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Béat1

Dakar

Messages recommandés

pour vivre le Dakar , je vais suivre Eric Vigouroux , j'espère que vous apprécierez

Le 05 janvier, 2012
Etape 1: Lima - Pisco
PETIT SOUCI D'ACCÉLÉRATEUR POUR ERIC VIGOUROUX
La journée avait bien commencé avec un accueil extraordinaire du public péruvien et un passage sur la podium. Ensuite, Éric Vigouroux et Jean Brucy ont emprunté la Pan Américaine sud pour rallier Pisco, à quelques 250 km de Lima.
La première spéciale du Dakar 2013 ressemblait plus à un prologue avec ses 13 km de sable, un tracé rapide, cerné par des milliers de spectateurs venus admirer les chevaliers du désert péruvien !
« La liaison s'est déroulée sans aucun problème commente le Français, si ce n'est de nombreux bouchons et deux villes au trafic super dense à traverser, le tout sous une chaleur écrasante !
Malgré tout, nous sommes arrivés en temps et en heure pour nous lancer dans la spéciale. Malheureusement, cela ne s'est pas très bien passé pour nous : le câble d'accélérateur s'est bloqué... Je pense que c'est à cause des embruns sur le bateau que le câble s'est grippé... En ralentissant, j'ai réussi à le débloquer à la main mais je n'ai pu rouler qu'à 50 % car pour décélérer, je devais libérer l'accélérateur avec le pied.
C'est dommage mais demain sera un autre jour ! »

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Le 06 janvier, 2012
Etape 2: Pisco - Pisco
DÉBUT DÉCEVANT POUR ÉRIC VIGOUROUX
La deuxième étape du Dakar, une boucle de 242 km, devait être une mise en jambe un brin relevée, non forte comme le breuvage du même nom... cocktail emblématique du Pérou, le Pisco Sour ! Et pourtant... certains se réveilleront avec la gueule de bois demain car la spéciale était corsée !
Chaleur, navigation délicate, sable, pièges... dur, dur Pisco-Pisco.
« C'est clairement décevant comme début de course, commente Éric Vigouroux, profitant d'un intermède pour se restaurer au bivouac. Je n'ai pas du tout les sensations de l'auto que j'avais au Maroc. Nous avons changé le boitier électronique qui est censé nous donner plus de puissance en altitude, à 4000 mètres, et force est de constater que je n'ai pas de puissance... Je suis préoccupé car ainsi, nous allons perdre du temps tous les jours.
Ceci dit, aujourd'hui, c'est à la recherche d'un waypoint que nous avons perdu 30' puis, les roues arrière ont perdu de l'air et nous nous sommes arrêtés pour les changer : 10' de plus !
C'était, en plus, une spéciale dure et de nombreux débutants ne sont pas prêts d'arriver au bivouac !
Ce n'est pas le départ dont j'avais rêvé mais j'espère que jour après jour, nous allons améliorer les performances du boitier. »
Demain, troisième étape : Pisco-Nazca, 343 km dont 243 de spéciale.

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bonne année également

je regarde la Dakar la nuit car je rentre trop tard

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En fait la gaine de notre câble d'accélérateur à fondue juste avant de le départ de la spéciale. La raison est que celui passait un peu trop près du collecteur d'échappement...

là c'est pas de chance

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UNE JOURNÉE EN ENFER POUR ÉRIC VIGOUROUX
Ce matin, Éric Vigouroux et Jean Brucy ont quitté le bivouac de Pisco avec une grande envie de faire une belle spéciale. Mais cette troisième étape était annoncée costaude et elle l'était ! Grand erg, sable très mou, températures extrêmes... Ce fut une autre spéciale de folie pour les Français !
Arrivé à Nazca, la voiture couverte de fesh fesh, Éric s'est effondré sur un banc pour raconter sa journée.
« J'ai été très surpris par la nature du sable, commente-t'il. C'était en fait un mélange de sable et de fesh fesh, jamais vu ça... très, très mou. Et je peux en témoigner car nous nous sommes plantés et je l'ai bien eut en main ! En fait, nous avions trop d'air dans les pneus et si nous avons bien parcouru les dix premiers kilomètres, nous sommes tombés dans une cuvette et nous avons perdu 50 minutes. Pour sortir, nous avons dégonflé à 800 grs !
Pendant ce temps-là, de nombreux concurrents auto et camion sont passés. Quand nous sommes sortis, ce fut ensuite un gymkana entre les autos et les camions ensablés et nous nous sommes encore « tankés »une paire de fois. Plus loin, enfin une partie roulante... Mais l'huile avait chauffé et la boîte patinait, nous avons donc dû rouler doucement, contourner les derniers cordons de dunes et manquer un waypoint à 1 heure.
Depuis le début, nous ne sommes pas dans le bon train et le Dakar a cela de particulier que les problèmes attirent les problèmes.
Mais restons positif, nous nous en sommes sortis et nous avons tout pour remettre l'auto en état et repartir demain ! »

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cela donne envie de rouler en chevrolet et de mettre de l'huile motul






l'équipe au complet Gilles , Bernard , David , pour les mécanno et chauffeur

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Merci Béat pour le compte rendu, cela m'évite de chercher

Par contre je n'ai pas bien compris pourquoi Eric s'est lancé sur le Dakar et pas sur l'Africa Eco Race ou il avait toutes ses chances ???

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Il est vrai que l'Africa eco race , il avait toutes ses chances face à Schlesser
plus de facilité pour obtenir des sponsors pour le Dakar a mon avis

il faudra lui demander

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Merci à tous pour vos messages d'encouragement pour retrouver une position normale, au moins sur une prochaine étape. Le problème est que nous souffrons d'un cruel manque de puissance
en raison du nouveau boîtier électronique qui gère le moteur. En théorie ça devait marcher mais la réalité est qu'ill aurait fallu faire des séances de mise au point ce que nous n'avons pas eu le temps de faire. Du coup le franchissement des dunes excessivement molles dans des conditions de chaleur extrême devient très difficile. Nous allons essayer de nous maintenir et voir si nous pouvons améliorer un peu les choses... En tout cas notre volonté est intacte et le restera en dépit des évènements. C'est la course!

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ROUTE BLOQUÉE!
A l'heure de ce communiqué, Éric Vigouroux et Jean Brucy n'ont toujours pas rallié le bivouac d'Arequipa situé dans une cuvette. La seule route d'accès est complètement bloquée depuis des heures par des milliers de spectateurs et les concurrents, qui se sont offert plus de 400 km de liaison après la difficile spéciale du jour, arrivent au compte-goutte à Arequipa où ils sont accueillis par une pluie battante.

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Dans l'histoire de ses Dakars, Carlos Sainz va se souvenir longtemps de son étape péruvienne entre Nazca et Arequipa. Le Matador est passé d'un extrême à l'autre. Du très bon à la vraie galère. Retour sur une journée éprouvante.

Son Dakar n'était pas fichu mais se retrouver dixième à 42'42" du leader après seulement trois étapes, c'était assez loin de ses espérances. Comme Robby Gordon, Carlos Sainz avait une très bonne raison de cravacher pour reprendre du temps aux autres ténors. Ce n’est pas sa témérité qui l’a trahi mais la mécanique. Déjà malchanceux hier avec un stupide problème électrique à cause d’un bouton coupe-circuit cassé, l’Espagnol a trouvé une autre faiblesse sur le buggy de Qatar Red Bull. En attaquant fort dans les dunes, il a cassé une durite d’essence. Premier au pointage du premier CP, Sainz a vite constaté les dégâts et s’est retrouvé au ralenti en quête d’un peu de carburant pour aller plus loin.
Siphonage

Soudain, l’équipage du buggy a aperçu le motard Frédéric Belloc, victime d’une sévère chute et touché à une jambe. Touché par le sort du N.85, Sainz lui a demandé avec beaucoup de délicatesse s’il pouvait siphonner son réservoir. Après la bénédiction du motard, le copilote Timo Gottschalke a récupéré les quelques litres qui restaient dans la KTM. Un coup d’épée dans l’eau ou presque car le gourmant 8 litres Corvette avalait ces maigres réserves en quelques kilomètres.
Remorquage

Stoppé à 15 kilomètres de la fin de la spéciale avec un retard supérieur à l’heure, Sainz avait perdu le Dakar. Seul dans cet océan de sable, le vainqueur de l’édition 2010 n’avait plus qu’à espérer un dernier coup de main pour se sortir de cet enfer. Largué au général, Eric Vigouroux lui proposait alors de le remorquer sur les derniers kilomètres. Le Français remplissait sa mission à bord de son Trophy Truck et les deux hommes se tombaient dans les bras après la ligne d’arrivée du secteur chronométré. Classé 40e du scratch, Sainz avait perdu 2 heures 36 minutes et 44 secondes. Quand On lui a demandé s’il allait continuer le Dakar, le Matador a répondu laconiquement : « On verra… » Sainz devait encore réparer et rouler près de 500 km en liaison pour rejoindre Arequipa. Ça a de quoi décourager.

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les aventures du Dakar raconté par Eric


Journée un peu meilleure que les précédentes. Nous avons réussi à traverser les plus grosses difficultés malgré le manque de puissance moteur. Nous avons dû parfois "tirer des bords" pour escalader certaines dunes très hautes et très molles. Nous avons eu droit à des paysages à couper le souffle! Pour finir, nous avons pris Carlos Sainz en remorque car il était en panne à seulement 15kms de l'arrivée.
Aujourd'hui c'était une étape plus courte qui se courait sur un terrain plus dur, plus technique avec quelques belles portions de pilotage. Nous étions 9 eme au CP1 puis nous avons perdu quelques minutes pour monter une petite Coline de fesh fesh. Nous avons du nous y prendre à plusieurs fois (toujours à cause du manque de puissance) et avons terminé l'étape à la 19 eme place. Demain très grosse étape à laquelle nous nous préparons en ce moment. La mécanique souffre beaucoup depuis le départ du rallye, surtout la transmission que nous sollicitons beaucoup dans les nombreuses montées car les chevaux ne sont pas là pour nous tirer...
À demain pour la suite de nos aventures!

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Éric Vigouroux au jour le jour !
Hier, c'est à la nuit tombée que l'équipage Vigouroux/Brucy réussi à rallier Arequipa après avoir bravé les multiples embouteillages qui rendaient l'accès au bivouac quelque peu épique.
Si la liaison fut longue et compliquée, il en fut de même de la spéciale.
« En début de spéciale, j'ai tapé un peu l'avant de l'auto en bas d'une dune... et je me suis ensablé. Dans notre malheur nous avons eu de la chance car Gibon s'est aussi « tanké » à côté de nous. Il s'est fait aider par Mitsuashi et ensuite, il nous a donné un coup de sangle, ce qui nous a épargné un bon quart d'heure de pelle. Ensuite, nous avons connu un problème avec le système de dégonflage et nous devions changer les roues selon le terrain... peu gonflées pour le sable, plus gonflées pour le dur.
Sur la fin, nous avons vu Carlos Sainz qui attendait avec la sangle prête et bien entendu, malgré notre auto en piètre état, nous l'avons tracté. »
Aujourd'hui, la spéciale qui emmenait les concurrents était tracée sur un terrain plus dur, donc plus porteur.
« J'ai abordé la spéciale avec enthousiasme, commente Éric Vigouroux, car je savais le terrain plus adapté au Chevrolet, sans le fesh fesh ni les franchissements des jours passés. Le tracé était technique, cassant, avec des cailloux et nous avons donc pu nous exprimer d'avantage. AU CP1, nous étions 9e, ce qui reflète plus la position que nous devrions avoir. Malheureusement, nous manquons toujours de puissance, ce déficit nous empêche de rouler à notre main et fait souffrir la voiture.
Malgré cela, nous essayons de nous maintenir jour après jour sur la piste. C'est un Rallye très éprouvant mais nous ne baissons pas les bras ! »

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comme chaque année , des accidents hors course

Un accident de la circulation, impliquant un véhicule d'assistance du Dakar 2013, survenu mercredi 9 janvier à 21 h 30 locales au Pérou, a provoqué la mort de deux personnes, le conducteur et l'un des passagers d'un taxi percuté frontalement par le véhicule d'assistance, a annoncé Amaury sport organisation (ASO), la société organisatrice du rallye.

Selon le communiqué, l'accident, qui a eu lieu à dix kilomètres de la frontière avec le Chili, implique un véhicule d'assistance avec trois passagers, et deux taxis. "L'un des deux taxis a subi un choc frontal avec le véhicule d'assistance. Le second taxi, voulant éviter l'accident a effectué plusieurs tonneaux", précise le communiqué, qui ajoute que sept autres personnes ont été blessées et transportées dans les hôpitaux de Tacna. L'accident a eu lieu peu après l'arrivée de la 5e étape, courue mercredi entre Arequipa (Pérou) et Arica (Chili).

Une enquête a été ouverte par les autorités péruviennes, et ASO précise qu'une "coordination des secours a été mise en place entre les autorités péruviennes et l'organisation du rallye impliquant trois ambulances locales, un camion de pompiers et de nombreuses forces de police. Conjointement, l'organisation a engagé deux véhicules médicalisés du rallye et deux véhicules de sécurité".

En 2012, le Dakar avait été endeuillé par la mort du motard argentin Jorge Boero. Depuis sa création, en 1979, près de soixante personnes, dont une vingtaine de spectateurs, sont mortes dans des accidents liés au célèbre rallye raid.

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Aujourd'hui était notre meilleur journée. Nous avons franchi les dunes sans problème et avons roulé à bloc toute la spéciale. Nous avons rapidement rattrapé le groupe des 10 premiers et avons fait une bonne partie de la spéciale à la 7eme place. Le terrain est très varié et très technique laissant la part belle au pilotage et nous avons vraiment pris du plaisir pour la première fois depuis le début du rallye. Malheureusement nous sommes tombés en panne à seulement 30kms de l'arrivée en raison d'une essence de mauvaise qualité achetée le matin même à la pompe. Nous avons dû ouvrir le circuit d'essence à 4 reprises pour pouvoir rallier l'arrivée. Dommage car nous finissons 20ème alors que étions beaucoup mieux placés tout au long de la spéciale. Espérons que nous aurons d'autres opportunités de faire quelques perfs si le terrain s'y prête comme aujourd'hui.
À demain. Éric

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la vache , les boules , il attends une voiture tu as interet a etre sur la bonne trace

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Un motard de plus qui décède sur le Dakar


Le Français Thomas Bourgin, concurrent moto du Dakar 2013, est mort dans un accident de la circulation au Chili alors qu'il effectuait vendredi matin le trajet de liaison devant le conduire au départ de la spéciale de la 7e étape, ont annoncé les organisateurs.

"L'accident a eu lieu à 8 h 23 au kilomètre 237 du parcours de liaison, dans la montée vers la cordillère, côté Chili. Le jeune pilote de 25 ans est entré en collision avec une voiture de carabiniers chiliens qui arrivait en sens inverse. Les circonstances exactes de l'accident font l'objet d'une enquête", a indiqué ASO, société organisatrice de l'épreuve, dans un communiqué. "Les équipes médicales du rallye dépêchées sur place n'ont pu que constater le décès du pilote, probablement mort sur le coup", poursuit le communiqué.

Thomas Bourgin, originaire de Saint-Etienne où il est né le 23 décembre 1987, occupait la 68e place du classement général de son premier Dakar. Il avait pris la 4e place de l'Africa Race en 2011 avant de terminer 7e du Rallye de Tunisie. Jeudi, le Dakar avait déjà été endeuillé avec la mort de deux personnes dans un accident de la circulation, impliquant un véhicule d'assistance du rallye. L'accident, qui avait eu lieu au Pérou 10 kilomètres avant la frontière avec le Chili, impliquait un véhicule d'assistance et deux taxis. Les deux victimes étaient le conducteur et l'un des passagers d'un taxi.

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Merci Béat de suivre pour nous le Dakar...

La mort de Bourgin nous rappelle que ces courses ne sont pas des balades.
Et n'en déplaise aux détracteurs de notre passion, il s'agit bien d'un sport... et quel sport, celui ou certain
sont capables de risquer leur vie pour aller au bout de ce qui les fait vibrer.

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tu sais sur les courses , je n'y pense pas du tout , mais c'est vrai que cela peut arriver , n'importe quand

ce genre d'accident , te remets un peu la tete sur les épaules .

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merci beat pour le suivi du dakar ,il n'en reste que le nom, encore un motard qui est décédé de sa passion c'est tragique

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Combien de motards tués chaque année sur les routes de France ?

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C'est fait, nous venons de boucler cette première semaine qui restera gravée dans nos mémoire! En 12 participations, je ne me souviens pas avoir vécu un début de Dakar aussi difficile. En effet le tracé des 4 premières étapes était très relevé avec conditions extrêmes en raison d'une chaleur étouffante. Mais le plus difficile pour moi aura été de réaliser à quel point le terrain est différent de l'Afrique. Ici le sol est très meuble,
beaucoup de fesh fesh et de sable mou, pour preuve nous n'avons changé les pneus qu'une seule fois alors qu'au rallye du Maroc sur sol dur et caillouteux, c'était tous les jours !
En plus nous évoluons à haute altitude et notre véhicule est relativement lourd. Tous ces facteurs réunis engendre une grosse perte de puissance,
accentuée par notre boite de vitesse semi-automatique et nous empêchent d'exploiter tout le potentiel de notre Trophy-Truck. Bref notre auto n'est pas compétitive ici et nous ne pourrons rien y changer avant la fin du rallye. Cela ne nous empêche pas de rester motivés pour les prochaines étapes et comme toujours nous ferons tout notre possible pour décrocher un bon classement d'étape dés que le terrain s'y prêtera!
Merci à tous pour vos nombreux messages d'encouragements. En ce qui me concerne je considère que cette expérience 2013 nous permettra de bien préparer 2014...Inch Allah !

quand je lis cela , je me dis que finalement avec mes petits moyens j'ai des emmerdes sur les courses car cela n'est pas facile de préparer une voiture , mais je vous que les team officiel aussi , cela me remonte un peu le moral

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UNE JOURNÉE DE REPOS MÉRITÉE
Une chaleur extrême et humide règne sur le bivouac de Tucuman, situé sur hippodrome de la ville. La journée de repos est bien méritée pour les concurrents tandis que les mécaniciens remettent en état les véhicules.
Arrivé tard hier soir, Éric Vigouroux fait le point de ces deux dernières journées et de cette première semaine du Dakar 2013.
« Ces deux dernière spéciales ce sont déroulées sans surprises particulières pour nous, commente le Français. Nous avons fini deux fois dans les vingts premiers, ce qui reflète relativement bien les performances du Trophy Truck dans les conditions actuelles d'altitude.
Je ne me souviens pas d'un début de Dakar aussi difficile. Il faut dire que je n'ai pas couru le Dakar depuis 2009 et, en Afrique, le rythme montait crescendo. Ici, nous avons attaqué d'entrée de jeu quatre étapes de sable mou, de chaleur et de fesh fesh. La mécanique a été très sollicitée et aujourd'hui, force m'est de constater que l'auto est fiable, une grande satisfaction.
Nous sommes à mi-parcours et nous n'avons roulé qu'une seule étape qui ressemblait à une spéciale africaine, celle de Calama, avec du terrain varié, technique et cassant, sur laquelle j'ai pu me faire plaisir en pilotage et démontrer les capacités du Trophy Truck. Nous étions dans les dix premiers et même septièmes un bon moment...
Le profil du Dakar en Amérique du Sud s'est transformé. J'ai une très grande confiance en l'auto mais je réalise que ce n'est pas le véhicule le mieux adapté à ce terrain avec la boîte automatique et la configuration actuelle du boitier électronique. Le Trophy Truck est construit pour les grands espaces africains. La chaleur, l'altitude, le terrain mou ne sont pas les meilleures conditions pour traduire le potentiel du véhicule.
J'ai beaucoup appris sur ce début de Dakar, j'ai fait la synthèse et je me projette déjà dans le futur... un futur proche !

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Si il est exact que nous venons de gagner 5 places au classement général, cela ne reflète pas le déroulement de notre journée. Dés les 20 premiers kilomètres dans la spéciale, nous avons ressenti une grosse vibration qui ne laissait rien augurer de très bon. Chaque fois que nous atteignions la vitesse de 80kms, cette vibration se faisait ressentir. Sachant que nous venions juste de partir pour l'une des plus longues spéciales du rallye, nous avons pris la décision de rouler au ralenti pour économiser la mécanique afin d'éviter de tomber en panne au milieu de nulle part. À ce rythme, nous avons passé au total pas moins de 16 h dans la voiture et ce soir nous sommes exténués. Le plus important est que nous ayons réussi a franchir la ligne d'arrivée et a rejoindre le bivouac pour faire un premier diagnostique de la voiture. Comme je le craignait, cette vibration venait du pont qui était en train de rendre
l'âme. Le problème est que nous n'avons plus les pièces nécessaires neuves en stock pour faire une réparation
dans les règles de l'art. Nous cherchons en ce moment des solutions pour réparer afin prendre le départ demain matin et surtout poursuivre notre aventure jusqu'à Santiago. Nous restons combatifs, mais ce n'est pas gagné...
En fait, notre progression au classement aujourd'hui est due à des abandons ou à des pannes chez d'autres concurrents qui ont eu une journée encore plus difficile que la notre, notamment Nasser qui vient de perdre toutes ses chances de victoires alors qu'il était deuxième. C'est la dure loi du Dakar...
À demain pour plus de nouvelles.

vi c'es tsur mais je n'ai trop de temps en ce moment merci Alain c'est des posters que tu as mis mdr

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À l'attaaaaaaaaque!
Après la journée très frustrante d'hier pendant laquelle nous avons dû rouler au ralenti pour ne pas aggraver le problème technique au niveau du pont, j'ai décidé aujourd'hui de me faire plaisir en roulant à bloc! Pourtant la piste qui était étroite, glissante et très sinueuse n'était pas franchement adaptée à notre voiture deux roues motrices au format XXL, mais nous avons réussi à nous faufiler sans esquinter la carrosserie ou pire plonger dans un ravin!
Bref nous réalisons un temps très correct dans ces conditions mais l'important n'est pas là. Notre objectif maintenant et de terminer ce rallye et j'avoue que nos chances s'amenuisent un peu plus chaque jours car la mecanique fatigue et nous sommes à cours de pièces neuves...mes mécaniciens qui sont aussi des magiciens ont réussis à refaire un pont avec deux qui étaient cassés. Le problème et qu'il nous reste encore de nombreuses étapes très difficiles, comme celle de demain avec beaucoup de franchissement de dunes et une température prévue de presque 50C!!! Il va donc falloir bichonner notre monture si nous voulons avoir une petite chance de voir l'arrivée... En résumé l'heure est plus à la gestion de nos ressources qu'à la performance, en tout cas c'est que je dois garder à l'esprit en roulant!
Encore merci à tous pour vos nombreux messages de soutien!

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C'est normal, quand j'étais gamin mon plus grand plaisir et de monter dans la dépanneuse de mon père qui était garagiste lorsqu'il intervenait sur une panne ou un accident. Bon c'est vrai que ces clients était moins prestigieux, mais j'étais très fier quand même!

petit mot d'Eric , suite aux félicitations pour avoir tracter Nasser :sup:

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Hier, la spéciale de Fiambala fut neutralisée au CP1 après la montées des eaux dans le Rio Grande traversé par les concurrents et rendant tout passage très dangereux voire impossible.
« Nous avons fait partie du petit groupe de concurrents ayant réussi à franchir les trois rios inondés, explique Éric. Vigouroux Au CP1, nous étions en 8e position et déjà bien dans le rythme de la spéciale. Malheureusement, nous avons été arrêtés et nous sommes rentrés au bivouac pour nous occuper du Trophy Truck. »
La direction de la course ayant intégré les camions dans le classement auto, Éric Vigouroux et Jean Brucy prirent le départ en 17e position ce matin.
« Notre mission première, continue le Français, était de nous débarrasser rapidement des camions qui soulèvent énormément de poussière et rendent la visibilité quasiment nulle. Mission accomplie au km 20, ils étaient tous derrière nous.
Ensuite, nous avons roulé un bout de spéciale avec Chicherit car nous traversions des vagues de sable très cassantes sur lesquelles le Trophy Truck a un excellent comportement. Nous avons alors augmenté le rythme car l'altitude était basse et le terrain favorable à notre voiture. Au CP4, nous étions 7e...
Malheureusement, dans les dernières dunes, à quelque 70 km de l'arrivée, nous en avons sauté une verticale... Nous avons atterri sur le nez du Trophy Truck, ce qui nous a coupé notre élan et empêché de grimper la dune d'en face. Pour nous sortir de ce pétrin, nous avons dû avancer plaques après plaques et nous avons perdu 9 places, nous retrouvant 16e à l'arrivée !
C'est dommage mais l'important pour nous est que le Trophy Truck ait très bien fonctionné et que nous soyons à Copiapò. »
Il reste encore deux jours de course avant d'arriver à Santiago. Demain, la caravane du Dakar descend à La Serena, sur l'Océan Pacifique.
Éric souhaite dédier cette 12 eme spéciale à l'association Hands United For Children

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ERIC VIGOUROUX ET JEAN BRUCY RALLIE SANTIAGO !
La Serena s'est réveillée ce matin dans les nuages et le crachin. La dernière spéciale fut donc retardée de 1h15' pour que les hélicoptères puissent décoller et assurer la sécurité.
En fait, la spéciale ne faisait que 111 km de secteur chronométré suivi d'une longue neutralisation et d'un autre petit bout de spéciale de 15 km. Le terrain n'était pas particulièrement favorable au Trophy Truck d'Éric Vigouroux car sinueux, côtoyant des ravins et donc dangereux mais l'équipe du Chevrolet a donné le meilleur de lui-même.
« Dans cette partie, explique le Français, nous avons terminé 16e, ce qui reflète assez bien la réalité des choses. Par contre, dans la petite de 15 km, nous étions relativement excités, continue-t-il car nous partions derrière Régis Delahaye, navigué par Alex, mon ancien coéquipier. Nous avons roulé à fond, sans rien lâcher jusqu'à ce que nous les doublions !
Malheureusement, ensuite, nous nous sommes retrouvés derrière un Kamaz fou qui avait déchiqueté son pneu avant droit et na jamais voulu nous laisser passer malgré les coups de Sentinel que nous lui envoyions. Nous avons donc terminé sous une tonne de poussière, ce qui était très dangereux car nous ne voyions rien et nous aurions pu tout perdre.
Malgré les soucis du début, le bilan de ce Dakar est plus que positif pour Éric Vigouroux et Jean Brucy qui font partie de ces quelques privilégiés qui rallie l'arrivée.
« La première semaine fut difficile car j'avais sous-estimé la difficulté du terrain et les problèmes soulevés par l'altitude. Dans la deuxième semaine, le terrain était beaucoup plus dur, sur des pistes, et cela convenait beaucoup mieux au Trophy Truck. Je suis content néanmoins d'avoir pu me mesurer avec certains concurrents très rapides quand le terrain le permettait. Et si je suis un déçu par notre résultat sportif, je suis entièrement satisfait de la fiabilité de l'auto et ça, c'est ça, c'est une belle récompense.
Nous avons encore appris et nous allons préparer l'avenir en rentrant. »

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Eric Vigouroux a publié : « C'est fait, nous avons finalement réussi à franchir la ligne d'arrivée de ce Dakar 2013! Certes toutes mes ambitions n'ont pas été atteintes, du moins sur le plan du résultat sportif, mais je suis très fier de mes "gars" qui une fois de plus ont été très courageux, le tout dans un super état d'esprit malgré les quelques nuits blanches à travailler sur la voiture. En dépit de cela et La pression de la course, jamais un mot plus haut que l'autre, bref ils sont top! Une mention spéciale également à Jean BRUCY qui s'est très vite adapté aux conditions particulières du co pilotage dans une voiture dépourvue de pare-brise. Le fait d'être un motard très expérimenté l'a certainement aidé à surmonter cette difficulté. Jean est vraiment un chouette mec toujours désireux de faire mieux et particulièrement attentionné pour son pilote :-) Enfin je suis très content de la démonstration de fiabilité que vient de faire une nouvelle fois notre Trophy-truck. Malgré les quelques petits soucis techniques rencontres en cours d'épreuve, la machine à tenu le coup jusqu'au bout sans jamais nous trahir. Ce soir nous pouvons tous lâcher un grand "ouf" de soulagement car nous faisons bien partie du tiers des concurrents rescapés de cette incroyable course. Nous sommes très fatigués mais aussi très heureux. Demain ce sera la cérémonie du podium d'arrivée en plein centre de Santiago du Chili. Je tâcherai de vous faire passer des photos! »








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