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PhillaBricole

Comparatif Volkswagen Scirocco/Renault Mégane Coupé

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Renault Mégane et Volkswagen Golf sont des ennemis de longue date. Le renouvellement des générations a donné naissance à de toutes nouvelles déclinaisons au caractère sportif bien trempé. Quels sont les atouts de la Mégane 3 coupé face au tout nouveau Scirocco ? Réponse.

A l’achat d’un coupé, l’émotionnel l’emporte souvent sur la raison. Ici, le Volkswagen Scirocco se démarque de la production française par les ruptures dans ses proportions. Le coupé arbore des voies élargies, des ailes galbées et une face avant agressive, très proche du concept originel.




La Mégane, elle, joue la carte de l’originalité, avec ce capot incurvé en 3 parties, ses hanches larges et ce postérieur proéminent. Contrairement à l’ancienne génération, le coupé marque sa singularité par rapport à la berline. Ce qui lui permettra certainement de trouver son public. Une réussite également, mais certes moins audacieuse que la production allemande.

Intérieur : ombre et lumière

Dans un coupé, les passagers payent généralement le prix du design. Le Scirocco se place d’ailleurs en retrait par rapport à la française sur l’habitabilité et le volume de coffre. Le dessin spécifique du coffre laisse peu d’espace à la tête aux passagers arrière. Même constat pour la faible surface vitrée qui offre un champ visuel vraiment exécrable. L’aide au stationnement apparaît ici comme un accessoire indispensable.




Le coffre, qui s’ouvre à la clé, laisse place à un volume (292l/755l) anecdotique face à la française. Campée plus haut, la Mégane offre une meilleure garde au toit à ses passagers ainsi qu’un volume plus généreux (377l/991l), même si l’accès reste étroit. La visibilité arrière est toute aussi médiocre que sur le Scirocco. Le poste de pilotage du Scirocco apparaît ici plus adapté au sport que celui de la Mégane. On y est mieux calé et plus stable. Les deux modèles reprennent des planches de bord déjà connues. Le Scirocco emprunte celle de l’Eos qui n’est pas des plus avenantes mais à la finition sérieuse. Le coupé Mégane reprend celle de la berline avec une instrumentation originale et une ergonomie plus travaillée.

Tarifs : près de 3000 € d'écart

Avec un ticket d’entrée de 23 750 € (Dynamique), la Mégane Coupé TCe 180 offre un très bon rapport prix/prestations. Ce tarif qui comporte la climatisation, le régulateur/limiteur de vitesse, le volant et le pommeau de levier de vitesse en cuir, les jantes de 17 pouces en alliage, la radio CD-MP3, les capteurs de pluie et de lumière, etc. De son côté, le Scirocco (Sportline) joue la carte de l’exclusivité, puisque pour une version TSI 200 ch, il faudra compter au minimum 27 700€. L’équipement est tout aussi riche que la française avec la climatisation semi-automatique, les jantes alliage de 17 pouces, le volant en cuir, radio CD/MP3, mais les capteurs de pluie, etc.


Coté motorisation

Pour ce comparatif, nous avons choisi d’opposer deux moteurs de même cylindrée. Malheureusement de puissances différentes : le 2.0 TSI de 200 ch face au TCE 180.

2.0 TSI 200 ch : sportif

Le 2.0 TSI est désormais connu puisqu’il anime la bouillante Golf 5 GTI. Ce dernier dynamise les chronos du Scirocco qui abat le 0 à 100 km/h en 7,1 s pour une vitesse maxi de 235 km/h. Ce bloc se révèle très à l’aise sous le capot du coupé qui affiche une trentaine de kilos de moins que la compacte. Très plein dès les plus bas régimes (1750 tr/mn), ce 2.0 TSI offre une poussée constante jusqu’à 5000 tr/mn. Au dessus de cette plage, la cavalerie tire sur le mors.

Il est secondé par une boite manuelle 6 rapports, plutôt ferme, et peut recevoir en option une DSG6. Ce bouilleur vous gratifie en prime, d’une jolie sonorité métallique qui n’est pas sans rappeler sa cousine, la Golf GTi. Même constat pour le nombre de passages à la pompe, avec une moyenne de 15 l/100 km, relevée lors d’un test musclé.

TCE 180 : polyvalent

Chez Renault, le TCE 180 apparaît comme la motorisation la plus puissante. Ce 2.0 fournit une puissance moindre de 180 chevaux, mais un couple plus important (300 Nm). Des valeurs qui amènent le coupé français à 100 km/h en 8,3 secondes.

Son agrément et sa souplesse sont d’avantage adaptés à un usage quotidien, mais lorsqu’il s’agit de grimper dans les tours, le TCE répond présent. Réactif, il pousse à tous les régimes et plus loin que le TSI. Mais pas forcément plus fort. Renault a privilégié la polyvalence et la « civilité ». Il en ressort un caractère moins trempé que le TSI du Scirocco. De plus le maniement de la boite mécanique à 6 rapports n’est pas des plus sportifs. Bien au contraire. Sans évoquer sa sonorité qui n’a rien de particulièrement excitant non plus. Il peut en revanche se venter d’être moins gourmand : 11l/100 km sur le même parcours.

Au Volant


Sur le papier, le Scirocco apparaît comme le mieux armé pour le sport. Il reprend les dessous de la Golf, bénéficie de voies élargies et affiche un centre de gravité abaissé. Volkswagen a d’ailleurs souhaité accentuer le sous-virage naturel de l’auto en inversant les proportions des voies. En pratique, cette tendance est très vite corrigée par l'ESP. Le coupé allemand reste précis et bénéficie d’une très grande stabilité en courbe. La production de VW colle au bitume mais souvent au détriment du confort. L’amortissement résolument ferme n’est pas salvateur sur les longues distances et les jantes de 17’’ chaussées en 225/40 portent sans doute aussi une part de responsabilités. L’option DCC, qui régule l’ensemble du châssis permet de passer un brin plus vite dans certains virages mais aussi de préserver vos lombaires en mode confort. La direction est franche et précise, la voiture obéit au doigt et à l’œil. Un plaisir appréciable dans les enchaînements. D’autant plus que la position de conduite, résolument sportive, invite le conducteur à faire corps avec sa voiture. La centaine de kilomètres au volant de ce coupé nous a permis de constater, qu'il attirait les regards de toutes sortes. De l'envieux du public au réprobateur de la police.

De son côté, la Mégane peut compter sur le savoir-faire de Renault en matière de châssis et trains roulants. Le coupé reprend à quelques détails près les dessous de sa devancière, avec enfin une direction digne de ce nom, qui remontent des informations à son conducteur. L'assiette du véhicule abaissée de 12 mm contribue à l’efficacité du véhicule et les suspensions raffermies par rapport à la berline restent encore souples par rapport au Scirocco. Gage d’un meilleur confort de roulage au quotidien, mais qui engendre quelques mouvements de caisse. Cette Mégane coupé se met au niveau de l'automobiliste moyen qui n’ira jamais explorer les limites de sa voiture. Elle économise ainsi des coûts de développement précieux pour offrir un prix plus attractif que le Scirocco. Au quotidien cette Mégane est un régal à conduire. Confortable, elle préserve le confort de ses habitants sans faire l'impasse sur la sportivité. Il faudra disposer d'un sacré coup de volant pour pousser ce coupé, très tolérant, dans ses dernières limites.

Conclusion

Le coupé Scirocco se fait pardonner son confort passable et son prix élevé par un ligne audacieuse et un comportement routier proche de la Gti. De son côté la Mégane, tient la corde en jouant la polyvalence. Car à l'inverse du Scirocco, le coupé français chouchoute ses passagers sans faire l'impasse sur les performances. Le tout pour un prix de vente inférieur d'environ 3000 € ! Mais faut-il rappeler que l'achat d'un coupé titille la fibre émotionnelle. Et sur ce registre le Scirocco apparaît comme légitime.

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Dr Phil Good a écrit:
Les tableaux de bord chez reno...


Tu trouves ceux de la VW plus réussis ? Rolling EyesRolling Eyes

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Benzouille a écrit:
Dr Phil Good a écrit:
Les tableaux de bord chez reno...


Tu trouves ceux de la VW plus réussis ? Rolling EyesRolling Eyes

Moins pires...
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Dr Phil Good a écrit:
Benzouille a écrit:
Dr Phil Good a écrit:
Les tableaux de bord chez reno...


Tu trouves ceux de la VW plus réussis ? Rolling EyesRolling Eyes

Moins pires...
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Me disait aussi sunnysunny

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Y a du laisser aller chez VW, ils vont bientôt rachetez Rino, Ou quoi?

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MAP a écrit:
ya rien dedans...c'est heu....
Spoiler:
moche Embarassed


La VW a une bonne gueule quand on la voit en vrai, pour une fois ca sort un peu de l'ordinaire.
Mais bon.....si c'est pour y mettre un 2.0L mazout dedans..... Crying or Very sadCrying or Very sad

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Benzouille a écrit:
MAP a écrit:
ya rien dedans...c'est heu....
Spoiler:
moche Embarassed


La VW a une bonne gueule quand on la voit en vrai, pour une fois ca sort un peu de l'ordinaire.
Mais bon.....si c'est pour y mettre un 2.0L mazout dedans..... Crying or Very sadCrying or Very sad
moi je parle de l'interieur qui est depouillé et d'une qualité mediocre a vue d'oeil...console du frein a main en particulier....puis d'une banalité... .....et sans compter sur le reste qui me fais pensé a une polo.... farao

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