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scuderia57

Stewart Grand Prix

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Stewart Grand Prix (anciennement Paul Stewart Racing) est une ancienne écurie de sport automobile, fondée en 1988. Présente en Formule 1 de 1997 à 1999, elle a été revendue à Ford qui l'a renommée Jaguar Racing.



L'écurie de course Stewart est fondée en 1988 sous l'appellation PSR pour Paul Stewart Racing. En 1996, elle prend le nom de Stewart Grand Prix. Cette écurie s'est engagée dans des formules de promotions anglaises, en Formule 3 puis en Formule 3000. Les résultats sont impressionnants : 107 victoires, 222 podiums et 10 championnats remportés. Fort de cette expérience, l'écurie s'engage en Formule 1 en 1997.

L'écurie du triple champion du monde de Formule 1 Jackie Stewart et de son fils Paul Stewart débute en Championnat du Monde de Formule 1 au Grand Prix d'Australie 1997.


La SF01 (première monoplace de GP entièrement dessinée sur ordinateur) est conçue sous la direction technique d'Alan Jenkins, ex-Arrows et formé à l'école Barnard. Pour débuter, celui-ci prône la simplicité mais soigne l'aérodynamique en soufflerie : sa conception a demandé plus de 9 mois de travail. Elle est motorisée par un V10 Ford Zetec-R préparé par Cosworth qui développe près de 700 ch. Les monoplaces sont confiées à Jan Magnussen et Rubens Barrichello. Celui-ci termine 2e du Grand Prix de Monaco, disputé sous la pluie. Ses 6 points permettent à l'écurie novice d'être classée 9e du championnat des constructeurs.

En 1998, Ford souhaite accentuer sa présence dans l'écurie : suite à une première saison où le moteur était responsable de nombre de désillusions, l'entreprise de tutelle veut démontrer l'étendue de son savoir-faire en tant que motoriste.


La SF02 reçoit alors un tout nouveau V10 Zetec-R à 72° accouplé à une boîte de vitesses longitudinale à six rapports, inédite du fait de son carter en carbone. Si les deux pilotes de la saison précédente sont reconduits, Magnussen, qui venait d'inscrire le premier point de sa carrière, est limogé après le Grand Prix du Canada et remplacé par Jos Verstappen. Le championnat 1998 est décevant avec deux cinquièmes places de Barrichello comme meilleur résultat, aucun point pour Verstappen et 5 points marqués.

En 1998, après avoir acquis Cosworth en juillet, Ford prend le risque de créer un tout nouveau moteur pour l'année 1999. Le V10 CR-1 (pour Cosworth Racing) est installé dans la SF-3 et accouplé à une boîte en magnésium. L'ancienne boîte en carbone est jugée responsable des soucis de fiabilité chronique de la saison précédente.


La SF-3 est conçue par Jenkins, juste avant qu'il ne quitte l'écurie. Il est alors remplacé par Gary Anderson, transfuge de Jordan Grand Prix. Anderson juge la base saine et ne prend pas le risque de la modifier outre-mesure. Paul Stewart devient progressivement le véritable patron de l'écurie, son père, âgé de 61 ans, prenant du recul. Toutefois Neil Reissler, un des vice-présidents de Ford et désormais nouveau patron de Cosworth, siège au conseil d'administration. Les pilotes sont Barrichello et Johnny Herbert qui vient de quitter Sauber. Les efforts payent, les SF-03 sont compétitives tout au long de la saison et Herbert décroche la victoire au Grand Prix d'Europe sur le Nürburgring, Barrichello l'accompagnant sur le podium à la 3e place. Stewart décroche finalement la 4e place du championnat du monde des constructeurs, derrière les trois top-teams, en inscrivant 36 points.

La victoire de Johnny Herbert sera la seule de l'écurie en Formule 1 car celle-ci est entièrement rachetée par Ford à la fin de la saison. L'écurie est alors rebaptisée Jaguar Racing lors de son engagement au Championnat du monde de Formule 1 2000. Jaguar est toutefois dans la droite ligne de l'écurie Stewart puisque Paul Stewart, Gary Anderson et Neil Ressler restent aux commandes, et si Barrichello est parti chez Ferrari où il a joué au jeu des chaises musicales avec Eddie Irvine, Herbert est au volant de la seconde monoplace.

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Concepteur : Alan Jenkins, Andy le Flemming
Moteur : Ford Cosworth
Pneu : Bridgestone
Châssis : Monocoque
Poids : 600 kg
Transmission : Stewart longitudinale
Nbre de rapports :
Carburant / Huile : Texaco
Suspensions : Poussoirs
Amortisseurs : Penske
Freins : Carbone Industrie
Empattement : 2990 mm

Après deux premières saisons difficiles, il était temps pour l'équipe du triple champion du monde Jackie Stewart de passer à la vitesse supérieure. 11 points en deux saisons comme maigre bilan, et une fiabilité fort perfectible a empêché les voitures blanches à tartan de mieux figurer. Seul la performance de Barrichello qui le conduisit à la seconde marche du podium sous l'ondée de Monaco en 1997 fut concrétisée.


Quelques changements ont donc eu lieu lors de l'intersaison 1998-1999: l'expérimenté Johnny Herbert rejoint Rubens Barrichello, lequel était un temps convoité par Williams avant de rester. Jackie Stewart laisse la direction quotidienne de l'équipe à son fils Paul, et Gary Anderson, transfuge de Jordan, remplace Alan Jenkins, lequel a quitté l'écurie une fois la nouvelle voiture achevée, la SF-3. Question moteur, Cosworth est désormais propriété de Ford, et signe un moteur très petit et léger, avec une boite en magnésium et non en carbone, pour corriger la fiabilité fort douteuse de l'année dernière.
Les premiers tests sont réalisés dès la fin d'année 1998


Des essais concluants dans l'ensemble, peut-être enfin des performances régulières à signaler...

Or dès l'ouverture en Australie, c'est une bonne surprise: Barrichello se hisse 4è sur la grille, derrière les Mclaren et Schumacher! Mais au tour de chauffe, les deux Stewart sont victime d'une..surchauffe moteur. Rubens prend la voiture de réserve mais Herbert est déjà au chômage technique. Partant des stands, le Brésilien effectuera une belle remontée dans cette course chaotique, malgré une pénalité (j'ai oublié pourquoi, signalez moi la raison si vous vous en rappelez ), pour terminer 5è.
Le Brésil va confirmer ces promesses, avec une 3è place de grille à domicile pour Barrichello! Herbert, plus long à s'adapter à sa voiture et son équipe n'est que 10è. En course, après DC scotché sur la grille et Hakkinen qui rencontre temporairement des soucis de boîte, Rubens mène la course! Hélas, sa stratégie à deux arrêts le ramène 4è. Il dépasse cependant Irvine, avant que son moteur ne le lâche. Grosse déception, mais le Brésilien a montré qu'il fallait compter sur lui. Johnny lui avait déjà disparu, souci d'hydraulique.



Au GP de Saint Marin, enfin une récompense: 6è en qualifs, 3è en course, Barrichello savoure le premier podium de l'année. Herbert lui a cassé son moteur en vue du but alors qu'il visait les points, ce après avoir encore concédé plusieurs places le samedi. Rebelote à Monaco (5è contre 13è), mais pour un résultat identique en course: rupture de suspension, se terminant d'ailleurs dans le rail pour Barrichello qui était 5è. En Espagne par contre, les points furent hors d'atteinte pour les Stewart. Une nouvelle fois, Rubens devançait Johnny d'une demi douzaine de place en qualifs, mais fut disqualifié après la course pour un fond plat non conforme. Herbert continuait sa série d'abandons avec une casse de transmission.
Au Canada par contre, Herbert brise enfin la malédiction (non sans avoir légèrement changé son casque entre temps, superstitieux?), avec une 5è place finale après avoir enfin atteint le top 10 en qualifs. Barrichello aurait pu viser mieux mais fut impliqué malgré lui dans le strike Trulli-Alesi au premier virage. Monoplace inconduisible malgré une longue réparation, ce fut l'abandon. Entre temps, on a appris que Ford rachetait totalement Stewart Racing, le jour des 60 ans de Jackie qui avait admis qu'il s'agissait d'un "âge pour prendre du recul.". Les bonnes performances de l'équipe persuada Ford que c'était le bon moment pour prendre les choses en main.

Puis vint la France, et une nouvelle fois Rubens profita des conditions humides pour se montrer: pôle position, après avoir réalisé ce temps en début de séance, là où l'averse était la moins forte. Si Herbert ne put en profiter (9è le samedi, abandon le dimanche très vite sur souci de boîte), Barrichello mena le plus de tours en tête, mais termina 3è, battu en stratégie par Frentzen (vainqueur) et sur la piste par Hakkinen, revenu deux fois du diable vauvert. (après une 14è place de grille et un tête à queue sous l'averse). Neammoins le Brésilien n'a pas à rougir.

Hélas les trois prochaines courses furent blanches de points: à Silverstone, Barrichello fut victime d'une crevaison, et temrina 8è malgré une belle remontée (7è en qualifs), et Herbert, 12è, a été pénalisé d'un stop and go pour avoir doublé Alesi sous Safety Car, avant la ligne de départ (11è le samedi). Au moins les deux voitures avaient rejoint l'arrivée. Puis en Autriche, les deux occupent la 3è ligne, Rubens devant. Lequel occupa longtemps la 2è place, avant de céder à Irvine puis Hakkinen, et de casser son moteur. Herbert avait été touché au second virage par Salo, et termina dernier le temps de remplacer l'aileron arrière. Puis enfin en Allemagne, Barrichello disparu très vite, à cause de l'hydraulique après un nouveau top 6 en essais, alors qu'Herbert assailli de soucis tout le w-e, était revenu de 17è à 5è, avant une rupture de boîte.



Barrichello vit enfin le bout du tunnel en Hongrie, où après une stratégie inspirée à un arrêt, il termine 5è, 6 places devant Herbert qui vu d'où il partait (10è) et le peu d'abandons, ne pouvait rien espérer malgré une stratégie similaire. En Belgique, même scénario: trop peu d'abandons des leaders pour mieux figurer. Barrichello passa de 7è au départ à 10è à l'arrivée après une belle lutte avec Alesi. Herbert était sorti de piste après des soucis de freins. A Monza, Rubens fit la même performance le samedi, mais termina 4è le dimanche après avoir gardé Coulthard et Irvine derrière lui. Encore une fois Herbert peina en qualifs: 15è, puis nouvel abandon, cette fois c'était l'embrayage.

Puis vint le Nurburgring (voir le résumé de cette course ici histoire/topic5545.html ), où les qualifications furent cette fois décevantes pour les deux: 14è et 15è. Sans vraiment comprendre ce qui clochait. Mais en course, les deux ont tiré le meilleur parti possible de la météo versatile, en mettant les bons pneus au bon moment, Herbert remonte un à un ses adversaires, profite des pannes (Frentzen, R.Schumacher), erreurs stratégiques (Hakkinen, Irvine), et sorties (Coulthard, Fisichella) pour prendre la tête et ne plus la lâcher, et donner à Stewart la première victoire de son histoire, devant la Prost (autre team dirigé par un multiple champion) de Trulli et Barrichello qui l'a menacé jusqu'au bout.




En Malaisie, les deux Stewart monopolisèrent la 3è ligne comme en Autriche, sauf qu'Herbert (comme lors du GP précédent) devança Barrichello, et fit de même en course, terminant 4è devant le Brésilien, non sans avoir devancé un temps Hakkinen. Hélas, au Japon, ce bel élan ne fut guère confirmé: 8è et 13è (Herbert de nouveau devant), les deux conclurent la saison à la porte des points (7è et 8è à l'époque).

Néanmoins, la saison fut on ne peut plus positive, avec une 4è place au championnat des constructeurs (Barrichello 7è, Herbert 8è), 36 points, 10 arrivées dans le top 6, 4 podiums et une victoire certes dans une course rocambolesque, mais méritée. Hélas, ce bel élan fut coupé dès la saison suivante et le passage en Jaguar. Où les monoplaces vertes ne feront que de la figuration, avec quelques belles performances isolées (deux podiums d'Irvine, de belles courses de Webber en 2003-2004), jusqu'à la revente de l'équipe à...Red Bull. En effet, cette équipe il y a dix ans était Stewart, et dix ans plus tard, elle luttait pour le titre avec Vettel et...Webber.

Comme quoi...

Alan Jenkins: "Le team a fait un boulot fantastique et cette première victoire n'est qu'une juste récompense"

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J'ai toujours été fasciné par Stewart. C'était la première équipe que j'avais vu crée "en direct", et j'étais déjà fan quand j'étais petit de ce bon vieux Stewart (que j'avais découvert avec son tartan  ). Donc bien évidement je les ai suivi, d'autant plus que je suis un grand fan de Ford en F1  

J'étais dingue de la SF-01, et c'est encore le cas, d'autant plus qu'il est intéressant de savoir que c'était la première F1 a être conçu a 100% en CAO et sans faire appel au papier  hélas ! la SF-03 je l'ai rarement vu roulé, puisque je m'étais éloigné de la F1 a ce moment là... dommage, car j'aurais aimé être là pour célébrer la victoire de Stewart  

Toujours étant que même si c'est la Stewart que j'aime le moins stylistiquement parlant (a cause de ses pontons, son capot moteur et son aileron avant vide), je l'aime tout de même beaucoup car les couleurs sont magnifique ! j'avais un jeu de F1 développé par Ubisoft (si si, jvous jure qu'ils faisaient pas de bouzes a l'époque), sur la saison 1999, et mon frère jumeau et moi on jouaient là dessus avec des Stewart-Ford ! je prenais Barrichello (je l'adorais a l'époque), et lui Herbert (car il avait les numéros en vert et qu'il kiffait ce pilote), et on avait tout de même une sience de la stratégie : moi je partais pour des relais agressif en 3 arrêts (puisque je suis très a l'aise en mode qualif), et lui préférais faire qu'un seul arrêt (puisqu'il est plus a l'aise quand il est chargé comme une mule :p). Bon a la fin on voyait pas toujours l'arrivée, car je me plantais par excès d'attaque et lui niquait ses pneus, mais... y a eu comme par hasard, au Numburg' notre heure de gloire ! : l'IA a planté sous la pluie, et ils sont resté figé sous la pluie... donc il nous restaient plus que a rallier l'arrivée (en prenant soit d'éviter ces cadavres vivants si j'ose dire), avec Yassine en tête

@scuderia 57 à toi  

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