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Jean Alesi

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Jean Alesi, né Giovanni Alesi le 11 juin 1964 à Avignon, est un pilote de course français d'origine sicilienne. Il a notamment participé durant treize saisons au championnat du monde de Formule 1, remportant une victoire et terminant trente-deux fois sur le podium. Jean Alesi est marié à l'actrice japonaise Kumiko Gotō et a quatre enfants dont un a pour parrain le pilote automobile Alain Prost.


Passionné au début de sa carrière par le rallye plus que par la course en circuit (il est même moniteur de pilotage sur glace), il accède à la monoplace par la promotion en Renault 5. Il conquiert le titre de champion de France de Formule 3 en 1987 et deux années plus tard celui de Formule 3000 avec l'écurie Jordan, battant sur le fil son rival Érik Comas.


En 1989, il débute en Formule 1, sur le circuit Paul Ricard pour la manche française en remplacement du pilote italien Michele Alboreto, parti en raison d'une incompatibilité de sponsors au sein de l'écurie Tyrrell Racing. Alesi marque les esprits en terminant quatrième de ce tout premier Grand Prix, dont il a même brièvement occupé la seconde place à la faveur des changements de pneus.



1990 est sa première année complète en Formule 1, toujours chez Tyrrell Racing, une équipe loin de son lustre d'antan. Lors de sa première course aux États-Unis, profitant de l'excellent comportement de ses pneus Pirelli sur le tracé urbain de Phoenix, Alesi fait sensation en menant les trente-quatre premiers tours devant Ayrton Senna. Alesi a même l'audace de dépasser Senna quelques hectomètres seulement après une première attaque du champion brésilien. Alesi termine finalement deuxième. Il décroche une autre deuxième place, plus tard dans la saison à Monaco, se plaçant ainsi comme grand espoir de la discipline.

Très courtisé par les plus grosses écuries du moment, Alesi signe début 1990 un pré-contrat avec Williams-Renault en prévision de la saison 1991, mais voyant que l'écurie britannique, par ailleurs en pourparlers avec Ayrton Senna, tarde à lui proposer un contrat définitif, il s'engage finalement chez Ferrari. L'arrivée d'Alesi coïncide malheureusement pour lui au début d'une période de crise pour la Scuderia. Malgré des résultats décevants, il échappe néanmoins aux multiples révolutions de palais agitant l'équipe italienne en 1991 (limogeages successifs du directeur sportif Cesare Fiorio, du pilote no 1 Alain Prost et du président Piero Fusaro) en grande partie grâce à sa popularité auprès des tifosi.

En 1992, la situation n'est pas meilleure au sein de la Scuderia, et Alesi doit de nouveau composer avec une écurie en crise, ce que ne parvient pas à faire son réputé équipier Ivan Capelli qui perd pied au fil de la saison. L'Italien est d'ailleurs remercié après le Grand-Prix du Portugal.

À partir de 1993, sous l'impulsion de Jean Todt, la Scuderia amorce un lent retour au sommet. Mais, lors d'essais privés au début de la saison 1994, Jean est victime d'un accident sur le circuit privé de Ferrari, à Fiorano. Touché aux vertèbres cervicales, il manque le funeste Grand Prix de Saint-Marin à Imola. Il retrouve finalement son baquet à Monaco, puis, au Grand Prix d'Italie 1994, signe sa première pole position, à Monza. Il mène la course devant des tifosi en liesse avant de déchanter sur une panne mécanique.
L'année suivante, Alesi en profite pour livrer quelques-unes de ses plus belles courses, souvent ternies par une malchance devenue presque proverbiale. Le chat noir se décide toutefois à l'abandonner le 11 juin 1995, jour de ses 31 ans, au Grand Prix du Canada, les soucis mécaniques de Michael Schumacher lui permettant de signer son unique victoire en Formule 1. Paradoxalement, cette saison 1995, sa plus belle en Formule 1, marque la fin de son histoire d'amour avec la Scuderia Ferrari, trop occupée à s'attirer les faveurs de Michael Schumacher, le meilleur pilote du moment.


Alesi remplace Schumacher chez Benetton Formula à partir de 1996. Benetton est alors l'écurie championne du monde en titre. Si les espoirs de voir Alesi étoffer son palmarès sont grands, il n'en est cependant rien. Aux performances décevantes des Benetton succèdent rapidement des relations de plus en plus tendues avec Flavio Briatore, le directeur sportif de l'écurie. L'année 1997, où son expérience et sa régularité lui permettent d'accrocher de beaux podiums, ne suffit pas à redresser des relations exécrables.


À partir de 1998, Alesi rejoint l'écurie suisse Sauber durant deux saisons, une équipe de milieu de grille, pour des résultats forcément moyens malgré quelques jolis coups d'éclat. Ainsi obtint-il, une nouvelle fois sous le déluge, un podium à Spa. Jusqu'au 22 avril 2012, il était le dernier pilote français à monter sur un podium. Il est supplé, en ce jour, par Romain Grosjean.
Nouveau défi en 2000 avec son arrivée au sein de l'écurie française Prost Grand Prix, dirigée par son ami et ancien coéquipier Alain Prost. Il ne marqua aucun point au cours de la saison 2000 mais réussit quelques performances mémorables en 2001, notamment à Monaco (sixième) et à Montréal (cinquième). Mais au bout de dix-huit mois très décevants, Alesi claque la porte dès la fin du Grand Prix d'Allemagne pour rejoindre l'écurie Jordan. Au terme de la saison, l'écurie Jordan ne lui propose pas de contrat de prolongation pour l'année 2002, préférant engager le pilote japonais Takuma Satō pour s'attirer les faveurs de Honda. Jean Alesi annonce alors la fin de sa carrière en Formule 1.

Son départ de la Formule 1 n'est pas pour autant synonyme de départ à la retraite. À partir de 2002, Alesi participe en effet au DTM avec Mercedes et signe plusieurs victoires. En 2006, il n'est pas retenu dans les équipes officielles Mercedes et doit disputer la saison dans le Team Persson engageant des Classe C de la saison précédente. Cela ne l'empêche pas de réaliser de belles performances et de faire jeu égal, voire mieux que certains pilotes ayant une voiture 2006. Fin 2006, Alesi annonce son départ du DTM.


Il annonce en février 2007 sa participation à un tout nouveau championnat, les Speedcar Series. Se déroulant en Asie et au Moyen-Orient, cette compétition met aux prises des stock cars inspirées de la NASCAR. Lors de la première saison Speedcar, Alesi se montre comme l'un des pilotes les plus véloces. Il remporte deux courses et frôle le titre. Pour la seconde saison, il décroche de nouveau deux victoires mais des déboires mécaniques l'écartent une nouvelle fois de la course au titre. La série Speedcar n'est finalement pas reconduite pour une troisième saison. En septembre 2007, lors du week-end de l'Excellence Automobile sur le circuit de Reims-Gueux, Jean Alesi conduit la Mercedes W196, victorieuse en 1954, cinquante-trois ans plus tôt, avec Juan Manuel Fangio à ses commandes. Il est de nouveau présent à cet événement en septembre 2008 avec la Mercedes 196 R de 1955.
En 2010, Jean Alesi arrive en Le Mans Series, au sein de l'écurie AF Corse qui aligne des Ferrari F430. En avril 2010, il dispute sa première course officielle lors des 8 heures du Paul Ricard en équipage avec Giancarlo Fisichella et Toni Vilander. Il termine sur le podium de sa catégorie. En tant que « capitaine » de l'équipe de France FFSA, il prodigue ses conseils aux jeunes espoirs du sport automobile français.
Le 23 septembre 2011 à l'occasion du Grand Prix de Singapour de Formule 1, il annonce sa participation aux 500 miles d'Indianapolis en 2012 avec Lotus Cars dans le championnat IndyCar Series. Le 14 mai 2012, il obtient l'autorisation de participer aux 500 miles d'Indianapolis en passant avec succès les trois phases du programme d'essais destiné aux débutants ("Rookie Orientation Program"). Après seulement onze tours de course, Alesi et Simona De Silvestro sont sanctionnés d'un drapeau noir car leurs monoplaces, les deux seules équipées d'un moteur Lotus en manque de puissance, roulent trop lentement sur l'ovale.
Il arrête définitivement sa carrière en décembre 2012.
En 2014, il devient consultant pour Canal+ à partir du Grand Prix de Malaisie

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Jean Alesi est revenu sur son passé avec Alain Prost du temps où ils étaient coéquipiers chez Ferrari et lorsque le quadruple champion du monde est devenu son patron chez Prost GP.



Jean Alesi a fait ses débuts en Grand Prix avec Tyrrell en 1989.

Alain Prost en était déjà alors à sa neuvième saison, fort de ses deux titres mondiaux.

"Quand je suis arrivé dans ce sport, je connaissais évidemment Alain," déclare Jean Alesi, cité par Crash.net, "Il avait déjà eu beaucoup de succès et m'a été très utile durant mes deux premières années avec Ken Tyrrell."

Après ses deux premières saisons, Jean Alesi prit la décision de rejoindre en 1991 Ferrari et Alain Prost, qui depuis avait remporté son troisième sacre.

"Quand je suis allé chez Ferrari, beaucoup ont dit que je devais être fou et que Ferrari détruirait ma carrière - mais Alain m'a beaucoup aidé car c'était effrayant pour moi au début et je n'étais pas habitué aux grandes équipes," dit Alesi.

Mais la saison 91 chez la Scuderia s'est avérée catastrophique. Les deux versions différentes du châssis n'étaient pas à la hauteur, tout comme le moteur V12 et le team manager de l'époque, Cesare Fiorio, fut démit de ses fonctions.

"Nous aurions dû avoir une très bonne voiture cette année," explique Jean Alesi. "Il y avait tellement de choses qui auraient pu être faites, mais la direction de Ferrari a été dans tous les sens une fois que Fiorio était parti, et de temps en temps c'était comme si Alain et moi étions seuls contre le reste de l'équipe. Il n'y avait pas de direction, et Alain devenait de plus en plus frustré par ce qu'il se passait, ensuite ils l'ont viré, ce qui était la pire chose qui pouvait arriver."

"Alain a été un grand coéquipier et nous avons bien piloter ensemble en 1991. Il m'a beaucoup aidé - en particulier avec les exigences que Ferrari pouvait avoir envers vous."

A la suite de cette saison, Alain Prost prenait une année sabbatique pour rebondir en 1993 chez Williams, pour ce qui sera sa dernière saison, en remportant sa quatrième couronne mondiale.

Le multiple champion du monde revint en 1997, mais en tant que propriétaire d'écurie, avec Prost GP (Mugen Honda), avec Olivier Panis au volant de la première voiture.

A ce moment, Jean Alesi avait poursuivi son chemin, en quittant Ferrari en 1995 pour rejoindre Benetton puis Sauber de 98 à 99.

Alesi remplaça Panis chez Prost GP en 2000, pour ce qui allait être une période difficile pour les deux anciens coéquipiers.

"J'avais quelques options qui s'offraient à moi à l'époque, mais le projet que m'a présenté Alain été impressionnant. Il voulait une équipe nationale française, avec un pilote français, un motoriste français et un propriétaire français. Tout semblait intéressant, alors je suis venu et j'ai réalisé que nous étions en difficulté. Ça n'a jamais évolué, et pour être honnête, c'était très frustrant pour nous tous, pas seulement pour Alain."

Cependant, exaspéré par les résultats, Jean Alesi émet publiquement des critiques envers Prost et son équipe. Leur relation finit par se rompre. Alesi quitte l'équipe française au cours de la saison 2001 et effectue ses toutes dernières courses chez Jordan.

Mais le temps a fait son œuvre et les deux hommes sont de nouveau amis.

"Alain était un pilote fantastique, mais quand il est devenu propriétaire d'une équipe, tout a changé. Il trouvait le pilotage beaucoup plus agréable que de diriger une équipe - mais il s'est donné à 100%. En tant que pilote, vous voulez toujours gagner et j'ai pensé que piloter pour Alain serait un succès, mais j'ai eu tort," conclut Alesi.

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1989: Mardi 4 Juillet, Jean Alesi (Pilote de F3000 chez Jordan) est chez lui en Avignon, il ne se doute de rien... Le téléphone sonne... "Bonjour, pouvez venir cet après midi chez TYRELL en Angleterre ?". Quand il arrive, Ken Tyrell ne lui pose qu'une question. "Avez-vous votre combinaison qu'on moule votre baquet". Jean signe un contrat pour 1 GP pour remplacer Alboretto. 5 jours plus tard. Au GP de France, après s'être qualifié 16ème, il termine 4ème de son premier GP, pointant même un moment en seconde position. Ken Tyrell l'engage sans hésiter pour la fin de la saison. Jean devient Champion du Monde en F3000,

1990: La saison débute à Phœnix (USA). Alesi se qualifie en 4ème position, Après un départ canon au volant de sa TYRELL FORD, il boucle le premier tour en tête et résiste à Ayrton Senna et sa McLAREN. Après Une bagarre mémorable et de multiples tentatives du brésilien, Alesi s'incline au 34ème tour laissant la victoire à Senna. Au GP de Monaco, après une lutte sans merci avec Berger (McLAREN), Jean parvient à conserver sa 2ème derrière l'autre McLAREN de Senna. Le rêve continue. En fin de saison, il est 9ème du championnat pilote avec 13 points. Les "grosses" écuries le courtisent, portes dorées de la F1 s'ouvrent devant lui.

1991: Alesi est sollicité par les top teams et que son manager s'apprête à signer un contrat avec WILLIAMS-RENAULT, Jean, prend alors certainement la plus mauvaise décision de sa carrière et décide de rejoindre Ferrari (son rêve) où il rejoint son copain Alain Prost. En effet, après 5 saisons quand il quittera la "Scudéria" fin 95 avec 1 seule victoire, Williams de son coté aura remporté 2 titres pilotes, et 3 titres constructeur. Cette saison Ferrari est dans la tourmente, avec Alain Prost, malgré tout Jean se classe 3ème à Monaco, Hockenheim, et à Estoril, mais abandonne à 8 reprises.

1992-1994: Jean se bat comme il peut avec une FERRARI à la mécanique peut fiable (8 abandons en 92 et 9 en 93) - 1994 il se blesse au court d'essai privés et déclare forfait pour 2 GP (Pacifique et San Marin)

1995: Montréal, fut le 91ème GP d'Alesi... le bon. Suite une panne d'électronique sur sa BENETTON, Schumacher qui caracole en tête ne peut que laisser passer la Ferrari N°27 de Jean Alesi qui signe enfin sa première. C'est le 11 juin et c'est son anniversaire. Tout le paddock salue la victoire tant attendue du français. A Monza quand Jean prend la tête du GP après que Hill et Schumacher se soient accrochés, les tifosis se déchaînent, Alesi pense bien donner la victoire à FERRARI en Italie, mais la malchance frappe encore, et au 46ème des 53 tours un roulement de roue défectueux contraint le français à abandonner sa monoplace, une roue en feu. Malgré de bonnes performances (5 secondes places), les 8 abandons au cours de la saison ne lui permettent que de terminer 5ème du championnat derrière les quatre F1 à moteur RENAULT, BENETTON et WILLIAMS.

1996: Engagé par Flavio Briatore pour piloter une BENETTON RENAULT, "Jeannot" termine 2ème au Brésil, 3ème en Argentine. Au GP de Monaco, 41ème tour (sur 75) Alesi passe en tête et se retrouve en position de l'emporter. Après son second pit-stop au 54ème Jean pense être victime d'une crevaison, mais au 61ème tour il faut se rendre à l'évidence, c'est une suspension arrière qui s'affaisse, c'est l'abandon. Au 31ème tour du GP d'Italie, après avoir mené 25 tours durant, l'avignonnais rentre au stand pour son "pit-stop", alors qu'il est talonné par Schumacher (FERRARI). L'allemand ravitaille 2 tours plus tard et quand il reprend la piste, Alesi sort juste de la "Parabolique", la messe est dite, la victoire s'échappe encore, Alesi termine second. Même s'il monte à 8 reprises sur le podium, Jean Alesi n'est pas en mesure de rivaliser avec les WILLIAMS de Hill et Villeneuve ni même avec la FERRARI de Schumacher, Jean termine 4ème du championnat pilote.

1997 Le GP du Canada permet à Jean d'inscrire une nouvelle 2ème place à son palmarès. Partit en 8ème position, il est 3ème à la fin du 1er tour et maintient cette place. Un arrêt prolongé (2mn) de Coulthard (McLAREN) en tête jusque là, permet à Alesi de passer 2ème au 52ème tour, avant que safety-car ne sorte, suite à l'accident de Panis (PROST MUGEN) et que la course ne soit interrompue au 56ème. A Monza Alesi réalise la pôle, et même la danse pendant 31 tours, mais grâce à un pit-stop canon (7"Cool Coulthard lui ravit la victoire. Souvent dans le coup mais jamais en mesure de l'emporté, Alesi se classe 4ème au championnat.

1998: Jean Alesi signe chez SAUBER PETRONAS. 5ème en Argentine puis 6ème à Imola, il a bien du mal tirer son épingle du jeu. Il termine 3ème à SPA dans un GP qui se déroule sous une pluie battante et où seulement 7 monoplaces passent la ligne d'arrivée. Toujours aussi adroit sur piste humide, il réalise le 2ème temps en qualif. à Zeltweg, mais s'accroche avec Fisichella (BENETTON) et doit abandonner. Il inscrit 9 des 10 points de SAUBER.

1999: Encore une saison bien terne pour Alesi, Seulement 2 points inscrits, acquis à Imola et à Suzuka où il finit 6ème. Une seconde place sur la grille à Magny Cours grâce à une piste détrempée par un orage. La course se termine dans un bac à sable. Avec 8 courses abandonnées sur 16, la fin saison est houleuse entre Jean et SAUBER, chacun regrettant les insuffisances de l'autre.

2000: Alesi rejoint PROST PEUGEOT mais l'AP03 n'est ni fiable, compétitive. Dès le 1er GP à Melbourne, jean rentre au stand après son tour de mise en grille, sort de sa voiture, et quitte sa cagoule. il faudra toute la persuasion d 'Alain Prost pour que l'avignonnais prenne le départ depuis le pit-lane à bord du mulet préparé pour son équipier Nick Heilfeld. Ensuite il abandonne au 29ème tour. Le ton est donné pour toute la saison. PEUGEOT semble ne pas vouloir s'investir d'avantage. Le comble de la saison arrive à Zeltweg, où Alesi est accroché par Heilfeld, les 2 PROST PEUGEOT finissent leur course dans les graviers. Le bilan de la saison est catastrophique avec zéro point marqué l'équipe PROST PEUGEOT termine dernière du championnat constructeur. Comme on le présentait, PEUGEOT se retire de la Formule 1.

2001: La nouvelle PROST ACER, est propulsée pas le moteur FERRARI champion du monde 2000. Cette saison, on attend des résultats, en effet, pendant les essais de l'intersaison, Alesi a réalisé le record absolu de la piste à Barcelone. Malheureusement les désillusions ne tardent pas, certes l'AP04 est fiable, mais elle manque cruellement de compétitivité. Jean aligne les places de 9ème et 10ème. A Monaco, après les pit-stop, il roule 5ème, quand sous le tunnel, sa voiture louvoie dangereusement, c'est une crevaison. Malgré son arrêt imprévu, il réussit à finir 6ème et marque son 1er point depuis Suzuka 1999. Continuant sur sa lancée, Alesi récidive au Canada, où les pneus Michelin font merveille, permettant au pilote PROST ACER d'empocher les 2 points de la 5ème place. La belle série s'arrête là, et après le GP de France où Alesi se classe 12ème, la tension monte fortement entre Alain Prost et Jean. Avant le GP de Allemagne, un mois pus tard, la rupture parait inévitable. Terminant le GP 6ème, Alesi offre son dernier point à PROST ACER. Jean ne veut plus continuer, Alain Prost ne le retient pas et dès le GP suivant (Hongrie) l'avignonnais rejoint JORDAN HONDA, il reste 5 GP à courir. A Spa, à quelque tours de l'arrivée, il est menacé pour la 6ème place par Ralph Schumacher qui se fait de plus en plus pressant. Malgré la supériorité de la WILLIAMS BMW qui se porte plusieurs fois au niveau de la JORDAN , Alesi retarde chaque freinage à la limite, résiste et conserve sa 6ème place. Le dernier GP se déroule au Japon, lors d'une conférence de presse, Jean annonce qu'il se retirera après ce dernier GP.

Après 13 saisons, 201 Grands prix, et 45296 km parcourus, c'est une figure de la F1 qui raccroche.


Alesi sur Tyrell en 1989-1990


Alesi en 1995 sur Ferrari, l'année ou il remporta sa seule victoire en F1


Alesi en 2001, après avoir quitté Prost GP, il termine sa carrière sur Jordan. 

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F1 avec Tyrrell - 9e au Championnat, 8 points  

Les débuts de Jean se font sur le bitume surchauffé du Paul Ricard, quasiment a domicile (il n'effectuera pas d'essais préalables comme il est coutume de le faire). "Essaye de te qualifier" lui glisse Ken avant les essais. Jean Alesi voit au delà, et d'emblée, prend de vitesse son expérimenté équipier Jonathan Palmer. A l'issue des premiers essais, Gerhard Berger et Nigel Mansell, les pilotes Ferrari, font violemment irruption dans le stand Tyrrell pour se plaindre du comportement du jeune avignonnais, un peu trop agressif à leur goût. Ken Tyrrell fait profil bas, mais au fond de lui, il jubile. Il vient a nouveau de mettre le doigt sur une perle rare, un diamant brut qu'il lui appartiendra de polir. Alesi vient d'offrir une nouvelle jeunesse a son patron. Le dimanche, après avoir pointé un temps deuxième, il franchit son premier drapeau à damier à la quatrième place. Alesi achève la saison pour Tyrrell, ce qui ne lui empêche pas de parallèlement remporter le titre en F3000.




F1 avec Tyrrell - 9e au Championnat, 13 points





Toujours chez Tyrrell, 1990 débute en fanfare (après avoir servi d'ouvreur au Rallye de Monte Carlo). Dans les rues de Phonix, mettant à profit la forme étincelante de ses gommes Pirelli, il s'échappe en tête dès le début de la course. Il cède finalement le commandement à Ayrton Senna, non sans lui avoir vaillamment résisté, au prix d'un mano a mano qui marquera durablement les esprits et lui vaudra les compliments admiratifs de la star brésilienne qui dira après la course "La course à la limite, c'est ainsi que je conçois le sport automobile". Un nouveau podium, quelques semaines plus tard à Monaco, toujours derrière Senna, achève de le positionner comme la future star de la F1. Bien que prestigieuse, l'écurie Tyrrell n'en finit plus de courir après sa gloire passée, et n'a pas les moyens de satisfaire l'ambitieux Alesi. D'autant plus que celui ci subit la cour effrénée des meilleures écuries du plateau. Les propositions alléchantes affluent. En provenance notamment de Williams-Renault avec qui Alesi signe un pré-contrat. Mais finalement, Alesi, le petit-fils d'immigré sicilien, ne résiste pas aux sirènes de Maranello.







F1 avec Ferrari - 7e au Championnat, 21 points






Aux cotés d'Alain Prost, qui fait figure de favori du championnat 1991, Alesi s'apprête à cueillir ses premières victoires. Las... la Ferrari 642 (puis 643) est un échec, et au sein de la Scuderia, les luttes intestines reprennent de plus belle. Cesare Fiorio, le directeur sportif n'y résiste pas. Limogé. Tout comme Alain Prost, en fin de saison. Auteur de performances mitigées, Alesi conserve néanmoins sa place. 3e à Monaco, en Allemagne et au Portugal, 4e en France et en Espagne, 5e en Hongrie, 6e au Brésil.








F1 avec Ferrari - 7e au Championnat, 18 points






1992 sera pire en terme de résultats, mais Alesi conquiert progressivement le coeur des exigeants tifosi, qui voient en lui l'héritier de Gilles Villeneuve, son héros d'enfance. Même fougue, même enthousiasme, même absence de calcul. Malgré une monture rétive, Alesi démontre toute son habileté au volant, notamment sur piste humide. 3e en Espagne et au Canada, 4e au Brésil et en Australie, 5e en Allemagne et au Japon.








F1 avec Ferrari - 6e au Championnat, 16 points






Exceptée une encourageante 3e place d'Alesi à Monaco où le pilotage «funambulesque» de l'avignonnais sur ce tracé torturé compensa les faiblesses de la F93A, la première demi-saison fut à l'image de 1992: catastrophique. Ce n'est que dans la deuxième partie de la saison que les choses commencèrent à évoluer dans le bon sens. la F93A se fit plus docile et permit notamment à Jean Alesi de décrocher une superbe deuxième place dans le temple de Monza derrière la Williams-Renault de Hill. C'était là le meilleur résultat de Jean depuis son arrivée chez Ferrari et l'obtenir devant son public fut pour lui comme une victoire. 2e en Italie, 3e à Monaco, 4e au Portugal et en Australie.

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F1 avec Ferrari - 5e au Championnat, 24 points





En 1994, il ratera 2 courses (Aïda et Imola suite à un accident en essais privés à Fiorano). Il offrira néanmoins une sublime pole position aux tifosi, chez eux, à Monza. 2e en Grande-Bretagne, 3e au Brésil, au Canada et au Japon, 4e en Espagne, 5e à Monaco et 6e en Australie.


F1 avec Ferrari - 5e au Championnat, 42 points






1995 est l'année de la consécration. Le jour de ses 31 ans, Jean remporte sa première et unique victoire en F1 à l'occasion du GP du Canada. La joie était non seulement sur son visage mais aussi sur toutes les personnalités du paddock qui trouvait enfin que Jean était récompensé de son courage, de son audace et de son talent. Victoire au Canada, 2e en Argentine, à San Marin, en Grande-Bretagne, au GP d'Europe, 5e au Brésil, en France, au Portugal et au GP du Pacifique.


F1 avec Benetton - 4e au Championnat, 47 points



Michael Schumacher ayant signé pour la Scuderia pour 1996, Jean ainsi que son ami Gerhard Berger font le voyage inverse. La Benetton a emmené 2 fois Schumacher au titre suprême, Jean a donc de grandes ambitions. Hélas, la B196 ne sera pas facile à mettre au point et à piloter mais Jean terminera la saison à la 4ème place du championnat et ratant de peu la victoire au GP de Monaco. 2e au Brésil, en Espagne, en Allemagne et en Italie, 3e en Argentine, au Canada, en France et en Hongrie, 4e en Belgique et au Portugal, 6e à San Marin.









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F1 avec Benetton - 4e au Championnat, 36 points





La saison 1997 sera de la même trempe. Jean signera de nombreux podiums ainsi qu'une pole position à Monza. Les relations entre lui et Flavio Briatore ne seront plus au beau fixe et à la surprise générale, Jean révèle qu'il a signé chez Sauber pour 1998. Jean quitte donc Benetton en ayant signé une pole et 13 podiums en 2 ans. C'était loin de ses espérances. 2e au Canada, en Grande Bretagne, en Italie et au Luxembourg, 3e en Espagne, 5e à San Marin et au Japon.

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