Une course palpitante de bout en bout ! Ces vendredi 1, samedi 2 et dimanche 3 octobre 2010 se déroulait la 8è édition du Steffix Comines Rally. Pour les 97 équipages présents au départ, la course s’annonce très délicate après les intempéries des derniers jours. Il faudra donc quelques talents d’équilibriste pour bien figurer au classement. Comme l’an dernier, c’est avec mon ami namurois Julien Frère que je prends part à l’épreuve. Nous sommes évidemment hyper motivés car nous avons une revanche à prendre sur l’édition 2009, où nous avions été disqualifiés après l’arrivée. Pas de chance pour les équipages, une bonne averse s’est abattue sur les étapes entre la fin des reconnaissances et le début du rallye. Les conditions sont totalement différentes et c’est donc sur « des œufs », sur une fine couche de gadoue, qu’il faudra effectuer les quatre étapes de ce premier jour. La bien nommée « Sainte-Marie » de Ploegsteert risque donc de faire des dégâts ! Ayant plus à perdre qu’à gagner, nous ne tentons pas le diable et effectuons ces étapes de manière très propre, tout en soignant nos trajectoires, et en cherchant un maximum de motricité. C’est apparemment la bonne tactique car dans la première boucle, alors que ce sont nos premiers kilomètres de course avec cette voiture, nous réalisons un 4è et un 5è temps (classement en pneus conventionnels). Dans la seconde boucle, nous réalisons même un 3è et un 2è temps ! Le classement après cette première journée est donc le suivant : 1er Wilkin-Wilkin (306), 2è Servais-Wyderkowski (Clio) + 1sec, 3è Vermeiren-Debolle (106) + 9sec, 4è Soete-Frère (Clio) + 16sec, 5è Riez-Oleska (306) +24sec. Au général toutes divisions confondues, nous sommes classés 9è. Ce qui fera certainement plaisir à tous nos sponsors et supporters, puisque ce sera également notre position de départ pour le dimanche, avec en prime, juste devant nous, une Porsche 996 GT3 et juste dernière nous, une Opel Manta 400. Que demander de plus ? Que du bonheur et une sorte de rêve de gosse qui se réalise ! Voila donc la Clio bien entourée pour le parc fermé nocturne. Dimanche matin 8h00, nous voilà présents à l’Athénée Royal pour le départ de cette deuxième journée de course. L’objectif est de prendre au plus vite la 3è place détenue par Steve Vermeiren. Nous attaquerons dès le début pour voir également où nous nous situons par rapport aux deux premiers, Wilkin et Servais. Dans la première boucle dominicale encore un peu humide et piégeuse, nous ne reprenons que 2 secondes à Vermeiren. Quant aux deux premiers, ils augmentent encore leur avance sur nous de cinq secondes. A partir de la deuxième boucle, alors que les routes sont désormais bien sêches, nos temps s’approchent fortement des leaders, surtout dans les spéciales de Houthem et de Warneton. Malheureusement, sur la spéciale rectiligne et rapide du Speedway, nous leur rendons près de 10 secondes. Notre boite de vitesse est apparemment un peu trop courte pour cette étape. En quatre endroits, nous atteignons le rupteur à 170/h, alors que nos adversaires montent à près de 190. Rouler vingt secondes 20km/h moins vite, ça doit faire une perte de près de 10 sec au chrono non ?? A mi-journée dimanche, nous réussissons à passer Steve Vermeiren, et la hiérarchie s’établit comme suit : 1) Servais-Wyderkowski (Clio), 2) Wilkin-Wilkin (306) + 6’’, 3) Soete-Frère (Clio) + 30’’, 4) Vermeiren-Debolle (106) + 44’’, 5) Francois-Piraux (BMW) +1’25’’. Pour les 6 dernières spéciales, nous décidons de mettre de nouveaux pneus. Après un dernier rodage en liaison, nous attaquons la troisième boucle dans un rythme encore un peu plus soutenu, mais sur « l’autoroute » du Speedway, il n’y a rien à faire, nous lâchons de nouveau près de dix secondes. Dans la suivante, Houthem – Ten Brielen, nous faisons jeu égal avec Ringo Servais, alors que les frères Wilkin subissent une crevaison et perdent une trentaine de secondes. A Warneton, nous réalisons notre premier exploit du rallye avec un temps scratch (divisions 1-2-3). Un temps qui sera même le troisième absolu, toutes divisions confondues ! Il ne reste donc plus qu’une boucle de trois spéciales à effectuer. Sauf retournement de situation, notre troisième place devrait se confirmer, tout en sachant que notre avance sur le quatrième, Steve Vermeiren, est désormais de 34 secondes. L’envie de réaliser encore l’un ou l’autre temps scratch est cependant présente et nous décidons d’attaquer encore plus pour la dernière boucle. Il parait qu’il vaut mieux rouler ainsi que de rouler déconcentré au risque d’aller à la faute… Sur l’étape du Speedway, nous concédons 11 secondes à Laurent Wilkin mais en prenons trois sur Ringo Servais. A Ten Brielen par contre, nous réalisons notre deuxième temps scratch du jour, une seconde devant Wilkin et huit devant Servais. Alors jamais deux sans trois ?? Nous voilà donc parti le couteau entre les dents dans la 16è et dernière spéciale à Warneton. A mi spéciale, nous sommes déjà trois secondes plus vite qu’au tour précédent. Malheureusement, quelques mètres plus loin, dans une portion sinueuse et rapide, la voiture décroche légèrement de l’arrière et nous glissons sur une cinquantaine de mètre à travers un champs de navets puis un champs de maïs … Tout en gardant notre calme, nous revenons sur la route mais voilà près de cinq secondes de perdues dans l’aventure, et certainement autant pour l’élan perdu ! Nous ne réaliserons donc pas de troisième temps scratch, mais terminons quand même cette étape par un 3è temps, et de belles sensations qu’on n’oubliera pas de si tôt ! Après quelques kilomètres de liaison, nous voilà enfin au podium final pour célébrer avec nos supporters ce superbe résultat, mais aussi pour avoir droit à ma première interview TV… La fête peut enfin commencer ! Julien et moi tenons à remercier particulièrement nos partenaires, grâce auxquels nous avons pu accomplir cet exploit : STEMA, la brasserie Bataille-Dumortier, Elsas-Ramon Assurances, Ets Nicolas Braem, Skoda Leleu sprl, la fromagerie Marnix, Steffix, ainsi que trois sponsors préférant rester anonymes. Un tout grand merci à Benoit Blaise, pour le matériel de qualité mis à notre disposition. Nos remerciements s’adressent également à tous nos supporters, ainsi qu’aux photographes et caméramans nous ayant gracieusement envoyé leurs images. En espérant que nos partenaires nous restent fidèles, rendez-vous l’année prochaine sur une épreuve d’un niveau légèrement supérieur. Ceci faisant suite à une invitation de nos adversaires du weekend ! Classement final (Divisions 1-2-3) 1) Servais – Wyderkowski (Renault Clio) 1h09’53’’ 2) Wilkin – Wilkin (Peugeot 306) + 2’’ 3) Soete – Frère (Renault Clio) + 24’’ 4) Vermeiren – De Bolle (Peugeot 106) + 1’35’’ 5) François – Piraux (BMW M3) + 2’22’’ … Classement final (Toutes divisions confondues) 1) Tanghe – Squedin (Toyota Celica) 1h04’09’’ 2) Coene – Thores (Mitsubishi Lancer Evo9) + 3’06’’ 3) Milleville – Grooten (Mitsubishi Lancer Evo6) + 5’11’’ 4) Servais – Wyderkowski (Renault Clio) + 5’44’’ 5) Wilkin – Wilkin (Peugeot 306) + 5’46’’ 6) Soete – Frère (Renault Clio) + 6’08’’ 7) Debaere – Dekeyser (Toyota Celica) + 6’35’’ Vanherzeele – Debue (Mitsubishi Lancer Evo8) + 6’37’’ 9) Vermeiren – De Bolle (Peugeot 106) + 7’19’’ 10) Wilders – Arend (Honda Civic Type R) + 7’43’’ … (71 équipages classés)
Fin des années 80 il y a eu une ou deux fois plus de 200 partants. Maintenant si on cumule le moderne et l'histo, on est à plus de 220 partants!
A mon avis il y a peu de chances qu'il y ait quelque chose cette année. Avant tout, il faudrait qu'il y ait un nouveau club et de nouveaux membres qui veulent s'investir, dont surtout 3-4 pour qui le travail administratif ne fait pas peur (min 10h à 20h/sem pendant 3 mois). Une fois que tout cela sera réuni, je veux bien apporter mon expérience du passé et me joindre à l'équipe. Pour des raisons personnelles, j'ai quitté le comité LRT il y a trois ans. Je ne suis pas contre de re-tenter l'aventure, mais plus à la même échelle qu'à l'époque. Quant au type d'épreuve, pour ne pas décourager tout de suite l'effectif, je préfère recommencer par un RS ou un b-short. S'il y a des personnes motivées, n'hésitez pas en m'envoyer vos coordonnées, et on en discutera : fsoete@hotmail.com A+
On parlait un peu plus haut du passage de "ouf" de Freddy Loix. Celui de Hans Weijs au début de cette vidéo vaut également son pesant d'or :
Merci Denis pour la vidéo et les deux passages de nous que tu y as intégré. Toujours sympa de revivre ces moments vécus.