nigel Mansell qui a dominé la saison 1992 avec la Williams-Renault, décide de quitter Williams pour courir en CART lorsqu'il entend que Prost va le rejoindre chez Williams. Le contrat de Prost comprend une clause lui assurant de ne pas avoir Senna comme coéquipier. Le pilote d'essai, Damon Hill remplace Riccardo Patrese qui rejoint Benetton. Après de rudes combats contre son coéquipier et Ayrton Senna, qui conduit une McLaren moins performante, Prost décroche son quatrième titre de champion du monde des pilotes. Mais, épuisé par une année au cours de laquelle il n'aura été épargné ni par les critiques, y compris celles de son employeur, ni par certaines décisions tendancieuses du pouvoir sportif, Prost préfère tirer sa révérence. Sur le podium d'Adélaïde, la dernière course du professeur, Prost et Senna se félicitent mutuellement.
Consultant de luxe pour McLaren (1995-1996) [modifier]

En 1995-1996, Alain Prost est engagé par Ron Dennis comme consultant pour l'écurie McLaren. Des rumeurs insistantes au cours de l'année 1995 le donne comme pilote titulaire au sein de l'écurie en 1996. Consultant pour TF1, il annonce alors qu'il commente un grand prix que finalement, il ne courra pas en 1996 pour McLaren. Il est néanmoins le premier pilote à tester la monoplace Mclaren de 1996, avant les pilotes titulaires.
L'écurie Prost Grand Prix (1997-2001) [modifier]
Article détaillé : Prost Grand Prix.
Logo de Prost Grand Prix

À l'issue de sa carrière de pilote de Formule 1, Prost ne déserte pas les paddocks. Il est consultant pour le compte de la chaîne de télévision TF1, fonction qu'il avait déjà occupée en 1992, et effectue en 1995 son retour chez McLaren, dans un rôle de conseiller technique et de pilote essayeur. Dès janvier 1994, il hésite plusieurs fois à revenir à la compétition, notamment lors de ses tests pour McLaren-Peugeot, sans toutefois concrétiser par un retour officiel en Grand Prix.

En février 1997, il rachète l'écurie Ligier à Flavio Briatore, et la rebaptise Prost Grand Prix. Pour Prost, c'est la concrétisation d'un vieux rêve. À plusieurs reprises déjà, il avait envisagé de monter sa propre équipe. Un premier projet avait été envisagé courant 1989 mais Prost avait finalement décidé de poursuivre sa carrière de pilote et de s'engager avec Ferrari. De manière plus concrète, il avait été proche de s'investir chez Ligier début 1992 qui était encore détenue par Guy Ligier. Malgré quelques séances d'essais très médiatisées, les négociations n'avaient pas abouti et Prost s'était accordé une année sabbatique.


La première saison est prometteuse. Olivier Panis est 3e du classement pilote avant un grave accident au Grand Prix du Canada qui le prive de la fin de championnat. Avec 21 points, l'écurie finit 6e du classement constructeur. En 1998, l'écurie s'associe avec Peugeot Sport. Les performances ne sont pas bonnes. Prost Grand Prix marque un point en 1998, et malgré un podium au Grand Prix d'Europe 1999, des nombreux conflits éclatent entre l'écurie et Peugeot. En 2000, Alain Prost engage son ami Jean Alesi et Nick Heidfeld comme pilotes officiels de l'équipe. Mais cette dernière finit la saison sans point, et se couvre même de ridicule lors du Grand Prix d'Autriche , lorsque Alesi et Heidfeld s'accrochent et doivent renoncer tous les deux. Peugeot se retire de la formule 1 et Prost Grand Prix doit trouver un nouveau motoriste. Malgré un nouveau motoriste, Ferrari, et un nouveau fournisseur de pneumatiques, Michelin, la saison 2001 tourne au fiasco avec de nombreux changements de pilote et seulement 4 points au championnat. De plus, le pilote brésilien Luciano Burti est victime d'un grave accident lors du Grand Prix de Belgique , sur le circuit de Spa-Francorchamps, accident qui met un terme à sa carrière de pilote de F1 titulaire. L'écurie est finalement placée en liquidation judiciaire le 15 janvier 2002 faute de soutiens financiers suite au manque de résultats.
L'après Prost Grand Prix [modifier]
Alain Prost au Grand Prix du Canada à Montréal en 2008

Après un premier essai concluant en 2003, Prost effectue son retour à la compétition en participant au Trophée Andros 2004, compétition de courses sur glace, au volant d'une Toyota Corolla. Dès sa première saison complète, il remporte plusieurs épreuves, et termine deuxième au classement général derrière le spécialiste de la discipline Yvan Muller. Il remporte le classement général de l'épreuve en 2007[8] et 2008.

En 2005, il a également repris le volant en catégorie grand tourisme associé à Jean-Pierre Jabouille, ainsi qu'à son fils Nicolas Prost. Ils ont manqué de peu une victoire sur le Circuit de Nevers Magny-Cours.

Il a été ambassadeur en Europe du fabricant de pneumatiques Uniroyal entre 2003 et 2006[9].

En 2009, il redevient consultant pour la radio sur Europe 1 qui diffuse les grands prix en direct commentés par Martial Fernandez (anciennement Alexandre Delpérier), Dominique Bressot et Julien Fébreau[10].

Alain Prost possède un circuit à son nom au Mans, cité mythique pour le sport automobile. Le circuit international Alain Prost y porte son nom tout comme l'école de pilotage qui forme les enfants à la conduite sportive [11]. Les meilleurs élèves peuvent par la suite accéder à l'Auto Sport Academy.
Vie privée [modifier]

Alain Prost est domicilié en Suisse depuis 1983 (à Yens puis à Nyon), et est marié à Anne Marie Prost (née le 14 février 1955). Son frère aîné, Daniel, né en 1953, est mort le 17 septembre 1986 d'un cancer[12].

Il a trois enfants : Nicolas Prost (né le 18 août 1981), Sacha (né le 30 mai 1990) et Victoria (née le 10 avril 1996).
Engagement politique [modifier]
Soutiens [modifier]
Alain Prost en 2009, à l'université d'été du MEDEF

Alain Prost n'a jamais caché sa proximité avec Jacques Chirac qu'il a soutenu lors de plusieurs élections présidentielles, ainsi que Nicolas Sarkozy plus récemment[13].

Alain Prost porte le projet du Grand Prix de France au Parc Disneyland et a affirmé qu'une course en France est « une question d'intérêt national »[14].
Recherche en Biocarburant E85 Flexfuel 2010 [modifier]

Le 7 juin 2006, Thierry Breton, ministre de l'économie et des finances, a lancé un groupe de travail sur le projet polycarburant, visant à développer une filière française du bioéthanol. Il a confié le pilotage de ce groupe de travail sur les biocarburant à Alain Prost. Le 3 octobre 2006, le groupe de travail « Flexfuel 2010 » a rendu public son rapport, le « rapport Prost », proposant un ensemble de mesures pour développer le Superéthanol E85 en France[15].
Génocide arménien [modifier]

Comme d'autres personnalités françaises, Alain Prost a des origines arméniennes. Il a pris clairement position concernant la question turque et le génocide arménien :

« Ma grand-mère s'appelait Victoria Karatchian. Elle est morte en 1978, quand j'avais 23 ans. Elle est née en Arménie et a vécu le génocide arménien. C'est elle qui m'a éduqué sur ce pan de l'Histoire. Son père, ses frères et ses sœurs ont été abattus devant elle. On ne peut pas rester insensible à ce genre de discours. C'est elle qui m'a expliqué l'histoire de son peuple, mes racines. Maintenant, le débat sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne m'agace. Tant que les Turcs ne reconnaissent pas ce génocide, les négociations devraient être bloquées.[13] »

Palmarès et statistiques [modifier]
Formule 1 [modifier]

* Titres de champion : 4 (3e derrière Michael Schumacher (7) et Juan Manuel Fangio (5))
* Grands Prix disputés : 199
* Victoires : 51 (soit 25,63 %) (2e derrière Michael Schumacher)
* Points marqués : 798,5 (soit 4,01 pt par course) (2e derrière Michael Schumacher)
* Pole Positions : 33 (soit 16,58 %) (3e ex æquo avec Jim Clark derrière Michael Schumacher (68) et Ayrton Senna (65))
* Podiums : 106 (soit 53,27 %) (2e derrière Michael Schumacher)
* Meilleurs Tours: 41 (soit 20,60 %) (2e derrière Michael Schumacher)
* Hat tricks : 8 (soit 4,02 %) (4e derrière Michael Schumacher, Jim Clark et Juan Manuel Fangio)
* Débuts en F1 : 1980 — Grand Prix d'Argentine 1980 (Résultat : 6e)
* Première victoire : 1981 — Grand Prix de France
* Première pole position : 1981 — Grand Prix d'Allemagne, sur le Circuit d'Hockenheim
* Dernière course : 1993 — Grand Prix d'Australie, sur le Circuit urbain d'Adélaïde (Résultat : 2e)

Résultats [modifier]
Saison Ecurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Victoires Pole positions Meilleurs tours Points inscrits Classement
1980 McLaren M29
M30 Ford V8 Goodyear 11 0 0 0 5 15e
1981 Renault RE20B
RE30 Renault V6 turbo Michelin 15 3 2 1 43 5e
1982 Renault RE30B Renault V6 turbo Michelin 16 2 5 4 34 4e
1983 Renault RE30C
RE40 Renault V6 turbo Michelin 15 4 3 3 57 2e
1984 McLaren MP4/2 TAG V6 turbo Michelin 16 7 3 3 71,5 2e
1985 McLaren MP4/2B TAG V6 turbo Goodyear 16 5 2 5 76 Champion
1986 McLaren MP4/2C TAG V6 turbo Goodyear 16 4 1 2 74 Champion
1987 McLaren MP4/3 TAG V6 turbo Goodyear 16 3 0 2 46 4e
1988 McLaren MP4/4 Honda V6 turbo Goodyear 16 7 2 7 105 2e
1989 McLaren MP4/5 Honda V10 Goodyear 16 4 2 5 81 Champion
1990 Ferrari 641 Ferrari V12 Goodyear 16 5 0 2 73 2e
1991 Ferrari 642
643 Ferrari V12 Goodyear 14 0 0 1 34 5e
1993 Williams FW15C Renault V10 Goodyear 16 7 13 6 99 Champion
[Dérouler]
Résultats complets en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Classment final Points
1980 Marlboro Team McLaren ARG
6 BRÉ
5 AFS
DNS ÉUO BEL
Ab. MON
Ab. FRA
Ab. GBR
6 ALL
11 AUT
7 NED
6 ITA
7 CAN
Ab. USA
DNS 16e 5
1981 Equipe Renault Elf ÉUO
Ab. BRA
Ab. ARG
3 SMR
Ab. BEL
Ab. MON
Ab. ESP
Ab. FRA
1 GBR
Ab. ALL
2 AUT
Ab. NED
1 ITA
1 CAN
Ab. CPL
2 5e 43
1982 Equipe Renault Elf AFS
1 BRA
1 ÉUO
Ab. SMR
Ab. BEL
Ab. MON
7 DET
NC CAN
Ab. NED
Ab. GBR
6 FRA
2 ALL
Ab. AUT
8 SUI
2 ITA
Ab. CPL
4 4e 34
1983 Equipe Renault Elf BRA
7 ÉUO
11 FRA
1 SMR
2 MON
3 BEL
1 DET
8 CAN
5 GBR
1 ALL
4 AUT
1 NED
Ab. ITA
Ab. EUR
2 AFS
Ab. 2nd 57
1984 Marlboro McLaren International BRA
1 AFS
2 BEL
Ab. SMR
1 FRA
7 MON
1 CAN
3 DET
4 DAL
Ab. GBR
Ab. ALL
1 AUT
Ab. NED
1 ITA
Ab. EUR
1 POR
1 2nd 71,5
1985 Marlboro McLaren International BRA
1 POR
Ab. SMR
DSQ MON
1 CAN
3 DET
Ab. FRA
3 GBR
1 ALL
2 AUT
1 NED
2 ITA
1 BEL
3 EUR
4 AFS
3 AUS
Ab. 1er 73 (76)
1986 Marlboro McLaren International BRA
Ab. ESP
3 SMR
1 MON
1 BEL
6 CAN
2 DET
3 FRA
2 GBR
3 ALL
6 HON
Ab. AUT
1 ITA
DSQ POR
2 MEX
2 AUS
1 1er 72 (74)
1987 Marlboro McLaren International BRA
1 SMR
Ab. BEL
1 MON
9 DET
3 FRA
3 GBR
Ab. ALL
7 HON
3 AUT
6 ITA
15 POR
1 ESP
2 MEX
Ab. JPN
7 AUS
Ab. 4e 46
1988 Honda Marlboro McLaren BRA
1 SMR
2 MON
1 MEX
1 CAN
2 DET
2 FRA
1 GBR
Ab. ALL
2 HON
2 BEL
2 ITA
Ab. POR
1 ESP
1 JPN
2 AUS
1 2nd 87 (105)
1989 Honda Marlboro McLaren BRA
2 SMR
2 MON
2 MEX
5 USA
1 CAN
Ab. FRA
1 GBR
1 ALL
2 HON
4 BEL
2 ITA
1 POR
2 ESP
3 JPN
Ab. AUS
Ab. 1er 76 (81)
1990 Scuderia Ferrari USA
Ab. BRA
1 SMR
4 MON
Ab. CAN
5 MEX
1 FRA
1 GBR
1 ALL
4 HON
Ab. BEL
2 ITA
2 POR
3 ESP
1 JPN
Ab. AUS
3 2nd 71 (73)
1991 Scuderia Ferrari USA
2 BRA
4 SMR
DNS MON
5 CAN
Ab. MEX
Ab. FRA
2 GBR
3 ALL
Ab. HON
Ab. BEL
Ab. ITA
3 POR
Ab. ESP
2 JPN
4 AUS 5e 34
1993 Canon Williams Renault AFS
1 BRA
Ab. EUR
3 SMR
1 ESP
1 MON
4 CAN
1 FRA
1 GBR
1 ALL
1 HON
12 BEL
3 ITA
12 POR
2 JPN
2 AUS
2 1er 99
Légende : pôle position en gras, meilleur tour en course en italique, Ab. = abandon, DSQ = disqualifié, DNS = non partant

Victoires en championnat du monde [modifier]
# Année Manche Grand Prix Circuit Écurie Voiture
1 1981 08/15 France Dijon Renault RE30
2 1981 12/15 Pays-Bas Zandvoort Renault RE30
3 1981 13/15 Italie Monza Renault RE30
4 1982 01/16 Afrique du Sud Kyalami Renault RE30B
5 1982 02/16 Brésil Jacarepagua Renault RE30B
6 1983 03/15 France Le Castellet Renault RE40
7 1983 07/15 Belgique Spa-Francorchamps Renault RE40
8 1983 09/15 Grande-Bretagne Silverstone Renault RE40
9 1983 11/15 Autriche Zeltweg Renault RE40
10 1984 01/16 Brésil Jacarepagua McLaren-TAG MP4-2
11 1984 04/16 Saint-Marin Imola McLaren-TAG MP4-2
12 1984 06/16 Monaco Monaco McLaren-TAG MP4-2
13 1984 11/16 Allemagne Hockenheim McLaren-TAG MP4-2
14 1984 13/16 Pays-Bas Zandvoort McLaren-TAG MP4-2
15 1984 15/16 Europe Nurburgring McLaren-TAG MP4-2
16 1984 16/16 Portugal Estoril McLaren-TAG MP4-2
17 1985 01/16 Brésil Jacarepagua McLaren-TAG MP4-2B
18 1985 04/16 Monaco Monaco McLaren-TAG MP4-2B
19 1985 08/16 Grande-Bretagne Silverstone McLaren-TAG MP4-2B
20 1985 10/16 Autriche Zeltweg McLaren-TAG MP4-2B
21 1985 12/16 Italie Monza McLaren-TAG MP4-2B
22 1986 03/16 Saint-Marin Imola McLaren-TAG MP4-2C
23 1986 04/16 Monaco Monaco McLaren-TAG MP4-2C
24 1986 12/16 Autriche Zeltweg McLaren-TAG MP4-2C
25 1986 16/16 Australie Adelaide McLaren-TAG MP4-2C
26 1987 01/16 Brésil Jacarepagua McLaren-TAG MP4-3
27 1987 03/16 Belgique Spa-Francorchamps McLaren-TAG MP4-3
28 1987 12/16 Portugal Estoril McLaren-TAG MP4-3
29 1988 01/16 Brésil Jacarepagua McLaren-Honda MP4-4
30 1988 03/16 Monaco Monaco McLaren-Honda MP4-4
31 1988 04/16 Mexique Mexico McLaren-Honda MP4-4
32 1988 07/16 France Le Castellet McLaren-Honda MP4-4
33 1988 13/16 Portugal Estoril McLaren-Honda MP4-4
34 1988 14/16 Espagne Jerez McLaren-Honda MP4-4
35 1988 16/16 Australie Adelaide McLaren-Honda MP4-4
36 1989 05/16 États-Unis Phoenix McLaren-Honda MP4-5
37 1989 07/16 France Le Castellet McLaren-Honda MP4-5
38 1989 08/16 Grande-Bretagne Silverstone McLaren-Honda MP4-5
39 1989 12/16 Italie Monza McLaren-Honda MP4-5
40 1990 02/16 Brésil Interlagos Ferrari 641
41 1990 06/16 Mexique Mexico Ferrari 641
42 1990 07/16 France Le Castellet Ferrari 641
43 1990 08/16 Grande-Bretagne Silverstone Ferrari 641
44 1990 14/16 Espagne Jerez Ferrari 641
45 1993 01/16 Afrique du Sud Kyalami Williams-Renault FW15C
46 1993 04/16 Saint-Marin Imola Williams-Renault FW15C
47 1993 05/16 Espagne Barcelone Williams-Renault FW15C
48 1993 07/16 Canada Montréal Williams-Renault FW15C
49 1993 08/16 France Magny-Cours Williams-Renault FW15C
50 1993 09/16 Grande-Bretagne Silverstone Williams-Renault FW15C
51 1993 10/16 Allemagne Hockenheim Williams-Renault FW15C
Comparaison avec ses coéquipiers [modifier]

Au cours de sa carrière en F1, Alain Prost a presque toujours inscrit plus de points que ses coéquipiers au classement, cinq champions du monde inclus. Les seules exceptions furent 1984, quand Prost fut battu par Niki Lauda pour un demi-point, et sa première saison en 1980, quand John Watson le devança d'un seul point (en ayant participé à plus de courses). En 1988, malgré un nombre de points supérieurs, Prost s'est incliné au championnat devant Senna puisque de 1950 à 1990, seuls les 11 meilleurs résultats étaient retenus.
Saison Coéquipier Points de Prost Points du coéquipier
1980 Drapeau du Royaume-Uni John Watson 5 6
1981 Drapeau de la France René Arnoux 43 11
1982 Drapeau de la France René Arnoux 34 28
1983 Drapeau des États-Unis Eddie Cheever 57 22
1984 Autriche Niki Lauda 71,5 72
1985 Autriche Niki Lauda 76 (73) 14
1986 Finlande Keke Rosberg 74 (72) 22
1987 Suède Stefan Johansson 46 30
1988 Drapeau du Brésil Ayrton Senna 105 (87) 94 (90)
1989 Drapeau du Brésil Ayrton Senna 81 (76) 60
1990 Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell 73 (71) 37
1991 Drapeau de la France Jean Alesi 34 21
1993 Drapeau du Royaume-Uni Damon Hill 99 69
Palmarès hors-F1 [modifier]

* 1972 : Champion d’Europe juniors de karting
* 1974 : Champion de France de karting
* 1976 : Vainqueur du Volant Elf
* 1977 : Champion de France de Formule Renault
* 1977 : Champion d'Europe de Formule Renault
* 1978 à 1979 : Champion de France de Formule 3
* 1979 : Champion d'Europe de Formule 3
* 2007 et 2008 : Vainqueur du Trophée Andros

Distinctions [modifier]

* Champion des champions français du journal L'Équipe en 1985, 1986, 1989 et 1993.

Notes et références [modifier]

1. ↑ Alain Prost [archive] sur http://www.statsf1.com [archive]. Consulté le 2 mai 2009
2. ↑ Alain Prost, « Le Professeur » [archive] sur http://www.lesdessousdusport.fr [archive], Pourquoi ce surnom ?. Consulté le 3 mai 2009
3. ↑ (en) Alain Prost-Biography - 1921 - 1954 [archive]
4. ↑ Alain Marie Pascal Prost [archive] sur http://www.geneall.net [archive]. Consulté le 3 mai 2009
5. ↑ a, b et c Alain Prost [archive] sur http://www.prost-scriptum.com [archive]. Consulté le 1er mai 2009
6. ↑ Historique : Saison 1980 [archive] sur http://www.lequipe.fr [archive]. Consulté le 3 mai 2009
7. ↑ Van Kote Gilles, « Prost-Alesi: les retrouvailles [archive] » sur http://www.lexpress.fr [archive]. Mis en ligne le 09 mars 2000, consulté le 1 mai 2009
8. ↑ Victoire de Prost [archive] sur http://www.lequipe.fr/ [archive]. Mis en ligne le 04 février 2007, consulté le 1 mai 2009
9. ↑ Alain Prost, ambassadeur d'Uniroyal [archive] sur http://www.strategies.fr [archive]. Mis en ligne le 16 juillet 2003, consulté le 8 mai 2009
10. ↑ Alain Prost fait son arrivée sur Europe 1 [archive] sur http://www.europe1.fr [archive]. Mis en ligne le 4 avril 2009, consulté le 1 mai 2009
11. ↑ http://www.circuitalainprost.com/pages/1_accueil.html [archive]
12. ↑ (en) Alain's Personal Profile [archive] sur http://www.prostfan.com [archive]. Consulté le 1 mai 2009
13. ↑ a et b « Aujourd'hui, la F1 ne contente personne » [archive], interview d'Alain Prost dans l'Express du 7 mars 2005.
14. ↑ Prost défend son projet [archive] sur http://www.lequipe.fr [archive]. Mis en ligne le 12 octobre 2008, consulté le 1 mai 2009
15. ↑ Actions CNPA [archive], Conseil national des professions de l'automobile, 27 octobre 2006, p. 47-50

Annexes [modifier]
Articles connexes [modifier]

Sur les autres projets Wikimédia :

* Alain Prost sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)

* Prost Grand Prix
* Pilotes de Formule 1 : classement par année
* Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course
* Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums
* Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix
* Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions
* Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de hat tricks

Liens externes [modifier]

* (en) prostfan.com
* (fr) prost-scriptum.com
* (fr) Alain Prost sur www.f1-legend.com
* (fr) Article Alain Prost sur WikiF1

Bibliographie [modifier]

* Alain Prost, Vive ma vie, Éditions Stein Ouaki, 1993.
* Lionel Froissart, Alain Prost, sur la piste d'une étoile, Éditions Glénat, 1992 ISBN 2-7234-1584-8.
* (en) Alan Henry, Alain Prost (Champion Series) ISBN 0-946132-30-5.
* (en) Pierre Ménard, Alain Prost: The Science of Racing (Formula 1 Legends S.) ISBN 2-84707-062-1.

Précédé par Alain Prost Suivi par
Jacques Laffite
Champion de France de Formule 3
1978
Alain Prost
Alain Prost
Jean-Louis Schlesser
Champion de France de Formule 3
1979
Alain Ferté
Jan Lammers
Champion d'Europe de Formule 3
1979
Michele Alboreto
Niki Lauda
Champion du monde de Formule 1
1985 - 1986
Nelson Piquet
Ayrton Senna
Champion du monde de Formule 1
1989
Ayrton Senna
Nigel Mansell
Champion du monde de Formule 1
1993
Michael Schumacher
[Enrouler]
v · d · m
Champions du monde de Formule 1
Sept titres Schumacher (1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004)
Cinq titres Fangio (1951, 1954, 1955, 1956 et 1957)
Quatre titres Prost (1985, 1986, 1989 et 1993)
Trois titres Brabham (1959, 1960 et 1966) • Lauda (1975, 1977 et 1984) • Piquet (1981, 1983 et 1987) • Senna (1988, 1990 et 1991) • Stewart (1969, 1971 et 1973)
Deux titres Alonso (2005 et 2006) • Ascari (1952 et 1953) • Clark (1963 et 1965) • Fittipaldi (1972 et 1974) • Häkkinen (1998 et 1999) • G. Hill (1962 et 1968)
Un titre Andretti (1978) • Button (2009) • Farina (1950) • Hamilton (2008) • Hawthorn (1958) • D. Hill (1996) • P. Hill (1961) • Hulme (1967) • Hunt (1976) • Jones (1980) • Mansell (1992) • Räikkönen (2007) • Rindt (1970) • Rosberg (1982) • Scheckter (1979) • Surtees (1964) • Villeneuve (1997)

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