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NuEra

[ESSAI] - SLK 250 1.8 204 CV (Petit kiki)

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La troisième génération de Mercedes SLK marque un retour à
davantage de confort, sans pour autant faire l'impasse sur la
sportivité. Reste que son nouveau 4 cylindres 1.8 Turbo manque un peu de
caractère.




UN PEU D'HISTOIRE



En 1996, Mercedes réinterprète le principe du coupé-cabriolet
pensé au début du siècle dernier par l'ingénieur français Georges
Paulin (1902-1942). C'est à ce dernier que l'on doit notamment le fameux
système Eclipse, qui équipera entre-autres les Lancia Belna et Peugeot
601 d'avant-guerre.



La Mercedes SLK fut en revanche la première voiture au monde à disposer
d'un toit rétractable à commande électrique. Cette prouesse ne se
faisant pas au détriment du style, contrairement à nombre de
"concurrentes" de l'époque, à l'instar des Peugeot 206 CC et Renault Mégane CC.



Les pépins techniques n'épargnèrent malheureusement pas le roadster SLK,
en particulier son mécanisme de toit et il faudra patienter jusqu'au
restylage de 2000 pour que le modèle gagne en fiabilité et en agrément.
En effet, ses mécaniques 4 cylindres prévues au lancement ne brillaient
pas par leur caractère. L'apparition du V6 3,2 litres de 218 et 354 ch
(avec compresseur) se chargeant de satisfaire les plus exigeants.



La deuxième génération apparue en 2004
(restylage en 2008) marque une évolution profonde du concept. Pour
faire face à des concurrentes plus dynamiques et toujours privées de
toit rigide escamotable (BMW Z4 et Porsche Boxster), Mercedes insuffle davantage de sportivité à son célèbre roadster.



La ligne s'inspire de la supercar SLR, l'habitacle monte en gamme et le comportement routier se fait moins placide. Et puis, cette version inaugure le système Airscarf,
qui diffuse de l'air chaud (ou froid) sur la nuque des passagers. De
quoi rendre la Mercedes SLK 2 utilisable en été comme en hiver, en
particulier avec l'association des sièges chauffants et l'excellente
protection du filet anti-remous. L'âge de la maturité on vous dit !



[b]LA SLS POUR MUSE[/b]







La
Mercedes SLK 3 peut-elle faire mieux ? C'est ce que nous allons
découvrir sur les routes des Canaries au volant d'un nouveau modèle désormais inspiré de la fameuse [b]SLS AMG[/b] et de la nouvelle CLS.



La nouvelle Mercedes SLK fait preuve d'un certain paradoxe. Si sa proue
s'avère franchement agressive, cette dernière tranche avec le côté
joufflu voire rondouillard de la poupe. Cette troisième mouture est
toutefois la plus fine de la série. Son coefficient aérodynamique atteint en effet les 0.30, une valeur assez flatteuse pour un coupé-cabriolet.



Fidèle à la tradition du petit roadster, la Mercedes SLK 3 reste relativement compacte
puisqu'elle ne mesure guère que 4,13 m de long. C'est à peine 3 cm de
plus que la précédente ! En revanche, il est dommage que le
coupé-cabriolet allemand n'ait pas progressé en empattement (2,43 m),
comme nous le verrons un peu plus tard.



Si
Mercedes a souffert au début des années 2000 d'une certaine baisse de
qualité, le constructeur de Stuttgart s'est aujourd'hui bien relancé
dans la course face à Audi et BMW. La SLK 3 offre un intérieur très
soigné, que ce soit son esthétique ou sa finition.



Inspirée elle aussi de la SLS, la planche de bord participe au plaisir
que l'on éprouve à bord d'un tel engin, avec un superbe volant à méplat,
des compteurs joliment dessinés et ces ouïes de ventilation chromées du
plus bel effet.

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QU'EST-CE TU FAIS POUR LES VACANCES ?



Assis
très bas et confortablement, on regrette cependant trois choses. Primo
que les espaces de rangement ne soient pas plus nombreux — si l'on
excepte la très logeable boîte à gants —, deuxio que le filet
anti-remous grève autant la visibilité vers l'arrière, même en
décapotant et enfin que l'habitabilité de progresse pas, notamment en
espace aux coudes. Bon, ne soyons pas trop sévères. La Mercedes SLK 3
peut s'enorgueillir de posséder un coffre très vaste en configuration "toit fermé". Avec 335 litres,
le roadster fait pratiquement aussi bien qu'une berline compacte de
type Volkswagen Golf. En décapotant, on bénéficie encore de 225 litres.



Petite anecdote, il nous a fallu quelques secondes avant de localiser la
commande d'ouverture du toit. Cette dernière est en effet dissimulée
dans un petit logement à proximité de l'accoudoir central.



La manœuvre n'établit pas de record en soi, puisqu'il faut compter 20 secondes pour décapoter.
Contrairement à ce qui est annoncé sur le dossier de presse, il est
impossible de décapoter en roulant, même à très basse vitesse. Il faut
bien que les coupés-cabriolets concèdent quelques points aux cabriolets
traditionnels !



Dès les premiers tours de roue, on remarque l'excellent confort
climatique et l'absence de remous dans l'habitacle. C'est encore vrai
sur autoroute où les brushings resteront en place, à condition bien sûr
de ne pas dépasser outrageusement les limitations de vitesse.



UN QUATRE PATTES PERFORMANT MAIS QUELCONQUE



Sous le capot de notre monture, un nouveau venu. Il s'agit d'un 4 cylindres 1.8 essence Turbo
bourré de technologie. Doté — entre-autres — d'une injection directe et
d'un Start/Stop, il revendique un rapport performances/consommation
étonnant. Donné pour 204 ch et 310 Nm de couple, il ne consommerait que 6,6 litres aux 100 km en cycle mixte (153 gr de CO2).



En pratique, ce SLK 250 n'offre pas un agrément hors du commun.
Sa mécanique émet une sonorité quelconque au démarrage et cela ne
s'arrange guère aux allures usuelles. Conscient de ce déficit musical,
Mercedes a rusé en incorporant un générateur de son. Ce dernier donne sa
pleine mesure en cas forte accélération ou lors de phases de
rétrogradage. Un léger mieux donc en conduite sportive, mais on reste
néanmoins sur sa faim.



Le SLK 250 manque aussi de souplesse à très bas régime. En cause, un
couple arrivant assez tard et une boîte automatique très douce, mais pas
assez réactive. Une certaine inertie passée, le 4 pattes propulse la
Mercedes SLK 250 avec un certain panache. Ca pousse fort, avec un 0 à 100 km/h expédié en 6,6 secondes.



Cette belle vigueur ne se traduit pas forcément à la pompe, avec des
consommations réellement très basses en conduite de type coude à la
portière. Nous sommes parvenus à tomber sous les 8 l/100 en profitant du paysage, avec des pointes à 13,6 l/100 en conduite sportive en direction du volcan Tenerife où se déroulaient les essais.



QUAND ROADSTER RIME AVEC CONFORT



Alors
que la précédente génération de SLK revendiquait davantage de
sportivité, cette nouvelle version revient aux fondamentaux de Mercedes
en mettant en avant le confort.



Les suspensions sont désormais plus tolérantes pour les vertèbres des
passagers, sans pour autant que la Mercedes SLK 3 soit devenue
mollassonne. Bien au contraire. Le roadster reste d'essence sportive et
le prouve avec un train avant qui se place bien en courbes et un train
arrière qui ne se dérobe pas à la moindre occasion. D'ailleurs, l'ESP se
déclenche assez tard, preuve que le châssis est réussi.



Bonne nouvelle à la lecture des tarifs, le prix d'accès à la gamme SLK reste fixé à 39.900 euros. Il faudra en revanche compter 47.100 euros pour notre version SLK 250,
un tarif semblable à celui d'une Porsche Boxster de 255 ch (47.578
euros). Pour justifier ce montant élevé, Mercedes met en avant
l'équipement, il est vrai assez fourni : toit escamotable
électriquement, boîte automatique, jantes alliage de 17 pouces,
climatisation, autoradio CD/MP3, régulateur/limiteur de vitesse et une
batterie d'équipements sécuritaires (Appuie-tête actifs NECK-PRO,
système de détection de somnolence, airbags frontaux, latéraux, et de
tête).



Notre avis


La Mercedes SLK 3 ne révolutionne pas un concept qui était déjà fort
abouti sur la deuxième génération. Ce nouveau modèle soigne en revanche
sa consommation et améliore son confort. Ce qui lui permet de garder une
petite avance sur la BMW Z4, elle aussi équipée d'un toit rétractable
(depuis le printemps 2009).


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