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Flying French Man-lepique

Pour le meilleur et pour le rire...

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Le Spetsnaz Tour 2013…

On trouve encore la force de nettoyer le kart, malgré la chaleur accablante, malgré la fatigue accumulée, malgré la déception qui torture et meurtrit l’esprit.

Oh bien sûr, on n’était venu pas venu pour gagner ou même rentrer dans le top 20 mais juste pour vivre l’expérience d’une première grande course, pour apprendre, parce qu’il faut bien un début, parce qu’on en rêvait, parce qu’un Championnat de France ça reste mythique.

Oui, sportivement, on ne s’attendait pas à un exploit mais là, l’addition est lourde, trop. On n’a jamais été dans le coup, loin, beaucoup trop loin pour en tirer une quelconque once de satisfaction. Le fait de ne pas s’être qualifié pour la pré finale et la finale est, avec du recul, une fin logique mais si cruelle car il y avait réellement de la place.

L’inexpérience, un choix trop audacieux de châssis en début de saison, le moteur carton qui marche bien mais qui ne peut rivaliser avec les optimisés, le mécano qui passe des heures à chercher sans trouver et qui peste intérieurement contre le team absent, le pilote qui doute et qui ne s’est jamais retrouvé dans cet ensemble châssis-moteur, le nouvel insert du carbu qu’on a mis trop longtemps à apprivoiser, un tout qui fait qu’on a ramé dur avec, à la fin, le naufrage. C’est un peu con de faire autant d’efforts pour finir par se noyer quand même.

Je ne m’étendrai pas dans un compte rendu des différentes manches, ce n’est pas le but de ce récit et je ne saurais retenir votre attention.

Mais, ne vous égarez pas, il y a eu du bon, du très bon même. La semaine fût incroyable de convivialité avec les soirées mémorables des ASK Chalon et Pays de Gex réunis pour l’occasion. Un merci aux épouses, menées de mains de maitre par la reine Brigitte et qui ont œuvré pour nous offrir une logistique sans faille avec une bonne humeur de tous les instants.
Des anecdotes par dizaine que je ne saurais étaler ici sans risquer de gêner les acteurs volontaires et involontaires concernés, vous le comprendrez. Allez, juste une seule car le concerné ne m’en voudra pas, enfin je l’espère. J’ai posé mon séant dans le fauteuil de camping rouge du grand père de Chicane et puis aussi dans celui dans celui de sa grand-mère qui est du même modèle et de la même couleur sauf que je sais maintenant les différencier…….. !

J’ai aussi une pensée pour Lucas… Départ de la coupe CRK, une poussière s’élève au loin juste après le départ, ça chauffe, et puis 2 karts tapent violemment dans les pneus et 2 commissaires de piste volent dans les airs. La longue file de karts se rapprochent de notre tribune mais… il manque Lucas ! Les yeux se tournent alors au loin pour tenter de voir mais tout ce qu’on voit c’est que le pilote reste dans son baquet et que les sauveteurs accourent avec une civière… L’histoire finira bien avec un pilote qui s’en sort indemne mais quelle frayeur !

Un bravo à Luca Gelormini pour sa 8eme place en catégorie nationale. Une chaine qui casse dans une manche de qualification l’a peut être privé d’une place dans le top 5 de cette catégorie très disputée.

Un merci aussi à l’organisation qui a été exemplaire de tout point de vue, la piste, les paddocks, les sanitaires, la sécurité et des officiels accessibles et pédagogues avec les débutants que nous étions. La piste était magnifique, des pneus parfaitement alignés, des vibreurs repeints pour l’occasion, des oriflammes par dizaine qui donnait à l’ensemble la dimension de l’évènement.

Un camping-car loué pour l’occasion, 7 jours loin de chez nous et 1700 km pour un Spetsnaz Tour 2013 qui malgré un arrière-goût amer a permis à toute la famille de vivre et de partager un évènement d’exception et de se faire de nouveaux amis.

Une semaine plus tard, je pose le fidèle Sodi 2009 à côté de notre kart de course sur un de nos circuits préférés. Après 2 runs dans le châssis de course, Nicolas remonte dans le Sodi et claque un temps 5/10eme meilleur. On passera 1 journée pour enfin approcher le temps avec le kart de course. Mais à bien y réfléchir, cet essai comparatif, ruminé lors du long retour d’Ancenis, ne nous apporte rien si ce n’est nous mettre un doute supplémentaire.

Non, participer à un Championnat de France ne s’improvise pas même si on n’y a pas été non plus la fleur au fusil, c’est pas le genre de la maison. On a vu le fossé qui nous sépare de l’élite avec 25 pilotes qui se tiennent dans un mouchoir de poche. J’ai vu les structures des teams et j’ai vu mon barnum 3x3. J’ai vu Abbasse, mécano presque anonyme et moi,…….je ne me suis pas vu mais je me connais déjà !

Positivons néanmoins sur l’expérience, on y est allé pour en avoir et on sait maintenant ce qu’il faut faire pour y revenir dignement afin de pouvoir vraiment progresser.

Oui, une aventure s’achève mais ce n’est qu’une page d'une histoire qu’on n’a pas fini d’écrire…




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Bonjour ,
très beau récit qui fait bien ressortir une certaine déception et frustration mais avec quelque bons moments
qui resterons gravés dans les mémoires et estomperons quelque peu les regrets ....

on s'y croirait ! bien sur , la dure réalité de la course est bien la !

tu nous parle de moteur optimisé , de châssis ( ou compréhension du châssis ) de structure , mécanos .......

un peu David contre Goliath ? l’essentiel est de ne pas s'en écœurer , de continuer a travailler en ayant appris un peu quelque chose

Merci , Dominique

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Merci François cheers 
tu m'as fait replonger 25 ans en arrière ...
ça fait toujours "drôle" d'être le petit David, tkt pas ...
ce qui restera, ce sont des bons souvenirs.

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Belle expérience, effectivement de bons souvenirs resteront a coup sur.

Quid de la maladie actuelle du Karting, elle vous a aussi touchée... François, Nico a toujours fait des étincelles sur son Sodi, il le sent, il l'enmene surtout il le comprend.

Il date de 2009 ou 2010 mais n'a fais que des ronds propres sans réelle casse. Ce châssis était donc parfais, il était rodé, souple et en avait encore sous le plancher. La sirène laquelle vous avez cédé de partir sur un nouveau châssis a la mode vous a un peut perdu, cet investissement financier n'aurait-il pas pût être mis dans un moteur au top?

Ce n'est vraiment pas pour remuer le couteau dans la plaie, au contraire cela fait parti de votre expérience et vous sera bénéfique, a l'image d'une lotus anciennement Tôleman, même avec de petits moyens le résultat peut être là!

Voilà ma vision et mes quelques mots d'encouragement pour la prochaine fois!

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Oscar Benamou jette la pièce en l’air. Face ! Ce sera donc à Karl Hinterholz d’assurer le dernier relais. François Felix de Manicourt grimace, les dieux ne sont décidément pas avec lui.

Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le destin avait fini par réunir ces 3 pilotes…

François Felix de Manicourt avait très tôt embrassé la carrière de pilote. Il n’avait que 3 ans et déjà il avait fier allure dans le coupé Ferrari du manège de la foire du trône. Particulièrement pieux, Père et Mère y avaient vu un signe et n’avaient ensuite eu cesse de favoriser son apprentissage afin de développer ce don si précoce. François Felix de Manicourt n’a pas véritablement brillé lors de ses années karting mais jamais il ne désespéra et toujours cru en lui. En 1998, sa carrière fit un bond ; Plus jeune vainqueur de la coupe Super U région PACA au volant d’une Opel Ascona GT préparée par les frères Martinelli, obscurs inconnus qui ne sont cités ici que pour rallonger un peu le palmarès de François Félix. S’ensuivit 3 saisons sans gloire au volant d’une monoplace dans une formule improbable. Et puis, la lumière fût ! Le père Manicourt croisa le fils du Baron Bic qui, plus que le rasoir, avait le gout de la compétition Automobile. Ni d’une, ni de deux, le fils Manicourt se retrouva propulsé en LMP2 au sein du team Casiraghi Racing Team , CRT pour les plus avertis. Le Grand Prix de Kyalami dès 2005 après sa troisième course dans cette catégorie, Monterey en 2006 et également une incroyable 17eme place au scratch aux 24h du Mans.
Oui, François Félix de Manicourt avait enfin trouvé les clés de la porte qui donne accès à la cour des grands…

Oscar Benamou a toujours été un besogneux. Tout petit déjà, il rechigna à sortir du ventre de sa maman. Flegmatique, prudent, rien ne le prédestinait à une carrière de pilote automobile. Le déclic se fit tardivement, à 16 ans, lors de la bar mitzvah de son cousin auquel participait également Emerson Fittipaldi. Après ce jour-là, le jeune se retrouva transformé et commença à écumer les courses de karting de la région d’Oran. Le team Benamou se fit rapidement une renommée qui finit par traverser la méditerranée. Champion de France formule ICA, 2 fois vainqueur de la Spring Cup et 27 victoires en 35 courses, Benamou avait un palmarès de boxeur ! A 21 ans, il finit par passer à l’auto et gagna dès sa première année le prestigieux volant Xeramic. Repéré par Mercedes, il fut alors invité à rejoindre Alesi et à prendre le deuxième volant en DTM. Hélas, en 2007, sur le tourniquet du Hungaroring , la chance tourna, la puissante Mercedes percuta violemment le rail et les lendemains ne furent plus les mêmes pour Oscar Benamou… Le simple fait de monter dans un baquet, le tétanisait et il était victime de poussées de sueur impressionnantes à tel point qu’il gagna le surnom de « serpillère » dans les paddocks. Heureusement pour lui, il croisa la route du team Spetsnaz qui flairant le bon cou, lui offrit un volant en LMP2. La suite fut un incroyable come-back, avec pas moins de 7 courses remportées en 2 saisons.
Seule la plus prestigieuse manquait à son palmarès…

Karl Hinterholz manifesta très tôt un gout pour les sciences en général et la mécanique en particulier. A l’âge de 6 ans, le jeune garçon maitrisait déjà les subtilités de l’épure d’Ackerman. A 10 ans, il débuta en karting et agaçait déjà ses mécanos en les contredisant ou en les corrigeant avec arrogance. C’est énervant un Germain, surtout quand il a raison ! 10 années de karting et 87 victoires plus tard, Karl Hinterholz se vit offrir un volant en formule 3000 et……tout cessa ! Il se trainait sur les circuits, incapable de comprendre son ensemble et d’asseoir le moindre diagnostic. Le petit génie s’était transformé en tocard ! C'est bon pour le moral, un Germain qui se plante ! Tout le monde se moquait de lui sauf un homme et après ces 2 années de galère, Karl Hinterholz rejoignait les rangs de la Porsche Boche Academy qui eut le génie de le cantonner, au départ, dans un obscur rôle de pilote d’essais. Un an à se refaire une santé, un an où il réapprit ses gammes une à une avec patience et méthodes. Il fut alors lancé dans le grand bain et avec succès puisqu’il comptabilisa, après 3 saisons, les 12h de Sebring et les 24h de Daytona, excusez du peu ! C'est agaçant un Germain qui gagne !
Mais le meilleur restait cependant à venir…

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Kh ses vacances seront profitable à ton quota de post et à notre lecture 

Super récit pour le France et chaque course doit être ainsi en apprentissage (la victoire podium n'est qu'un plus )

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Kalach Hikov a écrit:
Oscar Benamou jette la pièce en l’air. Face ! Ce sera donc à Karl Hinterholz d’assurer le dernier relais. François Felix de Manicourt grimace, les dieux ne sont décidément pas avec lui.

Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le destin avait fini par réunir ces 3 pilotes…

François Felix de Manicourt avait très tôt embrassé la carrière de pilote. Il n’avait que 3 ans et déjà il avait fier allure dans le coupé Ferrari du manège de la foire du trône. Particulièrement pieux, Père et Mère y avaient vu un signe et n’avaient ensuite eu cesse de favoriser son apprentissage afin de développer ce don si précoce. François Felix de Manicourt n’a pas véritablement brillé lors de ses années karting mais jamais il ne désespéra et toujours cru en lui. En 1998, sa carrière fit un bond ; Plus jeune vainqueur de la coupe Super U région PACA au volant d’une Opel Ascona GT préparée par les frères Martinelli, obscurs inconnus qui ne sont cités ici que pour rallonger un peu le palmarès de François Félix. S’ensuivit 3 saisons sans gloire au volant d’une monoplace dans une formule improbable. Et puis, la lumière fût ! Le père Manicourt croisa le fils du Baron Bic qui, plus que le rasoir, avait le gout de la compétition Automobile. Ni d’une, ni de deux, le fils Manicourt se retrouva propulsé en LMP2 au sein du team Casiraghi Racing Team , CRT pour les plus avertis. Le Grand Prix de Kyalami dès 2005 après sa troisième course dans cette catégorie, Monterey en 2006 et également une incroyable 17eme place au scratch aux 24h du Mans.
Oui, François Félix de Manicourt avait enfin trouvé les clés de la porte qui donne accès à la cour des grands…

Oscar Benamou a toujours été un besogneux. Tout petit déjà, il rechigna à sortir du ventre de sa maman. Flegmatique, prudent, rien ne le prédestinait à une carrière de pilote automobile. Le déclic se fit tardivement, à 16 ans, lors de la bar mitzvah de son cousin auquel participait également Emerson Fittipaldi. Après ce jour-là, le jeune se retrouva transformé et commença à écumer les courses de karting de la région d’Oran. Le team Benamou se fit rapidement une renommée qui finit par traverser la méditerranée. Champion de France formule ICA, 2 fois vainqueur de la Spring Cup et 27 victoires en 35 courses, Benamou avait un palmarès de boxeur ! A 21 ans, il finit par passer à l’auto et gagna dès sa première année le prestigieux volant Xeramic. Repéré par Mercedes, il fut alors invité à rejoindre Alesi et à prendre le deuxième volant en DTM. Hélas, en 2007, sur le tourniquet du Hungaroring , la chance tourna, la puissante Mercedes percuta violemment le rail et les lendemains ne furent plus les mêmes pour Oscar Benamou… Le simple fait de monter dans un baquet, le tétanisait et il était victime de poussées de sueur impressionnantes à tel point qu’il gagna le surnom de « serpillère » dans les paddocks. Heureusement pour lui, il croisa la route du team Spetsnaz qui flairant le bon cou, lui offrit un volant en LMP2. La suite fut un incroyable come-back, avec pas moins de 7 courses remportées en 2 saisons.
Seule la plus prestigieuse manquait à son palmarès…

Karl Hinterholz manifesta très tôt un gout pour les sciences en général et la mécanique en particulier. A l’âge de 6 ans, le jeune garçon maitrisait déjà les subtilités de l’épure d’Ackerman. A 10 ans, il débuta en karting et agaçait déjà ses mécanos en les contredisant ou en les corrigeant avec arrogance. C’est énervant un Germain, surtout quand il a raison ! 10 années de karting et 87 victoires plus tard, Karl Hinterholz se vit offrir un volant en formule 3000 et……tout cessa ! Il se trainait sur les circuits, incapable de comprendre son ensemble et d’asseoir le moindre diagnostic. Le petit génie s’était transformé en tocard ! C'est bon pour le moral, un Germain qui se plante ! Tout le monde se moquait de lui sauf un homme et après ces 2 années de galère, Karl Hinterholz rejoignait les rangs de la Porsche Boche Academy qui eut le génie de le cantonner, au départ, dans un obscur rôle de pilote d’essais. Un an à se refaire une santé, un an où il réapprit ses gammes une à une avec patience et méthodes. Il fut alors lancé dans le grand bain et avec succès puisqu’il comptabilisa, après 3 saisons, les 12h de Sebring et les 24h de Daytona, excusez du peu ! C'est agaçant un Germain qui gagne !
Mais le meilleur restait cependant à venir…


Raaaaaa Le jaune l'inspire, claquettes aux pieds, le Gus affute sa plume.
Quel plaisir, ca sent bon le fuel, la gomme et la dégomme. Nous n'en sommes qu'au Warm...up et pourtant nous sommes tous bouillant... Bravo Tovaritch.

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Ah oui ça c'est sur ... on se dit qu'il y avait un autre ingrédient dans "le Jaune", pour arriver à sortir une histoire pareille, qui nous emmène dans les arabesques et les méandres de l'esprit ( en rien torturé je vous rassure ) , qui nous fasse planner, voir les personnages comme si 'ils étaient en face de nous ...
KH, encore une fois de plus  :  BRAVO !!   cheers

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Le pire avait finalement eu lieu.
C’est en tout cas ce qu’avait cru François Felix de Manicourt quand au petit matin il avait recue l’appel de son agent Walt Hair. Total finalement avait prit sa decision, il ne  financerait pas pour les 6 heures de suzuka. En creusant un peu Walt Hair avait finalement apprit que le budget avait été redistributé pour l’épreuve Sartoise a un equipage de pointe, Tic Tac et Toc.  A cet instant il pensait toucher le fond, son petit monde s’écroulait, mais Walt lui refusait de baisser les bras, il lui restait une dernière carte a abattre.

Orly,  6 heures du matin, François Felix triture machinalement son billet d’avion pour Dubai, Walt Hair a refusé de lui  donner d’autres explications. Sa voix ne trahaissait aucune emotion, il faut bien dire que dans sa partie, c’était un signe de faiblesse et lui était une pointure. Il i  avait simplement demandé a François Félix de bloquer son planning pour deux jours.

A Dusseldorf, Karl Hinterholz lui n’est pas du genre a s’angoisser, son coté germain, il est là ou il doit etre et fait ce qu’il  doit etre fait, son côté scientifique. Il a reçu lui aussi le billet pour Dubai, mais n’en sait pas plus. La saison fut longue et pleine que pouvait il y a voir de plus? Enfin c’est ce qu’il  croyait.


A Dubai, Walt Hair et Oscar Benamou discutent autour d’un café, les deux avions arrivent à dix minutes d’interval, les deux “colis” seront réceptionnés a temps. Oui juste a temps pour se render au palais, ne pas faire attendre le Prince.

Dans le hall d’arrivée les deux “colis” se croisent se toisent, puis Karl Hinterholz se fend d’un long sourire et  donne l’accolade a son collègue. Ils partagent le meme agent, les deux hommes n’ont pas besoin d’un long discours. Tout ce petit monde se retrouve enfin, le dénouement est proche.
Dans la limousine qui les ammène au Palais, ils font la connaissance d’ Oscar Benamou, le contact est immediat, Enfin l’info tombe, ils sont ici pour trouver le financement nécessaire pour disputer les 24 heures du Mans, mais cette fois dans la catégorie reine, en LMP1.

François Félix jubile, Karl s’autorise un sourire, Oscar était ne dit rien il semble préoccupé, extrèment concentré. Il mènera les négociations, sa grande culture du monde Arabe fait de lui l’interlocuteur idéal, mais il sait la marge de manoeuvre étroite. Contacté par Walt un mois auparavant il a remué ciel et terre pour obtenir cet entretien, passant les différents barrages, attendant des confirmations qui tardaient a venir. Puis 15 jours après, tout s’accélère, il enchaine rendez-vous, voyages, coup de fil a Walt pour le choix des pilotes et  de l’équipe, la liste est  faite et validée par les deux hommes.

La négociation s’opère en triangle,  Oscar soumet sa requête dans un arabe littéraire impeccable, le traducteur, et homme de confiance transmet au Cheik Omar-a –Tôn. Le Cheik ne lache pas des yeux cet ensemble improbable, nul  doute qu’il  a diligenté une recherché d’information sur le groupe. Sa decision est prise, depuis le début, il se lève, se dirige vers la fenêtre qui donne sur les jardins royaux  :

- C'est par ses branches que l'arbre révèle ses racines. Mr benhamou plus que votre détermination, c’est le choix de votre équipe qui a attiré mon attention, vous faites preuve de sagesse et de témérité. Vous pouvez compter sur moi, je ne vous demande qu’une chose, a tous. Allez au bout quel qu’en soit la difficulté.
Réglez les derniers détails avec mon homme de confiance. Bon retour a vous messieurs.

L’affaire était bouclée, rien de plus a dire, il  ne restait maintenant qu’à reconstituer le puzzle.

Pour la fourniture du châssis, l’équipe ferait confiance a Fred Chickenhead, un artisan, un artiste du genre. Petite structure mais un magicien, le gars est une pointure, il  ajoutait, ajustait, détectait et  se délectais de voir ses pilotes la mine ravie quand sous sa houlette les chronos tombaient. Un passionné que rien, ou pas grand chose n’arrêtait, et quand Walt lui fait sa proposition sa réaction ne se fit pas attendre, comme une évidence. Son équipe est prête il sera assisté de, Thomas Benzine, un solide gaillard, trentenaire et  de Nicolas Lavisovitch un jeune aérodynamicien plein de promesse.

Côté moteur, cette dream team avait misé sur le shaman, Vilovalvovitch. De l’aveu de tous, un des plus douée de sa génération. Homme à la parole rare, mais d’une incroyable technicité. Originaire de la Marne, il s ‘était retiré près du Mans pour être au plus prêt de sa passion, sa charmante femme cuisinait de formidable tarte, et commercialisait de fabuleuses rillettes conditionnés dans des pots de confiture.
Il avait en son garage récupéré deux moteurs Judd essence qu’il ne cessait d’améliorer, d’optimiser. Pour cette épreuve il avait donné son accord, mais posé une condition, que l’accompagne un paria. Un homme dont personne à part lui n’avait de nouvelles, José Pateledir. Il y avait entre les deux hommes une sorte d’affiliation, de reconnaissance mutuelle. Le Doc, comme on le surnommait était capable de tout, le parfait pendant de son celui  qu’il considérait comme son maitre.

Restait tout de même un problème de taille, qui pourrait être assez consensuel, mais aussi déterminé pour manager cette folle équipe ? Qui pourrait avoir assez de charisme, et  de pédagogie pour accepter ce défi, tous tombèrent d’accord, le seul et unique capable d’une telle prouesse était Le chief Crew, un Chris Rossprol, de mère irlandaise, il en aimait le scotch, de père Suédois , les petits pains. Tous se l’arrachaient louant son sens innée du groupe, sa science de la tactique était souvent copié mais jamais inégalé, Audi avait bien tenté de le débaucher, Toyota lui  avait fait un pont d’or. Même la prestigieuse avait tenté de l’amadouer en le couvrant de cadeau, mais lui ce qui l’interessait c’était les projets auxquels personne ne croit, ceux qui  sont la risée du plus grand nombre, a cette condition celui que l’on surnommait « le taiseux » était capable de se laisser aller… a une franche accolade.


Et ce défis là était tout a fait dans ses cordes, c’était a ceci  qu’il pensait a bord du Jet privé du Cheik, contemplant sa petite troupe. Le gros du matériel était sur place, venu par la route. Deux camions, l’un piloté par les frères Nanvilecci contenait la voiture, dans l'’autre toute l’assistance nécessaire moteur et chassis a son bord les deux frangins Mica et Yo Casiragh. Dans moins d’une heure ils seraient tous réunis pour préparer les journées test.

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"Oh Put...'1 de bois"  ( copyright Jeannot, notre Corsaire,  PS: tu nous manques !! )

C'est trop bon !!   cheers 

FFM, tu m'as donné la banane  Very Happy
mes collègues me regardent d'un air circonspect, ne sachant pas s'il faut appeller l'infirmerie ou me verser un seau d'eau froide sur la tête, en me voyant me bidonner d'une manière faussement discrête...

Tu m'as fait voyager l'esprit sur un tapis volant ( ou mieux dans un Jet Privé  bounce  )  et je nous vois tous ensemble ... ça aurait de la gueule !

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Kalach Hikov a écrit:
Le Spetsnaz Tour 2013…

On trouve encore la force de nettoyer le kart, malgré la chaleur accablante, malgré la fatigue accumulée, malgré la déception qui torture et meurtrit l’esprit.

Oh bien sûr, on n’était venu pas venu pour gagner ou même rentrer dans le top 20 mais juste pour vivre l’expérience d’une première grande course, pour apprendre, parce qu’il faut bien un début, parce qu’on en rêvait, parce qu’un Championnat de France ça reste mythique.

Oui, sportivement, on ne s’attendait pas à un exploit mais là, l’addition est lourde, trop. On n’a jamais été dans le coup, loin, beaucoup trop loin pour en tirer une quelconque once de satisfaction. Le fait de ne pas s’être qualifié pour la pré finale et la finale est, avec du recul, une fin logique mais si cruelle car il y avait réellement de la place.

L’inexpérience, un choix trop audacieux de châssis en début de saison, le moteur carton qui marche bien mais qui ne peut rivaliser avec les optimisés, le mécano qui passe des heures à chercher sans trouver et qui peste intérieurement contre le team absent, le pilote qui doute et qui ne s’est jamais retrouvé dans cet ensemble châssis-moteur, le nouvel insert du carbu qu’on a mis trop longtemps à apprivoiser, un tout qui fait qu’on a ramé dur avec, à la fin, le naufrage. C’est un peu con de faire autant d’efforts pour finir par se noyer quand même.

Je ne m’étendrai pas dans un compte rendu des différentes manches, ce n’est pas le but de ce récit et je ne saurais retenir votre attention.

Mais, ne vous égarez pas, il y a eu du bon, du très bon même. La semaine fût incroyable de convivialité avec les soirées mémorables des ASK Chalon et Pays de Gex réunis pour l’occasion. Un merci aux épouses, menées de mains de maitre par la reine Brigitte et qui ont œuvré pour nous offrir une logistique sans faille avec une bonne humeur de tous les instants.
Des anecdotes par dizaine que je ne saurais étaler ici sans risquer de gêner les acteurs volontaires et involontaires concernés, vous le comprendrez. Allez, juste une seule car le concerné ne m’en voudra pas, enfin je l’espère. J’ai posé mon séant dans le fauteuil de camping rouge du grand père de Chicane et puis aussi dans celui dans celui de sa grand-mère qui est du même modèle et de la même couleur sauf que je sais maintenant les différencier…….. !

J’ai aussi une pensée pour Lucas… Départ de la coupe CRK, une poussière s’élève au loin juste après le départ, ça chauffe, et puis 2 karts tapent violemment dans les pneus et 2 commissaires de piste volent dans les airs. La longue file de karts se rapprochent de notre tribune mais… il manque Lucas ! Les yeux se tournent alors au loin pour tenter de voir mais tout ce qu’on voit c’est que le pilote reste dans son baquet et que les sauveteurs accourent avec une civière… L’histoire finira bien avec un pilote qui s’en sort indemne mais quelle frayeur !

Un bravo à Luca Gelormini pour sa 8eme place en catégorie nationale. Une chaine qui casse dans une manche de qualification l’a peut être privé d’une place dans le top 5 de cette catégorie très disputée.

Un merci aussi à l’organisation qui a été exemplaire de tout point de vue, la piste, les paddocks, les sanitaires, la sécurité et des officiels accessibles et pédagogues avec les débutants que nous étions. La piste était magnifique, des pneus parfaitement alignés, des vibreurs repeints pour l’occasion, des oriflammes par dizaine qui donnait à l’ensemble la dimension de l’évènement.

Un camping-car loué pour l’occasion, 7 jours loin de chez nous et 1700 km pour un Spetsnaz Tour 2013 qui malgré un arrière-goût amer a permis à toute la famille de vivre et de partager un évènement d’exception et de se faire de nouveaux amis.

Une semaine plus tard, je pose le fidèle Sodi 2009 à côté de notre kart de course sur un de nos circuits préférés. Après 2 runs dans le châssis de course, Nicolas remonte dans le Sodi et claque un temps 5/10eme meilleur. On passera 1 journée pour enfin approcher le temps avec le kart de course. Mais à bien y réfléchir, cet essai comparatif, ruminé lors du long retour d’Ancenis, ne nous apporte rien si ce n’est nous mettre un doute supplémentaire.

Non, participer à un Championnat de France ne s’improvise pas même si on n’y a pas été non plus la fleur au fusil, c’est pas le genre de la maison. On a vu le fossé qui nous sépare de l’élite avec 25 pilotes qui se tiennent dans un mouchoir de poche. J’ai vu les structures des teams et j’ai vu mon barnum 3x3. J’ai vu Abbasse, mécano presque anonyme et moi,…….je ne me suis pas vu mais je me connais déjà !

Positivons néanmoins sur l’expérience, on y est allé pour en avoir et on sait maintenant ce qu’il faut faire pour y revenir dignement afin de pouvoir vraiment progresser.

Oui, une aventure s’achève mais ce n’est qu’une page d'une histoire qu’on n’a pas fini d’écrire…







Moi, avec quelques jours de retard , je n'ai qu'un mot à dire : BRAVO !

Car c'est très couillu , dès une première année de compet , de se lancer dans un Championnat de France , qui plus est Rotax où le niveau est extrêmement élevé .

Sans être mauvaise langue , je m'attendais à ce type de résultat , mais cela va être extrêmement profitable au Spetnaz Team
C'est quelque chose d'exceptionnel que vous avez fait , surtout seuls (sauf pour l'intendance .... que je vous enviais !!!)

Quand à l'histoire de chassis , je ne serais pas aussi catégorique
Dans quelles conditions as tu fait le test ? même moteur et même pneus ?
Et ton Sodi, avant que Daniel ne remette tout d'aplomb, il n'était pas aussi performant
Sur Formula K , peut être t'es tu tout simplement trop écarté du réglage standard

Bref , ne jette pas le bébé avec l'eau du bain
Je t'appelle quand on rentre . Faut qu'on trouve une occasion d'aller rouler ensemble

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Coup de tonnerre dans les paddocks après la première séance d’essai !

Le Dr Wolfgang Ullrich ne décolère pas, il veut tout savoir sur la Chickenhead-Judd N° 15 du Team Spetsnaz qui a osé intercaler cette voiture au milieu de SES voitures. D’habitude affable et courtois, le teuton se montre agacé et pour cause,  il a promis à Audi de placer 5 de ses voitures aux 5 premières places et cette 4eme place du trio Benamou/Hinterholz/Manicourt dès la première séance d’essai n’augure rien de bon pour la suite.

Bien sûr, Ullrich connaissait la valeur de chacun des membres du team Spetsnaz mais jamais il n’avait pensé que leur conjugaison puisse arriver à ce niveau de compétitivité.

Il savait la valeur du châssis de Fred Chickenhead mais il savait aussi qu’il avait tendance à rester collé sur les parties les plus sinueuses. Son erreur a été de sous-estimer la valeur de l‘ensemble châssis-moteur. Le  V10 Judd, 10 cylindres en V, 3 498 cm3 révéle une puissance de plus de 750 cv à 13 800 trm grâce au travail méthodique du sorcier Vilovalvovitch. Peu de gens le savent mais le V qui est toujours la deuxième initiale des moteurs Judd c’est  le V de Vilovalvovitch, l’âme damnée du motoriste britannique. Pour l’occasion, le sorcier a accouplé une boite de vitesse Aston Martin qui a encore contribué à transformer une voiture de course en un ensemble monstrueux de puissance et d’efficacité qui dégouline de chevaux, qui suinte de couple, qui déborde de classe par tous ses orifices et qui a ainsi réussit à éclabousser les voitures du Dr Wolfgang Ullrich dès la première séance !

Deux détails supplémentaires agaçent Audi….La performance a été signée par le maillon faible du Team Spetsnaz, Oscar Benamou ! Ullrich sait que le pire reste à venir avec le froid et chirurgical Hinterholz et l’arrogant mais toujours rapide Manicourt. Le deuxième détail est plus embêtant encore….L’organisation a finalement refusée l’inscription de la Chickenhead-Judd en LMP1, catégorie des constructeurs, considérant que le team est privé ; La N°15 devra courir dans la catégorie LMP2 ! Cette nouvelle a dans un premier temps anéantit le team Spetsnaz avant de le rebooster avec la perspective de se taper les LMP1. Wolfgang Ullrich en tremble déjà…

Deuxième jour des qualifications - 1ere séance - 19h.

Le feu passe au vert, les voitures sortent une à une des stands et enchainent les tours. A 20h00, toutes les voitures ont déjà bouclé de nombreux tours mais la Chickenhead-Judd N°15 reste encore immobile dans les stands. Chris Rossprol est devant ses écrans de contrôle et reste imperturbable, pris dans une incroyable partie de poker menteur. A ses côtés, Karl Hinterholz, le pilote Spetsnaz de la séance n’est même pas équipé ! Tous les teams ont les yeux rivés sur la N°15. « Serait-elle en panne ? », « Non, car pas un mécano ne s’affaire autour ? »,  « Alors c’est grave ? », « Oui, mais non, mais j’en sais rien, merde ! ». 20h20, Chris Rossprol tourne la tête et regarde simplement Karl Hinterholz dans les yeux. Ce dernier se lève, il sait ce qu’il reste à faire, il se dirige lentement vers son espace et s’équipe, sans affolement. 20h35, il reste 25’ avant la fin de la séance, le V10 Judd quitte enfin les stands et s’élance sur la piste. C’est mathématique, Hinterholz ne pourra faire que 5 tours avant la fin de la séance. Les team leaders de chacune des écuries présentes ne regardent plus que les temps de la N°15. Au dernier de ses 5 tours, Karl Hinterholz claque un 3’28’’127 qui le propulse à la 8eme place de la séance loin devant la deuxième LMP2 qui se traine à 12’’ et à seulement 3’’ de la pôle réalisé par l’Audi N°2. La performance de Hinterholz est extraordinaire mais ne semble pas suffisante pour inquiéter Audi qui place ses 5 voitures aux 5 premières places juste devant les 2 Toyota. Mais le Dr Wolfgang Ullrich reste perplexe car il ne comprend pas la tactique du team Spesnaz. Il connait bien Chris Rossprol mais jusqu’à ce jour, il avait toujours réussit à transpercer la stratégie du vieux singe.

Deuxième jour des qualifications – 2eme et dernière séance - 22h.

François Félix Manicourt sort le premier des stands ! Ullrich manque de s’étrangler mais reste campé sur sa position, les 5 Audi restent immobiles, idem pour les 2 Toyota, le jaune est génétiquement copieur ! Quand Manicourt rentre pour la première fois au stand, l’Allemand ne peut s’empêcher de sourire, la N° 15 n’a pu faire mieux que 3’33’’536. Hinterholz et Benamou étant déjà rentrés à leur hôtel, Manicourt devra finir seul cette dernière séance. Audi sort enfin ses voitures, Toyota suit et après 1h le classement semble définitif, la Audi N°1 signe un stratosphérique et inégalable 3’21’’996. Manicourt plafonne à plus de 3’30’’. Il est 23h30 quand Audi et Toyota rentrent leurs voitures afin de les préserver, persuadés que la messe est dite. Le Dr Wolfgang Ulrich s’en mord encore les doigts, il aurait alors dû voir l’esquisse d’un sourire se dessiner sur les lèvres d’un Chris Rossprol qui pourtant ne rit jamais. Manicourt part pour un dernier run et à 23h57, à 3’ de la fin de la séance, signe un 3’22’’007, le deuxième temps au scratch !!! Les aficionados sont en délire, le chrono absolu en LMP2 est pulvérisé et pour la première fois de l’histoire, une voiture de cette catégorie partira de la deuxième place.

Le team Spetsnaz est aux anges, l’euphorie est de mise dans le stand de la N°15, le plan s’est parfaitement déroulé, Ullrich a été anesthésié par les manœuvres de Rossprol qui n’avaient de but que de déstabiliser le teuton, la voiture marche d’enfer et les pilotes et l’équipe sont au top ! Oui, tous prennent consciences qu’ils peuvent encore marquer l’histoire de leur empreinte. Tous ?

Au fond du stand, penché sur la voiture, Vilovalvovitch a la mine sombre, il passe son doigt sur le carter inférieur, sur son doigt perle de l’huile….

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que de suspense !!!!!! vivement la suite !!!!!!!!!!
bien mieux que l'équipe, L'EPIQUE!!!!

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Les cigales sont tes muses François !
Là tu es parti pour nous faire un vrai feuilleton,  celui qu'on ne raterait sous aucun prétexte...
Merci pour cette saga.

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Oscar Benamou jette la pièce en l’air. Face ! Ce sera donc à Karl Hinterholz d’assurer le dernier relais. François Felix de Manicourt grimace, les dieux ne sont décidément pas avec lui.
La joie dans le paddock contraste quelque peu  avec la mine renfrognée de Vilovalvovitch. Cette fuite pourrait bien réduire a néant le travail de toute l’équipe. Il sursaute quand une main se pose sur son épaule, le Cheik Est là et  aux anges, sans les milles vierges.

Samedi 15 h30, les voitures sont sur la grille, Chris dans les stands, le cheik a ses côtés, ils ont reçu la visite et un mot d’encouragement du  Dr Ullrich et  cela ne présage rien de bon. La lutte sera forcement intense, mais Chris a lui aussi  définit une stratégie qui devrait en surprendre plus d’un. Le premier relais sera effectué par Karl Hinterholz, son calme olympien devra faire illusion c’est le seul a pouvoir contenir cette frénésie au depart, le second relais sera confié a Oscar Benamou, un triple relais cette fois carson pilotage coulé devrait permettre de ménager la voiture, de rester en attente. François Felix , lui prendra un double relais de nuit, son agressivité portera la première attaque, par temps frais le moteur donnera alors son plein potentiel.
- Karl, depart dans une minute. Toute l’équipe s’emploie a débarrasser le plancher et regagner les stands. Déjà le commissaire de piste brandit son drapeau vert pour le tour de formation, Karl actionne l’interrupteur qui reveille le Judd. Et entame son tour de formation, il vérifie pressions d’huile et d’eau tappe dans ses freins pour les maintenait a temperature., Au virage Porsche, son rythme cardiaque s’accélère, a la chicane Ford, il  a reprit le contrôle, dernière chicane, les Audi resserrent les rangs, et c’est le depart.

Le pif paf du Dunlop Karl est encore deuxième l’Audi N°1 a portée de tir, puis la descente de la foret, les esses, deux Audi en profitent pour déboiter Karl, rien de grave.
Le tertre rouge, il recolle au peloton, mais bute contre la numéro 3, une Toyota lui grille la politesse. Il est  quatrième a la première chicane, ressors juste derrière la Toyota lui  fait l’aspi dans la ligne droite, et l’intérieure dans la chicane suivante, son train arrière tente de se dérober, il est contraint de lever un peu, mais une fois la ligne de mire choisie, il s’élance a la poursuite de la 3e position, Le moteur hurle la route semble se rétrécir, et le pilotage devient intense, il pointe a moins de deux seconde de l’Audi de tête.
Au freinage de Mulsanne il a déjà regagné du terrain. La ligne droite de la forêt le catapulte vers Indianapolis, la piste est piégeuse, pleine de bonne par endroit, son fond plat en fait les frais, il relâche a l’entrée d’Indianapolis, et plonge a la corde en faisant tomber les rapports, courte ligne droite vers Arnage, et c’est l’accélération vertigineuse vers les virages Porsche.
Eux se passent en levant a peine, en enroulant le virage du karting il appuie doucement sur la pédale de frein, et relâche pour accélérer vers maison blanche, les deux chicanes arrivent maintenant, il les passe sans encombre, rassuré de voir que pilotant le coude à la portière il est possible de rester au contact des « gros ».

Sur le muret tous ont la mine un peu  triste, tous pensaient a un combat plus viril, marquer ses positions et confirmer que cette course serait une bataille sans prisonniers, c’est mal connaître Chris.
- Karl, tu roules encore un peu trop  vite. Immédiatement le teuton soulage, son côté discipliné.
Tout au long de son relais Karl va s’employer a rester dans le tour des leader, en attente. Quand il s’arrêtera au stand deux heures plus tard aucune trace de fatigue ne se lira sur son visage, tout au plus adresse t il un clin d’œil complice a son coéquipier Oscar. Première vague de ravitaillement.

Lui aussi fera le spectacle, il va lui  falloir tenir plus longtemps que son coéquipier, et  commencer a gérer un traffic de plus en plus a la peine, Chris compte sur la fluidité de son pilotage pour se jouer des réactions de pilotes pour certains déjà à l’agonie.
Si les Audi confirment leur main mise sur la tête de course, Toyota a déjà fait les frais de dépassements hasardeux, après trois heures de courses, l’une est déjà hors jeu. C’est en gardant ca a l’esprit qu’il pilote et  comme l’avait prévu Chris, revient comme un fusée sur les 3e et deuxième position. A la sortie de la dernière chicane des Hunaudières il est maintenant dans leurs échappements. A la bosse qui précède Mulsanne, ils sont de front, et il n’y aura pas de place pour tout le monde, il le sait. A 150M il  saute sur les freins, l’Audi elle est déjà trop loin, et tire tout droit, se plante dans les graviers. Oscar n’a pas sourcillé, le voilà  troisième. Sur le muret le Dr Ullrich, plisse les yeux et  regarde vers le stand du Spetnaz Team,. Chris qui se sait observé se referme un peu plus, le Cheik, savoure, Vilovalvovitch s’inquiète.

François Felix savoure cette douceur qui tombe sur le circuit, il  grille en cachette une dernière clope  avant de l’écraser dans le Goblet qui lui fait office de cendrier. Il s’apaise, rien de l’extérieure ne le touche, ne le perturbe, Chris a été clair, il est temps de porter une première estocade, d’immiscer le doute dans la tête des leaders. Mais c’est un jeu dangereux, a cette heure les corps donnent des signes de fatigue les esprit ne sont plus très clairs, il existe un risque. L’arrivée de la voiture a son stand le sort de sa réflexion, machinalement il passe coté passager, aide Oscar a s’extraire du véhicule, et  installe son baquet, et se sangle : Oscar lui adresse une tape sur l’épaule. Le changement de pneumatique parait interminable, le ravitaillement en essence est une véritable torture.

En piste il applique à la lettre les consignes prodiguées pas Chris, s’il reste prudent en dépassant les GT, il  attaque fort , trop fort parfois fliretant avec la limite, 4eme a l’issue du ravitaillement il revient maintenant sur la Toyota, a moins d’une seconde. Il la dépose au esse de la forêt. Les deux Audi pointent a 14 secondes devant. Cet écart fond comme neige au soleil, la numéro 2 doit composer avec une crevaison lente, et repasser par les stands. Apres une heure et un relais sur un rythme hallucinant le voyant de pression d’huile  s’allume, Chris ne laisse rien paraître et lui  demande de rentrer , Coup d’œil a Vilovalvovitch, il est déjà prêt.
Quand la voiture rentre c’est sans panique que chacun s’affaire a sa tache, l’huile sera remplacée le carter changé, coup de poker..
10 minutes plus tard, un orage éclate quand Karl ressort des stands mais s’il n’est qu’en 4eme position c’est en pneus pluie et la piste détrempée va contraindre tout le monde a repasser par la case départ. Chris adresse une accolade a Vilovalvovitch.
Plus loin Le docteur Ullrrich, peste contre les éléments. Oui, une fois encore il vient de se faire enrhumer.

Les dernières onze heures suivantes seront un véritable supplice pour l’équipe. Vilovalvovitch surveillera comme le lait sur le feu cette maudite pression, Chris lui imperturbable distillera ses consignes, ajustant sa stratégie aux éléments et  aux faits de course. Karl a ferraillé dur contre les voitures d'Ingolstadt dont la numéro deux a finit par lâcher prise, un alternateur récalcitrant. Ils ne sont plus que deux dans le même tour et Karl sait qui lui faut impérativement mettre la pression, l’Audi N1 sort le grand jeu et  a la régulière rien ne sera simple. Pourtant Chris est formel, les temps du leader chutent, et  on s’active dans les stands, La R21 rentre maintenant, la jonction est faite tout les secondes gagnées seront maintenant déterminante, Karl s’emploi comme jamais, laisse parfois échapper un juron. Et l’écart se creuse, pas suffisant pour anticiper une victoire, mais au moins un relais supplémentaire.

-10 minutes tu n’en a pas un de plus. Chris semble un peu tendu, Vilovalvovitch le rassure.
- En moins de 8 vous serez en piste.
Karl se jette dans la voie des stands, et se gare prestement, s’éjecte et laisse la place a Oscar. Le capot arrière et  démonté, sous la voiture on s’affaire a la vidange, c’est décidé on passe au grade supérieure ca limitera la casse et  comme les températures ne sont pas fortes, ca devrait faire l’affaire et  comme il l’avait prévu 8 minutes plus tard Oscar rejoint la piste, L’Audi contre toute attente est repassée devant, Oscar accuse un retard de 23 secondes, mais rien d’insurmontable, certes la température moteur commence a monter, la boite donne des signes de fatigue, mais le châssis lui se comporte bien. Oscar veut tout donner il vaut mieux avoir des remords que des regrets lui a dit le Cheik avant cet ultime relais. A 30 minutes de la fin les deux autos sont roues dans roues, mais au passage de Mulsanne Oscar a du mal a rétrograder, il cède un peu  de terrain L’Audi elle ne semble pas affectée par ces heures de course, passé cette frayeur Oscar reprend le déroulé et bataille ferme pour rester au contact. Le docteur n’en mène pas large, Chris agite frénétiquement son stylo. A dix minutes du terme ils n’auront plus aucune influence sur le résultat.

C’est maintenant le dernier tour L’Audi ne lâchera rien, pourtant a Mulsanne Oscar lui  fait l’intérieure et  enjambe le vibreur, le châssis soulève sa carcasse et retombe lourdement, le voyant s’allume a nouveau, L’Audi en profite pour repasser devant.
Dans la ligne droite avant Indianapolis, une sourde détonation et un long panache de fumée s’échappe de la Chicken Car, la messe est dite, mais Oscar refuse de lever le pieds, pire encore il enfonce la pédale suivant  le leader au plus près redoutant les consignes de Chris, il coupe la radio. Au freinage de Mulsanne, l’Audi a du mal a rester en ligne, elle semble être sur le point de lâcher, Oscar freine plus tôt et  suis patiemment. il sait ou tenter une attaque, dans les derniers mètres du circuit,.
Arnage, les virages Porsche, la température moteur ne cesse d’augmenter, le Judd est  a l’agonie, il libère pourtant ses dernières forces, le châssis tremble rendant le pilotage incertain le virage du karting, et les deux voitures arrivent aux dernières chicanes, Oscar d’boite l’Audi, mais freine plus tôt, mais cette fois ci le pilote ne se laisse pas surprendre et reprend sa trajectoire, mais lors de la ré accélération il perd le train arrière et part en toupie Oscar ne peut l’éviter et le percute les envoyant tous les deux hors piste, moteur coupé. Oscar reprend ses esprits, actionne le démarreur en priant tous les saints, rien, deuxième tentative, et le V10 rugit, il passe la première  en luttant contre une direction devenue lourde, et  la carcasse fumante s’extrait du carnage en sautillant. Il franchit la dernière chicane, et coupe la ligne d’arrivée, le moteur se bloque il n’y aura pas de tour d’honneur, l’ensemble vient de rendre son dernier souffle.

Chris qui n’a rien perdu du spectacle retombe lourdement sur son siège et  toute l’équipe accoure pour l’enlacer, Karl se laisse aller a un numéro de claquette, François Felix écrase son paquet de clope, il arrête de fumer.
Apres la remise des trophées, tout ce petit monde se retrouve dans l’intimité du stand, le champagne ayant coulé a flot, Le druide sort sa potion.

Procès verbales du poste de Mulsanne Ce 17 juin 2014 :
Un groupe d’individus dont le taux d’alcoolémie n’a pu être défini avec précision a été appréhendé courant nu sur la nationale en direction de Mulsanne, Les individus n’ont opposés aucune résistance mais semble éprouver quelques difficultés a décliner leur identité.

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Oscar Benamou, Karl Hinterholz, François Felix de Manicourt, Vilovalvovitch http://images.forum- http://images.forum- http://images.forum- 

Tu es trop fort Hermano  

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Obi Bolt a écrit:
Oscar Benamou, Karl Hinterholz, François Felix de Manicourt, Vilovalvovitch http://images.forum- http://images.forum- http://images.forum- 

Tu es trop fort Hermano  

Rendons a KH ce qui appartient a KH Hermano, je ne saurais m'en attribuer la paternité.

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Kalach Hikov a écrit:
Je me souviens encore de la chevauchée fantastique de François Félix de Manicourt, Oscar Benamou et Karl Hinterholz en LMP2 !
Le temps a malheureusement effacé cette aventure de nos mémoires mais, bon sang, que l'histoire fut belle !


Oui, l'histoire est belle et le dernier épisode, magnifié par le Marin, conclut cette magnifique aventure !
Pourtant, tout n'a pas été dit....

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Je propose tel un championnat, un récit toutes les 2 semaines!! cheers cheers 

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Senna83 a écrit:
Je propose tel un championnat, un récit toutes les 2 semaines!! cheers cheers 


Un récit tous les 15 jours ?!!???!
Briseur de topic ! Ectoplasme ! Peine à lire ! Fonctionnaire !

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Kalach Hikov a écrit:
Senna83 a écrit:
Je propose tel un championnat, un récit toutes les 2 semaines!! cheers cheers 


Un récit tous les 15 jours ?!!???!
Briseur de topic ! Ectoplasme ! Peine à lire ! Fonctionnaire !


Votre imagination est débordante je ne doute pas de la reussite d'une telle mission !
  

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Mdr!!!!!!! je vois en vous un fort potentiel a tout niveaux !!!

mieux que les nuances de grey le récit de l’épique futur best seller des kartman!!!!!!

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Aluga-se (A louer).

Nazaré, petit port sardinier de la côte Atlantique du Portugal, pittoresque et traditionnel. C’est le souvenir que j’en avais, il y a 6 ans. Mais après les années de dumping et une crise monétaire plus tard la donne n’est plus tout a fait la même.

Les kreidler et autres Zundap ont été remplacé par les derniers scooter Yamaha, les 404 break ont laissé la place a de gros SUV flambants neufs, les séchoirs à sardine n’ont pas résisté a l’assaut des structures parrainées par un fabricant de boisson énergisantes. Et c’est au rythme d’une musique assourdissante que la cohorte de touriste déambule sur le front de mer.

Mais cette image idyllique ne saurait masquer la réalité, la population est aux aboies, comme en témoigne cette directrice d’école, obligée de louer sa maison pour joindre les deux bouts, et se refugiant dans un sous sol aménagé. Pour le touriste moyen ceci étonne, effraie aussi renvoyant aux plus sombres heures de notre histoire, des temps déraisonnables, mais dans le cas présent il s’agit plus d’une habitude que d’une nécessaire urgence. Mais elle en témoigne, la vie est dure, et cette année le sera encore plus. Dans un parfait français elle explique que le sort certains de ses collègues est déjà scellé, et que le sien ne tient qu’à un fil.

Une chose n’a pas changé, ces dames d’un âge certain qui le séant vissé sur un siège en osier a chaque carrefour, proposent non pas leur charmes, mais des locations d’appartement, Aluga-se.

Mais si cette société de consommation a balayé les derniers vestiges d’un art de vivre tombé en désuétude, elle n’a en rien, entamé ce qui fait aussi la spécificité des Lusitanien, un sens profond de l’hospitalité. A grand renfort de bises appuyées et fraternelles, ils ont le perpétuel soucis que tout soit en ordre, n’hésitant pas a passer plusieurs fois par jour pour s’assurer que leur hôtes ne manquent de rien. Les jeunes textotent, les moins jeunes enchaînent déjeuner et souper, parlent fort, fument et boivent jusqu’à très tard dans la nuit, ou très tôt le matin, tout dépend de quel point de vue on se place. En ces temps d’uniformisation des peuples et des cultures il est bon de voir que certaines choses semblent immuables, le temps qu’une génération chasse l’autre.

Si vous recherchez des vacances dépaysantes, où il fait bon trainer sans but, juste observer, prendre son temps pour trouver et se retrouver alors Nazaré est une destination idéale, en un mot comme en cent…. Aluga se.


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bonsoir ,la tu me tires une larme de l’œil tu ne pouvait pas mieux décrire mon pays et mille excuse pour notre rendez-vous manqué mais ce n'est que partie remise et profite bien de nazaré

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Kalach Hikov a écrit:
Un superbe récit, prenant et poignant, avec également la palme d'or du hors sujet !

laisse le s’exprimer ça reste une prose rédigée par un aquakartman !!!!!!!

il a réussi a tirer une larme de lmp balaise cheers 

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en parlant de prose OSCAR!!!!!!!!! ou est la suite tu s'occupe de tout en est ou?,?????????

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bigtom a écrit:
en parlant de prose OSCAR!!!!!!!!! ou est la suite tu s'occupe de  tout en est ou?,?????????

Ne t'inquiète pas ! Oscar Benamou a la particularité de se trainer sur les pistes et sur les forums mais il tient toujours ses promesses.

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Je le sais bien c'est pour mettre un peut de pression sur ses épaules ^^

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1er Septembre 2013

La nuit fut courte, une pression sur mes épaule. Pas sorti le kart depuis le rodage. Donc je n'ai aucun repère avec ce moteur comme neuf ..
Le pilote lui n'est plus a son top niveau, les vacances, le barbecue, la bière l'a fait changé de catégorie rapidement, et ce n'est pas la reprise du travail qui l'aide la balance avant le départ affiche 89 kilos. Ce matin ça sera départ sans petit déjeuné. Qu'importe j'ai de belle réserve.


07h15, après avoir récupéré un jeune collègue qui souhaite entrer dans le karting, nous voilà arrivé sur la piste. A ma grande surprise, moi qui pensais que le 1er novembre il n'y aurai pas beaucoup de monde, je me suis trompé. Déjà plus de place dans les stands ... Je sens que le journée s'annonce mal.

07h30, nous sortons la machine de la remorque, elle brille... Rarement était aussi propre celui la .. Même le PC, n'a pas un gramme de poussière, madame aurait été contente. Je sors mon tout nouveau jouet, le thermomètre laser. Il est 08h00 et la piste est a 13°. Je prends un risque et je passe mes pressions a 1.3 kilo.

08h20, me voilà sur la voie des stands. La je remarque un liquide qui coule dans le bac de mon Driv'up, j'analyse .. Merde une fuite sur le filtre a essence. Me disant qu'avec la dépression ça n'allez plus couler je pars en piste comme ça. Premier tour de chauffe tout a l'air de bien se passer,allez c'est parti ... 2eme tour, le Kart ne prend pas ses tours. J'ouvre mes vis .. merde .. C'est qui se bordel ça ne change rien.  Je rentre aux stands. Je remets les réglages carbu d'origine, et je repars .. Idem le kart a des trous a l’accélération. Je suis fou . De plus je perds une vis de mon PC et mes freins me lâchent. La c'est la poisse, je rentre aux stands avec un 18eme temps pourrit en 1'26'9 je crois. très très loin des 8 premiers. Seul point positif les pneus chauffe correctement

Je sors du kart énervé, direction le magasin, je pense que le problème doit venir de ce fichu filtre. Je remonte tout ..

Manche 1

Je pars 18eme sur la grille, au premier virage je me fais pousser et je viens percuter un autre kart, mon spoiler se coince dans son PC et s'arrache a moitié lors de son tête a queue. Je poursuis quand même la course après avoir voulu abandonner. En effet, j'avais un mal de chien a tourner le volant à droite car le spolier qui traîné par terre venait taper contre la roue. Malgré ça je remonte les pilote devant moi. Le drapeau a damier m'est présenté je finis 12. Une bonne satisfaction vu les conditions de courses. Par contre j'ai les bras en compote. en plus d'avoir un train avant tés lourd ce spoiler m'a vraiment fatigué.

Manche 2

Je pars toujours 18eme sur la grille mais avec plus de confiance, le kart marche correctement. Je prends un bon départ, gagne des places. jusqu’à me faire sortir une première fois alors que je prends un intérieur magnifique à un endroit ou ne l'on double normalement pas. Tout ça se passe sous les yeux des commissaires de piste qui ne brandissent aucun drapeau. Je rage dans mon casque, je reprends le rythme, je remonte avant de me faire une nouvelle fois pousser dans les pneus par le même mec. là çà devient vraiment pénible mais les commissaires ne bougent toujours pas le moindre petit doigt. Une fois ça passe , deux ça me rend fou. Dans les derniers tours, je me fais encore sortir une foi .. Jamais deux sans trois. Je finis 16. Avec de gros griefs contre un pilote que si je croise dans les stands risque de ne plus rentrer dans son casque.

Pré finale

Apres les deux manches, je n'ai vraiment plus de bras. Mon train avant est vraiment collé a la piste .. Mes pneus travaillent bien et mon châssis également .. Avec ma chasse très élevées, je peux rentrer très fort dans les courbes serrées. Maintenant j'ai un peu mal aux bras et je décide de rentrer une demi bague l'avant pour avoir moins mal aux bras. Je pars 14 sur la grille. Au départ , Monsieur LANGLOIS juste la ligne devant moi casse ses clapets et ne part pas. je perds un peu de temps a l'esquiver. Premier virage je reste a l’intérieur .; Ça passe je gagne quelques places. devant moi un accrochage et un kart s'envole, le pilote se retrouve sur la piste, je l'esquive comme je peux. D'autre n'auront pas cette opportunité. La course continue, j'ai un bon rythme et parvient a doubler quelques pilotes. Mon châssis travaille très bien et mes temps tombent je sors un 1'22'7 en pré finale, c'est le 5eme ou 6eme temps de la manche. Le drapeau a damier m'est présenté je finis 7. Une belle remontée. J'ai profité de l'accrochage pour me rapprocher de la tête de course.







Finale

Malgré que j'ai encore trop d'avant je ne touche pas aux réglages du châssis par peur de le faire marcher moins bien. Je descends ma pression de 50g, car en fin de pré-finale mes pneus étaient en sur-chauffe. Avant la finale, il y a eu  4 fois de la location. la piste qui était bien gommé s'est nettoyée. Je pars 7, comme a mon habitude, je prends un bon départ et je passe 5.  Me voilà avec mon loustique de la manche 2 juste derrière moi. Je me mets a sur piloter pour le laisser derrière moi et je fais une erreur, je repasse 7. Là mes espoirs de podium disparaissent, j'en pleur presque dans mon casque. Je me reprends, je retrouve mon pilotage mais les temps ne viennent pas.. Le châssis a du mal a travailler correctement nous voilà aux 10eme tours, j'hurle dans mon casque ... Je ne vais pas finir à cette place. Je regarde mon Mychron, j'ai de meilleures sensations malgré la fatigue, et les chronos descendent. Je remonte sur le 6eme et le passe sans difficulté. Nous voilà dans les 3 derniers tours, je vois a quelques mètres le 5 et le 4 qui se tire la bourre, je remonte a grande vitesse sur eux. en signant mes deux meilleurs tours dans les tours 14 et 15 . Malheureusement, le drapeau a Damier m'est présenté alors que mon spolier est collé au PC du 5eme. Ces locations ont enlevé de la gomme et j’étais hors fenêtre pour mes pneus jusqu'au 10eme tour. Une 4eme place aurait été pas mal .. mais je pars quand même avec le sourire remonté de la 18eme place a la 6eme ce n'est pas mal

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Encore plus impressionnant le choc en photo que sur la vidéo, ça va tellement vite !
En tout cas c’était un bon dimanche et il s'est fallu de peu pour que tu gravisse le podium
Du bord de la piste, ça m'a donné envie de repartir pour la prochaine mais va falloir attendre un peu..
En tout cas chapeau bas !! cheers cheers 

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Jolie recit !!!!!!!!

effectivement on voit super bien le detail de la chute!!!

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On sent qu'il manquait pas grand chose.
Merci pour cette contribution à ce topic.
Mais bon sang, 1,3 kg !? Tu roules avec quels pneus ?

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Surtout sur quelle piste ^^. Sur une piste normale 700g. En fin de journée ma pression de départ etait a 850.

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Super comme récit

Tu aurais pu faire l'effort de te glisser derrière "l'autre con" et lui coller une mine au freinage suivant !
On aurait eu du croustillant !

Plus sérieusement, quand tu rentres ton train AV , tu lui donnes plus de grip
Tu bouffes des chevaux et souvent , quand tu a déjà bien du grip, tu fait décrocher l'AR
Et alors , le train AV est encore plus dur

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Alors chicane sur ce coup la je vais te contredire. En rentrant l avant tu diminue l effet de chasse. En rapprochant la roue du cadre. Donc par ce fait ta direction est plus legere. Moi aussi je pensais le contraire avant, mais apres la lecture des bouquins de JPM. J ai compris. C est pour cela que tu ecarte l avant lorsqu il pleut afin de le rendre moins incisif . Tu rajoutes du grip. Par contre je te rejoins sur le fait que rentrer l avant fait glisser l arriere.

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Oui, en écartant moins incisif et....moins de grip.
Et j'ai aussi lu Mechîn.
Moi, j'écarte l'avant s'il est survireur en début de virage ou plutôt je recherche la limite du sousvirage en début des grandes courbes.
Mais plus j'avance et moins je suis sur de rien !!!

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L'écartement des voies s'effectue à l'aide des bagues de réglage, en les positionnant de part et d'autre du moyeu et de la jante. Une voie élargie donnera une grande précision directionnelle et plus de stabilité, alors qu'une voie étroite sera moins précise mais plus incisive, mais  le châssis deviendra survireur, ce qui sera intéressant sur des circuits très sinueux. 

incisif: moins lourd.

Enfin ceci c est mon ressenti.

Par contre j utilise peut etre mal le mot grip

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