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fond_de_6 a commencé à suivre RBR (Richards Burns Rallye), Asacm, Voitures - Préparations - Techniques - Aides - Conseils - Astuces et et 6 autres
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Cam enmbarquée Teddy Rahamefy, slalom MSA Bevalala juillet,
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RIM 2012 by fond_de_6 Un bel après-midi je reçois un SMS de J.P Teilliet: « Salut Ted, tu serais dispo à courir avec Joda pour le RIM ? Je ne serai pas au pays et ce serai top si tu pouvais guider un peu le ‘vieux’ ». Plutôt deux fois qu’une, j’ai répondu par un « Ce serai un honneur ! ;-)». Malgré tous les engagements auxquels je m’étais associé ! Je m’en excuse encore aux principaux intéressés ! Voilà comment ça a débuté le Rim 2012 pour l’équipage Joda – Teddy. Commençons par la phase de préparation de la voiture ; des pièces moteurs et le turbo étaient bloqués à N.Y car après le cyclone Sandy, il n’y avait plus de services postaux car les routes étaient inondées. Prévisionnelement les pièces n’arriveront que le vendredi du rallye !!! Donc plan B ! La voiture fut confiée à Jacky Delettre, et de main de maitre (avec les moyens du bord), il a reconditionné le tout, et réglé aux petits oignons une nouvelle cartographie l’ancien moteur. Et un petit run d’essais concluants (Faute de grives, on se contente de merles) fut effectué le mercredi 14 du coté de Behitsy entre les passages de recos ! Le réglage des trains roulants fut confié à une société qui avait de nouveaux appareils de réglage, avec des « données constructeurs ». On y reviendra. LE jour J arriva. La visite technique fut méticuleux par le délégué technique de la FIA et ses pairs de la FSAM . C’était stressant mais aussi instructif à la fois. Et après avoir paraphé le feuillet « autorisé à prendre le départ », on procéda à la mise en parc fermé au PC à Anosy. Donc, on fera la boucle de Masindray (08.350km) deux fois ce vendredi. Bilan : au premier tour ES1:MATHIEU : 5mn42s /JODA : 5mn43s /OLIVIER : 5mn49s /BOOM : 5mn51s /KOPELA : 5mn58s, une avance de 01 sec pour ZZm donc ! Le pilote me dit de descendre de 100grammes la pression des roues car il ne sent pas trop la voiture. Elle sous-vire en entrée de courbe lente et survire trop en courbe rapide…. Et au deuxième tours, Mathieu 05:35 / Joda 5:38 / Olivier 05:42 / Boom 5:45 / Mamy kely 5:52 . Tout le monde a amélioré, et nous, dans la descente de la dernière portion, sur une gauche en dévers, dans un excès de glissade on a mordu un peu le muret extérieur avec le train arr droite, qui a suffi à nous refroidir le dernier 800m de l’arrivée. Solde : 03 sec sur mathieu qui porte le total de la journée à 04 sec. Arrivé au parc, Joda décide de régler les trains roulants, mais on ne peut les régler convenablement que le lendemain car il fallait changer les cales de réglages de chasse qui n’étaient pas dispo sur place et que le terrain n’était pas assez plat. Alors j’en reviens avec les « réglages constructeurs » : Faut juste avoir une base neutre et à partir de là , compenser à chaque style de pilotage et de réactivité de la voiture et de la config du terrain. Faute de temps, on n’a pu faire de bons essais. Il n’y a pas de secret dans une bonne préparation, faut rouler, tester, régler, et peaufiner. On ne peut en vouloir qu’à nous même. Donc, fallait faire avec et attaquer le samedi avec une voiture qui va là où elle le voulait … ou presque ! Alors, ce n’était pas une surprise, ES3 CEG Carion dit PK 29.5 : Mathieu 12:04 / Joda 12:12 / Boom 12:17 / Olivier 12:24 Mamy kely 12:38 / Kopela 12:47 ; Mathieu annonce la couleur et fait savoir qu’il n’est pas là pour de la figuration. Le combat fratricide de Boom et Olivier aussi commence et avantage Boom de 02 sec devant Olivier. Kopela se fait des soucis avec son ammortos avant droit et Mamy Kely ex champion de Mada prouve que son titre n’est pas usurpé et signe un bon chrono. Personnellement, j’appréhendais la Spéciale de 30.410km d’Androrohoro Beravina, pas pour sa longueur, mais plutôt pour son rythme et sa complexité technique. Et comme toute nouvelle spéciale avec seulement deux passages, avec tous ces virages cachés et étroits qui se ressemblent, j’avais le trac !! Mon premier rallye avec Joda remonte en 99, et malgré l’année passée en Afrique ensemble et les quelques rallyes ou je lui faisais office d’ouvreur ou de pacenote maker, je ne devais pas le « ralentir » ! Alors, fallait se contrôler et se concentrer pour cette spéciale importante : ES4 : Mathieu 25:02 / Boom 25:51 / Joda 26:04 / Olivier 26:26 / Titi 27:45 / Mamy kely 27:59 / Tonio 28:18 / Guigui 29:02 /Tina 29:24 / Tovonen 29:3 : ce fut rude. Les mitsu, de leurs supériorités technologiques a fait parler la poudre et principalement, Mathieu nous mettait 01 minute et 02 secondes, soit près de 02 secondes au kilomètre! Ahurissant. J’ai cru mal lire le feuillet des temps que l’officiel au point stop me tendait ! Chapeau bas letsy mec ! Dans la partie sinueuse et technique, mon pilote se battait littéralement avec la voiture! C’était pénible. Il n’y avait pas de pilotage ni de trajectoire, il fallait seulement essayer de ne pas trop perdre de temps et surtout de ne pas sortir, la conduite était hachurée, voire saccadée tellement la voiture était inefficace et imprévisible. A la sortie du village D’Ambohitromby, un triangle nous avertissait qu’une voiture était en panne : c’était Kopela, j’ai eu le temps d’apercevoir son regard… que c’est dur d’abandonner, et surtout de perdre toute chance au championnat. Au départ de la spéciale suivante, nos pneus neufs montés juste avant le rallye étaient bien marqués sur les épaulements extérieurs, c’est-à-dire qu’ils ne travaillaient pas sur toute leur surface. On avait alors décidés de baisser encore de 100 grammes leur pression pour essayer de coller mieux à la route. Et en même temps cela nous donnait des indices sur la façon de régler les trains. Juste avant d’entrer en zone de contrôle au départ de Miadamajaka, on voyait Tsiresy le copi de Mathieu en train de pousser l’evo 9 sur la descente et de suer à grosse gouttes, et malgré la descente, la voiture ne bougeait pas, on les a alors dépassé pour prendre notre départ. ES5 : Joda 10:50 / Boom 11:00 / Olivier 11:01 / Mathieu 11:10 /Tonio 11:56 / Mamy kely 12:21 / /Guillot 12:25 /Fred 12:38 / Guigui 12:42 / Tovonen 13:00 En attente de l’heure idéale avant d’entrer au parc de réparation d’Ambohimalaza, on a constaté que nos pneus avant étaient flingués au bout de 115km de rallyes dont 71 km de spéciales !!! En même temps, des gens nous rapportaient que Mathieu avait des problèmes de boite ou de pont . Ce qui expliquait ses temps de la ES5. Bref, pendant les 30 minutes de l’assistance on a pu régler nos trains en donnant plus de carrossage et ajusté le parallélisme. Et avons décidés de mettre des BF Goodrich à l’avant. Cela devrait aller mieux. Les problèmes de Mathieu se sont confirmés car ils étaient en retard à l’entrée du parc de regroupement. La deuxième boucle de 64.05km de spéciale nous attendait de nouveau. Mais cette fois-ci on était plus confiants en notre voiture, les mécanos ont bien tafés dessus. ES6 PK 29.5 (17.160km) : Joda 12:12 / Olivier 12:22 / Boom 12:28 / Guigui 13:34 / Tonio 13:38 / Mathieu 13:46 / Titi 14:00 / Tovonen 14:17 / Fidi 14:21 / Fred 14:21 La voiture n’est plus la même, c’était franchement mieux ! On a commencés à retrouver le sourire ! . On a fait le même temps que ce matin en prenant moitié risque. C’était chouette. Au départ d’Androrohoro Beravina, comme on n’avait plus d’adversaire potentiel en la personne de ZZM, (que les autres ne se vexent pas ;-) ), on s’est dit qu’on allait gérer. La voiture se comportait mieux qu’au premier passage. ES7 RIM: Boom 25:56 / Joda 26:06 / Olivier 26:30 / Tonio 28:13 / Tina 28:49 / Titi 28:51 / Guigui 29:22 / Guillot 29:23 / Tovonen 29:39 / Fidi 30:05 On a concédés 10 secondes à Boom dans l’histoire car le bougre attaquait fort aussi et confirme sa volonté de se battre ! La Es 8 de Miadamanjaka est une formalité, longue de 16.480km elle ne devrait pas poser problème. La config de cette spéciale étant mieux adaptée à la voiture nous permettait d’attaquer et de limiter les dégâts, on était en survirage partout, j’ai pris mon pied, on dirait qu’on était en mode propulsion !!! Malheureusement, l’inévitable arriva et nous avons fait une touchette au pif paf et G80 avant de descendre vers le village d’Ambohimanambola, arrivés trop vite sur la poudreuse, on a surviré et comme c’était étroit, on a pris appui sur le talus à gauche en contre, je croyais qu’on allait y rester, le choc n’était pas fort mais cela a suffi pour tordre un peu l’aile arrière gauche et la malle arrière, la mécanique n’a pas souffert. Arrivés en parc de réparation, on a redressé tant bien que mal l’aile et la malle ! Et merci à Kopela de nous avoir prêté son feu arrière pour qu’on ne rentre pas en parc fermé avec des pénalités! Le malheur des uns fait quelques fois le bonheur des autres ! Bilan de la journée : Joda mène devant Boom à 34 sec / Olivier à + 1mn 48 / Tonio- Hents à +10mn41 et Guigui – Fafah à +11min56 On allait pouvoir commencer la dernière journée sereinement. En commençant par Androrohoro Beravina qui commençait à être habituel ! Même plus peur ! C’était sans compter sur la crevaison doublé de la malchance encore une fois ! Car vers le milieu de la spéciale, le pilote s’est rendu compte qu’on sous-virait dans les virages à gauche, on avait une crevaison lente ! On n’a pas débattu longtemps, il fallait changer la roue car l’arrivée était encore loin ! Mes notes n’étaient qu’ à la moitié de mon cahier... fais chier, ça tombe vraiment mal, Boom et Berthin n’étaient qu’à 36 sec derrière et Olivier et Haingo aussi n’étaient pas loin ! Alors on s’est arrêtés au bout d’une ligne droite pour ne gêner personne et être en sécurité. J’ai entouré la note du prochain virage de mon cahier pour ne pas avoir à le chercher après et j’ai partagé les taches comme on nous l’a appris dans les écoles. Alors, j’ai dit au pilote de sortir la roue de secours de la malle arrière pendant que je m’occupais de sortir le cric et de débloquer la roue crevée. C’est alors que j’entendis d’une oreille le Joda en train de me crier d’actionner le mécanisme d’ouverture de la malle !!!! Ce que je fis maintes fois sans succès ! Elle était bloquée à cause de la touchette d’hier ! A coup de levier et de coup de pieds et de coup de tête (lol), la malle ne bougeait pas d’un poil ! Boom est passé en trombe, olivier aussi, c’est alors qu’avec mon inséparable pince Leitherman, j’ai pu avoir un petit interstice pour pouvoir tirer sur le câble cassé et accéder à la roue de secours enfin ! On a pu changer la roue en mois de 02 minutes, mais au moment de partir Tonio est passé !!!! Aie aie aie ! Il y avait trop de poussière pour qu’il y ait une chance qu’il nous laisse passer et encore moins qu’il nous aperçoive derrière lui ! Fallait prendre notre mal en patience, alors on a ralenti pour que le turbo ne mange toute la poussière et aussi d’éviter de sortir de la route car on n’y voyait que dalle. Mais quelques kilomètres plus loin juste avant la bifurcation de’Ankadinandriana, il s’arrête, et on manque de l’écraser lorsqu’il sortait de sa voiture !!! Je crois qu’il a abandonné là à cause de sa boîte de vitesse ! Ouf, une autre place de gagné me suis-je dit ! Ainsi, on a pris tous les risques possibles pour essayer de rattraper le temps perdu ! C’était du hardcore ! Et pendant un saut à la sortie d’un pont, j’ai aperçu ma pince que j’ai oublié entre le capot et le parebrise en tain de voltiger ! Merde alors ! Que de malheurs ! Et ce n’est pas fini !! Environs 04 kms après Ankadinandriana, tout s’éteint et on se range sur le bas-côté en catastrophe, je me dégrafe et compte sortir de la voiture pour vérifier ce qui se passe dans le moteur, et en sortant j’ouvre la boite à gant pour vérifier que le boitier ne s’est pas débranché tandis que Joda tripotte la console centrale et les fusibles ! Et tout s’est rallumé ! Alors on ne sait pas qui a trouvé la panne, mais la voiture s’est remis en marche et tant mieux ! On a pu finir la spéciale et ô surprise, au point stop, le Leitherman était encore là, coincé par les essuies glace ! Soulagé, car j’y tient ! Entre parenthèse, des gens osent affirmer que Joda préfère abandonner plutôt que de se faire battre ! Je peux le démentir ! C’est un battant et fair–play de nature. Cette fois-ci, dans l’action, j’ai fermé par inadvertance mes notes sans avoir repéré le prochain virage ! Mal m’en pris ! Heureusement qu’il connait la spéciale par cœur. Je vous assure que cela fait peur de ne pouvoir lire les notes. On ne m’y reprendra plus. Quelle aventure ! Bref, on a perdu le rallye, et on se bat pour chercher la 3ème place au détriment de Guiguibone ! Et pire, on doit attaquer la spéciale la plus cassante du rallye qui fait 22.270km sans pneus de secours, avec la FIA à nos trousse pour vérifier que personne ne nous « aide » ! lol ES9 : Boom 25:57 / Olivier 27:16 / Guigui 28:03 / Tovonen 28:14 / Guillot 29:48 / Iannis 30:19 / Fidi 31:21 / Legah 31:26 / Herizo 31:56 / Ramima 32:17… Joda 34:16 Dans toute cette histoire, on aura perdu presque 09 minutes. Alors, le couteau entre les dents et les couilles rangées dans la boite à gants, on a attaqué Alatsinainy en priant de ne pas crever encore ! Et cela a suffi pour s’acquérir de la troisième place, fort heureusement ! ES10: Joda 18'43, Boom 18'53, Olivier 19'57, Guiguibone 20'18, Tovonen 21'12, Guilot 20'42...ES9: Abandon pour Titi, Tonio, Fred, Tina, Chris. Rentré au parc de réparation, formalités divers, un nouveau pneu de secours et c’est parti pour la dern qui est PK 29.5 jusqu’à Ambohibato via Miadamanjaka et qui fait 34.690km. Pour l’honneur, pour se faire plaisir et pour le spectacle, fallait qu’on l’a ce « Power Stage » ! Et ce fut un régal! ES11: Joda 25'14, Boom 25'30, Olivier 25'56, Guiguibone 26'28 … Voilà, j’espère ne pas avoir été soulant et aussi ne pas avoir vexé certaines personnes. C’était le baquet de droite de la Subaru N12. Félicitations aux vainqueurs de ce rallye, à l’équipage Boom et Berthin ; un très grand Bravo à Olivier et Haingo pour leur intelligence de course et le Championnat . Ça se mérite. Fond_de_6
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LA CHARTE DU SPECTATEUR RESPONSABLE Vous aimez le sport automobile ? Nous aussi, mais ce n’est pas un spectacle comme les autres. Aider nous à le préserver en respectant cette charte qui si elle ne pourra jamais vous garantir une sécurité totale, peu vous sauvez la vie. Les endroits en surplomb sont souvent les plus sûrs. Attention toutefois aux talus en pente douce qui pourraient servir de tremplin à une voiture en perdition. Evitez les zones de freinage (des 2 côtés), les sorties de virage et les échappatoires. Même longues, elles ne peuvent pas vous protégez en cas d’incident. Respectez les zones interdites matérialisées (RUBALISE ROUGE), mais faites en plus preuve de bon sens. L’écart entre le passage de deux voitures est très souvent différent par rapport au rythme ne traversez pas inconsidérément entre deux voitures. Quelque soit vôtre emplacement, assurez vous de pouvoir bouger rapidement, de pouvoir vous mettre à l’abri. Ne vous asseyez pas lors du passage des voitures même si vous pensez être en sécurité, vous ne pourriez pas vous déplacer rapidement pour les éviter. Veillez à ne pas vous placer devant un mur, un muret, une clôture, ect… Ne quittez pas les voitures des yeux, le moindre dixième de seconde dans votre réaction pour vous mettre à l’abri peut vous sauver. Toujours penser qu’une voiture peut sortir à tout moment et n’ importe où. C’est votre vie, celle de vos proches qui sont en jeu. Aidez les commissaires par un comportement responsable, devenez leurs alliés en conseillant les autres spectateurs récalcitrants sur les meilleurs endroits pour suivre le rallye dans des conditions de sécurité acceptables. Soyez vigilants si vous prenez des photos l’objectif fausse la perception de la distance et de la vitesse de la voiture évitez de rester seul. La présence de personnes à mobilité réduite, de personnes âgées ou d’enfants, doit faire l’objet d’un positionnement très sécurisé car leurs temps de réaction ou leurs mouvements ne leurs permettent pas de réagir rapidement ou de ce mettre à l’abri. La présence des chiens est très vivement déconseillés… Ne vous déplacez pas sur la route sans l’accord d’un commissaire. Ne laissez pas de traces nuisibles à la réputation du rallye. Pas de déchets au sol, pas de clôtures abîmées. IL EN VA DE L’AVENIR DU RALLYE. Ne stationnez pas devant les entrées des riverains, faites demi-tour avant de vous garer pour pouvoir partir facilement. N’obstruez jamais le passage, pensez aux véhicules de secours. Garez vous tous du même côté de la route. Nous comptons sur vous. Suivez les rallyes en gardant ces conseils à l’esprit…
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