xavier-teufteufteam 0 Posté(e) le 19 octobre 2008 Victorieux à Shangai, Lewis Hamilton a confié que sa McLaren avait été "un rêve à piloter". Et que pour lui le titre mondial se rapprochait. Tout en promettant d'être "plus calme" pour la finale au Brésil, territoire de son ultime rival, Felipe Massa (Ferrari), le 2 novembre.Tout a parfaitement marché pour vous dans cette course...L.H. : Tout le week-end nous avons eu Dieu avec nous, et comme toujours l'équipe a fait un boulot phénoménal. La voiture a été fantastique tout le week-end. Le mérite revient aux gars, pas seulement ceux sur le circuit mais ceux à l'usine aussi. La voiture était un rêve à piloter. Je me suis juste assuré de la ramener à la maison. Un grand merci à l'équipe.Ce serait facile de dire que ce fût une victoire aisée pour vous mais la pression était énorme, particulièrement au départ...L.H. : En fait, tout s'est bien déroulé. J'ai tout bien préparé dans le tour de formation et j'ai pris un super départ, l'un de nos meilleurs cette année, ce dont nous avions besoin. La situation fût assez claire dans le virage N.1 et j'y suis allé cool dans les premiers virages puis j'ai commencé à creuser l'écart. Par chance, nous avons été très constants et chaque tour était plus rapide. Je n'ai commis que de petites erreurs. J'ai pu me ménager un bon écart et de là tout s'est déroulé en douceur.Quel fût votre sentiment de pouvoir échapper, comme ça, aux Ferrari ?L.H. : Dès vendredi nous savions que nous avions un meilleur rythme qu'eux sur les longs runs. J'étais très content de l'équilibre de ma voiture et j'ai pu prendre grand soin de mes pneus, en tirer le meilleur parti et les faire durer. Les conditions de piste étaient idéales et la voiture géniale. J'ai donc juste pris mon temps, attaqué là où il fallait et vraiment contrôlé l'écart.Y avait-il une grande différence de performance entre les "medium" et les "dur" ?L.H. : Non, les deux types de gommes ont été très compétitifs tout le week-end. J'ai pu être plus rapide avec les "medium" quand il le fallait. Les deux se valaient. Peut-être les "medium" procuraient-ils plus de grip mais les deux étaient très constants.Dans cette situation c'est parfois dur de rester concentré, sans se poser de question...L.H. : Après mon second pit stop, nous avons roulé à notre main. J'ai pris soin des pneus et du moteur. Je savais que j'avais un gros écart et que c'était inévitable que Kimi [Räikkönen] laisse passer Felipe [Massa]. Je devais juste contrôler. C'était confortable. Il n'y avait rien de dur. Je devais juste rester devant et conserver mon calme.Vous avez déjà dit que votre approche d'Interlagos serait assez différente de l'année dernière...L.H. : Il n'y a pas grand chose à dire sinon que ce sera la même que nous avons eue ici ce week-end, qui fût meilleure que celle que j'avais eue en venant ici-même l'année dernière. J'espère donc avoir la même approche là-bas qu'ici, être un peu plus calme et un peu plus confiant dans le package et sur ce que nous aurons à faire…A la fin de la course, Ron [Dennis] a parlé de la nécessité de "garder la discipline". De quoi s'agissait-il ?L.H. : Il ne m'a rien dit personnellement.C'était à la radio...L.H. : Je ne me souviens pas avoir entendu ça, pour être honnête. Peut-être essayais-je de les appeler à cet instant.En arrivant ici, vous avez essuyé pas mal de critiques suite à votre week-end au Japon...L.H. : Je n'ai pas parlé à beaucoup de gens pendant la semaine et je ne suis pas non plus allé sur Internet ni lu les journaux, je n'étais donc pas très conscient de ça avant d'arriver. Mais si ça m'a fait quelque chose, ça m'a surtout amusé. J'ai pris le côté positif de la chose, j'ai eu beaucoup d'énergie tout le week-end et ça ne m'a pas distrait.Flavio Briatore vous a adressé ses excuses après ce qu'il avait dit jeudi...L.H. : Encore une fois, je n'en ai pas pris ombrage. Ça ne m'a pas dérangé.Que pensez-vous de la tactique de Ferrari, qui a inversé les positions de Kimi Raikonnen et Felipe Massa ?L.H. : Ils fonctionnent en tant qu'équipe et je sais que, dans ma position, si Heikki [Kovalainen] menait nous aurions probablement fait la même chose. Ils ont agit comme une équipe et ils ont fait du bon boulot.A quel point vous sentez-vous proche du titre à présent ?L.H. : Je n'y ai pas encore pensé, pour être honnête ; en termes de proximité du titre. En arrivant ici j'ai dit que nous nous focalisions sur les deux courses et que nous comptions ramener de gros points. Nous gardons ça à l'esprit mais le fait est que nous avons accompli le travail nécessaire ici. Nous avons fait un pas de plus... Une rude course nous attend encore au Brésil mais je suis impatient d'y être. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jn59 0 Posté(e) le 21 octobre 2008 jaloux dav Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites