Sportive de la semaine : Hennessey Venom GT

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Lorsqu’un préparateur fou de puissance développe sa première vraie super sportive, cela donne un résultat explosif : voici la Hennessey Venom GT.

Exit la préparation sur Dodge Viper. Depuis 1997, le Texan John Hennessey assouvissait ses fantasmes de puissance sur la sportive au bélier, entres autres bolides made in USA. C’est en constatant la supériorité de sa Venom 1000 Twin Turbo Viper sur le 0 à 200 miles à l’heure, face à la Bugatti Veyron 16.4 l, lors d’un essai comparatif pour le magazine Road & Track en 2007, que le tuner s’est mis en tête de développer son premier véritable bolide de sport. Mais bloqué devant l’impossibilité de réduire le poids de la Dodge Viper, et la difficulté à tirer plus de puissance d’un véhicule à propulsion et à moteur avant, il s’est ainsi dirigé vers la construction d’une voiture bien à lui. En imaginant un moteur de plus de 1 000 chevaux dans la structure d’une Lotus Exige, les bases de la nouvelle Hennessey Venom GT étaient posées.

Sportive de la semaine

Fortement inspirée du look des Lotus Elise et Exige, revu et corrigé par les designers Hennessey, la Venom GT affiche sa parenté avec les deux sportives anglaises. Les lignes courbes, les aérations latérales, la silhouette basse : tout rappelle, de l’extérieur, l’allure des Lotus. Mais si les véhicules du constructeur britannique ont tant séduit John Hennessey, c’est pour leur légèreté. Leur châssis et leurs éléments de carrosserie en fibre de carbone ont été adoptés. Le préparateur en a même ajouté encore plus, puisque la fibre de carbone a été mêlée à l’aluminium pour les jantes de 20 pouces. Seuls le toit et les portières du coupé n’ont pas été taillés dans ce matériau. L’aérodynamisme du bolide a été augmenté par l’ajout d’un aileron arrière hydraulique, et la hauteur de l’engin lui-même peut être modifiée de 60 mm grâce à des suspensions coilover KW, ajustables selon trois positions. Le freinage est assuré par des disques en carbone-céramique de 15 pouces et des étriers Brembo à six pistons à l’avant, et quatre à l’arrière.

Une structure « light » idéale pour recevoir l’impressionnant bloc V8 GM LS9 de 6.2 l en aluminium, emprunté à la Chevrolet Corvette ZR1 et placé en position centrale. Armé de deux turbocompresseurs à roulement à billes signés Garrett, celui-ci développe jusqu’à 1 200 chevaux à 6 500 tours par minute, et 1 566 Nm de couple dès 4 200 trs/mn. Le véhicule gagne autant en performance qu’en légèreté avec son système d’échappement en titane. Avec ses 1 220 kg sur la balance, la Hennessey Venom GT affiche ainsi, dans sa configuration la plus extrême, un rapport poids/puissance titanesque. Ainsi propulsé, le bolide se permet d’abattre le 0 à 100 km/h en 2,5 secondes, de dévorer le 0 à 200 miles à l’heure en 15,3 s, soient 9 secondes de mieux que la Bugatti Veyron, et d’atteindre une vitesse phénoménale de 442,5 km/h ! Ceci, bien entendu, dans des conditions climatiques parfaites. La transmission aux roues arrières est assurée par une boîte de vitesses manuelle Ricardo à 6 rapports. Vendue à plus de 1 million de dollars dans sa version de 1 200 chevaux, la Venom GT justifie son prix par ses performances, mais aussi par le nombre de cinq modèles construits chaque année. Lancée début 2011, la super sportive est assemblée à la main, dans la plus pure tradition de la préparation Hennessey.

[MT13 0]

spy59 a écrit:

celui-ci développe jusqu’à 1 200 chevaux à 6 500 tours par minute, et 1 566 Nm de couple dès 4 200 trs/mn.

[joz11 0]

Certes !!!! Mais quid de la fiabilité et de l'endurance ??? Ce n'est peut-être pas son objectif !