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2008 Cobalt SS TurboCharged

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La Sportive, plus agressive !

Écrit par : Redken - ClubChevroletQuébec.com

Voir l'album photos complet : Voir ci-bas !
Voir le vidéo (vue d'ensemble) :





Avec l'arrivée de l'été, nous avons que pu constater une flambée du prix de l'essence foudroyante. Fort heureusement, des températures plus chaudes et ensoleillées sont au rendez-vous pour profiter des routes du Québec. Une voiture sportive, très performante, tout en restant économique, très agile et dotée d'un toit ouvrant se veut sûrement un excellent choix à ce temps-ci de l'année.

Je vous présente la Chevrolet Cobalt SS TurboCharged 2008 que j'ai eu l'honneur d'essayer durant quelques jours. Je voudrais tout d'abord remercier GM Canada de m'avoir prêté cette voiture pour en faire la critique. Sans plus attendre, voici mon compte rendu de cette sportive qui arbore très bien le badge "SS".


Performance à Bon prix



La nouvelle Cobalt SS emploie un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres doté d'un turbo, le même moteur qu'utilise la Saturn Sky Redline et aussi la nouvelle Pontiac Solstice GXP, mais au lieu d'utiliser une propulsion comme ces dernières, elle utilise une traction avant. Ceci étant dit, ça n'enlève rien au charme de cette voiture. Ce moteur développe 260 chevaux à 6200 tours/minute et 260 lbs de couple à 2000 tours/minute. Pour ce qui est de la consommation énergétique: personnellement, ma consommation moyenne ce situait autour de 10,5 L/100 km en conduite «sportive» lorsque je passais un peu plus de temps dans le trafic ou encore en ville, mais celle-ci diminuait à 9,8 L/100 km après avoir fait de un peu d'autoroute. Disons que je n'étais pas loin avec la moyenne de 9,3 L/100 km promise par le constructeur.

L'ancien moteur de la Cobalt SS était un 2,0 litres suralimenté (terme anglophone : Supercharged) qui développait 205 chevaux à 5200 tours/minute et 200 lbs de couple à 4400 tours/minute. Par ailleurs, l'écart de chevaux entre le nouveau modèle et la version inférieure est assez considérable. Le constructeur a décidé d'arrêter la production du modèle Supercharged, car il ne convenait pas aux normes d'anti-pollution du gouvernement. Disons que je ne suis pas déçu de ce changement.


Habitacle moderne, équipement et gadgets offerts



Dès le premier instant, en ouvrant la portière, j'ai aussitôt aperçu les nombreux changements par rapport à mon modèle 2005. En premier lieu, le volant est mieux conçu, avec ses trois branches qui inclus tous les contrôles au volant (cruise control, radio, volume de la radio, ordinateur de bord, etc.), comparativement au volant à quatre branches que je trouvais un peu passé mode. Ensuite, les sièges, dont je trouve et de loin, le meilleur ajout intérieur de cette automobile. Ils offrent beaucoup plus de soutient pour les côtés, ce qui lui donne une longueur d’avance comparativement aux bancs "Recaro" offert dans le modèle 2006. Ils ont un look beaucoup plus sportif; on se sent vraiment à l'aise dans la voiture, sans rien enlever au modèle 2005, à part le fait qu'ils avaient plus l'air de sofa que de sièges dans un véhicule sport. De plus, le cuir complet n'est plus offert par le fabriquant. Ils ont fait un mélange de cuir, tissu perforé et suède au milieu du banc que je trouve vraiment réussi (cuir et suède offert en noir, blanc ou rouge).

Pour ce qui est de l'équipement standard, vous avez : sac gonflable conducteur, passager et aussi latéraux, système antipatinage (très utile sous la pluie ou en hiver, surtout avec un moteur aussi puissant), contrôle de stabilité électronique, climatiseur, régulateur de vitesse, serrures électriques, télédéverrouillage, vitres électriques, rétroviseurs électriques, volant ajustable, cadran à pression pour le turbo en kPa, Radio AM/FM avec DC avec système de son 7 speakers dont un d'extrême grave de 10 pouces dans la valise de marque Pioneer, direction assistée, freins antiblocage, roues en alliage forgé argenté de 18 pouces, avec des pneus P225/40R18 de performance de marque Continental.

Vous avez aussi des équipements en options dont : toit ouvrant électrique, sièges chauffants, radio par satellite XM (dont je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter tout le long de mon essai routier) ainsi que le chargeur 6 CD.


Changements mécaniques



Plusieurs changements mécaniques ont été apportés par le constructeur afin d'améliorer la conduite de cette voiture. Tout d'abord, le moteur est un moteur Ecotec 2.0L DI Turbo VVT, DOHC à 4 valves par cylindre (double arbre à cames en tête) de 260 chevaux. Pour ce qui est de la transmission, les ingénieurs ont travaillé très fort pour concevoir une meilleure transmission que celle mise dans le modèle précédant. C'est une transmission manuelle, 5 vitesses avec surmultiplication. Une transmission avec surmultiplication a un rapport final de moins de 1:1. L'arbre de transmission tourne plus vite que le vilebrequin du moteur, permettant au véhicule de maintenir une vitesse constante à un tr/min minimum.

L'avantage d'utiliser cette surmultiplication est qu'à vitesse normale sur l'autoroute, le moteur opère plus silencieusement et utilise moins d'essence lorsque cette dernière fonctionne. L'usure du moteur est aussi réduite. Souhaitons que cette nouvelle transmission soit assez résistante pour la puissance de la voiture, car dans la version antérieure, elle était d'origine au maximum de sa capacité.

Pour le côté freins, les fabricants ont mit des calipers à 4 pistons de 38mm de marque Brembo en avant et des calipers à un piston de 40mm en arrière. Pour ceux qui auraient peur du délai de réponse des freins, soyez rassuré, j'ai fait le test de freinage urgent durant mon essai et les freins passent entièrement le test côté sécurité. Ils ont aussi augmenté la dimension des disques, de façon à aider le freinage de cette "petite bombe". La suspension n'est pas passée à côté de ces changements. Sur l'ancien modèle, la suspension portait assez dure et donnait vraiment l'impression d'une voiture sport, malgré le fait que certaines personnes optait pour le moteur 2.4L pour avoir justement plus de confort en conduite de ville. Pour ma part, la nouvelle suspension de la nouvelle Cobalt SS a passée les tests de tenue de route, de conduite longue durée et aussi de nids-de-poule sur l'île de Montréal. Sans oublier que ce modèle reste une « sportive née », les concepteurs ont vraiment adapté la suspension à tout type de promenade. J'ai été agréablement surpris de l'ardeur avec laquelle la voiture prenait les virages et aussi du confort lorsqu’elle entrait en collision avec les crevasses sur le pavé. À ne pas comparer avec une berline haute gamme, mais plutôt avec les autres sportives de ce monde.




En conclusion, je crois que cette voiture fera bien des heureux. Tous les changements améliorent de beaucoup la conduite de cette automobile très performante. Je félicite donc les concepteurs pour leur travail. Il y aurait peut-être un point à améliorer avec les Stage Kits et la programmation de GM performance. On sent un léger « lag » lorsqu'on fait un décollage rapide pour passer de la première à la deuxième vitesse. Je m’explique; lorsque la deuxième vitesse embarque, elle n'est pas assez haut en roulement par minute (RPM), alors le turbo n'embarque pas avant 2 ou 3 secondes, le temps de ce rendre autour du 4200 tours/minute (cut-off : 6300 tours/minute). Au moment où le turbo performe, nous ressentons dès lors une « vraie » différence et c'est là que l'on apprécie la puissance de ce bolide.


POINTS POSITIFS
- Moteur performant et économique
- Freins et disques améliorés
- Suspension plus confortable
- Sièges avec beaucoup de soutiens
- Transmission mieux conçue
- Prix de vente raisonnable


POINTS À AMÉLIORER
- Ouverture du coffre trop étroite
- Aileron surdimensionné arrière coupe la visibilité en deux
- Pas de calipers Brembo à l'arrière
- Cadran boost du turbo en kPa

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