Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
His1

Magna au secours d'Opel

Messages recommandés

Magna au secours d'Opel

> l'équipementier veut l'aider, pas le racheter



L'équipementier automobilie canadien Magna veut aider la filiale allemande Opel de l'américain General Motors au bord de la faillite, mais n'envisage pas de la racheter, a indiqué son PDG, le milliardaire austro-canadien Frank Stronach, au journal autrichien Kleine Zeitung.

"Nous ne nous considérons pas comme les sauveteurs, nous voulons seulement aider" le constructeur automobile Opel, l'un des gros clients de Magna, a souligné M. Stronach dans une interview au journal publiée jeudi 30 avril.

"Si un de nos clients va mal, nous regardons d'abord si nous pouvons l'aider, cela vaut pour tous nos partenaires. Tout en sachant qu'il faut aussi vérifier si c'est sain pour Magna", a précisé le fondateur du groupe canadien.

"Nous livrons des pièces à Opel et c'est dans notre intérêt que Opel aille bien. Il ne faut pas perdre ce marché (...) et il s'agit aussi de maintenir des emplois et d'en créer des nouveaux", a-t-il insisté.

Magna détient plusieurs sites de production en Autriche, pays natal de M. Stronach, dont les salariés ont été mis au chômage partiel récemment à cause de la crise économique.

Dans l'immédiat Magna restera un équipementier automobile, a-t-il indiqué mais n'a "pas exclu de se lancer dans d'autres secteurs".

Interrogé sur une éventuelle reprise de la filiale allemande de GM, M. Stronach a refusé de parler d'une "entrée" de Magna dans le capital d'Opel. "Mais la Russie pourrait jouer un rôle, et Opel pourrait ainsi s'assurer un marché là-bas", a-t-il ajouté en proposant dans ce cas-là de jouer un rôle de "coordinateur".

Le quotidien canadien The Globe and Mail a laissé entendre récemment que Magna envisage une participation de 20% dans Opel. Il s'allierait avec l'oligarque russe Oleg Deripaska qui, avec le soutien de banques russes, prendrait, lui, une participation de 30% dans Opel.

Outre le canadien Magna, le constructeur automobile italien Fiat est cité par la presse européenne comme un investisseur potentiel dans Opel.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...