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Renault : l'accord espagnol au cœur des négociations en France - Specialement pour Chrichri qui a tout compris

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Renault : l'accord espagnol au cœur des négociations en France



En pleine négociation avec les syndicats en France, le groupe Renault s'engage vers une augmentation de sa production en Espagne. 40% en plus à Palencia, 30% en plus à Séville et Valladolid. Une augmentation qui, en échange de concessions sociales (de la suppression de primes à l'augmentation du temps de travail), s'accompagne de la création de 1.300 postes entre 2014 et 2016.

Dans une Espagne engluée dans la crise et le chômage, cette annonce représente un véritable ballon d'oxygène. Mais à quel prix ? Coûts du travail, durée du travail, avantages sociaux, flexibilité, tout a été renégocié dans un nouveau "Pacte social", au nom de la compétitivité.

Un avertissement à la France ?

Cet accord espagnol sonne comme un avertissement à la France où nombre de salariés sont persuadés que le groupe automobile espère parvenir au même résultat. La CFDT de Renault n'y voit pourtant pas une mise sous pression supplémentaire : "Il faut relativiser ce qui vient de se passer en Espagne. Bien sûr, la direction va utiliser cette négociation comme point de repère mais tout n'est pas transposable", estime Fred Dijoux. L'accord espagnol a été initié dès 2009 et "la conclusion de ces derniers jours est un accord spécifique à l'Espagne dans un contexte espagnol spécifique", explique-t-il.

La CGT se montre plus inquiète. "La direction profite du contexte actuel dans le pays, mais aussi du chantage exercé sur les syndicats et salariés Espagnols visant à obtenir de nouveaux moins disant sociaux après ceux déjà consentis en 2009 (travailler plus, payer moins, embaucher de nouveaux salariés à 65% du salaire des actuel CDI)", explique le syndicat dans un communiqué. Pour la CGT, "la direction propose d’aborder dans le même esprit qu’en Espagne (en s’inspirant des mêmes recettes) un accord portant sur la performance tous métiers, le temps de travail, la politique de rémunération, la productivité tous périmètre…"

"Un chantage à l'emploi"

Avec une négociation réussie, attendue avant la fin du mois de janvier, le groupe automobile a déjà annoncé qu'il "pourrait s'engager à ne pas fermer d'usine en France". Certains ouvriers français de Renault voient dans cet argumentaire un véritable chantage à l'emploi, comme Philippe, salarié du site de Flins (Yvelines), croisé à Paris lors de la Journée de mobilisation européenne contre l'austérité. "En ce moment, chez nous, ils y a des discussions entre la direction et les syndicats sur un plan de compétitivité. Renault veut revenir sur nos acquis, les congés, l'amplitude horaire, la mobilité entre les usines et le gel des salaires", expliquait cet adhérent CGT d'une cinquantaine d'année qui travaille en tôlerie.

En cas d'échec de la négociation, la direction menace donc de fermer une usine en France. "Mais même si c'est accepté, rien ne dit qu'ils ne fermeront pas". Philippe se demandait alors si Renault parviendrait à faire accepter à l'ensemble des salariés ce qu'il considère comme "une régression des conditions de travail et un chantage à l'emploi".
"Quelles garanties pour les salariés ?"

Dans un entretien au Nouvel Observateur, François Chérèque a d'ailleurs fait part de ses inquiétudes quant à l'absence de garanties :" Regardez Renault : cette entreprise vient d'engager des négociations sur la compétitivité. La direction dit qu'elle ne fermera pas ses usines en France si un accord est trouvé. Mais quelles garanties pour les salariés ?", s'inquiète le secrétaire général de la CFDT.

Arnaud Montebourg tente de peser sur les négociations et de rassurer les salariés. "Il faut que l'accord soit équilibré. C'est donnant-donnant pour nous. Ça n'est pas un accord qui ressemblera à n'importe quel chantage", a déclaré le ministre du Redressement productif, vendredi 16 novembre, sur Europe 1. Le ministre a toute légitimité à intervenir puisque l'Etat reste actionnaire de Renault à hauteur de 15%. "Il faut que les partenaires sociaux le signent. C'est la condition pour qu'il ait une force", a ajouté Arnaud Montebourg. Certains syndicalistes regrettent pourtant que le ministre n'ait pas précisé ses exigences ni fixé les points incontournables à ses yeux.

"Une solution mais pas à n'importe quel prix"

Pour la CFDT, il existe trois éléments essentiels pour discuter d'un accord. Tout d'abord, Renault doit s'engager au niveau des volumes, certains sites se trouvant en deçà d'une viabilité économique. Le syndicat attend ensuite un engagement sur une amélioration de la qualité des conditions de travail. Enfin, elle souhaite une sécurisation de la filière. "Nous avons des fournisseurs communs avec PSA. Si ces fournisseurs s'écroulent, comme cela peut arriver avec la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, c'est tout un château de cartes qui s'écroule, Renault avec", redoute Fred Dijoux pour qui "les donneurs d'ordres doivent travailler sur une coordination pour sécuriser la filière".

Fred Dijoux espère qu'un accord pourra être trouvé : "Sinon, tout le monde sera perdant. Il faut tout faire pour trouver une solution, mais pas à n'importe quel prix". Le prochain rendez-vous entre la direction et les syndicats est prévu jeudi 29 novembre. Les discussions doivent tourner autour du temps de travail. La CFDT arrivera avec des propositions, estimant que du temps dégagé peut être mis à disposition pour améliorer la qualité de vie au travail. Le syndicat prend l'exemple des TMS (troubles musculo-squelettiques) qui représentent un budget énorme : "Si on lâche un peu la bride sur l'intensification, on se retrouve gagnant avec beaucoup moins de TMS, donc moins d'arrêts de travail. Et donc un gain de compétitivité."

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Voilà ce qui va arriver si on ne se met pas en grève maintenant ..... hein Christian

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Vaste merdier, ouais...


Allez, je vends des palettes de couches pour vous aider dans la douleur.



C'est pas pour vous sortir de la merde.



C'est pour y être, dans un meilleur confort...

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Je pense qu'à l'âge qu'a Chrichri, il a une certaine expérience du monde du travail, d'autant plus en ayant été à son compte Wink
Je partage assez son avis, je pense qu'à l'heure actuelle et particulièrement à ton âge, tu peux t'estimer d'avoir un job. Surtout dans une entreprise aussi grosse, particulièrement épaulée par le gouvernement. Dans une PME, t'aurais depuis longtemps été lourdé pour raison économique (justifiée ou non)... Ça ne veut pas dire qu'il faut tout laisser faire non plus, mais bon....

Perso je pars d'un principe simple : si je ne suis pas content, je me casse. J'ai toujours fonctionné comme ça, et ça a toujours été heureux, ça m'a permis de voir d'autres choses, d'autres organisations, rencontrer de nouvelles personnes et au passage garnir mon cv. Ça m'a aussi permis de me rendre compte que j'étais pas fait pour les grosses entreprises, et qu'il valait mieux que je bosse pour moi sunnysunny

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Il ne faut pas nier la période de crise dans laquelle nous sommes. Vouloir à tout prix conserver les avantages acquis en période de prospérité est suicidaire. Voyez ce qui s'est passé en Grèce où le pays, à tous niveaux, à nié la crise et s'est permis des gabegies gigantesques. Il n'y a que les larmes, la sueur et le sang (pour parodier Churchill) qui permettront de s'en sortir. Il faut savoir lâcher un peu maintenant, pour sortir de l'ornière et gagner plus demain.

Par contre, je reste farouchement opposé aux bénéfices monstrueux réalisés par les actionnaires (les majoritaires, pas les petits) et aux augmentations de salaire injustifiées des dirigeants des grands groupes. Je n'oublie pas que le PDG dans ma dernière boite a refusé d'aligner son salaire sur celui de son prédécesseur, pour quasiment conserver son salaire précédent de PDG de la SNCF. Chapeau Monsieur Gallois !!

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Tiens, belle coïncidence, on parle du même Gallois que celui qui faisait l'actu y'a qques semaines ? sunnysunny

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Je vois que dans vos avi partager il ressor qu'en même un certain dilème.

je crois pas que l'histoire soit au niveau d'avantage acqui. La ces prendre les ouvriers pour des pantins.



Si personnes ne bougent c'est la porte à tous.



Le probleme en France c'est que le sindicat tue le sindicaliste, trop de broutilles font fuire les entreprises.


mais la machine est en marche arrière toute depuis pas mal d'années.


Qu'est ce que ces que la soutraitance? c'est la division des problèmes et la multiplication des prises d'autages par les grands groupes.



Une usines des années 80 avec 100000ouvriers produits autant de vehicules aujourd'hui avec moins de 4000 postes. La dessus ya pas que les robots qui font la difference.

C'est la soutraitance, Assemblage des moteurs, des sieges, des tableau de bord, des faisseaux, des optiques avec Major, connecticable, Molex,valeo...


Sans parlé des chaines de ferrage ou c'est encore la soutraitance qui gère les stockage d'un point de vue charges sur le site de production. C'est totalement net de charge pour l'industriel.

La machine ARRIERE toute est en marche depuis longtemps. (BIS) une partie d'échec en quelque sorte.


Le consensuse actuel, c'est les baiseurs et les baisés. Il est comprensible que ca puisse irrité les fin de mois.

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Benzouille a écrit:
Tiens, belle coïncidence, on parle du même Gallois que celui qui faisait l'actu y'a qques semaines ? sunnysunny
Lui-même, en effet ! sunny

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joz a écrit:
Benzouille a écrit:
Tiens, belle coïncidence, on parle du même Gallois que celui qui faisait l'actu y'a qques semaines ? sunnysunny
Lui-même, en effet ! sunny



Faites comme je dis, pas comme je fais LaughingLaughingLaughingLaughing


@ CBM : Ta Free? sunnysunnysunnysunny

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Benzouille a écrit:
Ça ne veut pas dire qu'il faut tout laisser faire non plus, mais bon....
Voilà pourquoi il faut faire ce qu'on fait ..... y'a certaines limites à ne pas atteindre, et là ils les ont franchis

Je ne suis pas contre faire quelques concessions pour garder notre boulot, mais pas à un certain prix

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cbm a écrit:
Si personnes ne bougent c'est la porte à tous.
Le probleme en France c'est que le sindicat tue le sindicaliste, trop de broutilles font fuire les entreprises.
Justement non, y'aurait pas les MECHANTS syndicats, on serait tous à travailler 60h/semaines sans congés et à gagner 1'000€/mois ..... et ça visiblement, "le Français" n'arrive pas à le comprendre

Je reste convaincu que c'est pas avec nos 2h de grève "reconductibles" que l'on va fermer boutique et délocaliser ailleurs ...... si ils nous gardent c'est qu'on vaut quelque chose et qu'on est rentable, sinon ça ferait longtemps qu'ils auraient délocalisé l'usine au Maroc ou dans les pays de l'Est

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joz a écrit:


Il ne faut pas nier la période de crise dans laquelle nous sommes. Vouloir à tout prix conserver les avantages acquis en période de prospérité est suicidaire. Voyez ce qui s'est passé en Grèce où le pays, à tous niveaux, à nié la crise et s'est permis des gabegies gigantesques.
Justement la Grèce, renseignes toi du pourquoi ils en sont là aujourd'hui ..... après on reparle des acquis des salariés .... qui n'y sont absolument pour rien là dedans

joz a écrit:
Il n'y a que les larmes, la sueur et le sang (pour parodier Churchill) qui permettront de s'en sortir. Il faut savoir lâcher un peu maintenant, pour sortir de l'ornière et gagner plus demain.
T'es certains qu'une fois qu'ils nous auront baissés notre salaire de 25% ils nous le remettrons comme aujourd'hui une fois la crise passée ..... sincèrement

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Benzouille a écrit:
Perso je pars d'un principe simple : si je ne suis pas content, je me casse. J'ai toujours fonctionné comme ça, et ça a toujours été heureux, ça m'a permis de voir d'autres choses, d'autres organisations, rencontrer de nouvelles personnes et au passage garnir mon cv. Ça m'a aussi permis de me rendre compte que j'étais pas fait pour les grosses entreprises, et qu'il valait mieux que je bosse pour moi sunnysunny
Ouais mais t'as eu la chance de faire ça au siècle dernier ..... essaie de le refaire à l'heure d'aujourd'hui .... et dans le Nord, tu verras que quand t'arrive à trouver un boulot t'essaies de le garder ..... parce qu'il n'y a que ça ...... et pourtant ça fait 4 ans que je cherche à partir ailleurs pour trouver mieux, eh bah nada

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joz a écrit:
Bon benn notre Caïus est dans la fracture sociale. Crying or Very sad
Bah nan, mais plus on avance, et plus on se fait tondre comme des moutons EmbarassedEmbarassed

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