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Audi A3 Cabriolet...

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Présent sur le marché des cabriolets avec seulement deux modèles (A4 Cabriolet et TT roadster), Audi renforce aujourd’hui son implantation en lançant la version cabriolet de sa compacte, quelques semaines après son concurrent direct BMW.

Audi et le cabriolet, c’est une vieille histoire d’amour. Même si le constructeur allemand n’a jamais eu une offre pléthorique, ce type de véhicule a toujours été au catalogue. On peut citer notamment l’Audi 80 cabriolet et sa descendante l’A4 cabriolet mais également le TT roadster. Les cabriolets de la firme germanique ont même parfois inauguré de nouvelles tendances puisque la 80 cabriolet avait été le premier cabriolet à être animé par un moteur diesel. Une preuve indéniable de l’intéressement d’Audi pour ces modèles.

Toutefois, l’A3 cabriolet constitue une grande nouveauté puisqu’il s’agit du premier cabriolet sur une plate forme de compacte.

Commercialisée sur notre marché depuis près de 12 ans si l’on prend en compte les deux générations d’A3, la compacte avait été déclinée jusqu’alors dans des carrosseries traditionnelles à savoir 3 portes puis 5 portes (Sportback) à partir de 2004. Audi a donc décidé de prolonger son cycle de vie jusqu’en 2011 Il aura fallu attendre de longues années pour découvrir donc une version « plus fun » avec ce cabriolet. Malgré son âge (5 ans concernant la 2e génération), l’A3 n’est pas prête d’être remplacée car elle ne s’est jamais aussi bien vendue qu’actuellement. Audi va donc profiter de cet engouement pour révéler de nouveaux modèles ou prendre place sur de nouvelles niches. Quelques exemples de cette politique avec la venue prochaine des A1, Q5 et des dérivés de l’A5 (cabriolet et Sportback) mais également quelques surprises.



Séductrice à souhait



Esthétiquement que les puristes se rassurent, l’A3 cabriolet demeure toujours une A3. On retrouve donc les lignes habituelles de la compacte avec la traditionnelle calandre Single Frame. Toutefois, cette nouvelle déclinaison hérite de certains petits détails liés au récent restylage qui vont être étendus à toute la gamme comme les projecteurs qui intègrent des diodes sur la partie supérieure de l’optique. Logiquement, les principales évolutions portent sur la partie arrière avec la disparition du hayon et du toit au profit d’une capote en toile. Un choix similaire à celui de BMW mais habituel de la marque aux anneaux qui a toujours privilégié cette option plutôt qu’un toit rétractable, plus lourd et plus coûteux.

L’A3 cabriolet arbore donc une capote semi-rigide dont le premier tiers rigide sert de couvre-capote. Entièrement électrique sur toute la gamme cette capote ne demande que très peu de temps pour s’actionner (9 secondes pour l’ouverture et 11 pour la fermeture) et a le grand avantage de pouvoir fonctionner en roulant jusqu’à 30 km/h. Seul bémol, le verrouillage manuel ou automatique selon la finition. L’insonorisation qu'elle propose est également de très bonne qualité. La capote de la BMW Série 1 est nettement plus longue à manœuvrer (22 s) mais elle dispose d’un couvre-capote également électrique. Ceci explique cela.




La mise en place de cette capote a également des répercutions au niveau de la contenance du coffre. Celui-ci propose un volume oscillant entre 260 et 675 litres (en rabattant le dossier de la banquette arrière mais les appuie-tête sont fixes et solidaires des arceaux). C’est mieux que la BMW qui varie entre 260 et 305 litres. Par rapport à une A3 3 portes, la perte de volume atteint 90 litres. Si la contenance ne prête qu’à très peu de critiques, on regrettera deux choses : l’étroitesse de l’ouverture et la profondeur exagérée qui nécessite de se coucher dans le coffre pour attraper un objet au fond. Peu pratique.




L’excellente surprise concerne l’habitabilité AR. Mesurant 4,24 m, l’A3 Cabriolet est plus longue que la version 3 portes de 4 cm et plus courte qu’une Sportback de 5 cm. Un accroissement des mensurations raisonnable face à celle de la Série 1 Cabriolet qui a pris 12 cm. Malgré cela, l’Audi A3 cabriolet permet à 2 passagers de prendre place très confortablement à l’arrière grâce à un espace aux genoux généreux et une largeur aux coudes de tout premier ordre. De quoi envisager de longs trajets sans aucun souci. Un atout indéniable par rapport à la Série 1 Cabriolet où l’espace arrière est plus exigu.







Un excellent compromis confort/efficacité

Si la Série 1 est une propulsion, l’A3 reste une traction. Pas de système quattro, pour l’instant du moins. La disparition du toit a nécessité obligatoirement une augmentation de la rigidité de la caisse. Résultat : 85 kg de plus sur la balance (en comptant le mécanisme de la capote).

Toutefois cette masse supplémentaire ne grève en rien le comportement de cette Audi A3 Cabriolet qui confirme l’excellence de cette plate-forme. Une constatation que nous avions déjà faite lors des essais des versions 3 et Sportback. Ainsi, l’Audi A3 nous a une nouvelle fois séduite par son comportement particulièrement affûté. La direction électrique est un modèle du genre. Précise, ferme, permettant de rentrer très fort dans les virages, tout en restant très informative pour le conducteur, elle contribue largement au plaisir de conduite.

Le compromis confort/comportement est un vrai régal. Même en conduite rapide, les passagers seront à leur aise grâce à un amortissement et des suspensions parfaitement bien calibrés. Le roulis est très peu perceptible et les occupants sont particulièrement bien tenus dans les sièges sport.

Même si l’A3 est légèrement moins joueuse qu’une Série 1, elle est littéralement rivée à la route avec un train arrière soudé au bitume qui s’adapte parfaitement à toutes les situations sans surprendre le conducteur par des réactions inattendues. Conséquence, elle est aussi à l’aise sur la Riviera en conduite coulée qu’en usage plus dynamique.


L’offre moteur de l’A3 Cabriolet se compose de 4 motorisations : 2 essence (1.8 TFSI de 160 ch et le 2.0 TFSI de 200 ch) ainsi que 2 diesel (1.9 TDI 105 ch et la dernière version du 2.0 TDI 140 ch avec rampe commune et non plus injecteurs pompes). Les diesel devraient représenter le plus gros des ventes, notamment le 2.0 TDI. Malgré cela, nous n’avons pu essayer que les essence et notamment le 2.0 TFSI de 200 ch couplé de série à la boîte S-Tronic.

Grâce à sa bonne allonge, ce moteur est un mélange de douceur et de performances. Il sait ainsi se montrer parfaitement civilisé en usage urbain mais dévoile aussi une facette nettement démoniaque avec un tempérament digne d’une sportive car il ne faut pas oublier que ce moteur équipe également la Golf GTI. N’hésitant pas à monter dans les tours, il confère à l’A3 Cabriolet des prestations de premier plan et ce malgré la prise de poids. Disponible avec une boîte mécanique à 6 rapports, nous avons pu le tester avec la boîte à double embrayage S-Tronic. Si son fonctionnement général est satisfaisant dans l'ensemble avec des changements de rapports particulièrement doux et quasi insensibles pour les passagers, nous avons tout de même constaté quelques irrégularités notamment dans les bas régimes (entre 1000 et 2000 tr/min) où la boîte nous a gratifié quelques à-coups en mode Drive. Pour les plus sportifs, elle offre un excellent mode sport et des palettes au volant.





Un équipement toujours aussi élitiste

La gamme de l’Audi A3 Cabriolet se compose de 4 finitions.

Dès le premier niveau (Attraction) , vous aurez droit à toutes les aides électroniques classiques (ABS, antipatinage, aide au freinage d’urgence, ESP) 6 airbags, la centralisation, les 4 vitres électriques, la climatisation manuelle, la radio CD, les jantes alu 16 pouces et la capote électrique avec verrouillage manuel. Autant dire que ce ne sera pas la finition qui se vendra le plus, vu le profil des acheteurs.

Le second niveau comporte une dotation plus complète avec un système radio plus évolué, le châssis sport avec suspension rabaissée de 15 mm, la climatisation, les antibrouillards avant, les jantes 17 pouces, les sièges et le volant sport ainsi que l’ordinateur de bord.

La finition S-Line ajoute pour sa part les jantes alu 18 pouces, les sièges sport en cuir et tissus, et les projecteurs xénon.

Enfin, le haut de gamme Ambition Luxe reçoit les projecteurs xénon, la capote entièrement automatique, le Pack Éclairage, le pack rangement, le système d’aide au stationnement arrière et la sellerie cuir.

La liste des options est particulièrement longue et bien fournie avec par exemple les phares adaptatifs, l’assistant de démarrage en cote, l’aide au stationnement AV et AR, etc.

Difficile de comparer avec la Série 1 Cabriolet car les puissances moteur sont totalement différentes (4 moteurs essence (143 à 306 ch) et un seul diesel (177 ch) chez BMW) . Les prix de la Série 1 se situent entre 32 200 et 48 350€ contre une fourchette de 29 790 à 42 220 € pour l’A3.

Si on tente une comparaison à puissance équivalente : comptez 37 750€ pour une 120 i (177 ch) en finition Sport Design et 38 140 € pour une Audi A3 1.8 TFSI Ambition Luxe.



Les chiffres



source caradisiac

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