Les LOA et LLD séduisent de plus en plus de Français aujourd’hui. C’est vrai, pouvoir disposer d’une voiture neuve en contrepartie d’un loyer, et ce, pendant 3 à 5 ans est un luxe qu’on pensait ne jamais pouvoir s’offrir il y a encore quelques années. Le concept est d’autant plus tentant qu’à la fin du contrat, on a la possibilité de garder ladite voiture, ou d’en changer pour une autre, neuve de surcroît.
Mais attention, si la Location avec Option d’Achat et la Location Longue Durée offrent de nombreux avantages pour les particuliers et les professionnels, elles le sont d’autant pour le constructeur.
Vous êtes tenté par les LOA et les LLD ? Découvrez les pièges que vous devez absolument éviter.
LOA et LLD : les pièges à éviter avant la signature du contrat
Même si on ne le dit pas, le leasing est en réalité un crédit parmi tant d’autres, avec la possibilité à la fin du contrat, de garder ou non la voiture. Et comme tout crédit, derrière une apparence bien lisse et lustrée, peut se cacher des pièges. Vous devez les détecter bien avant la signature du contrat.
Ne vous fiez jamais aux promesses des publicités
Les publicités en elles-mêmes sont des pièges, un véritable attrape-nigaud ! Pourquoi ? On ne vous y montre que ce que vous avez envie de voir, à savoir une belle voiture, haut de gamme et toute option. Et tout ça, en contrepartie d’un loyer qui, à côté de vos revenus mensuels, représente une bagatelle.
Forcément, vous êtes intéressé. Mais méfiez-vous, car la réalité est souvent toute autre. La plupart du temps, on vous montre le meilleur modèle du parc automobile, avec le prix du modèle de base. Si vous voulez éviter les mauvaises surprises, prenez le temps de bien vous informer sur l’offre proposée.
Méfiez-vous des loyers trop bas…
On vous propose de payer une centaine d’euros par mois pour une voiture neuve et haut de gamme ? Il y a peut-être anguille sous roche. Les constructeurs ne gagnent rien à vous brader un modèle de qualité et neuf de surcroît. S’ils vous proposent un loyer qui vous semble déraisonnablement bas, vous devez vous méfier.
Quel est le risque ? Qui dit loyer bas dit souvent apport conséquent. Autrement dit, on exigera de vous que vous payez un premier loyer majoré pouvant aller jusqu’à 35% de la valeur réelle de la voiture. La règle est très simple en réalité : plus le premier apport est élevé, moins sera important le loyer. Un leasing avec tout simplement un loyer très bas, ça n’existe pas. Pour éviter les pièges, vous devez vous baser uniquement sur le coût total du contrat. Autrement dit, sur la totale que vous aurez à payer pour louer la voiture pendant une période déterminée.
Surveillez de près l’assurance…
Il y a des primes d’assurance à payer ? Bien sûr, mais les constructeurs annoncent rarement quels sont les risques qu’elles couvrent. Il est donc indispensable que vous vous renseignez sur les garanties proposées. Car en cas de vol ou d’accident, vous risquez de payer une fortune, malgré l’indemnisation proposée par l’assureur.
Quelle est la garantie indispensable ? En plus d’un contrat tout risque, l’idéal serait de souscrire également à la garantie « perte financière ». Ainsi, en cas de sinistre, vous n’aurez pas à payer la différence si ce que vous devez au bailleur est encore supérieur à la valeur de la voiture.
LOA et LLD : les pièges à éviter pendant la location
Vous devez comprendre une chose : dans les contrats de leasing, plusieurs détails qui – de prime abord – paraissent sans importance peuvent au final vous coûter une petite fortune. Un dépassement du kilométrage, une petite rayure sur la carrosserie, etc. Pensez donc à vous renseigner sur ces détails et à faire très attention pendant toute la durée de la location si vous ne voulez pas avoir à payer plus que nécessaire.
Portez une attention particulière au kilométrage
Un prix intéressant peut également cacher un plafond de kilométrage ridiculement bas. Le bailleur n’a effectivement aucun intérêt à ce que vous lui rendiez une voiture « potable », qui a déjà fait plusieurs kilomètres. En contrepartie d’un loyer bas, il va ainsi limiter le kilométrage.
Certains exigeront un kilométrage annuel de 5000 km maximum par exemple, d’autres proposeront un plafond de kilométrage à ne pas dépasser durant toute la durée du contrat. 5000 km par an, vous conviendrez que ça ne suffit pas. Et le piège est justement là : vous devrez payer pour chaque kilomètre dépassé.
LOA et LLD : assurez-vous que la voiture est en bon état
Au terme de votre contrat, en particulier si vous n’envisagez pas d’acheter la voiture, celle-ci subira un chek-up complet. Les bailleurs vont mandater des experts pour l’inspecter sous toutes les coutures. Et là, en fonction de ce qui était stipulé comme tolérable ou intolérable dans le contrat, ils vont estimer les dégâts. Vous l’aurez deviné : tout ce qui est à réparer, à refaire ou à retaper, sera à votre charge.
Et puisque le constructeur n’acceptera pas que les réparations soient faites par n’importe qui, mais par un professionnel de son choix, vous devez vous attendre à des prestations surfacturées.
Pour éviter cela, pensez donc à vous assurer que la voiture que vous louez est impeccable en tout point. Qu’il n’y a pas quelques imperfections quelque part qui risquent de se détériorer encore plus pendant la durée du contrat, et qui seront – par la suite – réparées à vos frais.