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scuderia57

Tico Martini

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Tico Martini débute la construction de châssis de kart en Angleterre vers 1963.


Il revint par la suite en France où il se pencha sur la construction de Formule Renault, de Formule 3, et de Formule 2.
 
Il côtoie beaucoup de futurs champions parmi lesquels : Laffite, Pironi, Prost, Arnoux...Ce dernier décroche le titre de champion d'Europe de Formule 2 en 1977 sur une Martini MK22.
 
Martini décide qu'après tout son expérience acquise pendant toutes ces années passées dans la compétition automobile, il serait temps de faire un tour en Formule 1. Ainsi naquit la Martini MK23, équipée d'un V8 Cosworth (comme la plupart des écuries débutantes). Tico Martini décide d'y mettre à son volant son protégé: René Arnoux.

 

Pour Martini, la saison 1978 commence en Afrique du Sud, sur le circuit de Kyalami. Très vite, l'équipe voit la difficulté de cet exercice. En effet, la MK23 rencontre des problèmes d'alimentation et Arnoux échoue aux qualifications. Après avoir fait l'impasse sur le Grand Prix des Etats-Unis Ouest, on retrouve Arnoux à Monaco mais il est cette fois non pré-qualifié.
 
Pour la course suivante en Belgique, Arnoux parvient à se qualifier 19e et termine sa première course à une encourageante 9e place. Pour le Grand Prix d'Espagne, Martini décide de faire des essais privés les jours précédents la course. Malheureusement, l'équipe va casser les deux moteurs qu'elle avait à sa disposition et doit déclarer forfait.
 
Pour le Grand Prix de France, Tico Martini présente une MK23 avec arborant une nouvelle calandre destinée à améliorer l'efficacité du radiateur et ainsi éviter les casses moteurs à répétition. Arnoux se qualifie sans problème à la 18e place avant de terminer 14e le lendemain. En Grande Bretagne, la Martini n'est pas admis aux essais car les organisateurs donnent leurs préférences à Geoff Lees et Tony Trimmer.


On retrouve donc l'équipe en Allemagne où Arnoux échoue à passer les pré-qualifications. Par contre, en Autriche Arnoux arrache la 26e et dernière place de la grille et termine 9e. On retrouve l'équipe à Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas. Arnoux parvient à se qualifier 23e mais doit abandonner suite au bris de son mat d'aileron arrière.


 
Après ce Grand Prix, Tico Martini, en manque d'argent, décide de laisser tomber son projet en F1 et retourna s'occuper de son école de conduite à Magny-Cours...

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