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GP du Canada

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"C'est quelque chose d'incroyable"

Le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber) a "remercié" Lewis Hamilton d'avoir tamponné Kimi Raikkonen (Ferrari) à la sortie des stands, ce qui a ouvert la voie à sa première victoire en carrière au Grand Prix de Formule 1 du Canada, là même où il avait frôlé la mort l'an dernier.

Q: Que s'est-il passé pour vous lorsque la voiture de Lewis Hamilton a frappé celle de Kimi Raikkonen à la sortie du stand juste à côté de vous au 19e tour ?

R: "J'ai vu Lewis sur l'aile arrière de Kimi. La voiture de sécurité était en piste et il y avait encore les lumières rouges à la sortie des stands. Dans une situation similaire l'an dernier, Fisichella et Massa étaient entrés et avaient été pénalisés. Je me suis donc arrêté, côte à côte avec Kimi, et après quelques secondes Lewis est arrivé et à foncé sur lui. Je dois d'ailleurs remercier Lewis d'avoir choisi Kimi et pas moi..."

Q: Est-ce que cet accident vous a ouvert la voie pour une première victoire?

R: "Nous avons fait une très bonne course. J'ai été aidé par Hamilton. Nous avions les trois meilleures voitures ce week-end Lewis, Kimi et moi. Les deux autres sont sortis de la course. La voiture de sécurité n'a pas aidé ma stratégie parce qu'au moment où j'ai regagné la piste j'ai été rejoint par plusieurs coureurs et je devenais la personne à battre. J'ai eu quelques tours pour essayer de me détacher de Nick (Heidfeld) et de le dépasser après mon deuxième stop."

Q: N'est-ce pas satisfaisant de remporter votre première victoire en Formule 1 sur ce circuit où vous avez échappé à la mort l'an dernier ?

R: "Je suis très heureux de gagner ici au Canada où j'ai eu un gros accident l'an dernier. C'est quelque chose d'incroyable. Le but était de gagner un Grand Prix cette année nous l'avons fait. Tout le monde se souvient de ce qui s'est passé ici l'an dernier. En 2006, j'ai été très faible ici et l'an dernier j'ai eu un problème majeur. Cette fois nous avons eu un week-end très solide même si l'on ne peut pas dire que c'était quand même le meilleur week-end. Bien sûr le résultat est là, mais depuis le début de la saison les choses se passent bien pour nous."

Q: Vous êtes maintenant en tête du championnat après sept épreuves, pensez-vous pouvoir remporter le titre à la fin de la saison ?

R: "Je pense que lorsque vous êtes en tête du championnat des conducteurs après sept épreuves cela signifie que vous avez une voiture en mesure de gagner et qui peut vous permettre de lutter pour les positions de tête. Nous sommes en tête du championnat des conducteurs. J'espère que l'équipe va me soutenir à 100% pour défendre cette place jusqu'à la dernière course."

Q: Cette victoire est aussi une consécration pour l'écurie de BMW-Sauber. L'équipe a-t-elle atteint ses objectifs plus tôt que prévu ?

R: "Le but était de remporter une course cette année. Nous y sommes parvenus plus vite que prévu. Nous l'avons fait dans une course difficile. Clairement, Hamilton était le pilote le plus rapide ce week-end ici mais il a fait des erreurs. Je crois que la motivation ne manquera pas maintenant après un tel résultat."

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Une erreur stupide, estime Raikkonen

Kimi Raikkonen ne pouvait que constater les dégâts après le passage de Lewis Hamilton - Depuis ses débuts en Formule 1 l'an dernier, Lewis Hamilton avait su limiter les erreurs. Mais même les grands champions en font. Et le Britannique de 23 ans n'y a pas échappé, dimanche, au Grand Prix du Canada.

Sur le circuit où il avait savouré sa première victoire l'an dernier, Hamilton semblait promis à la victoire après avoir pris les commandes de la course dès le départ. C'était sans compter sur l'intervention de la voiture de sécurité au 16e tour qui a incité tous les meneurs à rentrer aux puits pour ravitailler.

C'est à la sortie de la ligne des puits que Hamilton a percuté l'arrière de la Ferrari de Kimi Raikkonen, provoquant l'abandon des deux pilotes.

"Avant mon arrêt au stand, tout semblait en place pour obtenir le résultat parfait, a expliqué Hamilton. Nous étions très rapides. Mais l'arrêt n'a pas été formidable et, quand je suis reparti, j'ai vu deux voitures passer devant côte à côte.

"De toute évidence, je n'avais pas envie de m'en mêler. Puis, tout d'un coup, ils se sont arrêtés. Je n'ai pas réussi à les éviter."

Sa manoeuvre lui a d'ailleurs valu une sanction des commissaires, qui lui ont infligé 10 places de pénalité sur la grille de départ au prochain Grand Prix de France.

"C'est toujours regrettable lorsque des choses comme ceci se produisent, mais je n'avais pas d'argument pour en convaincre les commissaires. Nous avons été si forts ce week-end qu'au moins, nous pouvons quitter le Canada convaincus que nous disposons d'un ensemble qui nous permettra de lutter pour le championnat jusqu'à la fin de la saison."

Incident stupide

Raikkonen, habituellement de glace peu importe les circonstances, a été plutôt acerbe pour commenter l'incident.

"Je m'étais arrêté pour ravitailler et je suis reparti plus ou moins en avant de tous les autres, mais côte à côte avec Kubica, a-t-il expliqué. Puis soudainement, quelqu'un m'a percuté par l'arrière. Le feu était au rouge et tout le monde est censé s'arrêter. Mais j'imagine que certaines personnes choisissent de ne pas le faire...

"Bien sûr, tout le monde peut faire des erreurs, comme moi il y a deux semaines à Monaco, mais c'est une chose de faire une faute à 300 km-h et une autre de percuter une voiture arrêtée à un feu rouge. Si vous sortez de la ligne des puits et que vous ne regardez pas devant vous, c'est stupide.

"Je n'ai pas revu le vidéo, mais nous étions arrêtés un peu avant qu'il me percute."

Raikkonen était d'autant plus désolé qu'il estimait disposer d'une excellente voiture.

"Je ne suis pas en colère. Je suis mécontent car j'avais une bonne chance de gagner. En début d'épreuve, j'ai eu des problèmes avec mon pneu avant gauche mais, une fois le grainage parti, la voiture était très bien. J'ai échoué à marquer lors des deux dernières courses et il est temps que je me remette à gagner."

Le directeur de Ferrari, Luca Baldisserri, n'a pas voulu commenter l'incident mais il estime, lui aussi, que la victoire est jouable sans cette erreur.

"Je ne veux pas commenter la collision qui a impliqué Kimi. Je veux juste souligner que, sans cette faute qui n'était pas de notre faute, nous aurions eu une grande chance de gagner."

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Hamilton et Rosberg sont pénalisés

Lewis Hamilton a été pénalisé pour le Grand Prix de France. Le drôle d'accident provoqué par Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) dans les stands dimanche au Grand Prix du Canada de F1 à Montréal l'a peut-être privé d'une victoire et il devra en outre reculer de 10 places sur la grille de départ de la prochaine course: une double peine bien lourde.

Jusqu'au 19e tour tout souriait au Britannique: déjà auteur de la pole et de la victoire sur le circuit Gilles-Villeneuve l'an dernier, il avait de nouveau réussi à se hisser en tête de la grille samedi. Le début de course n'avait été que formalité et il disposait d'une belle marge de sécurité quand la voiture de sécurité intervenait.

Comme tous les pilotes de tête il se précipitait alors aux stands pour ravitailler durant la neutralisation mais provoquait un accident en ressortant, alors que Kimi Raikkonen (Ferrari) et Robert Kubica (BMW Sauber) étaient arrêtés par un feu rouge. Hamilton percutait le champion du monde en titre et provoquait leur abandon commun.

"Tout est arrivé si vite, je m'excuse auprès de Kimi mais ce genre de chose peut se produire dans une course, regrettait Hamilton tout de suite après l'accident. Mon arrêt aux stands ne s'est pas très bien passé et quand je suis reparti j'ai vu deux voitures à la lutte devant moi. Je ne voulais pas prendre le risque de me mêler à ça mais tout à coup ils se sont arrêtés. C'était trop tard pour freiner ou les éviter."


Avec son détachement coutumier, Raikkonen regrettait la tournure des événements, lui qui n'a inscrit aucun point lors des deux derniers Grands Prix.

"Il n'y a pas grand chose à dire, ma course a été ruinée par cette erreur d'Hamilton, a-t-il regretté. Tout le monde peut faire des bêtises, comme je l'ai fait il y a deux semaines à Monaco, mais c'est une chose de commettre une erreur à 200 km/h, c'en est une autre de heurter une voiture arrêtée à un feu rouge."

"Je ne suis pas en colère, ça ne mène à rien et ça ne changera pas mon résultat, ajoutait-il. Mais je ne suis pas content parce que j'avais une bonne chance de gagner."

Après cette course par élimination entre favoris, c'était d'ailleurs la première fois cette saison qu'il n'y avait ni McLaren-Mercedes ni Ferrari sur le podium.

"Ce n'est pas de chance mais je n'ai pas d'arguments à donner aux commissaires", avouait encore Hamilton.

Effectivement, ces derniers n'ont guère goûté la manoeuvre du Britannique et lui ont infligé, ainsi qu'à Nico Rosberg (Williams) impliqué également dans cet incident, une pénalité de 10 places sur la grille de départ du prochain Grand Prix, dans deux semaines en France.


Hamilton, arrivé à Montréal en tête du championnat, a donc perdu une belle occasion de creuser l'écart et a priori il peut aussi faire une croix sur la prochaine course. Au décompte final, ce Grand Prix du Canada pourrait donc lui coûter très cher.

Du côté de McLaren-Mercedes on regrettait cette sanction "sévère" pour ce qui ne ressemblait qu'à un incident de course. On rappelait aussi que les commissaires n'avaient pas montré autant de pointillisme rigoureux à l'encontre de Raikkonen, qui avait lui aussi percuté un autre concurrent à Monaco (Sutil), le forçant à abandonner. Le Finlandais n'avait écopé d'aucune sanction.

Il conviendrait aussi peut-être de se pencher sur cette règle concernant la voiture de sécurité, qui veut que la voie des stands est momentanément fermée au début de son intervention.

Ce point de détail, censé réduire les risques d'accidents devant les garages, complique sérieusement les choses et débouche parfois, comme là, sur des situations dangereuses.

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Le GP du Canada refera ses devoirs

La piste du Circuit Gilles-Villeneuve a fait jaser ce week-end. La page a été tournée, dimanche, sur la 30e édition du Grand Prix du Canada à la suite de la victoire du Polonais Robert Kubica.

Un événement qui, encore une fois, a été couronnée de succès malgré les critiques émises par les pilotes sur l'état lamentable de la piste.

Les pilotes ne se sont pas gênés pour déplorer les conditions du circuit Gilles-Villeneuve. "Pour moi ce n'était pas une course, mais plus du motocross, c'est lamentable," a soutenu Sébastien Bourdais.

"Les conditions du circuit étaient vraiment dégueulasses," a ajouté Jarno Trulli.

Des critiques publiques qui ont irrité le vice-président exécutif du Grand Prix du Canada, François Dumontier. "Les pilotes doivent faire rapport à la FIA de leurs doléances et après on discutera."

Lorsqu'on effectue un tour de reconnaissance sur le circuit, on s'aperçoit que l'asphalte est endommagé à plusieurs endroits. Ce problème semble se répéter depuis quelques années, malgré tous les efforts déployés pour trouver la recette idéale. "Sincèrement, on croyait avoir trouvé la solution au problème, a ajouté Dumontier, mais on sait qu'on va retourner à la planche à dessin et on va examiner tout ce qui existe sur le marché."

Les réparations effectuées lors de la soirée de samedi ont répondu aux exigences de la FIA qui s'est dit satisfaite du travail des organisateurs dans les circonstances. D'ailleurs la FIA n'a apporté aucune recommandation en ce qui concerne le revêtement de la piste. "Autant la FIA nous a fait des recommandations sur les murets de protection, les clôtures, mais aucune sur le revêtement, a expliqué Dumontier. Donc le soin est laissé à l'organisateur de décider du mélange à appliquer."

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'état dans lequel se retrouve le circuit. Notamment, les changements de température extrêmes, l'utilisation du tracé par le transport en commun ou encore l'amélioration des voitures de Formule Un au fil des ans. "De plus en plus, les voitures freinent au dernier moment avant un virage. On disait que la pression exercée est de 18 000 livres lorsque le pilote freine, a ajouté le vice-président exécutif. Est-ce que ça peut avoir un impact, peut-être, mais tout sera analysé."

Les nombreuses critiques entendues au sujet du circuit n'ont pas empêché les spectateurs de se déplacer en grand nombre sur l'île Notre-Dame. Un record a été établi lors de la journée de dimanche avec une assistance de 121 000 personnes. Et au total, c'est 319 000 spectateurs qui auront franchi les tourniquets.

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