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dj!soldat!

Renault conservera ses usines françaises à condition d'obtenir des concessions syndicales

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La direction de Renault est sortie du bois. Mardi 13 novembre, lors de la deuxième réunion de négociation sur la compétitivité que l'entreprise a engagée avec ses quatre syndicats représentatifs, les responsables du groupe ont fait leur première proposition.

En échange d'un accord global sur l'ensemble des mesures proposées pendant le cycle de négociation qui doit s'étirer jusqu'en janvier 2013, l'ex-Régie "pourrait s'engager à ne pas fermer d'usine en France, malgré un marché européen sans véritable croissance à l'horizon du plan Renault 2016".

Carlos Ghosn, le PDG de l'entreprise, a dit, lors du Mondial de l'automobile en octobre, qu'il ne souhaitait pas fermer de sites dans l'Hexagone, et qu'il privilégiait un accord de compétitivité. Il est vrai que l'Etat, qui détient 15 % du constructeur, refuse toute nouvelle fermeture d'usine. Alors qu'il a dû subir l'annonce de la fermeture du site d'Aulnay par PSA Peugeot-Citroën, il a ici les moyens d'agir.

Renault, qui n'a produit depuis le début de l'année que 400 000véhicules en France, contre plus de 600 000 en 2011, doit donc adapter sa stratégie à son actionnariat. Et miser sur une sorte de donnant, donnant.

"Cela ressemble surtout à du chantage, critique Fabien Gâche, délégué CGT de l'entreprise. La direction fait porter sur les syndicats le sort de l'entreprise. Ils nous disent : 'Si vous ne bougez pas, on fermera des usines.'"

SACRIFICES SALARIAUX

En Espagne, cette méthode a déjà porté ses fruits. Après un petit mois de discussions, la direction du constructeur a signé, mardi, un accord de compétitivité. Contre des investissements et le recrutement de 1 300 salariés, les partenaires sociaux du groupe ont accepté de travailler une journée de plus chaque année et de baisser de 27,5 % le salaire d'entrée des futurs personnels. Les syndicats ibériques ont refusé davantage de sacrifices salariaux... C'est que les ouvriers espagnols "coûtent" déjà peu cher à Renault. En Espagne, un salaire charges comprises revient à 35 000 euros par an au constructeur, contre plus de 50 000 euros en France, selon des données révélées par Les Echos.

En France, Renault cherche dans un premier temps à faire baisser les coûts fixes de ses neuf sites de production. Pour y parvenir, outre des mesures sur les rémunérations, les effectifs et le temps de travail, qui doivent être discutées lors de prochaines réunions, le constructeur propose de réunir en deux pôles géographiques ses sites. Le pôle ouest réunirait les sites de Choisy-le-Roi, Cléon, Flins, Le Mans et Sandouville. Le pôle nord-est ceux de Douai, Maubeuge, Batilly et Ruitz.

Il s'agirait de mutualiser au sein de chaque pôle toutes les activités de back-office : management général, ressources humaines, achats, comptabilité, communication, etc. Cela "permettrait de faire des économies d'échelle", assure Renault. Le constructeur ne détaille en revanche pas le nombre de suppressions de postes administratifs qu'entraînerait cette réorganisation.

Pour les personnels de production, le constructeur entend, par ailleurs, fluidifier les mouvements de personnels entre les différents sites, en fonction de leur charge de travail. Renault dispose d'ores et déjà d'un tel système. Par exemple, des salariés de Sandouville ont rejoint l'an dernier l'usine de moteurs de Cléon pour des vacations de plusieurs mois. Ce site fait face, en effet, à une montée en puissance de sa production de moteurs...

"Pour Renault, le problème du système actuel est qu'il lui coûte cher. Pour un détachement, il paie une prime de 1 000 euros par mois. De plus, les volontaires ne sont pas légion, confie un syndicaliste. En mettant cela sur la table, il nous propose implicitement de rendre le système obligatoire pour les personnels et surtout moins intéressant financièrement."

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joz a écrit:
Ton avis,Caïus ???
J'attends la fin des négociations pour me prononcer sunnysunnysunny

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Caius pupus a écrit:
joz a écrit:
Ton avis,Caïus ???
J'attends la fin des négociations pour me prononcer sunnysunnysunny





Nous à partir du 2 déc 2012, retour au code du travail, plus de convention collective



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Caesard a écrit:
Caius pupus a écrit:
joz a écrit:
Ton avis,Caïus ???
J'attends la fin des négociations pour me prononcer sunnysunnysunny





Nous à partir du 2 déc 2012, retour au code du travail, plus de convention collective



A partir du 2/12/2012 ...... c'est chiffré tout ça ..... 2-12 / 2-12 youyouyouyou ...... lol!

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