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Lamborghini et son histoire...

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A quarante-cinq ans, Ferruccio Lamborghini, mécanicien astucieux, était un homme comblé. Il était riche, reconnu, et pouvait goûter à toutes les bonnes choses de la vie… Un jour, excédé par les caprices de sa Ferrari et surtout piqué au vif par le souverain mépris du Commendatore, il décida simplement de faire mieux. En créant sa propre marque…

Comme il aimait le rappeler, Ferruccio Lamborghini était un "contadino" (un simple paysan). Il en possédait la robustesse et un solide bon sens, mais il aimait davantage les machines que la terre. Diplômé de l’Institut Technologique de Bologne, il va ensuite se forger une énorme expérience sur le terrain en rafistolant tout ce qui peut rouler sur l’île de Rhodes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Un sens de l’improvisation mécanique

Mécanicien averti à son retour en Italie en 1946, il ouvre un petit garage dans sa ville natale de Cento. Dans un pays ravagé par la guerre, son sens de l’improvisation mécanique fait merveille et très vite, la petite affaire devient florissante. Il trouve tout de même le temps de fabriquer une culasse à double-arbre pour doper le quatre cylindres des petites Fiat Topolino et s’engage aux Mille Miles en 1948 avec un petit spider de sa conception. L’aventure se terminera dans la salle d’un restaurant… malencontreusement placée dans la trajectoire ! Sa carrière de pilote est terminée. La renommée et la fortune emprunteront d’autres chemins…

Découvrant des stocks de matériels militaires à l’abandon, il décide de se lancer dans la construction de tracteurs agricoles et fonde sa première société en 1949. Dix ans plus tard, il occupe le troisième rang au niveau de la production nationale mais, il ne veut pas s’en tenir là et se lance alors dans le matériel de chauffage. C’est un nouveau succès qui double sa fortune ! Riche, il peut enfin assouvir sa passion pour les belles mécaniques et s’offrir ce que Jaguar, Aston Martin et Ferrari font de meilleur. Pourtant aucune de ses voitures ne le satisfait pleinement. L’une est bruyante, l’autre inconfortable et une autre encore freine mal. Même la Ferrari de ses rêves le déçoit. Insolent ou inconscient, il n’hésite pas à s’en plaindre à son illustre voisin de Maranello. Un véritable crime de lèse majesté aux yeux d’Enzo Ferrari. Comment ce parvenu, ce paysan, ce marchand de tracteur ose-t-il critiquer l’une de ses chères voitures rouges ? Impardonnable…

Vertement rabroué, Ferruccio Lamborghini décide de répondre à la provocation par la provocation en défiant Ferrari sur son propre terrain. Il décide de construire sa propre voiture de Grand Tourisme et de la doter bien sûr d’un moteur V12. Il assure seul d’énormes investissements et édifie dans la banlieue de Modène une usine ultra moderne. En juillet 1963,la plus jeune équipe d’ingénieurs du monde de l’automobile (24 ans de moyenne d’âge) se met au travail en toute liberté, encouragée même par le "Patron" à recourir aux solutions techniques les plus audacieuses, les plus sophistiquées et souvent les plus coûteuses.

La futuriste Countach

La première 350 GT commercialisée en 1964 ne déclenchera pas l’enthousiasme bien que bourrée de qualités et c’est la fabuleuse Miura (la première GT de série à moteur central) qui créera l’électrochoc. Du jour au lendemain, le nom de Lamborghini est mondialement connu, inspire l’admiration et nourrit tous les fantasmes… L’euphorie sera cependant de courte durée.

La passion de Ferruccio Lamborghini s’émousse même s’il place encore la barre très haut avec la futuriste Countach en 1971. Quand elle entrera enfin en production trois ans plus tard, il ne sera plus là. La crise pétrolière, le chaos de la société italienne l’ont définitivement lassé et il a vendu sa société pour s’en aller produire des bons vins sur ses terres. La marque sombre alors dans le chaos. Mal gérée, l’entreprise est incapable d’honorer les commandes pourtant nombreuses et elle est mise sous contrôle administratif en 1978.

Elle sera sauvée en 1980 par les deux frères Mimran, des Français héritiers d’une importante société agro-alimentaire. Une nouvelle ère s’ouvre pendant laquelle la production de la Countach ne va cesser de croître grâce à son lancement sur le marché américain. C’est d’ailleurs des Etats-Unis que viendra l’homme providentiel : Lee Iaccoca, le Président de Chrysler. Celui qui lança la Ford Mustang en 1964 n’a pas oublié ses origines italiennes et se prend de passion pour Lamborghini.

Rachetée par Chrysler, la marque lance en 1990 un nouveau modèle : la Diablo et entame une audacieuse politique sportive en F1. Là encore, l’embellie sera très brève. Iaccoca "démissionné", Chrysler en pleine crise… Lamborghini est abandonnée à son sort. Reprise par une société indonésienne aux mains de l’entourage du président dictateur local, la marque est bien près de sombrée avant d’être racheter par le groupe Audi. Ferdinand Piech, le Président avait semble-t-il de grandes ambitions pour la marque italienne, mais depuis près de trois ans, Lamborghini doit toujours se contenter de commercialiser la "vieille" Diablo.

source caradisiac

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Né sous le signe du taureau, Ferruccio Lamborghini fit du puissant animal, l’emblème de sa société. Un intérêt pour les taureaux qui alla bien au-delà des astres. Il était également passionné de corrida et totalement subjugué par les taureaux de combat au point de donner à ses voitures le nom de races prestigieuses élevées en Espagne : Miura , Islero, Uracco, etc…


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Les grandes dates

1916 : le 28 avril, naissance près de Modène de Ferruccio Lamborghini

1949 : fondation de la société "Lamborghini Traticci" (tracteurs agricoles)

1963 : création en mars de "Automobili Ferruccio Lamborgini" et présentation en octobre au salon de Turin du prototype 350 GTV

1973 : Lamborghini cède 51 % des actions de sa société à l’industriel suisse Georges-Henri Rossetti

1975 : Lamborghini se retire définitivement en vendant les 49 % d’actions qu’il détenait encore.

1978 : le 1er août, la société est mise sous contrôle administratif

1980 : les frères Mimran, deux industriels français de l’agro-alimentaire reprennent en location-gérance la firme et fonde la « Nuova Automobili Ferruccio Automobili » en janvier suivant

1987 : le 23 avril, Chrysler prend le contrôle de Lamborghini

1992 : Chrysler cède Lamborghini à Megatech, une société indonésienne

1993 : le 20 février, Ferruccio Lamborghini victime d’une crise cardiaque, décède à l’hôpital de Perouse

1998 : le 24 juillet, Audi rachète Lamborghini

source caradisiac

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Tous les modèles

1963/67 : 350 GT (V12-3484 et 3929 cm3-280/320 ch-270/280 km/h) ; 167 ex. dont deux spiders

1966/68 : 400 GT (V12-3929 cm3-320 ch-270 km/h); 247 ex.

1966/72 : Miura 400/400S/400 SV (V12-3929 cm3-350/370/385 ch-285/290 km/h) ;
765 ex.

1968/70 : Islero 400 GT/GTS (V12-3929 cm3-320/340 ch-265 km/h) ; 225 ex.

1968/78 : Espada 400 GT/GT2/GTE (V12-3929 cm3-325/340/350 ch-250/260 km/h) ; 1324 ex.

1970/76 : Jarama 400 GT/GTS (V12-3929 cm3-350/365 ch-260 km/h) ; 327 ex.

1970/75 : Uraco P 250 (V8-2463 cm3-180/220 ch-225/240 km/h) ; 522 ex.

1971/72 : Miura SVJ (V12-3929 cm3-400/420 ch-300 km/h) ; 10 ex.

1973/82 : Countach LP 400/400S (V12-3929 cm3-385/355 ch-310/280 km/h); 395 ex.

1974/76 : Uraco P 200 (V8-1994 cm3-182 ch-215 km/h); 68 ex.

1974/79 : Uraco P 300 (V8-2996 cm3-250/260 ch-250 km/h) ; 259 ex.

1981/88 : Jalpa P 350 (V8-3485 cm3-255 ch-245 km/h) ; environ 450 ex.

1982/85 : Countach LP 500S/5000S (V12-4754 cm3-375 ch-290 km/h) ; 321 ex.

1985/90: Countach LP 5000 “Quatrovalvole”/”25e anniversaire” (V12-5167 cm3-455 ch-295 km/h); 1332 ex.

1986/89: LM 002 4x4 (V12-5167 cm3-450 ch-200 km/h); 75 ex.

1990/ en cours : Diablo VT/SV (V12-5707 cm3-490/530 ch-320 km/h) ; 2200 ex. environ jusqu’à décembre 2000.

2001
-Murcielago (V12-6.2-580 ch)

2003
-Gallardo (V10-5.0-500 ch)

2005
-Murcielago Roadster

1990-2001 : Diablo

source caradisiac

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Lamborghini et le sport

Fasciné par la Ford GT 40, fou de compétition, Gianpaolo Dallara l ‘un des concepteurs de la Miura rêvait d’un destin sportif pour sa GT à moteur central. A l’aube des années 70, une Miura baptisée "Jota" dotée d’une carrosserie agressive et d’un V12 porté à 440 ch fit bien quelques essais, mais le projet n’alla pas plus loin. Ainsi, les rares Miura vues en course furent le fait d’initiatives privées et faute de développement et de moyens durent se contenter de figurations spectaculaires.

Seule la Diablo connut une petite carrière sportive avec l’avènement du Trophée Lamborghini, la plus excitante des séries monotypes vue jusqu’à présent. Une trentaine de Diablo SV-R (R pour Racing) furent préparées par l’usine et pilotées par des gentlemen drivers en lever de rideau de grandes épreuves. Quelques exemplaires de Diablo SV-R avec une portée à près de 600 ch, furent toutefois engagées par des équipages privés lors de quelques épreuves du championnat du monde GT entre 1994 et 98, mais sans succès marquants.

Lamborghini Engineering

Peu après le rachat de Lamborghini, Lee Iaccoca, le patron de Chrysler affiche la volonté de se lancer en Formule 1 en temps que motoriste. La société Lamborghini Engineering est fondée en 1988 et s'installe près de Modène et c'est Mauro Forghieri, ancien ingénieur de la Scuderia Ferrari, qui est chargé de la conception d'un V12. Très léger et compact, ce moteur très puissant ne parviendra malheureusement jamais à atteindre un degré de fiabilité satisfaisant. En outre, livré à des équipes disposant de faibles moyens (Larrousse/89 à 93, Minardi/92) ou en perte de vitesse (Lotus/1990, Ligier/1991), le V12 devra se contenter en cinq saisons de quelques places d'honneur, mais jamais de podiums. Enfin, un projet 100 % Lamborghini (moteur et châssis) lancé en 1991 confinera au désastre avec trois qualifications en 16 Grands Prix.

source caradisiac

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Lambo construisait des tracteurs, je le savais meme pas, je me coucherais moins con ce soir......On dit merci dady Wink ....lol

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LAMBORGHINI FAIT LA FORTE TETE...

La marque italienne(appartenant à Volkswagen) ne fera pas d'efforts particuliers pour diminuer les émissions de CO2 de ses moteurs ou pour la consommation.

Source Automobile Club Magazine.

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