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Louis Chiron

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Louis Alexandre Chiron (né le 3 août 1899 à Monaco - mort le 22 juin 1979 à Monaco) était un pilote automobile monégasque.
Aux côtés de Tazio Nuvolari, Achille Varzi, Rudolf Caracciola ou Bernd Rosemeyer, Louis Chiron fut l'un des plus glorieux pilotes d'avant-guerre. Surnommé le « Vieux Renard », il savait être présent au bon moment pour engranger, une à une, les victoires et ce, pendant plus de trente ans. Louis Chiron fut par ailleurs célèbre pour son élégance, liée notamment à son fameux foulard à pois.



De nationalité franco-monégasque, il sert dans l'artillerie durant la Première Guerre mondiale. À la fin des hostilités, il parvient à devenir chauffeur personnel des maréchaux Ferdinand Foch et Philippe Pétain, s'aguerrissant ainsi au maniement d'une automobile.

Engagé dans des courses de côte dès 1923, il débute sur circuit en 1926 sur Bugatti, encouragé par Albert Hofmann, propriétaire d'une entreprise pharmaceutique. Repéré l'année suivante, par Ettore Bugatti, il rejoint son équipe en tant que pilote de réserve. En 1926 et 1928 il remporte la Course de côte Nice - La Turbie, sur Bugatti 1.5 puis 2,0 L. Dès 1928, le Monégasque devient le chef de file de la marque, en décrochant la victoire aux Grands Prix d'Espagne et d'Italie puis, l'année suivante, d'Allemagne et d'Italie. Parallèlement, Louis Chiron est, cette année-là, l'un des organisateurs du premier Grand Prix de Monaco, et il participe aux 500 miles d'Indianapolis 1929.



La montée en puissance des Italiens Alfa Romeo et Maserati au début de la décennie suivante ne l'empêche pas d'ajouter les Grands Prix d'Europe 1930, de Monaco 1931, de France (avec Achille Varzi en 1931) ou de Tchécoslovaquie (1931 et 1932) à son escarcelle.

Après une saison 1932 dominée par les Alfa Romeo P3, Louis Chiron quitte Bugatti pour former avec son ami Rudolf Caracciola la Scuderia CC (comme Chiron et Caracciola). Achetant deux Alfa Romeo, le Monégasque et l'Allemand s'attendent à une année pleine de succès. Caracciola est toutefois victime d'un terrible accident dès le Grand Prix de Monaco et, se retrouvant seul, Chiron dissout l'équipe à la mi-saison pour rejoindre les Alfa Romeo de la Scuderia Ferrari, emportant par la même occasion une troisième victoire consécutive en Tchécoslovaquie.

La compétition automobile prend un nouveau tournant en 1934 avec l'engagement des Allemands Mercedes et Auto Union. En coureur d'expérience, le monégasque parvient cependant à signer l'une des plus retentissantes victoires du sport automobile lors du Grand Prix de France 1934 après avoir terrassé l'ensemble des Flèches d'Argent.


Les voitures italiennes étant de plus en plus surclassées par les Allemands, Chiron accepte de rejoindre Mercedes pour 1936, encouragé par son ami Caracciola. L'expérience se résume à une suite d'accidents et d'incidents mécaniques et s'acheve par un terrible accident au Grand Prix d'Allemagne ; s'en sortant sans trop de blessures, le Monégasque préfère mettre un terme à sa carrière.


Chiron fait une brève réapparition en 1937 dans la catégorie des voitures de sport, remportant le Grand Prix de France disputé alors avec ce type de voitures afin d'éviter la domination des voitures germaniques sur Talbot et disputant les 24 Heures du Mans 1938 sur une Delahaye de l'Écurie Bleue.

À la surprise générale, Louis décide de reprendre le chemin des circuits après la guerre. De 1946 à 1949, il mène ainsi les Talbot-Lago de l'Ecurie France, remportant les Grands Prix de France 1947 et 1949.

Alors que le premier Championnat du monde de Formule 1 se tient en 1950, le "Vieux Renard" prouve qu'il peut toujours être rapide en finissant troisième du Grand Prix de Monaco pour l'écurie Maserati. Le vétéran des circuits poursuit en 1951 sur la Talbot-Lago de Louis Rosier avant de connaître un grave accident à Silverstone en 1952.

De retour l'année suivante, il remporte le rallye Monte-Carlo 1954 et apparaît épisodiquement sur les Grands Prix de Formule 1, essentiellement à Monaco notamment sur Lancia D50. En finissant sixième de cette course en 1956, il demeure le plus vieux pilote à avoir pris le départ d'un Grand Prix du championnat du monde (56 ans). Il est toujours le seul pilote à avoir remporté à la fois le Grand Prix de Formule 1 de Monaco et rallye Monte-Carlo.

La fin de carrière de Louis Chiron s'effectue cependant essentiellement au volant de voitures de sport (O.S.C.A.) et, après avoir manqué les qualifications des Grand Prix de Monaco 1956 et 1958, il arrête définitivement la compétition.
À la demande du Prince Rainier, Louis Chiron occupe les fonctions de commissaire général du Grand Prix de Monaco et du rallye Monte-Carlo jusqu'en 1979.

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