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speedymobile1

filmé par un des plus grands ...

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Et ben Shocked

Alors le mec ne connait pas les feu rouge et une veine pour lui que ce soit pas pendant les heures de pointes geek

Néné

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je penseque de nos jours tu arrive a refaire cela respet car avec tout les flics
mais cela fait rever

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Dis donc Steph, tu m'avais pas dit que tu filmais l'autre jour quant on s'est promené :DDMr. Green:DDMr. Green:DD

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Invité
alors au hasard, je dirais que c'est lelouch a qui il restait de la pellicule après un tournage mais il n'a jamais vraiment dit qui conduisait...
certains parlent de lafitte

ça a été tourné dans les années 70 à savoir qu'aujourd'hui ça serait impossible à réaliser. 9mn de la porte dauphine à montmartre

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effectivement Claude Lelouch ( the master for me salut ) venait de terminer le tournage de "un homme une femme" et il lui restait 10 mn de peliculle ne voulant pas la jeter car cela coute cher il décida de filmer en plan séquence ( pas de montage pour ceux qui ne sont pas branché ciné Wink ) la traversée de paris en moins de 10 mn car il voulait rejoindre sa petite amie de l'époque ...

pour la petite histoire cela se passe en 1976, début aout, a 5 h du mat, dans paris donc et il avait posté Elie Chouraki qui travaillait avec lui a l'époque, place vendome avec un talkie walkie pour qu'il soit prévenu lors de son arrivé a cette magnifique place, ( j'aime paris, je ne m'en lasse pas, pour y avoir passé de nombreux w-e la bas, avec toujours autant de plaisir, mais ça c'est un autre débat ...) par Elie, au cas au sous les domes il y aurait un éventuel problème pour Lelouch c'etait le seul point chaud du trajet Shocked mais il faut savoir que les talkies étaient en panne et la traversée fut faite totalement sans précaution !!!

il griile 19 feux rouges pour la petite histoire !!! mais a cette époque la, rien ne peut etre comparé a notre époque actuelle, quand au reste ( lafiite au volant, mercedes au lieu de férrari etc etc) cela fait parti de la magie que seul Lelouch sait entretenir ....

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Invité

est ce que tu sais quel est le modèle de la mercedes, car j'ai un réel doute par rapport au bruit... What the fuck ?!?

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Invité

alors je viens de faire quelques recherches et voilà:


« Je roule comme Trintignant dans Un homme et une femme, pied au plancher, compteur bloqué à cent quatre-vingts, prenant tous les risques. Et même davantage, puisque je ne suis pas au rallye de Monte-Carlo, mais en plein Paris. À côté de moi, mon chef opérateur contrôle la vitesse de la caméra accrochée au pare-chocs. Nous brûlons systématiquement tous les feux rouges. Les rues et les avenues défilent à une vitesse terrifiante.

A ce moment là, je me dis que les spectateurs seront collés à leurs fauteuils, écrasant du pied un frein imaginaire. Car c'est un film, bien sûr, que je tourne. Neuf minutes trente secondes. Neuf minutes trente secondes de pellicule, c'est ce qui me restait à la fin du tournage de Si c'était à refaire, au moment des rendus. Trouvant dommage de laisser perdre ces précieux trois cents mètres de pellicule, j'en ai profité pour réaliser un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps : un film en un seul plan-séquence où la caméra traverserait Paris à grande vitesse, son regard étant celui d'un homme qui conduit comme un fou parce qu'il est en retard à un rendez-vous.

J'avais eu cette idée un jour où, moi qui suis toujours ponctuel, j'étais dans la même situation. Comme il était vital que j'arrive à l'heure, j'ai traversé Paris à une vitesse hallucinante, brûlant des feux rouges, empruntant des sens interdits, prenant des risques insensés. Comme je suis en train de le faire en ce moment même. Cinq cent soixante-dix secondes, pas une de plus, c'est le temps que j'ai pour effectuer le trajet porte Dauphine-place du Tertre. Avec deux principaux problèmes techniques. Le premier consiste à coordonner le parcours de la voiture avec l'action des dix dernières secondes, quand Gunilla, ma compagne de l'époque (qui est aussi la mère de ma fille Sarah) s'avancera vers le véhicule qui s'arrêtera devant elle. C'est le bruit du moteur, à mon approche de la place du Tertre, qui l'avertira qu'il est temps de s'avancer jusque dans le champs de la caméra. Le second problème réside dans l'impossibilité d'assurer la sécurité de l'opération. J'ai limité les risques en tournant ce film cascade au mois d'août, à cinq heures trente du matin, au lever du jour. La circulation est donc quasiment inexistante. Je n'ai pu cependant obtenir l'autorisation de bloquer les rues débouchant sur mon parcours. Un véhicule peut donc déboîter devant moi à n'importe quel moment. Si cela se produit, je prie pour avoir le coup d'œil et les réflexes nécessaires pour réagir au quart de seconde. L'étape la plus dangereuse du parcours demeure le passage des guichets du louvre. Il n'y a aucune visibilité à la sortie. Si une voiture surgit à ce moment devant mon capot, la collision sera inévitable. J'ai donc posté mon assistant, Élie Chouraqui, à cet endroit stratégique. Grâce à son talkie-walkie, il me préviendra en cas de danger. J'arrive à la hauteur des guichets du Louvre. Aucun signal de la part de « Chouchou ». Je fonce. Le reste du parcours s'accomplit sans problème. Je ralentis place du Tertre, et Gunilla, avec un chronométrage parfait, s'avance à ma rencontre. Un quart d'heure plus tard, je retrouve Chouraqui, en train de bricoler son « talkie ».

— Qu'est ce qui se passe ?
— C'est cette saloperie ! me dit-il en désignant l'appareil. Il est tombé en panne au début de la prise !

J'ai un grand frisson d'angoisse rétrospectif.

Debout dans le bureau du préfet de police, j'ai la sensation d'être un enfant puni. Je m'apprête d'ailleurs à l'être et sévèrement.

D'une voix de procureur, le préfet, qui m'a personnellement convoqué, dresse à mon intention la liste de toutes les infractions que j'ai commises pendant les quelques minutes de tournage de Pour un rendez-vous. Elle est interminable. Quand il a fini, il lève sur moi un œil noir et dit en avançant la main :

— Remettez-moi votre permis de conduire, s'il vous plait.

Le moment serait mal choisi pour discuter. Je m'exécute. Le préfet de police s'empare du document, le contemple rêveusement pendant quelques secondes, puis... me le rend avec un large sourire.

— Je m'étais engagé à vous le retirer, me dit-il. Mais je n'ai pas précisé pour combien de temps.

Devant ma stupéfaction, il ajoute :


— Mes enfants adorent votre petit film ! »

Claude Lelouch

tiré de wikipédia

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bravo !!!! :applause::applause::applause::applause:

ma mémoire me faisait défaut car il y avait longtemps que je connaissais le petit film ... d'ou les quelques erreurs lors de ma présentation du sujet, maintenant que je viens de relire ce petit résumé il est tout a fait exact quand a la voiture j'étais persuadé que c'était une férrari comme quoi la mémoire ça se travaille Mr. Green

merci a toi deano-max
Razz

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