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Tout ce qui a été posté par BOSS-barjots4x4
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Mise au point des 5H de Bulles
BOSS-barjots4x4 a répondu à un(e) sujet de BOSS-barjots4x4 dans Picardie
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Les sortie du club BarJots 4x4 annoncées ci-dessous, le sont par les nouveaux responsables du club élus au cours de l'AG 2103. Il semblerait qu'aucun compte rendu de séance ne soit parvenu à la préfecture et de ce fait, en cas de coup dur, je serai désigné responsable de sorties dont l'organisation m'est complètement étrangère. Cette intervention datée n'a pour but, que de me protéger en cas de problème. JANVIER le: Lieu >> Activité >> Bivouac possible ou non >> Tarif membres >> Tarifs non membres >> Repas oui ou non >> Tarifs repas >> ___________________________ FEVRIER le: 16 Lieu >> Bulles Activité >> P'tit trial sympa Bivouac possible ou non >> Tarif membres >> 10 euros Tarifs non membres >>30 euros Repas oui ou non >> Non Tarifs repas >> ___________________________ MARS le: 9 Lieu >> Bulles Activité >> Bivouac possible ou non >> Tarif membres >> 10 euros Tarifs non membres >>30 euros Repas oui ou non >>On sait pas encore Tarifs repas >> ___________________________ AVRIL le: 13 Lieu >> A bulles "La journée des aniv" Activité >> Journée liberté avec une surprise de momo le matin et petit trial débutant l'après midi sans obligation de participer au surprise et trial Bivouac possible ou non >> oui Tarif membres >> 10 euro Tarifs non membres >> 30 euro Repas oui ou non >> Oui ( saucisse , frite) Tarifs repas >> Tarif a venir ___________________________ MAI le: 18 Mai Lieu >> Bulles Activité >> Journée Liberté Bivouac possible ou non >> Oui, possible Tarif membres >> 10 euros Tarifs non membres >> 30 euros Repas oui ou non >> Non Tarifs repas >> ___________________________ JUIN le: 8 Annulé Lieu >> Bulles Activité >> 5 Heures de Bulles Bivouac possible ou non >> Oui Tarif membres >> 30 euros Tarifs non membres >> 40 euros Repas oui ou non >> oui, saucisses frites boisson Tarifs repas >> 7,50 euros pour les membres, 10 euros pour les non-membres ___________________________ JUIN le: 29 Juin Lieu >> Bulles Activité >> Journée Liberté Bivouac possible ou non >> Oui Tarif membres >> 10 euros Tarifs non membres >> 30 euros Repas oui ou non >> Non Tarifs repas >> ___________________________ JUILLET le: 13 juillet Lieu >> Bulles Activité >> Crêpes Party Bivouac possible ou non >> oui Tarif membres >> 10 euros Tarifs non membres >> 30 euros Repas oui ou non >> non Tarifs repas >> ___________________________ AOUT le: 17 Aout 24 Août Lieu >> Bulles Activité >> Journée Liberté Bivouac possible ou non >> Oui Tarif membres >> 10 euros Tarifs non membres >> 30 euros Repas oui ou non >> Tarifs repas >> ___________________________ SEPTEMBRE le:28 Septembre Lieu >> Bulles Activité >> Barjots Trial Cup Bivouac possible ou non >> oui Tarif membres >> 30 euros Tarifs non membres >> 50 euros Repas oui ou non >> Oui , menu à préciser Tarifs repas >> à preciser ___________________________ OCTOBRE le: 12 Octobre ANNULE Lieu >> Bulles Activité >> Journée Liberté Bivouac possible ou non >> oui Tarif membres >> 10 euros Tarifs non membres >> 30 euros Repas oui ou non >> oui, couscous de Nasser Tarifs repas >> à preciser ___________________________ NOVEMBRE le: 9 Novembre ANNULE Lieu >> Bulles Activité >> Challenge des Barjots organisé par Carter Bivouac possible ou non >> Oui Tarif membres >> 30 euros Tarifs non membres >> A preciser Repas oui ou non >> A preciser Tarifs repas >> ___________________________ DECEMBRE le: 14 decembre Lieu >> Bulles Activité >> Journée du Prez Bivouac possible ou non >>Oui Tarif membres >> 10 euros Tarifs non membres >> 30 euros Repas oui ou non >> à preciser Tarifs repas >>
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Il a été décidé lors de l'AG que nous gardions: 1) Le BMS ( Mais sans public ) 2) Le challenge ( Toujours sans public ) 3) NOUVEAUTE Les 5H de Bulles 4) En marge de ces trois épreuves, un trophée sera attribué au singlé qui remportera le plus de point sur l'ensemble des 3 épreuves ..... L'idée générale pour les 5H de Bulles, proposée par Dom et Phil, consiste à tracer un parcours et lancer les BarJots X2 fois 2H30. Celui qui aura effectué le plus grand nombre de tours complets dans le temps imparti aura gagné. Bien entendu, nous discuterons de tout ça de visu mais, le forum peut être utilisé pour commencer à émettre des idées
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INFO de dernière minute ........................................ Recette complète du Spéculoos Temps de préparation : 30 minutes Temps de cuisson : 10 minutes Pour 4 personnes Ingrédients 1 kg de farine (légère, non fermentante) 300 g de beurre (de qualité, surtout pas de margarine) 600 g de cassonade de candi foncée 1 dl d’eau 1 pincée de sel 1 càs de bicarbonate de soude 2 oeufs (facultatif) 1 càc d’extrait de vanille (facultatif) 1 càc de mélange d’épices de spéculoos (NB : j’ai utilisé un mélange déjà préparé.) Les étapes Dans une terrine, battre ensemble, jusqu’à l’obtention d’une crème, la cassonade, le beurre, les épices et arômes (et les oeufs, le cas échéant) et délayer progressivement dans l’eau. (Ajouter deux tranches de pain d’épices nature trempé dans de l’eau pour servir de liant). Tamiser le bicarbonate et la farine, en saupoudrer la crème et mélanger jusqu’à obtenir une pâte épaisse. Ne pas pétrir trop longtemps pour éviter qu’elle ne devienne trop élastique. Si elle colle, la mettre un moment au frais (ce qui fut mon cas…) Partager la pâte en plusieurs morceaux à abaisser sommairement au rouleau. Si on dispose de moules à spéculoos en bois : bien fariner le motif sculpté et presser fortement la pâte à la main. Couper l’excédent avec un fil de fer fin. Taper le moule contre le bord de la table pour décoller la pâte et la détacher délicatement pour la poser sur une plaque de cuisson graissée. (nous avons déposé sur une plaque de four couverte de papier sulfurisé). Enfourner la plaque au four préalablement chauffé à 175-200°C). Laisser cuire 10 mn ou plus selon l’épaisseur.
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Moi, je veux bien nettoyer après chaque sortie et stocker la friteuse chez moi NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!! Je blagueeeeeeeeeeeeeeeeeee Y en a qui seraient foutus d'gueuler parce que j'paie pas l'huile Nico, dommage que tu ne viennes pas, 1, pour l'ambiance et 2, l'AG est faite pour mettre les choses au point Sur ce, revenons aux choses présentant un intérêt fondamental ........................ C'est l'petit prince qui demande à la vénus de Milo " Dit !!!, dessine moi un mouton " Elle, lui répond " P'tit con "
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LE MARIAGE DE FIGARO Acte V scène 3 Beaumarchais. (Figaro, seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre) : O femme! femme! femme! créature faible et décevante!... nul animal créé ne peut manquer à son instinct: le tien est-il donc de tromper?... Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse; à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide! et moi comme un benêt... Non, monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire; tandis que moi, morbleu! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes: et vous voulez jouter... On vient... c'est elle... ce n'est personne. - La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari quoique je ne le sois qu'à moitié! (Il s'assied sur un banc.) Est-il rien de plus bizarre que ma destinée? Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs moeurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête; et partout je suis repoussé! J'apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie, et tout le crédit d'un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire! - Las d'attrister des bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre: me fussé-je mis une pierre au cou! Je broche une comédie dans les moeurs du sérail. Auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule: à l'instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense dans mes vers la Sublime-Porte , la Perse , une partie de la presqu'île de l'Inde, toute l'Egypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d'Alger et de Maroc: et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l'omoplate, en nous disant: chiens de chrétiens! - Ne pouvant avilir l'esprit, on se venge en le maltraitant. - Mes joues creusaient, mon terme était échu: je voyais de loin arriver l'affreux recors, la plume fichée dans sa perruque: en frémissant je m'évertue. Il s'élève une question sur la nature des richesses; et, comme il n'est pas nécessaire de tenir les choses pour en raisonner, n'ayant pas un sol, j'écris sur la valeur de l'argent et sur son produit net: sitôt je vois du fond d'un fiacre baisser pour moi le pont d'un château fort, à l'entrée duquel je laissai l'espérance et la liberté. (Il se lève.) Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. (Il se rassied.) Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue; et comme il faut dîner, quoiqu'on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume et demande à chacun de quoi il est question: on me dit que, pendant ma retraite économique, il s'est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni dé la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j'annonce un écrit périodique, et, croyant n'aller sur les brisées d'aucun autre, je le nomme Journal inutile. Pou-ou! je vois s'élever contre moi mille pauvres diables à la feuille, on me supprime, et me voilà derechef sans emploi! - Le désespoir m'allait saisir; on pense à moi pour une place, mais par malheur j'y étais propre: il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint. Il ne me restait plus qu'à voler; je me fais banquier de pharaon: alors, bonnes gens! je soupe en ville, et les personnes dites comme il faut m'ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit. J'aurais bien pu me remonter; je commençais même à comprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait autour de moi, en exigeant que je fusse honnête, il fallut bien périr encore. Pour le coup je quittais le monde, et vingt brasses d'eau m'en allaient séparer, lorsqu'un dieu bienfaisant m'appelle à mon premier état. Je reprends ma trousse et mon cuir anglais; puis, laissant la fumée aux sots qui s'en nourrissent, et la honte au milieu du chemin, comme trop lourde à un piéton, je vais rasant de ville en ville, et je vis enfin sans souci. Un grand seigneur passe à Séville; il me reconnaît, je le marie; et pour prix d'avoir eu par mes soins son épouse, il veut intercepter la mienne! Intrigue, orage à ce sujet. Prêt à tomber dans un abîme, au moment d'épouser ma mère, mes parents m'arrivent à la file. (Il se lève en s'échauffant.) On se débat, c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi, non, ce n'est pas nous; eh! mais qui donc? (Il retombe assis,) O bizarre suite d'événements! Comment cela m'est-il arrivé? Pourquoi ces choses et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis: encore je dis ma gaieté sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce moi dont je m'occupe: un assemblage informe de parties inconnues; puis un chétif être imbécile; un petit animal folâtre; un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre; maître ici, valet là, selon qu'il plaît à la fortune; ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux... avec délices! orateur selon le danger; poète par délassement; musicien par occasion; amoureux par folles bouffées, j'ai tout vu, tout fait, tout usé. Puis l'illusion s'est détruite et, trop désabusé... Désabusé...! Suzon, Suzon, Suzon! que tu me donnes de tourments!... J'entends marcher... on vient. Voici l'instant de la crise. (Il se retire près de la première coulisse à sa droite.)
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Il peut le direeeeeeeeee.... FRANCIS BLANCHE : Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, j'ai le grand plaisir honorifique de présenter à vous ce soir, n'est-ce pas, tout à fait exceptionnellement dans le plus simple appareil, une beauté qu'on vient d'arracher, à on ne sait pas à quoi d'ailleurs ! De vous présenter le Sar Rabindranath Duval, qui est le descendant authentique des grands Sars, des grands visionnaires de l'Inde, n'est-ce pas ! Votre Sérénité... PIERRE DAC : Hum ! Hum ! FRANCIS BLANCHE : Vous avez bien dîné déjà ? Bon ! Vous descendez des grands Sars de l'Inde, n'est-ce pas ? PIERRE DAC : Oui. FRANCIS BLANCHE : Vous êtes né dans l'Inde ? PIERRE DAC : je suis né dans l'Inde. FRANCIS BLANCHE : À quel endroit de l'Inde ? PIERRE DAC : Châteauroux. FRANCIS BLANCHE : À Châteauroux ! Extraordinaire ! Vraiment ! D'ailleurs, je crois savoir de source sûre que votre père était hindou ! PIERRE DAC : Hindou, oui. FRANCIS BLANCHE : Votre grand-père ? PIERRE DAC : Hindou. FRANCIS BLANCHE : Et votre arrière-grand-père ? PIERRE DAC : C'était un dur. FRANCIS BLANCHE : Voilà donc par conséquent, n'est-ce pas, il a depuis de longues années la pratique de la vision hindoue. Dites-moi, Votre Sérénité, vous avez le don de double vue ? PIERRE DAC : Oui, je vois double. FRANCIS BLANCHE : Il voit double ! Je m'en doutais un peu d'ailleurs ; vous voyez donc, mais c'est héréditaire ? PIERRE DAC : Héréditaire ! FRANCIS BLANCHE : C'est atavique. PIERRE DAC : Non, c'est à moi ! FRANCIS BLANCHE : Je veux dire, c'est congénital ! PIERRE DAC : Non c'est quand j'ai trop bu. FRANCIS BLANCHE : II faut dire, n'est-ce pas, je tiens absolument à préciser que Sa Sérénité fait de grands exercices tous les jours, quotidiennement presque, pour conserver don de double vue. Il fait le yoga, n'est ce pas? Vous faites le yoga ? PIERRE DAC : Oui, oui. FRANCIS BLANCHE : C'est le yoga de... PIERRE DAC: La Marine ! FRANCIS BLANCHE : Et il surveille également de très près son alimentation... Quelle est votre alimentation ? Qu' est-ce que vous prenez pour votre dîner ? PIERRE DAC : Uniquement de la cuisine à l'huile. FRANCIS BLANCHE : La cuisine des Sars ? PIERRE DAC : La cuisine des Sars, oui ! FRANCIS BLANCHE : Oui, mais pourquoi ? PIERRE DAC : Parce que les Sars dînent à l'huile ! FRANCIS BLANCHE : Les Sars dînent à l'huile ! Vraiment, ce n'est pas trop tiré les cheveux du tout parce qu'il n'en a plus ! Alors, si vous permettez, nous allons nous livrer sur quelques personnes de l'assistance publique à des expériences tout à fait extraordinaires. Votre Sérénité, je vais vous demander de vous concentrer soigneusement... Voilà ! Vous êtes concentré ? PIERRE DAC : Je suis concentré. FRANCIS BLANCHE : II est concentré... comme on dit chez Nestlé... parfait Votre Sérénité, concentrez-vous bien vous êtes en transe ? PIERRE DAC : Oui, je suis en transe napolitaine. FRANCIS BLANCHE : En transe napolitaine, n'est-ce pas? Votre Sérénité, concentrez-vous bien, et dites-moi, je vous prie, quel est le signe zodiacal de monsieur ? PIERRE DAC : Monsieur est placé sous le double signe du Lion et du fox à poil dur. FRANCIS BLANCHE : Oui, dites-moi quel est son caractère ? PIERRE DAC : Impulsif, parallèle et simultané. FRANCIS BLANCHE : Quel est son avenir ? PIERRE DAC : Monsieur a son avenir devant lui, mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour. FRANCIS BLANCHE : Il est vraiment extraordinaire ! Voulez-vous me dire, à présent, quel est le signe zodiacal de mademoiselle ? PIERRE DAC : Mademoiselle est placée sous le triple signe bénéfique de la Vierge , du Taureau et du Sagittaire avant de s'en servir. FRANCIS BLANCHE : Ah ! C'est ça. Il a raison ! Il a mis dans le mille, n'est-ce pas ? Il a mis dans lé mille, comme disait Jean-Jacques Rousseau. Votre Sérénité, au lieu de vous marrer comme une baleine... Excusez-nous, Sa Sérénité est en proie aux divinités contraires de l'Inde : Brahma et Vichnou. Brahma la guerre et Vichnou la paix. Voulez-vous me dire, s'il vous plaît, Votre Sérénité, quel est l'avenir de mademoiselle ? PIERRE DAC : L'avenir de mademoiselle est conjugal et prolifique. FRANCIS BLANCHE : Ah ! Prolifique ? PIERRE DAC : Oui ! FRANCIS BLANCHE : Qu'est-ce que ça veut dire ? Elle aura des enfants ? PIERRE DAC : Oui ! FRANCIS BLANCHE : Des enfants ? PIERRE DAC : Des jumelles. FRANCIS BLANCHE : Des jumelles ! ! ! Combien ? PIERRE DAC: Une paire avec la courroie et l'étui ! FRANCIS BLANCHE : Voulez-vous, à présent, je vous prie, me dire quel est le signe zodiacal de monsieur ? PIERRE DAC : Ce monsieur est placé sous le signe de Neptune, Mercure au chrome. FRANCIS BLANCHE : Quels sont ses goûts ? PIERRE DAC : Monsieur a des goûts sportifs. Son sport préféré, le sport cycliste. FRANCIS BLANCHE : Bien. Qu'il peut pratiquer sans inconvénient ? PIERRE DAC : Oui, mais à condition toutefois de se méfier. FRANCIS BLANCHE : Se méfier ? De qui ? De quoi ? PIERRE DAC : De certaines personnes de son entourage qui prétendent que sa compétence dans le domaine de la pédale exerce une fâcheuse influence sur son comportement sentimental. FRANCIS BLANCHE : Ah ! Encore une fois vous avez mis dans le mille. Mais, dites-moi, qu'est-ce que vous lui conseillez municipal ? PIERRE DAC : Je lui conseille vivement de ne pas changer de braquet et de surveiller son guidon. FRANCIS BLANCHE : Votre Sérénité, tout à fait autre chose à présent. Pouvez-vous me dire quel est le sexe de monsieur ? PIERRE DAC : Masculin. FRANCIS BLANCHE : Oui. Vous êtes certain ? PIERRE DAC: Oui. Vous pouvez vérifier. FRANCIS BLANCHE : Non, non, on vous croit sur parole ! Et dites-moi, quelle est sa taille ? PIERRE DAC: Un mètre soixante-seize debout, un mètre cinquante-six assis, zéro mètre quatre-vingt-trois roulé en boule. FRANCIS BLANCHE : Et dites-moi, il pèse combien ? PIERRE DAC : Oh... deux fois par mois ! FRANCIS BLANCHE : Non, non ! Excusez le Sar, n'est-ce pas, il ne comprend pas bien le français. Je vous demande quel est son poids P.O.I.X. ? PIERRE DAC : Soixante-douze kilos cinq cents ! sans eau sans gaz et sans électricité. FRANCIS BLANCHE : Oui, dites-moi quel est le degré d'instruction de monsieur ? PIERRE DAC : Secondaire. FRANCIS BLANCHE : Oui. Est-ce que monsieur a des diplômes ? PIERRE DAC : Oui, monsieur est licencié G.L. FRANCIS BLANCHE: Licencié G.L ? Qu'est-ce que ça veut dire ? PIERRE DAC : Ça veut dire qu'il travaillait aux Galeries Lafayette et qu'on l'a foutu à la porte. FRANCIS BLANCHE : S'il vous plaît, Votre Sérénité, concentrez-vous bien, combien monsieur a-t-il de dents ? PIERRE DAC : Trente dedans et deux dehors ! FRANCIS BLANCHE : Voilà très bien ! Monsieur a-t-il des complexes Pierre Dac : Oui! Monsieur fait complexe... À certains moments, il prend sa vessie pour une lanterne. FRANCIS BLANCHE : Et alors ? PIERRE DAC: Et alors, il se brûle ! FRANCIS BLANCHE : Dites-moi, Votre Sérénité, mon petit bonhomme, dites-moi de quelle nationalité est madame ? PIERRE DAC : Française. FRANCIS BLANCHE : Oui. Et son père ? PIERRE DAC : Esquimo ! FRANCIS BLANCHE : Et sa mère ? PIERRE DAC : Pochette-surprise ! FRANCIS BLANCHE : Très bien !... Et ta sœur ? PIERRE DAC : Ma sœur, elle bat le beurre et quand elle battra... FRANCIS BLANCHE: Bon, bon, oui, ça va ! PIERRE DAC : Escroc, voleur ! FRANCIS BLANCHE : Espèce de mal élevé, mauvaise éducation, excusez-le, il n'y a pas longtemps... Il en a une couche là-dessus ! Tiens, encore il y a trois ans, il n'avait même pas un plateau, il avait directement le pied de la table... Mais enfin, ça c'est autre chose... Votre Sérénité, pouvez-vous me dire, s'il vous plaît... ? PIERRE DAC: Oui ! FRANCIS BLANCHE : Euh ! PIERRE DAC : Quoi ? FRANCIS BLANCHE: Qu'est-ce que vous pouvez me dire ? PIERRE DAC : Je peux vous dire que vous ne savez plus votre texte... FRANCIS BLANCHE : Si vous étiez intelligent, dites-moi donc qu'est-ce que je dois vous demander à présent ? Votre Sérénité, pouvez-vous me dire, c'est très important, concentrez-vous, pouvez-vous me dire quel est le numéro du compte en banque de monsieur ? PIERRE DAC : Oui. FRANCIS BLANCHE : Vous pouvez le dire ? PIERRE DAC : Oui ! ! FRANCIS BLANCHE : Vous pouvez le dire ? PIERRE DAC : Oui !! FRANCIS BLANCHE : Il peut le dire !! Bravo ! II est extraordinaire, il est vraiment sensationnel. Votre Sérénité, quelle est la nature du sous-vêtement de monsieur ? PIERRE DAC : - Monsieur porte un slip. FRANCIS BLANCHE : Oui. De quelle teinte ? PIERRE DAC : Saumon fumé. FRANCIS BLANCHE : Tiens, tiens, en quoi est-il ? PIERRE DAC : En chachlick mercerisé. FRANCIS BLANCHE : Ah ! II a un signe particulier ? PIERRE DAC : Oui. II y a quelque chose d'écrit dessus. FRANCIS BLANCHE : Quoi donc ? PIERRE DAC : Suivez la flèche. FRANCIS BLANCHE : C'est merveilleux. Tout à fait extraordinaire ! Votre Sérénité, monsieur que voici que voilà a-t-il un signe particulier ? PIERRE DAC : Oui, un tatouage. FRANCIS BLANCHE : Ah ! Un tatouage ! Très intéressant ! C'est bien exact, n'est-ce pas ? Je ne le lui fais pas dire ! C'est bien exact ! Et où se trouve situé le tatouage de monsieur ? PIERRE DAC : Je suis extrêmement fatigué, je m'excuse... FRANCIS BLANCHE : Allons, allons, voyons... Monsieur Schumaker ! PIERRE DAC : ... C'est très délicat et je suis fatigué. FRANCIS BLANCHE : II est dans un état épouvantable, excusez-le. Votre sérénité, je vous demande où se trouve situé le tatouage de monsieur ? PIERRE DAC : Le tatouage de monsieur est situé à un endroit que l'honnêteté et la décence m'interdisent de préciser d'avantage. FRANCIS BLANCHE : Ah ! bon, mais qu'est-ce que vous entendez par là ? PIERRE DAC : Oh ! par là j'entends pas grand-chose ! FRANCIS BLANCHE : Je vous prie de vous concentrer davantage, espèce de malotrou ! Alors, que représente le tatouage de monsieur, s'il vous plaît ? PIERRE DAC : Bon ! Le tatouage de monsieur représente... enfin... lorsque monsieur est en de bonnes dispositions... le tatouage représente : d'un côté la cueillette des olives en Basse-Provence, et de l'autre un épisode de la prise de la Smalah d'Abd el-Kader par les troupes du duc d'Aumale en 1843. FRANCIS BLANCHE: Ah ! Parfait ! Et de plus ? PIERRE DAC : Et c'est en couleurs ! FRANCIS BLANCHE : Ah ! C'est en couleurs ! Bravo ! Mes félicitations, monsieur ! Vraiment, si, si, vraiment très bien ; mes compliments, madame ! Madame a de la lecture pour les longues soirées d'hiver, c'est parfait. Votre Sérénité, vraiment, vous avez été extraordinaire, c'est vrai, vraiment, il est vareuse... il est vareuse... PIERRE DAC : Eh ! ... FRANCIS BLANCHE : Non, il est unique, pardon, je me suis trompé de vêtement, mais ça ne fait rien. Il ne me reste plus qu'à envoyer des baisers à l'assistance publique. Bonsoir, mesdames, bonsoir, mesdemoiselles et bonsoir, messieurs.
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Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc (3, 13-19) Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais. Donc, il institua les Douze : Pierre (c’est le nom qu’il donna à Simon), Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques, (il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre »), André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.
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Résumé de la vipère au poing... Vipère au poing, c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus.
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Résumé de la mort du p'tit ch'val dans les bras d'sa mère..... Jean Rezeau a beau être maintenant éloigné de sa mère, la terrible Folcoche, sa tyrannie le poursuit. Des années de haine ne l’ont pas préparé à l’amour et il faudra qu’il fasse son apprentissage. A travers différentes expériences, Jean s’y appliquera et, peu à peu, il découvrira le bonheur. La cruauté de l’analyse, le cynisme émouvant du héros et l’acidité du style font du roman d’Hervé Bazin un des meilleurs réquisitoires contre un certain type d’oppression familiale.
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