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SCANIA

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Corrado a écrit:
L’OPA de Porsche sur Scania étant achevée, c’est à Volkswagen que revient l’honneur de financer l’opération en rachetant au final la totalité des actions acquises par Porsche dans l’opération…

Le 19 janvier dernier, Porsche lançait, contraint et forcé par la loi, une OPA sur le constructeur de poids lourds Suédois Scania. Malgré l’absence de toute ambition de rachat réel, ce sont 4.398.139 actions du type A et 59.037.822 du type B qui ont été proposées à Porsche. Un succès essentiellement dû à une baisse des cours du secteur automobile à la fin du mois de janvier qui a rendu l’offre de Porsche plus intéressante.

Volkswagen va très prochainement racheter ces actions, qui représentent environ 7.93% du capital et 2.34 % des droits de votes à l’assemblée des actionnaires. Volkswagen détiendra avec cette opération 49.29% de Scania, soit 71.81% des droits de votes…

Source : VW



Corrado a écrit:
Le constructeur automobile allemand Volkswagen a annoncé vendredi 13 février dans un communiqué qu'il allait acquérir les quelque 8% détenus par sa maison-mère Porsche dans le fabricant de camions Scania pour 395 millions d'euros. Porsche, qui a franchi en janvier le cap des 50% du capital de Volkswagen, avait été contraint par la législation suédoise de présenter une offre a minima sur Scania, filiale de Volkswagen.

Un peu plus tôt vendredi, Porsche avait annoncé avoir acquis 7,93% de Scania, conformément à la loi suédoise, et indiqué avoir l'intention de céder à court terme les parts de Scania. Le conseil d'administration de Scania, qui a souffert de la chute des ventes et des commandes au quatrième trimestre, avait recommandé à l'unanimité à ses actionnaires de rejeter l'offre d'achat par Porsche, estimant que celle-ci "ne reflète pas la valeur à long terme de Scania".

Le groupe automobile allemand Volkswagen a annoncé lundi sa reprise
de Scania, une étape décisive ouvrant la voie après de longs mois de tergiversations à une fusion entre le constructeur suédois de camions et son rival allemand MAN.

2.9 milliards
Il va débourser environ 2,9 milliards d'euros pour racheter la part de l'actionnaire historique de Scania, la famille Wallenberg, et détenir au final 37,73% du capital, contre environ 21% actuellement. Surtout, les droits de vote de Volkswagen vont dépasser la majorité absolue, à 68,6% contre moins de 40% jusque là.

"Volkswagen est un très bon actionnaire industriel. C'est la meilleure solution pour Scania", a salué Börje Ekholm, le patron de Investor, contrôlée par les Wallenberg. L'allemand a promis de ne toucher ni à la direction actuelle du fleuron suédois ni à la localisation de son siège et de ses centres de recherche, situés près de Stockholm. Et s'il attend des synergies de ce rapprochement, surtout au point de vue technologique, Volkswagen a cherché à rassurer les salariés en s'engageant à ne pas lancer de changements structurels "désavantageux".

Actionnaire responsable
En clair: pas de suppression d'emplois, "dans un avenir prévisible". "Nous allons rester un actionnaire responsable et de long terme", a affirmé depuis la Suède Martin Winterkorn, patron de VW. "La période de spéculations sur la propriété de l'entreprise est derrière nous, et c'est très bien", a de son côté commenté Leif Östling, le patron de Scania. Le groupe suédois, "le plus rentable" fabricant de poids lourds au monde selon ses dirigeants, vit en effet au rythme des spéculations sur son actionnariat depuis de longs mois, et même des années.

En 2000 déjà, son compatriote Volvo avait déposé une offre. Offre rejetée par la Commission européenne qui craignait un abus de position dominante. C'est finalement Volkswagen qui était entré au capital et en était devenu le premier actionnaire. Surtout, fin 2006, le concurrent allemand de Scania, MAN, avait tenté de s'en emparer mais en vain, faute de l'accord de la famille Wallenberg et de Volkswagen. L'offre de VW, "40% plus chère que celle de MAN", a finalement débloqué la situation et ouvre la voie à une fusion à trois, entre MAN, Scania et les poids lourds de VW, qui verrait émerger le numéro un européen des plus de 16 tonnes, devant Volvo-Renault.

Le groupe de Wolfsburg (nord) n'a en effet jamais caché sa volonté de voir éclore une alliance entre deux groupes dont il est actionnaire. Lundi pourtant, la direction de Volkswagen a publiquement brouillé les cartes. "Il y a des potentiels de synergies avec d'autres groupes, mais ce n'est pas le sujet du jour", a expliqué Hans Dieter Pötsch, le directeur financier.

"Nous n'avons pas l'idée de créer une nouvelle entreprise" avec les trois entités, a insisté son patron, Martin Winterkorn. Mais ces dénégations n'ont pas empêché MAN de "saluer" l'accord. "Nous y voyons de meilleures conditions pour la coopération que nous souhaitons avec Scania et les activités poids lourds de Volkswagen", a expliqué un porte-parole du groupe. Elles n'ont pas non plus convaincu les analystes. "Nous pensons que (...) la voie est libre pour finaliser une combinaison", ont ainsi avancé les analystes de Merck Finck dans une note.

"VW s'est finalement fait le repreneur actif pour que les trois aillent ensemble", a de son côté réagi Jürgen Pieper, de la banque Metzler. "D'ici trois à six mois, il va très probablement reprendre également MAN", a-t-il ajouté. La Bourse de Francfort s'est réjouie de l'annonce: MAN était la seule valeur dans le vert vers 12H47 GMT, grimpant de 4,38% à 91,04 euros, dans un marché déprimé (-1,53%). Volkswagen lui ne cédait que 0,12% à 149,81 euros. (afp/7sur7).


source: www.7sur7.be

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