Curitiba ...c'est parti

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WTCC : Gentlemen, start your engines ! « 3, 2, 1, go ! » ou encore « le compte à rebours est terminé » en passant par « place aux choses sérieuses », toutes ces formules conviennent pour situer l’ambiance au sein du WTCC à la veille du coup d’envoi donné dimanche à Curitiba. Et Pierre-Yves Corthals n’est certainement pas le moins motivé des pilotes… Le fer de lance de SEAT Belgique se fixe en effet des objectifs ambitieux pour cette deuxième campagne au volant de la Leon Monroe : « Ce n’est pas un scoop, je brigue le titre des Indépendants qui m’a échappé de peu en 2007 et je ferai le maximum pour me mêler régulièrement au combat des chefs ! » En douze mois, la donne a évolué à de nombreux points de vue : « Un climat de confiance s’est installé avec le team Exagon et on sait l’importance de ce paramètre dans une compétition aussi relevée que le WTCC. Par ailleurs, je connais les circuits – à l’exception d’Okoyama au Japon qui sera nouveau pour tout le monde – et Luc Marchetti dispose de données solides pour définir le set up de base. Enfin, je maîtrise de mieux en mieux ma monture, surtout depuis qu’elle est équipée d’amortisseurs spécialement élaborés par Monroe. Cela dit, ne comptez pas sur moi pour fanfaronner en prétendant que l’affaire est dans le sac : ce serait faire injure à mes rivaux et oublier que je dois progresser dans quelques domaines comme les freinages avant les virages très lents et certaines relances. En fait, je suis plus performant dans le vite… » Alors que les cinq Leon officielles utiliseront des blocs TDI, la voiture de « Pilou » sera propulsée par le moteur essence. Un choix auquel le pilote de SEAT Belgique adhère totalement : « C’est sympa de voir la marque jouer sur deux tableaux. Je suis l’un des plus ardents supporters de Muller, Monteiro, Tarquini, Gene et Rydell, d’autant que je compte sur eux pour me faire profiter de leur aspiration sur les tracés rapides… Je rappelle néanmoins qu’en 2009, le bio-éthanol sera généralisé en WTCC ; il est donc important pour SEAT de poursuivre le travail sur les mécaniques conventionnelles. » Sa monture ayant été embarquée vers le Brésil au début du mois, Pierre-Yves avoue un petit déficit d’entraînement : « J’ai couvert une quinzaine de tours de Magny-Cours à son volant afin de vérifier que tout était en ordre. Puis pour me replonger dans le bain, Luc m’a confié une Leon Supercopa durant une demi-journée ; cela m’a fait du bien, tout comme les bagarres en kart avec mes potes sur le circuit de Mariembourg, mais je me réjouis de retrouver ma vraie auto à Curitiba. Plus tard dans la saison, je compte profiter au maximum des quatre séances officielles de tests organisées par les promoteurs du WTCC à Valence, Oschersleben, Brno et Monza. Ce n’est en effet qu’en roulant qu’on peut s’améliorer et traquer ces centièmes de seconde qui font la différence. » CURITIBA EN BREF Longueur : 3,695 km Records du tour : qualifications 1.24.761 (Farfus-2006) ; course 1.25.469 (J.Müller-2007) 2 manches de 14 tours CURITIBA SELON « PILOU » La « clé » du circuit : « La Curva Vittoria, la longue courbe à droite avant les stands, me fait penser au virage de Bruxelles à Spa-Francorchamps mais en plus large ; elle détermine la vitesse dans la longue ligne droite et il faut y trouver une bonne aspi en qualifications. » J’aime : « Les grid girls brésiliennes, ainsi que la présence de Rubem Carapatoso et Gastao Fraguas deux copains kartmen de haut niveau que j’ai connus en Belgique et qui m’accompagnent durant toute la semaine. » Je n’aime pas : « Le long voyage en avion pour aller jusque là. »