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Flying French Man-lepique

Pour le meilleur et pour le rire...

Messages recommandés

Oui, rien ne sert de pisser contre le vent !

Rotax a tout écrasé sur son passage. L’histoire a commencé avec le 100 et se poursuit avec bonheur avec le Max. Rotax a innové, un peu moins maintenant mais a définitivement jeté les bases du kart moderne, tout du moins celui du début de ce siècle. Un régime limité (un peu trop ?), un arbre d’équilibrage, un carbu à cuve et surtout une valve, le petit truc qui fait toute la différence. Bon, ça dort un peu maintenant du côté de BRP et Vortex en a profité pour piquer le concept et juste rajouter 2 000 trm. Mais bizarrement, ça n’a pas pris et le Super Rok reste confidentiel. Oublions aussi les KF, anecdotiques de par leur diffusion ! Ne parlons pas du vilain petit canard, l’X30, que Rotax a anesthésié, écrasé, laminé en démontrant une fiabilité que rien ou personne ne conteste.

Oui, L’hégémonie Rotax a tout écrasé et plus surprenant encore les coupes de cette marque se confondent maintenant avec les championnats de la FFSA sans que personne ne trouve à y redire. Y-a bien quelques irréductibles qui résistent et persistent mais le vintage n’a jamais engendré la moindre révolution, ce qui, pour un sport qui consistent justement à en faire (des révolutions !) est quand même un peu jouissif.

L’histoire aurait pu être belle mais hélas, il y a toujours un grain de sable pour enrayer la plus belle des mécaniques. Fidèle parmi les fidèles je serai quand même celui par qui la traitrise arrivera !

Bifurquons sur la compétition qui me tient tant à cœur depuis le début de cette année.

Le moteur plombé était une superbe innovation destinée, à l’origine, à niveler les écarts et les coûts entre ceux qui savaient préparés ou avaient accès aux sorciers qui savaient et tous les autres. L’histoire a montré que cela n’a pas résolu le problème, loin de là. Soit tu as la main heureuse en tirant au sort le bon moteur carton en priant pour que ton vendeur n’ai pas fait le tri avant (!), soit tu l’achètes ou tu le loues à prix d’or. Il existe aussi la « Verstappen », une variante qui consiste à acheter une cinquante de moteurs, à les tester et à chercher le meilleur appairage possible. Au final, le moteur plombé en Coupe Rotax Max coute 5 dixièmes au tour au quidam de base !

Alors, tu cogites encore et encore et tu t’interroges sur ces écarts entre tous ces moteurs neufs. Achille avait un talon, Damoclès une épée et Rotax, sa fonderie et ses tolérances fonctionnelles…

Et là, le vilain petit canard devient un cygne pour ce quidam de base que je suis ! Ce n’est qu’une hypothèse à ce stade mais les informations glanées çà et là viennent étayer et renforcer ma pensée.

Avec une meilleure qualité de fonderie, des surfaces usinées là ou Rotax te mets du brut de fonderie, des tolérances fonctionnelles réduites, un tout qui doit, je le suppute, conduire à des écarts minimales entre les moteurs cartons. Bad news pour les optimisateurs car en gros leur boulot va se réduire au squish et au réglage latéral du Vilo ! Vous l’avez compris, vous êtes certainement surpris mais, oui, je pense que les moteurs X30 ont moins de différence de naissance que les Max !!! Un moteur alors intellectuellement et sportivement plus juste et qui rend dès lors, la part du pilotage encore plus belle pour le plaisir de tous !

Chacun voit midi à sa porte mais, perso, j’ai l’intersaison plus que chargée et j’ai déjà réservé le Doc pour des sessions de rattrapage sur les subtilités du carbu à membranes !

CQFD ?

N'étant plus à une traitrise près, je viens de cèder mon Sodi-Rotax pour......une poignée de dollars !
Oui, j'ai les dimanches pluvieux heureux !

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Nom d’un chien..
Si le début laissait supposer une énième provocation, la suite fut un formidable contre pied. Une analyse brillante, rafraichissante et j’ose l’écrire presque impartiale.
Cette année de compétition a terminé le polissage du diamant que tu es, ta plume nous manquait, nous voilà servit, merci Tovaritch.

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cheers cheers 

c’était donc ça!!!!!!
LE coming out que l'on attendais tous SmileSmileSmile

d’après les dires il y a deux écoles pour les membranes :

celle du serre ta vis tant que ta pas serrer
et celle du touche pas aux vis sinon gare à tes fesses
  


bien heureux d'apprendre que ce topic va prendre un nouveau virage et impatient de lire ce grand nombre de récit qui se font d''ores et déjà attendre !!

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Il me fait peur, le KH, mais qu'est ce qu'il me fait peur


Et oui, tout fout le camp, ma pôve Lucette

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Oui, c'est bien tout ça, mais je pensais susciter un échange sur le bienfondé de l'idée avancée. Y-a t'il une once de vérité dans mon hypothèse ?

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Kalach Hikov a écrit:
Oui, c'est bien tout ça, mais je pensais susciter un échange sur le bienfondé de l'idée avancée. Y-a t'il une once de vérité dans mon hypothèse ?
Non.

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Kalach Hikov a écrit:
Oui, c'est bien tout ça, mais je pensais susciter un échange sur le bienfondé de l'idée avancée. Y-a t'il une once de vérité dans mon hypothèse ?
pour moi la fonderie du x30 est bien meilleure que celle du rotax donc oui les differences entre deux cartons seront moins grandes après le plateau est moins fourni mais l'idée est murement réfléchie moi j'approuve !!!!!!

( pour notre dd2 avant nos 50,ans dans la réflexion et la discussion avec Jordan jeudi fiabilité de la boite moyenne..... a changer quelques heures après chaque révision.....)

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Obi Bolt a écrit:
Kalach Hikov a écrit:
Oui, c'est bien tout ça, mais je pensais susciter un échange sur le bienfondé de l'idée avancée. Y-a t'il une once de vérité dans mon hypothèse ?
Non.

La sobriété de ta réponse me fait penser à quelqu'un ! Mais dans le genre, y a mieux, t'as aussi le "si on te demande, tu diras que t'en sais rien !" Allez, Obi, un effort, ton point de vue nous éclairerais.

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A froid je n'ai cru à ton discours. Il m'en faudra beaucoup plus pour que je puisse commencer à croire à un changement de moulin de ta part.

Ensuite, toutes les differences techniques que tu as cité ne révèlent rien de nouveau.

De plus En BFC les pilotes X30 sont en minorité. Les seuls à tourner sont à coup sûr des expatriés d'autres régions convaincus du bien fondé de tes comparaisons et sûrement des pilotes voulant rouler avec un vrai moteur de kart.
Alors quel intérêt pour le ST de changer de catégorie ayant des plateaux moins garni.

J'attends d'en lire plus et surtout de VOIR au prochain REC.

Dans l'intervalle si tu veux découvrir un vrai moteur Iame, je t'envoie mon Dragon.

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Obi Bolt a écrit:
A froid je n'ai cru à ton discours. Il m'en faudra beaucoup plus pour que je puisse commencer à croire à un changement de moulin de ta part.

Ensuite, toutes les differences techniques que tu as cité ne révèlent rien de nouveau.

De plus En BFC les pilotes X30 sont en minorité. Les seuls à tourner sont à coup sûr des expatriés d'autres régions convaincus du bien fondé de tes comparaisons et sûrement des pilotes voulant rouler avec un vrai moteur de kart.
Alors quel intérêt pour le ST de changer de catégorie ayant des plateaux moins garni.

J'attends d'en lire plus et surtout de VOIR au prochain REC.

Dans l'intervalle si tu veux découvrir un vrai moteur Iame, je t'envoie mon Dragon.


prend le kh je veux l'essayer aussi Smile

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http://images.forum- 

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Le soleil décline dans le port de Tamatave en cette fin de journée, le ciel revêt cette teinte rouge, qui donne au ciel un aspect d’immense brasier.
--Eh ti boug, tu es seul ?
C’est Mama Sophie, la maitresse de maison, elle veille sur tous, ces filles, mais aussi ce « clients ».
-Oui Mama, mon esprit et mon cœur sont ailleurs.
Mama fait la moue, elle se demande ce qui ne tourne pas rond chez moi, comment ce petit blanc peu refuser un peu de douceur après 20 jours de mer. Elle me jauge, fais rouler ses yeux ronds et enfin éclate de rire. ;
-Tu aimes les garçons ?
Je luis souris :
- Non Mama, mais je n’ai pas le cœur à la fête, elle m’attend en France, c’est mon dernier voyage. J’ai promis, tu comprends ?

Son sourire découvre une belle rangée de dents blanches, et malgré son quintal, elle se déplace avec légèreté. Se rapproche de moi, m’étreins…je suffoque, la truffe collé entre ses seins empêche toute respiration, quand enfin elle desserre l’étreinte, je suis bleu.
- Une promesse ça se respecte, Et c’est rare on va fêter ça me lance t elle, mais ça ne doit pas t’empêcher de faire la fête. Elle plonge la main dans son sac et en ressort un petit sac en plastique, me fixe :
- Tu n’as rien contre un petit splif ? C’est la première fois que j’entends ce nom, et pour ne pas passer pour un crétin j’acquiesce. Elle extrait un peu d’herbe, une feuille à rouler et confectionne son missile.
- C’est de la locale, pas ce que vous achetez en France celle ci se consomme pure.
Elle me le tends, sors un Zippo l’allume, je tire longuement sur la tige, et commence le voyage.

La chaleur a cessé, il fait doux, écroulé sur le transat, j’écoute Mama me faire le récit de ses premiers amours, son premier enfants, disparu a l’âge de trois mois du paludisme. Obligée d’abandonner ses rêves d’institutrice pour devenir « Ramat », fille du port, troquant ses charmes pour quelques francs, 2 jours lui suffisant a faire vivre sa famille pendant un mois.
Oui elle en a vu passer des hommes, des doux, des gentils, des brutes épaisses des bizarre, mais aussi les Babylones termes empruntés aux rastas.
- A cette époque seul comptais ce que tu ramenais, 2/3 pour « homme » un 1/3 pour la fille. Il fallait faire avec.
Puis sa prise pouvoir sur la bande, son accession au plus haut grade, Aujourd’hui ce sont ces « filles », elles passent chez le médecin tous les mois, et celle qui refusent sont exclus, Mama ne rigole pas avec ca, elle en a perdu des copines emportées par de vilaines syphilis. Quand elle évoque ses souvenirs ses yeux brillent, mais elle ne se détache pas de son large sourire, et en roule un deuxième.

Une de ses filles nous rejoins, en créole elle lui demande ce que je fais là avec elle, Sophie réitère son offre, je la décline et décline. Nous passerons une bonne partie de la nuit a discuter, surtout elle. Je savoure, écoute, m’en nourris, au petit matin, je me réveille dans la même position que la veille, une couverture posée sur moi. Je souris, Sophie et ses filles ont quitté les lieux, je le sais je ne la reverrai jamais.

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j'aime quand après un accostage le marin n'est plus en cale sèche ( oui la locale ne se mélange pas au tabac ). Smile

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Pfiou !
L'ambiance est là,
on sent la douce moiteur,  on transpire, la barbe de 3 jours, les moustiques qui nous bouffent la coine...
Bref comme dit KH, on a pris notre baluchon et on voyage

Marin , je te vénère !
cheers 

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Il s’appelle Sidibé, modeste nettoyeur certes mais si beaucoup le raille, tout l’équipage le craint. Faut bien avouer qu’il en impose, 56 ans, long maigre comme un coup de trique, et débordant d’énergie, dur au mal, voilà pour le physique. Sur le cv, sorcier Comorien d’un petit village à côté de Douniani, qu’il quitte 9 mois par an.  Musulman de confession, il n’en a pas moins gardé la culture de sa tribu, avec ses traditions mais aussi sa magie, réservée aux initiés. Avant de rentrer dans sa cabine qui jouxte la mienne, il  se livre a un étrange rituel, il prie invoque les dieux pour chasser le mauvais œil, agite un talismans en décrivant le contour de sa porte, son antre que personne ne franchira jamais.  

Mon premier contact avec est  fut houleux,  lors d’un contrôle machine de routine, je croise un fût rempli de vieux chiffons, en me baissant pour le déplacer, une tête apparait entre les passerelles, et jaillissant de son trou comme un djinn, Sidibé me saisit les bras, en m’invectivant.
- Toi tu pas tousser, c’est à moi.  
Son regard plonge dans le mien, ses yeux rouges expriment une lourde colère, j’avoue ne pas en mener large. Ce vieux bonhomme a une puissance incroyable, il m’immobilise totalement,  Je sais qu’il ne me veut pas de mal, juste m’impressionner. J’en suis quitte pour une bonne frayeur. A quelques mètres de là, les mécanos rigolent  mais pas un n’a bougé le petit doigt.

Ce sera la seule fois ou je serai le sujet de sa colère,  l’occasion de gagner sa confiance ne tardera pas à arriver 10 jours plus tard à Djibouti. C’est  à ce point du voyage que le cargo, fait un ravitaillement en fuel et  gasoil, généralement de nuit, la température y est plus fraiche, sauf pour le troisième mécanicien.

19 heures et  déjà ivre mort dans sa cabine. Il assure avoir préparé le raccord, ouverts les réservoirs, il  a juste oublié d’enlever le « joint plein »…lui aussi.  Au moment de remplir les ballasts, la bride cède et toute cette partie du pont est repeinte d’une bonne  couche bien grasse… Sidibé et moi passerons une partie de la nuit à nettoyer tout ça.  Lui tenant le balais et l’étoupe, moi convoyant les fût jusqu’au ballast de récupération. Oui surtout ne pas empiéter sur ses prérogatives.

A partir de ce moment là il m’acceptera, me confiant même qu’il me prenait pout « Chetan », un être diabolique. Qu’il  avait eu peur en apprenant que je m’installais a deux pas de ses quartiers, pour se protéger il a revêtu ses deux talismans, une ceinture en cuir au  niveau de l’abdomen et un bracelet en cuir fixé juste sous son épaule, et le cérémonial sur le pas de porte m’était destiné.

Si nous gardons tout de même nos distances, il ne manque jamais de me réconforter quand j’ai un coup de blues. Sur le pont arrière vers 17 heures nous partageons le Thé. Il me parle de son pays, de sa nature hostile avec les hommes, mais aussi de la chaleur de ses habitants, parfois sanguins. Son initiation aux rites religieux, par son grand père auquel il a succédé.  De ses deux femmes ses 10 enfants, dont le fils ainé reprendra le flambeau, mais pas sans avoir finit ses études. Oui les études qui permettent de lire et comprendre le monde, de ne plus subir les quolibets de ses collègues, d’être a nouveau fier.

En echange je lui sers de fusible, lui lis et explique ses différents courriers. A chaque repas, doutant des intentions des cuisiniers, il  m’interrogea des yeux… Halouf ?  Un signe de la tête pour le réconforter, il avale rapidement son repas.
Il courrait des bruits à ce sujet. Un cuisinier avait eu l’idée saugrenue de lui en faire manger à son insu, pire encore de s’en vanter sitôt la première bouchée avalée, la réaction fut, dit on, mémorable. Sidibé, file dans sa chambre sous les éclats de rires du personnel, mais en ressort avec un coupe-coupe, et  se met à courser le cuisto, qui en perd sa toque.
Je n’étais pas présent ce jour, alors il se peut donc que j’alimente  les « bruits de coursives », mais un autre épisode m’aide à croire que cela fut possible. Car le coupe-coupe je l’ai vu, les douaniers anglais aussi.

Lors d’une escale à Hartpool, le Service des Douanes demande a inspecter les cabines. Sidibé, pas franchement favorable à ce genre d’exercice a du mal a se contenir, il est agité. Quand le douanier met la main, sur l’objet sacré, il perd tout contrôle se rue sur le douanier, lui arrache le coupe-coupe,  le pose au sol et s’agenouille pour prier. Personne n’a bougé devant la rapidité de l’action, douaniers et équipage se regardent interloqués, c’est la stupeur générale. Il faudra un trésor de diplomatie pour que le Capitaine appelé a la hâte calme les autorités locales, qui finalement nous autorisent a repartir sans aucune poursuite.

La dernière chose que je garderai de lui est une chaleureuse poignée de main lors de son débarquement à la Réunion, pas de grandes effusions, mais la fermeté de son empoignade bouclait le cycle. Cette fois encore, ses yeux étaient rouges et j’ai l’audace de croire que ce n’était pas de colère.

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Yo !  bounce 
tout le monde n'est pas Marin qui veut ...
j'me dis quand même que ce n'est pas en "vapotant" que tu dois trouver ces idées là ...
 geek    

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De bien belles histoires à lire !
A quand le bouquin !
Un livre de nouvelles serait largement à ta portée !
Smile

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Flying French Man a écrit:
Il est  en bonne voie, ne lui manque que la technique de la poussette..

Si on pousse à 2, moi y compris en sautant dans le baquet, ça va.
Si je m'installe et que j'ai 2 pousseurs, j'aime moins.
Après viendra le temps où je le ferai tout seul...pour l'instant je préfère m'amuser en piste.

Franchement hier, aucun pépin, il me manquait 2 dents pour être à 18000 (bref il y a de la marge), chrono à 57''00, pour une première je suis plutôt satisfait...même très satisfait.

La prochaine sera encore mieux...

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Flying French Man a écrit:
Il est  en bonne voie, ne lui manque que la technique de la poussette..


l’accélérateur déporté me facilite la vie je part tous seul comme un grand et j'ai le temps de m'installer

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Walt a écrit:
Flying French Man a écrit:
Il est  en bonne voie, ne lui manque que la technique de la poussette..

Si on pousse à 2, moi y compris en sautant dans le baquet, ça va.
Si je m'installe et que j'ai 2 pousseurs, j'aime moins.
Après viendra le temps où je le ferai tout seul...pour l'instant je préfère m'amuser en piste.

Franchement hier, aucun pépin, il me manquait 2 dents pour être à 18000 (bref il y a de la marge), chrono à 57''00, pour une première je suis plutôt satisfait...même très satisfait.

La prochaine sera encore mieux...


Donc tu devais être vers 17 400 - 17 500

C'est déjà une bonne plage
Attention , en progressant en pilotage (faut être beaucoup plus "en force" avec un N100) et réglage chassis tu rentreras plus vite dans le virage et tu n'auras peut être pas besoins de toutes tes dents  What a Face 

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Walt a écrit:
Flying French Man a écrit:
Il est  en bonne voie, ne lui manque que la technique de la poussette..

Si on pousse à 2, moi y compris en sautant dans le baquet, ça va.
Si je m'installe et que j'ai 2 pousseurs, j'aime moins.
Après viendra le temps où je le ferai tout seul...pour l'instant je préfère m'amuser en piste.

Franchement hier, aucun pépin, il me manquait 2 dents pour être à 18000 (bref il y a de la marge), chrono à 57''00, pour une première je suis plutôt satisfait...même très satisfait.

La prochaine sera encore mieux...


C'est une très bon teasing , mais c'est pas un récit "kart & Prose" au sens L'Epique ....

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Un matin pas tout a fait comme les autres ce samedi, il me sert de test, conditionnant le reste de l’année. Premier indice, la joie de retrouver les membres CRT.
Etrangement je n’ai plus cette boule qui me vrille le ventre, qui rend fébrile, la certitude de vouloir y être.

Mais des les premiers tours, je réalise combien le manque avait altéré l’envie, combien les sensations m’ont manquée. Malgré des chronos qui feraient se tordre n’importe quel poireau, l’ émotion est là, prenant le pas sur tout le reste.

Certes Nano se bat avec son tout nouvel ensemble, il pense même que son roulage s’arrête après trente minute, et les différents scénario proposés s’avèrent tous faux, il ne le sait pas encore.

Walter a remisé son SR, il est en mode découverte du N100. Silencieux, il enchaine les séries avec application, son adaptation est remarquable, ne lui reste plus qu’ a apprendre a démarrer seul.

Fred, malgré un engin en souffrance, dévore la bitume poussant a l’extrême sa résistance physique, survolté par le plaisir d’être en piste. Il passera le relais au Druide pour quelques rotations et une sortie de piste, normal, les pneus sont a bout, les freins purement décoratifs.

Nous finirons tous « secoués » a bout, le retour au local ne se fera pas sans difficulté.

En revenant sur Paris, Fred et moi faisons silence, et paradoxalement pensons la même chose au même moment, nous sommes en piste, ensemble. Nous avons une certitude celle de vouloir remettre ca au plus vite.

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Bonjour à tous .

Petit résumé de la deuxième course sprint du challenge UFOLEP IDF.

Tout commence par une nuit très courte .. 3 heures de sommeil... je passe les details.

Arrivée sur la piste 06h15 , déjà la queue devant l'entrée du circuit qui n'ouvrira qu'a 07h00.

J'arrive quand même a trouver de la place dans les stands. De légères gouttes de pluie font leur apparition mais rien qui ne puisse m’inquiéter ou me faire douter sur le type de pneu a utiliser.

Après un briefing, pour le moins agaçant. des révélations faisant un peu monter la grogna des pilotes. Obligation d'acheter ou de louer son transpondeur et d'autres choses .. font que ce qui était de l'UFOLEP ne le soit plus vraiment.

Allez les choses sérieuses.

Essais chronos

C'est parti mon kiki .. le kart démarre au poil , la piste de Kartland est encore remplie de rosée ( pas celui que l'on boit ), sa glisse mais la piste s'améliore. je me dégage la voie devant afin de me lancer dans mes tours chronos, a chaque tour j'améliore . Au tour 7, je vois un concurrent se porter a ma hauteur, je me dis qu'il va faire comme moi, lever le pied pour se donner un peu d'air .. Bha non il m'attaque .. étant sur un tour lancé, je ne fait pas attention a se qui arrive de derrière, il tente un freinage et vient percuter mon train arrière. Sur le coup , je suis un peu enervé et d'un coup, gros bruit, je me dit tient ma pipe d’échappement s'est desserrée , obligé de rentrer dans les stands alors que la piste s'ameliore de tour en tour ....

Verdict une gouttière de pot échappement brisée et un 9eme temps lors des qualifs. Je valais bien me que çà .. je suis un peu énervé

Manche 1

Je pars donc de la 5eme ligne, je me dis c'est bien trop loin mais bon, le but étant de se rapprocher au plus prés des 3 premières places avant la pré-finale.

Je prend un bon départ collé dans le par-choc de mon adversaire, je reste au contact, je profite de la pression élevée que j'avais dans mes pneus pour me faufiler entre les concurrents et prendre la 5eme place sur un freinage en bout de ligne droite. Le tour 5 arrive sur les 7 prévus, je sens que je commence a perdre du train arrière .. le châssis n'est vraiment pas sain a ce moment là , il reste deux tours. J'arrive tant bien que mal a maintenir mes adversaire derrière moi, résultat 5eme place bien mérité.



Manche 2


je décide de pas faire la même erreur que tout à l'heure, je modifie mes réglages châssis, je cherche a perdre le grip de l'arrière et baisse ma pression de pneu également. Le châssis est moins bon au départ , forcement, mais je remonte quand même à la 6eme place. Que je vais garder jusque la fin de la manche sans être inquiété. cependant, a l'arrivé au stand, je trouve l'usure de mes pneus vraiment pas bonne ... Beaucoup de graining ( terme à la mode, c'est petite vague que l'on voit dur le pneu) .





Résultat des manches

Bon résultat grâce au manche, je vais m'élancer de la 3eme ligne  en pré-finale. de plus grâce à la 5eme place sur la grille de départ, je me retrouve à l’intérieur de la piste, ma place préférée sur cette piste.

Je vais casser un peu la croûte au niveau du bar, quand j’aperçois Franck qui passe. il me salue, et me dit .. belle progression, on peut attendre un podium cette année. je lui répond cette année oui, aujourd'hui ça ne sera pas possible.

Pré-finale

Je m'élance donc de la 5eme lace, le départ est lancé, je suis déjà au contact du par-choc du 3éme avant le virage ( a vrai dire je le pousse même ). le premier virage est là, je reste bien a l'intérieur, je serre la corde.. Et la je ressors à la deuxième place à cause ( grâce ) à un accrochage. J'hurle dans mon casque c'est maintenant ou jamais. J'attaque  j'attaque, je remonte sur le premier a certain endroit .. Je commence à y croire.. Mais je ne sais pas pourquoi , arrivé sur un virage un peu space de Kartland , je me dis je vais tester une autre trajectoire voir si le grip est meilleur, erreur je vois mon poursuivant se porter à ma hauteur est avoir une meilleur accélération..

Je baisse pas les bras .. j'arrive a bien le remonter et on fini par-choc dans par-choc .. une belle 3eme place .. en pré-finale.

Finale

Concentration maximale avant le départ , il y a du beau mon derrière ... mais un podium est possible .. Quelle pression.... Je dois avouer que je préfère la boire. Le drapeau bleu blanc rouge est en mouvement le départ est donné. Je uis dans le par-choc du premier mais le deuxieme se bat bien et sors mieu au 2eme virage, je me dis accroche toi.. On fait quelque tour, roue dans roue , puis son châssis se met a mieux fonctionner .. le mien est toujours à l'arrêt. Nous sommes au tour N°4 .. la tête de cpourse à maintenant 10 mètres d'avance, quand mon poursuivant me porte une attaque et me passe, mes temps ne tombent pas .. je suis à l'arrêt .. vraiment j'hurle dans le casque, c'est pas possible pas maintenant.




Le tour 6 arrive, cà y'est mes temps tombent, 1'23'7 , puis 1'23'2 et puis constant en 1'23'2 .. Je remonte a grand pas sur le 3eme qui est à l'agonie avec ses pneus mais il se défend le bougre .. je fais plusieurs tours collé à lui en le touchant de temps en tenmps en ligne droite pour mettre un peu de pression. Arrivée dans une grande courbe à droiteau tour N°8, je vois son train avant qui refuse de s'inscrire ..  Je me dis romain, c'est maintenant je me porte a l'intérieur , contrairement à lui mon châssis travaille correctement et je le passe sans aucune difficulté .. Maintenant c'est la deuxième place que je vois .. j'attaque ... mais il est trop tard j'ai perdu trop de temps avec ce monsieur .. le drapeau à damier est brandi , je termine à la 3éme place avec un joli premier podium.



il me manqué 50g dans les pneus pour que mon châssis se mette a travailler au tour N°4 c'est dommage .. mais c'est de l’apprentissage. Pour le poursuivant qui m'avait remonté .. lui était partit avec 250g de trop, son châssis n'a fonctionnait que quatre tours, voilà  ...

Bonne journée quand même , maintenant en espérant en avoir d'autre.

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BRAVO TGR pour ce podium  cheers

Un gradé sur un podium, on en voit pas tous les jours  Cool

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Fidèle lecteur bonsoir.

A l’heure tardive où je rédige cette bafouille, tu dois :
-Trépigner d’impatience, faisant les cent pas chez toi… dans ton garage.
-Être déjà arrivé a bon port, sirotant avec volupté un Pontarlier car pour la potion du Druide tu repasseras.
Mais, comme  pour ton serviteur, ce sera un week-end samba, y’aura des hauts, y’aura débats. Mais je digresse. Car ce week-end c’est l’Amicale, le rendez-vous qui ne se cite, mais qui se vit.
A ce point du récit, m’étendre sur les relations privilégiés qu’entretiennent ces joyeux drilles serait au mieux redondant, au pire une impardonnable faiblesse, je t’en ferai l’économie, car avec ces zozos là, rien ne se dit tout est tacite.
Il arrive, rarement sois en sûr, que naissent des incompréhensions, mais elles finissent toujours par trouver une explication, entre épicUrien rien n’est jamais définitif.

Mais se qui rend cette rencontre savoureuse, c’est la qualité de ce plateau. Faisons si tu le souhaites, le tour des forces en présence et charité bien ordonnée commençant toujours par elle même, je m’emboite le pas.

Trois pilotes de la CRT seront de la partie, fins, rapides, d’une élégance folle ce sont les meilleurs représentants de l’association picarde. Les chronos de la ville fortifiée ont tranchés, et seuls deux poireaux on été contraints de remiser gaules et espoirs, à l’instar d’une autre ils devront faire banquette. Et puisque nous en sommes aux confidences alors saches qu’en l’absence du résidant de la plaine de la Chaouia la tache s’avère tout de même ardue. Cruelle est parfois la vérité

Car en face il y a des clients la BFC, pas moins. Habitué aux courses de paille dont on tire le meilleur vin, il y a fort a croire que les locaux viendront armés et ne se rendront pas sans combattre,  leur légendaire hospitalité ne saurait cacher leur redoutable opposition.
II faudra être endurant, truculent, vif car les vannes vont fuser , ils ont en leur CRK le maitre en la matière. Et puisque l’on en vient à parler d’espace, prévoir quelque pochon.  Je conseillerai le sac en plastique, son étanchéité peut parfois te sortir d’un piège où tu as prit malin un plaisir à te fourvoyer.

Le verbe sera haut et toujours bienveillant, il se pourrait même que s’improvise un atelier magistral. En piste le programme risque d’être varié et l’éventail de propulseurs proposé par « Prof » promet une variété de sonorité qui ferait passer les 4 saisons de Vivaldi  pour une funeste musique d’ascenseur. Pour ajouter une touche colorée a cette rencontre, certains « haut-Marnais » pourraient bien grossir les troupes, en simples touristes ou en Gentleman drivers équipés d’une glacière qui pourrait bien redistribuer les cartes.

Bref que du bon que du beau…. Tu y vas le cœur légers, le sourire aux lèvres, et c’est à cette fin que dés samedi matin, s'ouvrira la Chat box pour n’en rien manquer…ou presque.

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Résumé de la manche 3 au RKM ( Le Mans)

Après des galères de frein, plus ou moins compréhensibles, le kart arrive a être prêt et chargé dans le camion le vendredi 09 mai. C'est déjà presque un miracle.

Le samedi matin 06heures, annonce le départ pour la capitale du sport automobile en France ... Le MANS. Sur la route , je regarde le plus beau des balais , celui des essuies glaces et me dit que ce Week end va être long mais bon.

Arrivée sur place 09h00, déjà du monde de présent, je place mon Barnum ( gentiment prêté par des membres de la CRT)... Mon dieu .... je vois la vie en R..... ouge.

La pluie s'abat sur le circuit. Je ne possède qu'un train de pneu pluie neuf que je souhaite garder pour la course. Je m’élance donc en slick sous une jolie pluie afin de m’imprégner du tracé. J’enchaîne une 30ene de tours sur la mâtiné.

La pluie s'intensifie ... Je décide de passer les pluies afin de valider un set up qui me servira de base pour le dimanche si il pleut. Je prends la piste pour 10 tours et signe le meilleur temps sous l'eau. Je descends du baquet et je valide l'ensemble du travail effectué.

Je vous passe les détails de ma nuit dans le coffre de ma voiture aménagé en camping car avec télé et surtout le match Lille/Paris. La nuit fut bonne.

]Essais Qualifs

Mon budget étant limité pour cette course, je ne dispose que de deux pneus slicks arrières neufs. La piste étant très abrasive, je décide de partir en train complément usés, afin de pouvoir garder mes arrières neufs pour les manches ou les phases finales. J'arrive a accrocher un 9 eme temps sur 20 participants. Je suis a 1 sec de la pole, a savoir qu'il y avait au moins 7 dixièmes dans les pneus.

Manche 1

La pluie a fait son apparition, je me frotte les mains. Le départ est donné, de la 9eme place, je n’espère pas un grand résultat, le 1er enchaînement est fatal pour 3 pilotes devant moi qui s’envoient dans le décor. Je me faufile et me retrouve en 3eme position. en 1 tour je remonte facilement sur le 2 eme puis le 1er que je passe. je crée un joli "gap" ( terme à la mode) . Je gagne donc la manche 1. A la lecture des temps, avec le 2 eme nous sommes les seuls dans la même seconde les autres sont à trois derrières.. Est ce mon jour pour une victoire?

Manche 2

Toujours de la pluie, mais beaucoup moins d'eau sur la piste .. pas grave les réglages sont adaptés, pression bien plus basse. Pilote sur motivé .. Tour de chauffe, les 1er partent un mec devant moi ne colle pas son adversaire et laisse 50 mètres d’écart. Gros handicap alors à remonter. j’enchaîne les tours, vraiment je me sens super en confiance dans le baquet et les pneus pluies marchent à merveille. Je remonte pour finir deux avec devinez ??? 50 mètres de retard ...

Résultat des manches

Avec ses bons résultats en manche, je m'élance de la 2eme place en préfianle et je vois de grande chance de monter à nouveau sur le podium.

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TGR_mistik a écrit:
Résumé de la manche 3 au RKM ( Le Mans)

Après des galères de frein, plus ou moins compréhensibles, le kart arrive a être prêt et chargé dans le camion le vendredi 09 mai. C'est déjà presque un miracle.

Le samedi matin 06heures, annonce le départ pour la capitale du sport automobile en France ... Le MANS. Sur la route , je regarde le plus beau des balais , celui des essuies glaces et me dit que ce Week end va être long mais bon.

Arrivée sur place 09h00, déjà du monde de présent, je place mon Barnum ( gentiment prêté par des membres de la CRT)... Mon dieu .... je vois la vie en R..... ouge.

La pluie s'abat sur le circuit. Je ne possède qu'un train de pneu pluie neuf que je souhaite garder pour la course. Je m’élance donc en slick sous une jolie pluie afin de m’imprégner du tracé. J’enchaîne une 30ene de tours sur la mâtiné.

La pluie s'intensifie ... Je décide de passer les pluies afin de valider un set up qui  me servira de base pour le dimanche si il pleut. Je prends la piste pour 10 tours et signe le meilleur temps sous l'eau. Je descends du baquet et je valide l'ensemble du travail effectué.

Je vous passe les détails de ma nuit dans le coffre de ma voiture aménagé en camping car avec télé et surtout le match Lille/Paris. La nuit fut bonne.

]Essais Qualifs

Mon budget étant limité pour cette course, je ne dispose que de deux pneus slicks arrières neufs. La piste étant très abrasive, je décide de partir en train complément usés, afin de pouvoir garder mes arrières neufs pour les manches ou les phases finales. J'arrive a accrocher un 9 eme temps sur 20 participants. Je suis a 1 sec de la pole, a savoir qu'il y avait au moins 7 dixièmes dans les pneus.

Manche 1

La pluie a fait son apparition, je me frotte les mains. Le départ est donné, de la 9eme place, je n’espère pas un grand résultat, le 1er enchaînement est fatal pour 3 pilotes devant moi qui s’envoient dans le décor. Je me faufile et me retrouve en 3eme position. en 1 tour je remonte facilement sur le 2 eme puis le 1er que je passe. je crée un joli "gap" ( terme à la mode) . Je gagne donc la manche 1. A la lecture des temps, avec le 2 eme nous sommes les seuls dans la même seconde les autres sont à trois derrières.. Est ce mon jour pour une victoire?

Manche 2

Toujours de la pluie, mais beaucoup moins d'eau sur la piste .. pas grave les réglages sont adaptés, pression bien plus basse. Pilote sur motivé .. Tour de chauffe, les 1er partent un mec devant moi ne colle pas son adversaire et laisse 50 mètres d’écart. Gros handicap alors à remonter. j’enchaîne les tours, vraiment je me sens super en confiance dans le baquet et les pneus pluies marchent à merveille. Je remonte pour finir deux avec devinez ???  50 mètres de retard ...

Résultat des manches

Avec ses bons résultats en manche, je m'élance de la 2eme place en préfianle et je vois de grande chance de monter à nouveau sur le podium.


La suite maintenant..

La pré-finale

La pluie est tombée aucun doute sur les pneus au départ. Je m’élance deux. Dans le tour de formation, je vois pas mal de goutte sur mon casque mais ne prête pas trop attention.. Le drapeau s'agite , le départ est donné.. je conserve ma deuxième place et me positionne directement dans les échappements du 1er. Mais mauvais surprise, beaucoup de projection d'eau. pas grave, je me sens à l'aise .. on roule avec un écart constant d'une 10ene de mètres . Plus les tours passent, plus la pluie tombe, le kart dans la ligne droite par en Aqua planning. on ne distingue même plus nos Mychrons, des que je me rapproche du 1er je suis obligé de levier le pied. Vraiment un carnage, mais on roule , fort même , dans les même temps qu'en manche alors que le ciel s'effondre sur nous, des marres sont présentes sur la piste, on pilote à l'instinct. Le drapeau a damier est brandi, on le distingue à peine.. Une jolie 2eme place avec à la clé le meilleur temps de la pré.

La finale

Au vue ce ce qui nous ai tombé sur la tête, j'ai nettoyé ma boite à air afin d’éviter tout problème de prise d'eau. Voilà maintenant , 45 min qu'il n'y a pas eu une goutte d'eau sur le circuit. Les applications météo annonce une pluie imminente. Je m'avance en pré grille avec les pluies montés sur le châssis. A 2 min du départ ... grosse averse.. tout le monde a le temps de chausser les pluies.

Le départ est donné, je conserve toujours cette deuxième place. On creuse l’écart avec nos poursuivants de façon correct. .. Les tours s’enchaînent .. Nous sommes au 5eme tours quand je me décide a remonter sur le premier pour m’emparer de la 1ere place. Mes pneus me permettent de remonter facilement sur lui. ... Au 8 eme tour je suis collé dans son échappement quand j'entends le son de mon moteur se modifier .. je me dis merde j'ai cassé mon pot ... je continue a rouler, mon moteur s’essouffle, je comprends vite que ma boite à air vient de se faire la malle. il reste 6 tours a couvrir, je tente le tout pour le tout. Je pilote sous la pluie battante d'une main, l'autre devant le venturi du carbu afin d’éviter a de gros caillou de venir se loger. J’enchaîne les tours comme ca .. 1 puis deux .. la première place s'envole forcement .. Mais je conserve la deuxième .. Malheureusement sans frein avant je fais une faute et par en tête à queue. Je préfère arrêter là et sauver mon moteur.

Vraiment la plus grosse déception de ma carrière de pilote de compétition.

Lors de cette fin de journée des décisions on été prise. Je ne m'engage plus sur une course sans personne pour me faire de la mécanique et d'autre que je garderai pour moi Smile .

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vraiment con comme situation...si tu flinguais le moteur tu revendais tout non?

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Vraiment rageant , le coup de la boite à Air


Quand je lis ton récit , il me vient 2 questions :
1 : la ref des pneus pluie est imposée ou c'est référence libre ?
2 : pour être gêné au niveau visibilité , tu n'as pas de visière turbo ?

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Pluie imposée Lecont CIK W

Non pas de turbo visière .. Mais même avec ca n'aurait pas changé grand chose. car en faite c’était à cause du brouillard d'eau qu'on ne voyait rien.

L'eau perle bien sur ma visière anti-pluie

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