«Que s'est-il passé sur le parcours de liaison après l'ES11 ?
C'est un accident peu banal. Le départ et l'arrivée de la spéciale sont au même endroit, donc la route pour y accéder est la même et les voitures de course se croisent... quand elles arrivent à se croiser. On n'a pas réussi. Il (Rautenbach) montait, il était un peu pressé et on s'est vu au dernier moment. Je n'étais pas super concentré non plus parce que je sortais de la spéciale. On a bloqué les roues tous les deux mais on a quand même tapé de face. Les deux voitures sont restées sur place, le rallye s'arrête là. Je ne sais pas encore si on va repartir dimanche, tout dépend de l'intérêt de rouler, surtout que le même moteur doit être réutilisé en Sardaigne. S'il a chauffé, il ne faut pas prendre de risque.
Est-ce que vous en voulez à Rautenbach ?
Je lui en veux un peu mais moi aussi j'ai déjà roulé vite sur un parcours routier pour aller pointer, en étant à la bourre. C'est vraiment c** pour nous, c'est le seul mot qu'on puisse dire, mais c'est comme ça. Il s'est excusé, il n'a pas fait exprès. On a tenté sans trop d'espoir de colmater le radiateur, avec la pâte qu'on avait, mais il était trop abîmé donc ce n'était pas la peine de continuer.
Quand vous avez eu cet accident, vous contrôliez la situation...
J'avais décidé d'attaquer fort ce matin et on avait réussi à creuser une belle avance, 34 secondes. Ca se termine stupidement. Il faudra recourir après ces points perdus la prochaine fois, mais on est encore dans la première partie du Championnat, ça reste jouable. Ce qui était intéressant, c'est qu'on avait fait un bel écart ici, donc c'est encourageant pour la suite.» (AFP)
Source : lequipe.fr