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Qu’est-ce que le drift ?

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Le drift est un sport automobile où le pilote contrôle son véhicule en le maintenant en dérapage dans les courbes. Il se déroule sur l’asphalte et est jugé selon la technique, et non par le chronomètre. Pour cette raison, on assimile très souvent le drift à du « patinage artistique en voiture ». Les voitures de drift sont généralement des propulsions compactes et coupés sport de moyen gabarit, comme les Nissan 200SX, BMW série 3, ou d’anciennes Toyota Corolla (AE86). Le but est d’envoyer le plus de puissance possible aux roues arrières pour littéralement leur enlever toute adhérence à la piste, et ainsi glisser sans perdre de vitesse (voire en en gagnant, selon le circuit).


Les technique de drift
Il existe de nombreuses techniques pour provoquer un drift, telles que les transferts de masse (braking et feint dans la vidéo ci-dessous), l’utilisation du frein à main (side), le lâché brutal d’accélérateur en courbe (accele off), le power over (pied au plancher provoquant survirage grâce à la puissance moteur) ou encore le blocage de transmission (shift lock). Les pilotes expérimentés combinent allègrement ces techniques au fil des virages.


Techniques de drift par Keiichi Tsuchiya


Comment le drift est-il jugé ?
Le drift doit être maintenu tout le long de le courbe en exploitant les capacités du véhicule. La trajectoire doit être fluide, et est déterminée par les points mis en place par les juges (clipping points). Ces experts évaluent la vitesse de passage, l’angle d’attaque, les techniques de pilotage utilisées, mais aussi des critères plus subjectifs tels que l’esthétique de la voiture, le bruit ou la quantité de fumée dégagée. Bref, tout le côté spectaculaire de la discipline doit être mis en avant par le pilote !


Comment le drift est-il jugé ?


Les compétitions de drift
Traditionnellement, les compétitions de drift se déroulent en deux temps : qualifications, puis duels appelés battles. Lors des qualifications, les pilotes passent un par un devant les juges en enchaînant les virages convenus. Parmi tous les participants, seuls les 16 ou 32 meilleurs sont qualifiés pour les battles. Cette phase est communément appelée Top 16 (ou Top 32). Durant les battles, les pilotes ne sont plus seuls sur la piste : ils s’affrontent en duel. Un véhicule prend la tête tout d’abord, et cherche à réaliser un enchaînement sans faute pendant que son adversaire le talonne. Le suiveur doit prouver aux juges qu’il est le meilleur, en montrant des angles et vitesses de drift au moins équivalents, sinon plus élevés que ceux du pilote devant lui. On assiste souvent à des battles où les voitures se suivent à quelques centimètres seulement ! Un second run est ensuite lancé, lors duquel les deux opposants inversent leurs positions. Dix points sont distribués entre les deux concurrents lors de chaque passage : une erreur pénalise le pilote responsable, et avantage son adversaire. Bien sûr, tout contact ou tête-à-queue, toute sortie de piste sont quasi-éliminatoires.


Formula Drift Seattle 2009 : prises de vue à ne pas rater !

En cas d’égalité, les pilotes repartent pour deux passages, et ainsi de suite jusqu’à ce que de 16 ou 32 pilotes, il n’en reste qu’un. Encore plus intéressant que le drift solo, ce type de spectacle allume incroyablement les spectateurs. Pour avancer au rang suivant, le pilote doit user de diverses techniques et mettre au point une tactique. Il s’agit d’intimider l’adversaire, de lui mettre la pression en ayant des angles de drift de plus en plus agressifs ou en amorçant son drift bien avant le virage. Les juges connaissent parfaitement les capacités des voitures des compétiteurs et si le pilote n’atteint pas les limites du véhicule, il est pénalisé. Il est également interdit de ralentir délibérément pour gêner son adversaire : les prestations des pilotes pendant les battles doivent être sensiblement aussi bonnes que lors des qualifications.


L’histoire du drift
Les villes japonaises comme Rokkosan, Hakone, Irohazaka et Nagano sont toutes gravées dans l’histoire du drift. Personne ne peut précisément donner l’endroit d’origine du drift, mais nous savons que le mouvement a débuté dans les années 80. Comme pour plusieurs formes de courses professionnelles d’aujourd’hui, l’interprétation moderne du drift a été faite à partir de courses illégales appelées touge (prononcer “to-gué” – col en japonais), pratiquées sur les routes sinueuses de certaines montagnes. Le touge était pratiqué par de dévoués fanatiques appelés zoku (prononcer “zokou”), désireux d’améliorer encore et toujours leur temps record sur les montées et descentes de cols. Plusieurs de ces zoku ont commencé à adopter des techniques de conduite pratiquées par les pilotes de rallye. Ces méthodes visaient à terminer un virage en dérapage, afin de ne pas sacrifier trop d’élan. Au fur et à mesure que les pilotes de touge adoptaient ces techniques, ils découvraient que non seulement leurs performances de conduite et leurs temps s’amélioraient, mais que leurs sensations était décuplées. Du touge est né le drift.


Drift old-school sur le Touge

Les tous premiers drifteurs ont donc mis au point leur pilotage dans les montagnes, tout comme le raconte le manga Initial D. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes, avides de sensations et de sports auto sur circuit veulent participer à des baptêmes de drift, ou même pratiquer cette discipline. En dehors de l’archipel japonais, on constate un véritable engouement pour le drift depuis quelques années : aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, principalement en Belgique, en Angleterre et dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est. En France, le drift commence à chatouiller les esprits mais sa faible médiatisation ralenti son développement.

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Les compétitions de drift

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Traditionnellement, les compétitions de drift se déroulent en deux temps : qualifications, puis duels appelés battles. Lors des qualifications, les pilotes passent un par un devant les juges en enchaînant les virages convenus. Parmi tous les participants, seuls les 16 ou 32 meilleurs sont qualifiés pour les battles. Cette phase est communément appelée Top 16 (ou Top 32). Durant les battles, les pilotes ne sont plus seuls sur la piste : ils s’affrontent en duel. Un véhicule prend la tête tout d’abord, et cherche à réaliser un enchaînement sans faute pendant que son adversaire le talonne. Le suiveur doit prouver aux juges qu’il est le meilleur, en montrant des angles et vitesses de drift au moins équivalents, sinon plus élevés que ceux du pilote devant lui. On assiste souvent à des battles où les voitures se suivent à quelques centimètres seulement ! Un second run est ensuite lancé, lors duquel les deux opposants inversent leurs positions. Dix points sont distribués entre les deux concurrents lors de chaque passage : une erreur pénalise le pilote responsable, et avantage son adversaire. Bien sûr, tout contact ou tête-à-queue, toute sortie de piste sont quasi-éliminatoires

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Drift old-school sur le Touge

Les tous premiers drifteurs ont donc mis au point leur pilotage dans les montagnes, tout comme le raconte le manga Initial D. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes, avides de sensations et de sports auto sur circuit veulent participer à des baptêmes de drift, ou même pratiquer cette discipline. En dehors de l’archipel japonais, on constate un véritable engouement pour le drift depuis quelques années : aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, principalement en Belgique, en Angleterre et dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est. En France, le drift commence à chatouiller les esprits mais sa faible médiatisation ralenti son développement.

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