Je regrette qu'il n'y ait pas eu une tempête de neige... bien vu JP , voici les caractéristiques : puis un petit extrait concernant l'auto : L'avenir appartient de toutes façons à l'Ariette, pense-t-on. Celle-ci doit incarner une voiture économique, élégante, confortable ; ces deux dernières qualités demeurent plutôt rares sur les petites voitures... Pour dessiner l'agréable carrosserie de l'Ariette, l'on fit appel au grand Philippe Charbonneaux, qui dessina une ligne fort moderne et très élégante, à deux portes comme les 4CV Supercinq d'avant-guerre. Elle est longue de 390cm, large de 148cm, haute de 143cm, elle pèse 720kgs. Le coffre est spacieux, un compartiment spécial est réservé à la roue de secours, ce qui apparaît bien pratique en cas de crevaison : inutile de se salir et de décharger. Cependant, l'absence de chauffage est indigne d'une auto de 1952, si populaire soit elle. La mécanique de l'Ariette reste l'antique moteur 4CV à soupapes latérales, juste poussé à 19 puis 21 ch à 4000 t/min, ne lui autorisant que 90 km/h ; certes, ce n'est pas si loin de ce que propose la 4CV Renault... Autre handicap de taille : elle est présentée avec des freins à câble-comme les vélos ! , et c'est seulement au printemps 1952 que l'on consentit à la doter de freins mécaniques. Parmi les archaïsmes dont souffre encore l'Ariette, un réservoir en charge qui alimente le carburateur par gravité, un embrayage brutal, le vacarme à haut régime que le petit moteur engendre et que la carrosserie mal isolée ne retient guère, la boîte 4 aux deux premiers rapports non synchronisés.