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eric3111

Un peut d'histoire sur nos mini...et leurs techniques

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Rallye Monte-Carlo
Six mois après l'entrée en scène de la Mini, BMC décide d'inscrire six voitures d'usine au célébrissime rallye Monte-Carlo. La mieux classée termine en 23e place. En 1961, le bilan est pire : aucune des trois voitures inscrites ne se présente à l'arrivée.
Entre-temps, un certain John Cooper, créateur de la Formule 1 à moteur central, propose de « gonfler » la Mini. Il fait porter la cylindrée à 997 cm³, augmente le taux de compression, installe deux carburateurs et modifie l'échappement, faisant grimper la puissance de 34 à 55 chevaux. Il remplace les freins à tambours par des disques à l'avant, procurant à la petite boîte de 620 kg de sérieux atouts.
En 1962, nouvelle tentative, avec de nouveaux pilotes prometteurs ; Rauno Aaltonen et Timo Mäkinen. Aaltonen faillit y laisser sa peau lors d'un capotage à l'issue duquel sa Mini Cooper disparaît en fumée. Un an plus tard, BMC inscrit quatre Mini Cooper et cette fois-ci, la Mini pilotée par Aaltonen remporte les honneurs de la catégorie et se classe troisième au classement général, suivi de l'Irlandais Patrick (Paddy) Hopkirk, deuxième en catégorie et sixième au général. La Mini venait de faire la démonstration de son potentiel.

Sacrée « S »
Encouragé par ces résultats, BMC s'adresse de nouveau à Cooper : la cylindrée passe à 1 071 cm³, la puissance à 70 chevaux et la vitesse de pointe à 160 km/h. C'est la Mini Cooper S.
Le 17 janvier 1964, c'est le départ du rallye Monte-Carlo et comme tous les ans, les voitures inscrites prennent le départ de différentes villes (Minsk, Paris, Francfort, Athènes, Varsovie, Lisbonne et Monaco) pour se rejoindre, 4 000 km plus loin à Reims. C'est là que commence le véritable rallye.
À l'issue de la première étape de 597 km qui relie Reims à Saint-Claude et qui compte plusieurs « spéciales » (épreuves contre la montre sur routes publiques fermées à la circulation), la redoutable Ford Falcon à V8 de 4,7 litres de Bo Ljungfeldt domine par sa puissance, suivie de la petite Mini Cooper S rouge à toit blanc pilotée par Paddy Hopkirk, de l'imposante Mercedes 300, de la robuste Volvo 544 et, en cinquième place, d'une autre Mini Cooper S, celle de Timo Mäkinen.
Les « spéciales » se poursuivent et, à la tombée de la nuit, la Falcon porte son avance à 65 secondes. Puis, c'est le redoutable Col de Turini, perché à plus de 1 600 mètres d'altitude. La neige s'en mêle, donnant à l'agile Mini un avantage indéniable. L'écart se rétrécit puis disparaît au profit de la Mini. Le « grand » Erik Carlsson est deuxième au volant de sa Saab, suivi de la Mini de Mäkinen, juste devant la Falcon.
Arrive la dernière étape du Monte-Carlo : la course finale sur le circuit du Grand Prix, dans les rues de Monaco. La puissante Falcon de Ljungfeldt donne le maximum mais l'agile Mini compte suffisamment d'avance aux points pour remporter le rallye Monte-Carlo. Pour compléter le triomphe de la Mini, Mäkinen est quatrième et Rauno Aaltonen, septième. Les « trois mousquetaires » font entrer la Mini dans l'histoire du sport automobile.

La consécration
En 1965, c'est au tour de Timo Mäkinen et de son co-pilote Paul Easter, à bord de la Cooper S arborant le nouveau moteur de 1 275 cm³ et 90 chevaux, d'inscrire leur nom au palmarès du « Monti », une édition particulièrement difficile à l'issue de laquelle, sur les 237 équipes ayant pris le départ, à peine 35 voitures se présentent à l'arrivée.
En 1966, c'est le triplé Mini ! Mäkinen, Aaltonen et Hopkirk triomphent, mais sont disqualifiés après l'arrivée à cause d'une obscure question de phares non conformes au règlement, tout comme la Lotus Cortina classée quatrième, adjugeant la victoire « officielle », mais très contestée, à Citroën.
Un an plus tard, les Mini se paient une revanche magistrale. Rauno Aaltonen, le « Finlandais volant » l'emporte, les cinq autres Mini inscrites terminant aussi la course.
Trois victoires, et presque une quatrième, en quatre ans. La domination est totale, tant sur la terre battue que sur les sinueuses routes d'hiver et les circuits où le souvenir des petites puces britanniques se payant la tête des gros V8 américains reste encore vivant chez les adeptes.


J'espere que ca vous aura plus et que je ne me suis pas trompé de post.

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Invité
Et ben Eric... t'en sais des choses!!!
Puis on se cultive en même temps

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Invité

les minis sont de véritable pi'mouss petit mais costaud
merci à John Cooper qui fit découvrir au monde entier les minis

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Ce n'est que du copier coller biensur.
Mais ca fait plaisirde temps en temps de rafraichir la mémmoire.

Comme quoi un V6 ou V8 Opel, ford etc... ne faisait pas le poid. Ils ne peuvent rien contre la légeretée, la tenue de route et la maniabilitée de nos petits bolides. Surtout sur la neige. Traction avant et bonne répartition de masse. tout simplement imbatable a cette époque là.
Il ne faut pas oublier quand meme les pilotes incontestables qu'ils y avaient au volant de ces fameuses mini de course.

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Biensur que je te permet. N'ésite surtout pas tout comme les autres dailleurs.
Retracer l'époque victorieuse de la mini est toujours interressant a voir ou savoir.

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Invité
La puissance n'est rien sans maitrise.

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je le repete: là où toutes les voitures freine, une mini accelère!!
Merci pour ce rappel sur nos mini qui ont eux leurs heures de gloire en rallye!

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Invité

Les minis sont simples, légères et très basses.

Il y en a beaucoup qui ne comprennent pas que l'équilibre poids puissance est plus important que taille du moteur.
Enfin surtout ici, ou ils ne jurent que par V8 et muscle cars.

Mais l'année prochaine, j'espère bien aller faire un tour au festidrag ici avec puppy, qu'on leur montre que 90CV sur 500 kilos c'est mieux que 300CV sur une caisse qui se traine ;o)

Mais c'est fout tout ce qu'ils laissent sur la piste !

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