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Bentley et son histoire...

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Dans les années 1910, Walter Owen Bentley débuta dans les chemins de fer avant de fabriquer des moteurs d’avions et enfin de se lancer dans le commerce automobile. En 1931, la firme est racheté par Rolls Royce.

La saga Bentley

Ingénieur à la Great Northern Railway, le jeune Walter Owen Bentley montra bientôt beaucoup plus d’enthousiasme pour la compétition que pour les locomotives. A moto puis en voiture, il se tailla ainsi une jolie réputation de pilote et fort de cette notoriété, il se lança, avec l’un de ses frères, dans le commerce automobile.

Avec la déclaration de la Première Guerre Mondiale, Bentley orienta ses activités vers la production de moteurs d’avion qui comptèrent parmi les plus performants de l’époque. La somme qu’il reçut du Ministère de la Guerre, en paiement, lui fournit le capital initial de l’usine automobile qui allait porter son nom. La première 3 litres, moderne et performante avec sa culasse multisoupapes et son arbre à cames en tête fut présentée dès 1919. Soucieux du moindre détail, Bentley lui fit subir quantité de tests intensifs, et elle ne fut commercialisée qu’à l’automne 1921.

Constamment développés, les impressionnants roadsters, déclinés en versions "Speed Models, Super, ou Sports" allaient triompher sur tous les circuits et se tailler une belle réputation de vitesse et d’endurance. Modèles emblématiques pour tous les "gentlemen drivers" fortunés, les Bentley ne connurent toutefois qu’une faible diffusion tandis que des sommes folles étaient englouties dans le programme compétition. Woolf Barnato, pilote et actionnaire principal de Bentley, était immensément riche et se souciait peu de la rentabilité de la marque.

La mise en chantier de la coûteuse 8 litres, conjuguée aux effets de la crise économique de 1929, porta le coup de grâce à Bentley. En dépôt de bilan, la firme fut alors reprise par Rolls-Royce en 1931. Deux ans plus tard, la première Bentley produite par Rolls, une 3,5 litres, fut commercialisée avec le slogan "the silent sport car". C’était le début d’une période de 65 années de production commune Rolls-Bentley. Ces dernières furent tour à tour les versions économiques puis sportives des modèles du groupe. Le "vieux couple" semblait indissociable et pourtant, depuis le début de cette année 2002, les deux vénérables marques voguent sous des pavillons différents après que Volkswagen a cédé Rolls à BMW.

source caradisiac

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Un B pour Bentley encadré d’une paire d’ailes en référence à l’activité aéronautique de Walter Bentley pendant la Première Guerre Mondiale.

source caradisiac

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Les grandes dates

1919 : Walter Owen Bentley fonde la Bentley Motors Ltd.

1924 : première victoire aux 24 Heures du Mans ; Bentley gagnera encore en 1927/28/29/30.

1931 : liquidation financière de la société et rachat par Bentley.

1933 : commercialisation de la première Bentley à moteur Rolls-Royce.

1935 : W.O. Bentley quitte la société.

1959 : les Bentley adoptent un nouveau moteur V8 en aluminium et disposent d’une transmission automatique en série.

1965 : introduction dans la gamme des châssis monocoques, de freins à disques sur les quatre roues et de suspensions à roues indépendantes.

1971 : décès de W.O. Bentley.

1998 : rachat par le groupe VW-Audi.

source caradisiac

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Tous les modèles

1921/1929 : 3 litres (4 cyl.-2996 cm3-70 à 90 ch) ; 1622 ex.

1926/1930 : 6,5 litres/Speed Six (6 cyl.-6597 cm3-140 à 180 ch) ; 545 ex.

1927/1931 : 4,5 litres (4 cyl.-4398 cm3-105/110 ch) ; 665 ex.

1929/1931 : 4,5 litres Compresseur (idem sauf 175/182 ch) ; 55 ex.

1930/1931 : 8 litres (6 cyl.-7983 cm3-200 à 230 ch) ; 100 ex.

1931 : 4 litres (6 cyl.-3915 cm3-120 ch) ; 50 ex.

*1933/1937 : 3,5 litres (6 cyl.-3669 cm3) ; 1177 ex.

1936/1939 : 4,25 litres (6 cyl.-4257 cm3) ; 1234 ex.

1939/1941 : Mark V/Corniche (6 cyl.-4257 cm3) ; 19 ex.

1946/1952 : Mark VI (6 cyl.-4257/4566 cm3-137/150 ch) ; 5202 ex.

1952/1955 : R/Continental R (6 cyl.-4556 cm3) ; 2530 ex.

1955/1959 : S1/Continental S1 (6 cyl.-4887 cm3) ; 3538 ex.

1959/1962 : S2/Continental S2 (V8-6230 cm3) ; 2308 ex.

1962/1966 : S3/Continental S3 (V8-6230 cm3) ; 1629 ex.

1965/1977 : T1 (V8-6230/6750 cm3) ; 1868 ex.

1971/1984 : Corniche (V8-6750 cm3)

1977/1980 : T 2 (V8-6750 cm3) ; 568 ex.

1980/1987 : Mulsanne (V8-6750 cm3) : 533 ex.

1982/1985 : Mulsanne Turbo (idem sauf Turbo) ; 516 ex.

1984/1992 : Eight (V8-6750 cm3) ; 1736 ex.

1985/1997 : Mulsanne Turbo R (V8-6750 cm3 + Turbo) ; 5864 ex.

1987/1992 : Mulsanne S (V8-6750 cm3) : 970 ex.

1988/1996 : Continental/Continental Turbo (V8-6750 cm3) : 433 ex. + 8 ex.

1992/1997 : Brooklands (V8-6750 cm3) ; 1280 ex.

1994/1995 : Mulsanne Turbo S (idem Turbo R) ; 60 ex.

1995/1997 : Mulsanne Turbo R Sport (idem) ; 1357 ex.

1997/1998 : Mulsanne Turbo RT (idem) ; 50 ex.

1997/1998 : Brooklands R/Brooklands R Muliner (idem) ; 239 ex. + 100 ex.

1991/en cours : Continental R (V8-6750 cm3-406 ch).

1994/en cours : Continental S/SC (idem).

1995/en cours : Azure (idem sauf 385 ch).

1996/en cours : Continental T (idem sauf 426 ch).

1998/en cours : Arnage (V8-4398 cm3-Turbo-300 ch, puis V8-6750 cm3-biturbo 400 ch).

1999/ en cours : Arnage Red Label : (V8 6.75 405 ch)

2002/ en cours : Arnage Limousine (V8 6.75 405 ch)

2002/ en cours : Arnage T (V8 6.75 Bi turbo 457 ch)

2002/ en cours : Continental GT ( W12 6.0 Bi turbo 560 vh)

2004/en cours : Restyling Arnage face avant

2004
-Restylage Arnage

1991-2003 : Continental R…
1994-2003 : Continental S/SC
1996-2003 : Continental T
1995-2003 : Azure…
1999-2002 : Arnage Red Label

*Mécaniques Rolls-Royce à partir de 1933

source caradisiac

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Le sport

Dès le début de sa commercialisation à la fin de 1921, la 3 litres, avec sa culasse à quatre soupapes et son arbre à cames en tête, se révèla une redoutable sportive. L’année suivante, l’équipe Bentley réalisa le triplé au Tourist Trophy, puis enleva, en 1924, la première de ses cinq victoires aux 24 Heures du Mans. 1929 marqua le point culminant de l’aventure sportive de la marque qui réussit à placer quatre de ses voitures aux quatre premières places de la course et à s’imposer aux 6 heures de Brooklands. Après le rachat par Rolls-Royce, la compétition fut aussitôt abandonnée, mais les grosses voitures vertes frappées de l’Union Jack sur les portières continuèrent longtemps à hanter les circuits britanniques et continentaux dans de somptueuses reconstitutions de cet âge d’or.

Par ailleurs, en souvenir de ses victoires au Mans, Bentley adopta les noms empruntés au circuit du Mans (Arnage, Mulsanne) pour ses modèles sportifs.
Enfin, en 2001, deux Bentley ont repris la piste aux 24 Heures du Mans. Il s’agissait, en fait de deux anciens prototypes Audi, revus et modernisés par une équipe britannique, avant l’apparition d’une "vraie" Bentley à moteur Bentley prévue pour l’édition 2002.

source caradisiac

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