zeepette

Aaaaahhhhhh ça va mieux quand tu t'exprimes clairement :s3: :s3: Le CD officiel du rallye ainsi que les photos devraient arriver avant la fin du mois... quand au montage de notre caméra embarquée... ben... heu... faut que je le fasse mais avant... que j'apprenne à faire c'est donc pas gagné :s3: :s3: Ai aussi commandé à Maïenga un CD avec tous les rush des tournages de notre équipage (toutes les bêtises non diffusables...) et celui là, sais pas quand il va arriver

Houlalalala ça se complique car en plus des lieux de départ, tu peux rajouter les dates jeudi ou vendredi... et même l'heure Sinon, tout le monde cale sa CB sur le canal 16 et tout au long de la route... on appelle... des fois qu'il y ait quelqu'un

Ce quoi ?? bon, j'reviendrai après mon kfé

Wahou c'te classe pour les gazelles 2010 ! j'met ma frangine aux commandes et moi... je tire à vue Reste à voir avec Mick pour le relooking

Nous on part vendredi après midi de Villefranche sur Saône et on coupe : feurs pis autoroute direction Clermont ! Y'en a qui passent par Villefranche ?

... Mercredi 25 mars – étape 6 Mhamid / Foum-Zguid – étape marathon sans bivouac imposé11 balises à trouver en 2 jours avec un kilométrage idéal de 280 km et le temps donné estimé de 21h Dominique… aaaahhhh, tu nous avais presque manqué à 4h ! Une étape marathon quelque part raccourcie dans le temps pour nous permettre d’arriver plus tôt au bivouac et de fêter dignement la fin du rallye. On replie toutes nos affaires, on quitte définitivement cette région car ce marathon est aussi synonyme de remontée vers Essaouira. Jeepie est au parking, comme tous les matins, une petite tape sur l’aile en guise de bonjour et la voila qui se rapproche de nos tentes. A la lumière, nous nous apercevons que si le pneu a bien été réparé, la roue n’a pas été changée et notre belle jante trône en lieu et place de la roue de secours. A nouveau une étape dans le sable aujourd’hui et il ne nous sera pas possible de dégonfler… la prudence sera donc de rigueur mais les dunes aussi moins hautes. On devrait s’en sortir. 6h30, nous partons vers notre 1er CP que nous pointons à 10h20. Nous plaçons nos balises suivantes et étudions notre parcours. Cette étape marathon doit nous faire oublier les mésaventures de la veille et nous n’avons pas droit à l’erreur si nous voulons remonter dans le classement. Pour éviter les erreurs, nous décidons de tout faire au cap en ne nous autorisant aucune piste. Nous partons pour notre 2ème CP et roulons pas trop mal, tout au cap. Soudain, derrière une dune, nous l’apercevons… là, droit devant nous ! Ça en est presque incroyable de tomber aussi bien dessus. Vraiment, le cap nous réussit et cette étape est faite pour nous. Arrivées au pied de ce CP, nous découvrons que nous ne sommes pas sur notre parcours ! Cette balise n’est pas la notre ! Mais heureusement, une gazelle arrivant tout droit de notre CP nous communique le cap et les kilomètres. Mais elle avait dévié et le point était incertain… Nous fonçons tête baissée suivant ses indications, en oubliant complètement que nos pneus n’étaient pas dégonflés et rien… pas de balise… pas grave, nous retournons au CP des copines mais plus personne… plus de gazelle dans le coin ! Bon, on repart, on a le cap et les km, on a dû se tromper. Bon cap, 3km, 4km, 5km… toujours pas de balise en vue ! Et d’un coup… LA dune différente des autres… celle qui n’a pas de mur pour en redescendre mais un grand plat en haut. Pas assez d’élan, pas de repérage et nous voila posées en plein milieu. Il est 12h30, il fait 45° et nous sommes là, dans une situation plus qu’inconfortable, dans un coin où aucune gazelle ne passera jamais car ça n’est pas sur son chemin. Nous sortons notre pelle, retroussons nos manches et commençons à creuser. La chaleur est terrible, mais nous ne nous en rendons pas compte, nous allons continuer de pelleter pendant plus de 4h, accompagnée d’une tempête de sable, tout en buvant notre réserve d’eau mais devant l’évidence, nous décidons de faire appel à l’assistance. Il est 17h15. 1h plus tard, l’assistance arrive. Nous sommes folles de joie de les voir arriver mais… les voila posés sur la dune en face de la notre ! Déception, nous ne sommes pas prêt de sortir de là… finalement, nous sommes libérées de cette emprise de sable à 18h45 et il fait nuit. Nous tentons de retourner à la seule balise connue mais la nuit nous empêche d’avancer. Une fois de plus, nous posons nos tentes au milieu de nulle part et passons la nuit sous les étoiles. Jeudi 26 mars – marathon jour 2 Levées à 5h, nous prenons la route aux 1ères lueurs du jour pour tenter de retourner à la balise connue mais… impossible de la retrouver ! Pourtant, c’est certain, elle était bien là hier ! Nous reprenons alors notre road book et nous apercevons que cette fameuse balise fermait la veille à 19h. Ca en était fini, plus d’espoirs, impossible de continuer, ce 2ème marathon était perdu. Avec l’énergie du désespoir, nous nous rendons à la balise 3 mais qui avait fermée elle aussi. Nous n’avions plus qu’à rentrer au bivouac, ça en était fini du rallye. Un sentiment de colère et de frustration était entrain de nous envahir. Il faut continuer d’avancer, trouver le bivouac, rentrer… et en route, nous croisons une voiture de l’orga « ça va ? » nous demandent ils ? « non », avons-nous répondu, les larmes dans les yeux. Petite pause, quelques mots de réconfort de leur part et nous voila reparties, pressées. Un peu plus loin, la rampe de phares de Jeepie se dessoude au beau milieu d’une piste. Un morceau de scotch et c’est réparé… l’orga nous double à nouveau… « quand ça veut pas, ça veut pas »… encore quelques mots de réconforts et nous arrivons au bivouac à 15h. Dominique était là et attendait les 1ers équipages avec une coupe de champagne pour fêter comme il se doit la fin du rallye. Nous restituons notre matériel à l’organisation. Plus de Sarsat ni d’Irritrack, nous sommes autonomes et récupérons nos téléphones portables en échange. 95ème de l’étape – tout est fini – notre seule envie : rentrer à la maison, nous n’avons rien à fêter, nous sommes seules avec nos cartes et notre boussole. Vendredi 27 mars – liaison vers Essaouira Lever 6h et départ à 7h pour prendre la route qui nous ramène à la maison. Passage obligatoire par Essaouira pour fêter sur la plage l’arrivée des gazelles. La déception est immense, mais il nous faut continuer et avancer. Nous roulons 9h avec les copines pour arriver à Essaouira en fin d’après midi. Nous arrivons à notre hôtel et goûtons au bonheur d’une « vraie » douche avec de l’eau chaude ! Maigre réconfort mais tout de même, appréciable ! Samedi 28 mars – Essaouira Rendez-vous à 9h pour la mise en ligne pour l’arrivée qui se fera sur la plage. Toutes les gazelles sont là, parmi elle, des malchanceuses qui n’ont pu mener la course au bout. Nous sommes épuisées, déçues et avons du mal à positiver mais c’est fini, dans quelques jours nous serons chez nous et il nous faut fêter comme les autres le fait d’avoir réussi. Dimanche 29 mars – Essaouira / Tanger Départ à 7h avec les copines de l’hôtel direction Tanger. A peu près 800 km à faire avec la fatigue dans nos corps et dans nos têtes. Le moral n’est pas remonté, rien ne semble pouvoir nous faire sourire. Nous avons hâte d’être sur le bateau et de dormir… enfin ! Lundi 30 mars – Mardi 31 mars – journée en mer – arrivée à Sète Nous arrivons enfin à Sète vers 17h. Certains amis ou membres de nos familles nous attendent. Ca fait du bien, notre vie reprend enfin mais le rallye n’est pas derrière nous pour autant. Nous rentrerons le mercredi 1er avril avec Jeepie qui elle aussi a quelques blessures… Nous aurons terminé 78ème au général sur les 119 équipages engagés. Et aujourd’hui ? Si nous n’avons pas atteint notre objectif qui était de terminer ce rallye dans les 50 premières places, nous avons vécu une aventure très forte pleine de sentiments. Nous avons fait ce que nous avons pu et sommes allées jusqu’au bout malgré certaines phases d’épuisement. Nous n’avons pas honoré nos partenaires par un résultat mais pensons avoir atteint les frontières physiques et morales de nous-mêmes. Jeepie a pensé ses blessures et repris sa vie tranquille, nous avons repris le travail mais toutes les 3 gardons quelque part des images qu’il sera difficile d’oublier et des sentiments que nous ne pourront jamais partager avec quiconque qui n’aura jamais vécu cette aventure.

... Dimanche 22 mars – étape 4 Neijakh / Neijakh Encore une étape en boucle aujourd’hui mais tout se joue dans les dunes ! Merzouga… du sable à la pelle ! 7 balises à trouver avec un kilométrage idéal de 157 km et le temps donné minimum de 10h40 4h… oui oui Dominique on le sait… il est 4h et on se lève ! Aujourd’hui on le sait on a le choix du parcours. Soit on contourne les dunes pour trouver 7 CP, soit on va chercher les CPx dans les dunes qui valent plus de points. Pas d’hésitation, Jeepie adore le sable et nous, on s’en voudrait de la contrarier alors… on choisit les x ! 6h30, départ vers notre 1er CP. 7h10 on le tient ! On trace notre route pour la suite On a dit les x alors direction… les dunes ! Juste avant d’arriver, une pause s’impose sous l’œil bienveillant de quelques marocains. Il faut dégonfler les pneus de Jeepie si on veut être tranquille. Surtout que pour le rallye, elle a chaussé ses plus belles jantes qui vont lui permettre de dégonfler à 500 gr voire moins. 600gr, les marocains n’en reviennent pas et il faut leur expliquer que nous ne risquons rien, les jantes sont là pour ça ! CP2 trouvé, on surfe vers le 3. Il ne devrait pas être bien loin… on va droit dessus, on monte en haut de cette grande dune vérifier si on le voit et… il est là, sous nos yeux ! En bas de cette grande dune. Allez Jeepie fonce… Aïe… un arrêt un peu trop tôt en haut de la dune et Jeepie se pose là, au soleil, juste en face du CP sous l’œil moqueur de la balise qui nous attend en bas… « La pelle, où est la pelle ?? » et c’est parti, on dégage le sable, on pellette, on pousse et 2h après, Jeepie accepte enfin de descendre de là ! Sont contents de nous voir arriver en bas et certains nous disent même « ah c’est vous qui étiez là haut » ?!?! tssss… ça va hein… on ne va pas s’en vanter non plus… Allez, on pointe notre balise, on place les suivantes et on continue. Entre la balise 3 et la 4, nous rencontrons un équipage adorable mais mal à l’aise au milieu de tout ce sable. Jeepie leur propose gentiment de la suivre et c’est en totale confiance que tout le monde arrive à la balise 4. Encore une et nous en aurons terminé des x… on a confiance en nous, Jeepie surfe de plus belle et manque de méfiance… une crête mal prise et c’est la glissade… pas jolie jolie la position… « Et on fait quoi maintenant ? » Heureusement dans Merzouga, une gazelle n’est jamais seule… il y a toujours une mobylette quelque part. On papote, on examine la situation de Jeepie, on parlemente et finalement… on donne les clés en se disant qu’au pire, on pourra toujours repartir en mob ! Et voila Jeepie sortie de ce mauvais pas en moins de temps qu’il faut pour le dire… on remercie chaleureusement notre sauveur, on boit un Coca et on repart, méfiantes, à la recherche de la balise 5. 18h, on a eu toutes les balises x, nous allons enfin sortir des dunes. Nous descendons avec 2 autres équipages pour rejoindre la terre ferme et nous arrêtons pour une séance regonflage des pneus ! Il est 19h, la nuit est tombée, il nous manque encore 2 balises mais nous sommes fatiguées moralement et physiquement (les 2h passées à pelleter nous ont fait du mal) et nous décidons de rentrer au bivouac sans chercher les balises manquantes. 20h15, nous sommes au bivouac, comme tous les jours, douche, dîner et au lit à 21h30 ! 42ème de l’étape – nous sommes fières d’avoir monté Merzouga, nous remontons dans le classement ! Lundi 23 mars – étape 5 Neijakh / Mhamid – étape marathon sans bivouac imposé12 balises à trouver en 2 jours avec un kilométrage idéal de 340 km et le temps donné estimé de 22h 4h, comme d’hab… Dominique !!!!!! L’étape marathon… redoutée de notre côté car aucune possibilité de ravitailler en essence. Il va falloir faire attention à notre consommation car malgré les 20 litres supplémentaires, nous faisons à chaque étape pas mal de kilomètres supplémentaires et nous ne sommes pas à l’abri d’une panne d’essence. 6h40 et c’est parti ! Nous partons pointer notre 1er CP et récupérer notre road book pour les 2 jours à suivre. On a un peu de mal aujourd’hui, la fatigue due au pelletage d’hier est toujours présente et les muscles s’en souviennent. On s’arrête, on étudie notre carte, on recompte nos points, on monte le plateau, on redescend le plateau, on se rapproche de la balise, on s’en éloigne et finalement… on trouve d’autres gazelles dans le même cas que nous. Ensemble, on compare nos points et on échange sur nos impressions. A 3 voitures, on finit par recouper nos informations et… on trouve la balise 2 qui était quand même bien cachée ! Mais que de temps perdu… les pistes, ne jamais se fier aux pistes telles qu’elles sont dessinées. Nous retenons la leçon, une piste ok, mais le cap prime toujours ! Nous continuons en direction du CP3, la distance est longue et cette fois, nous prenons le cap de toutes les pistes que nous décidons de suivre… on roule, on roule, pour finalement pointer le CP3 à 17h30. Vite, nous pouvons encore rouler une bonne heure avant la nuit. Il nous faut traverser ce grand plateau et en redescendre pour dormir au pied du CP4. Jeepie fonce, traverse les obstacles, trouve la passe qui va bien entre les 2 montagnes, grimpe, accélère et… d’un coup… c’est l’éclatement du pneu avant droit ! Là, juste avant de quitter le plateau… juste avant la nuit… misère, pneu complètement à plat, nous avançons encore un peu pour nous positionner bien droit et c’est parti, on sort le cric, la barre de fer qui nous sera d’un grand secours pour dévisser les écrous et la petite planche en bois pour poser notre cric. On a répété avant de partir, on sait faire ! Sauf que là… va savoir pourquoi… le cric ne lève pas assez haut ! On redescend le tout, on replace le cric à un autre endroit, et on recommence et… pas encore assez haut ! La roue touche toujours le sol… hum hum… bon… on cherche la pierre plate qui va bien aller pour mettre sur la planche de bois et on recommence !!! Et là… ça marche ! On enlève le pneu crevé, on descend la roue de secours et… elle ne rentre pas ! Jeepie n’est pas assez levée et pourtant, on est au taquet ! Ok ok… on dégonfle entièrement la roue de secours, on la met en place, on resserre le tout, on enlève le cric et… on sort le compresseur pour regonfler notre roue de secours ! Mais ça n’est pas terminé… il nous faut maintenant remettre notre pneu crevé à la place de la roue de secours ! L’idée nous effleure un instant de l’abandonner sur place mais cela n’aurait pas été très logique dans la politique de protection de l’environnement du rallye et… hors de question d’abandonner notre jante !!! C’est fini ! Mais il est 19h et il fait nuit. Nous n’avons plus aucun repère pour continuer d’avancer et hasard ou acharnement du mauvais sort ce soir là, notre rampe de phares refuse de s’éclairer ! Un signe que Jeepie en a marre ? Bon d’accord, on pose nos tente là, dans un petit coin de sable au milieu de ce plateau caillouteux et… on déguste notre camembert en buvant le champagne et en contemplant les étoiles. Il n’y a pas à dire, la nuit est belle à cet endroit là. Mardi 24 mars – marathon jour 2 5h30, notre réveil sonne… mais où est donc Dominique ??? Sa voix nous a manqué à 4h et du coup, nous sommes en retard sur notre lever ! Un p’tit café chauffé vite fait, notre bivouac rangé et nous continuons notre chemin à 6h20 pour sortir du plateau. Le CP4 ferme à 10h, nous y arrivons à 8h, ayant pris l’option de rouler au cap. Nous avons 2h devant nous pour trouver la balise mais problème, nous sommes sur une piste sur laquelle nous ne devrions pas être. Nous doutons, regardons à nouveau notre carte et croisons une autre gazelle qui nous confirme que nous ne sommes pas là où nous pensons être. Pas si grave, nous réajustons notre point et continuons de chercher. Manque de précision dans nos calculs, stress, énervement et nous ne trouvons pas la balise qui nous permettra de continuer. Cela fait maintenant 1,5 jours que nous n’avons vu personne et au loin, une voiture. « Une gazelle ?, non, un humain ! » perdu pour perdu, on fonce, trop contentes de voir enfin quelqu’un et au bout, une voiture de l’organisation avec quelques journalistes. Déçues, nous expliquons à leur micro que cela fait 2h que l’on cherche la balise et ils nous informent que de toute façon, elle fermait à 10h et qu’il est 10h05… on comprend soudainement que c’est fichu, cette étape marathon est terminée pour nous et nous n’avons que 3 balises. Soudain 2 voitures de gazelles nous frôlent et s’arrêtent quelques mètres derrière nous… La balise était là, à quelques mètres dans notre dos ! Nous en voulons à l’orga, nous en voulons d’ailleurs à la terre entière, versons quelques larmes et avec les autres gazelles, étudions la route du retour au bivouac. Mais il est loin le bivouac, très loin… nous devons prendre la route pour y arriver et couper par la piste pour finir… il est 10h30, nous partons sans un mot direction le bivouac. Et nous roulons puis quittons la route pour prendre une piste qui coupe et éviter ainsi de nous rajouter encore des kilomètres supplémentaires. Et soudain, le voyant d’essence qui s’éclaire… vite, on remplit le réservoir principal avec le réservoir additionnel en sachant très bien qu’avec 20 litres supplémentaires nous n’irons pas très loin. Le suivi de conso en temps réel est indiqué au compteur et il nous est interdit de dépasser les 9L/100. Notre allure ralentit considérablement et c’est avec les warning et en roulant aux vapeurs d’essence que nous atteignons le bivouac à 20h. Jeepie retournera dormir à la mécanique pour faire mettre le pneu de secours sur sa jante et remonter la roue. 88ème de l’étape – le moral est au plus bas, nous sommes déçues. ...

... Jeudi 19 mars – étape 1 – El Hazbane / El Hazbane Une étape en boucle mais nous sommes sages et choisissons le matin d’embarquer quand même avec nous 1 tente sur les 2 emportées ainsi que nos duvets. Sait on jamais, le rallye réserve parfois quelques surprises… Hum… le réveil de Dominique Serra à 4h du matin… un réel bonheur… on plie nos affaires, on charge Jeepie et hop… p’tit déj, placement de nos points pour rejoindre le 1er CP et briefing (il est déjà 5h !!!). 6 balises à trouver aujourd’hui avec un kilométrage idéal de 188km et temps minimum donné : 10h30. 1h pour trouver le 1er CP, ça va pas mal… Jeepie s’amuse comme une folle sur les pistes ! C’est vrai qu’elle a été sérieusement préparée et se sent sur son terrain de jeux. On s’arrête, on doute, on vérifie notre point, on essaie de comparer le relief de la carte avec ce que nous voyons (bon ça… on comprendra vite que c’est très illusoire comme méthode) 4ème CP pointé à 16h30, on va tourner pendant plus de 2h autour du 5ème pour finalement rentrer bredouilles au bivouac en convoi à 21h30. Jeepie ira dormir à la mécanique. Son amortisseur avant qui fuyait un peu avant le départ a perdu beaucoup d’huile et nous avons sagement décidé de le faire changer avant qu’il ne rende l’âme. Quand à nous, il nous reste la tente à remonter, la douche à prendre et à manger un morceau ! Dodo bien mérité vers 23h. 73ème de l’étape – pas de quoi être fières. Mais demain, on va se rattraper ! Vendredi 20 mars – étape 2 – El Hazbane / Neijakh 8 balises à trouver aujourd’hui avec un kilométrage idéal de 180 km et le temps donné pour les parcourir : 10h15 Aujourd’hui, on quitte notre bivouac et la voix de Dominique à 4h du mat’ est toujours là ! Allez zou, on replie nos tentes, duvets, matelas et chercher Jeepie sur le parking. L’est toute contente avec son amortisseur tout neuf, une p’tite tape sur l’aile en signe de bonjour et c’est parti… on charge tout notre barda avant d’aller au p’tit déj. Notre road book en main, on se concentre pour placer notre 1er point. Comme tous les jours, lorsque nous arrivons à ce 1er CP, on nous donne notre road book avec tous les CP du jour. 6h10, nous voila lancées ! Aujourd’hui… on fonce, il faut rattraper notre retard pris hier. 1h pour pointer notre 1er CP, on s’arrête, on ouvre le coffre, sort notre table et c’est parti pour placer nos 2 points suivants. C’est volontairement que nous avons décidé de placer nos points 2 par 2. Nous découvrirons par la suite qu’il est préférable de placer tous les points de la journée pour avoir une idée globale du parcours. Nous avons choisi la facilité. On suit les pistes qui devraient nous mener tout droit aux CP. Enfin ça, c’est très théorique… 10km en trop et hop, on a loupé le CP2 ! On repart, on reprend notre piste, 10km au trip master et finalement… notre CP est en vue ! Nous avons perdu beaucoup de temps et pour un peu, on arrivait direct au CP3 ! 14h, on arrive enfin au CP3 ! Que de temps perdu et pourtant, qu’est ce que l’on a roulé ! Encore 5 CP à pointer avant le bivouac, on commence à stresser… pour gagner du temps, on va faire l’impasse sur le déjeuner, tant pis, on mangera mieux ce soir ! On place notre CP4 et c’est parti… à 16h30 on est dessus. Le moral remonte un peu. On place le CP5 et hop, on file… on passe devant, on ne le voit pas, on repasse devant, on tourne et finalement on rentre directement au bivouac. Arrivées à 20h30, déçues d’être passées si près de ce CP5. 53ème de l’étape – c’est mieux qu’hier, l’espoir revient ! Il n’est pas trop tard alors vite, on envoie un petit mail à nos familles pour les rassurer. On est confiantes, Jeepie est en forme, tout va bien ! Samedi 21 mars – étape 3 – Neijakh / Neijakh 8 balises à trouver avec un kilométrage idéal de 219 km et le temps donné minimum de 11h50 Une longue journée nous attend aujourd’hui et le manque de sommeil allié à la concentration commence à peser… Mais oh chance, c’est une étape en boucle et on ne démontera pas entièrement notre camp. La p’tite voix de Dominique à 4h (grrrr encore…), le brief à 5h (tiens, il nous parle d’une étape avec des brocolis… c’est quoi ça ???) La journée commence mal… 15 minutes de pénalités au départ pour cause de retard sur la ligne. Tous ça pour avoir voulu aider un équipage qui était posé sur du sable au bivouac… ça nous apprendra tiens ! Mais cela nous a légèrement énervés et nous partons comme des trombes à 6h40 ! 6h50, 1er CP trouvé, on trace notre route pour la suite… 8h, 3 CP trouvés… ah quand on est en colère, on est en colère… CP4 trouvé à 9h… la journée est bien, on est en avance sur le temps donné. Tout va bien. Nous avons passé les fameux « brocolis » avec brio ! En fait, ce que nous appelons les brocolis, ce sont des plantes qui retiennent le sable au niveau de leurs racines et qui, avec le temps, deviennent dures comme la pierre. Jeepie n’a pas aimé et nous non plus ! Et c’est d’ailleurs au milieu d’un de ces champs que nous avons répondu à une interview pour Chérie FM Villefranche Sur Saône… Par contre pour franchir ces brocolis et trouver nos 4 premières balises, nous avons « tiré au cap », sans tenir compte des pistes… pas de temps perdu et pas de problèmes pour suivre les méandres des pistes… Et on continue, on file sur notre 5ème CP. il est encore tôt, on devrait y arriver vite. Surtout que nous trouvons une route sur laquelle nous doublons une gazelle. C’est plutôt bon signe tout ça… nous ne sommes pas seules… et on roule, et on roule mais « il devrait être là notre CP » ! Alors on le cherche, on fait demi tour, on triangule. Introuvable, il n’est pas là où on l’a posé sur la carte… Après 4h passées à tourner en rond, vient la question que l’on n’osait pas se poser «notre CP devrait il être là ? » et d’un coup, le doute… bon, on le recompte et on le vérifie…et on réalise qu’une erreur dans nos calculs nous a fait poser le point au mauvais endroit sur la carte ! Il n’est pas si loin que ça de nous certes mais nous venons de perdre beaucoup de notre énergie en découvrant notre erreur… Allez, on se pose 2 minutes et on ne désespère pas. Il suffit de nous replacer au bon endroit et de tirer au cap pour filer sur notre CP. Cherchons la piste qui devrait nous y amener… la piste… « Il y en a partout des pistes ! » le découragement est là et notre énergie belle et bien partie… nous tentons de nous aventurer vers le plateau en tirant au cap à partir de notre seul repère visible et là… LE trou ! Sûres des possibilités de Jeepie, il est certain qu’elle va le franchir mais… elle aussi est découragée et laisse tomber ses roues arrières dans la fosse… posée sur son pare choc arrière, elle refuse d’en bouger ! Il nous faudra l’aide de 2 marocains pleins de bonne volonté pour pousser Jeepie qui finira par sortir de ce mauvais pas. L’énervement dû à la fatigue nous guette et nous voyons arriver des gazelles qui avaient tournées presque aussi longtemps que nous (en ayant bien placé leur point) et revenaient découragées de ne pas avoir trouvé leur balise. Nous nous regroupons en convoi et décidons à l’unanimité de rentrer au bivouac par la route. 17h nous sommes au bivouac, il est tôt. Nous avons le temps de passer un coup de fil histoire de raconter nos malheurs et d’écouter quelques paroles réconfortantes. Nous en profitons aussi pour dîner tôt et filer nous coucher, il est 21h. 90ème de l’étape – dure journée on doute de nous. ...

Et voila le récit en avant première je viens juste de le terminer... attention, prenez une bière et installez vous confortablement... c'est long mais pas facile de raconter une semaine en quelques lignes pis je tenais à vous faire partager au plus près ce que nous avons vécu et comment nous l'avons vécu :s5: Ah ben voila... la longueur de mon message dépasse la limité autorisée !!! c malin ça tiens :s3: je le met en plusieurs fois :s3: Les heures données correspondent à l’heure française moins 1h. Au Maroc, il fait nuit à partir de 18h45. Vendredi 13 mars, nous quittons la région lyonnaise direction le Sud ! Une soirée est prévue avec nos partenaires et nos amis. Samedi 14 mars, 6h30, nous voila garées sur la place principale à Sète. Quelle chance, nous passerons dans les 1ères aux vérifications techniques et administratives. A 10h30, les formalités sont terminées. Nous laissons Jeepie et allons faire le tour des équipages présents et admirer certaines prépas. 16h00, c’est le départ et le passage sur le podium… l’a pas l’air bien large ce podium… pourvu que l’on en tombe pas !!! Mais non… impec ! Jeepie est passée comme une grande et part maintenant en direction du port pour un embarquement immédiat ! Et c’est parti pour 2 jours en mer direction Tanger ! À bord, nous papotons avec les copines, révisons nos cours de navigation et surtout… scotchons tous les plis de nos cartes afin que rien ne se déchire durant notre périple ! C’est qu’elles vont être drôlement malmenées ces cartes alors manquerait plus qu’on les déchire… Lundi 16 mars, nous voila à Tanger ! Cette année, nous savons comment déjouer les pièges de la ville et en sortir en perdant le moins de temps possible. C’est avec les équipages 110 et 112 que nous prenons la route direction Meknès pour notre 1ère nuit marocaine. Pas de temps à perdre, nous avons décidé de capitaliser sur notre sommeil et de nous coucher le plus tôt possible tant que nous le pouvions ! Mardi 17 mars, notre garden party chez Castel nous attend. Une fois de plus, l’accueil est convivial et nous profitons de ce moment de répit avant que les affaires sérieuses ne commencent. L’après midi, nous prenons la route direction Erfoud, à une centaine de kilomètres de notre 1er bivouac. Mercredi 18 mars, nous prenons la route assez tôt le matin direction El Hazbane où se déroulera le prologue. En cours de route, nous sommes arrêtées par l’organisation à la hauteur d’Alnif pour étalonner nos compteurs. C’est cet étalonnage qui fera référence durant le rallye. Et nous voila reparties en convoi de 20 véhicules, direction le prologue. Nous voilà enfin arrivées au bivouac, prêtes à prendre le départ. Rappel de Dominique, ce prologue est une mise en jambes et le classement ne comptera pas dans le général. Il s’agit d’une révision en grandeur « presque » réelle de ce qui nous attendra pour les prochains jours. Avant de partir, on enlève les barres stabilisatrices de Jeepie et… on dégonfle les pneus ! 1,7kg au manomètre. Nous ne les regonflerons jamais plus de tout le rallye. Allez, on étudie notre road book, on place nos points, on sort la boussole et le compas de relèvement et c’est parti ! Les casques sur la tête, on s’aligne pour notre 1er départ bien décidées à en découdre avec ces maudites balises. Dominique nous a dit de profiter du prologue pour prendre nos marques alors… on en profite ! Arrivée tardive au bivouac, on nous confisque nos portables, le rallye commence. ...

Pffffff débordée la gazelle depuis le retour !! ai quand même pris le temps de mettre nos photos sur le site dans la rubrique "les photos 2009". Me reste encore le montage de la vidéo de la caméra embarquée et le rallye vu par nous à raconter Et tout ça entre le boulot et surtout... la pression que me met déjà ma p'tite soeur pour 2010 Font c.... ces jeunes la voila qui débarque à la maison le 25 avec un marin pêcheur pour étudier mon matériel de nav et les cartes avant les cours en mer Va pas être déçu le marin quand il va voir le célèbre compas embarqué chuis sûre qu'il va me faire mettre une boule (Lolo, j'te vois v'nir... avec une boule... on peut faire le rallye des Gazelles :s3: )

A voté :s5: :s5: Possible d'inviter les copines du rallye ??? dans l'ordre... les blondes du 13 pompiers équipage 112 et... mes "kinder" préférées... Valérie et Alex... celles qui rangent leur 2 secondes dans le coffre sans la replier :w19:et qui ont la Sarsat qui leur parle

Ayé... Jeepie est déjà partie en révision... j'vous dis pas Chuch quand chuis rentrée Rampe de longues portées réparée et déjà remise en place, les petites "fuites" devraient être colmatées dans la journée et le marche pied remis solidement en place Intérieur et extérieur nickel propre Petite purge des freins prévue pour voir si le voyant esp bas s'éclaire toujours et hop... Jeepie sera toute belle pour Chambon Le rallye 2010 est à l'étude... si on trouve les sponsors et cette fois, ce sera avec ma p'tite soeur... mêmes gênes, même inconscience et toujours Jeepie Super l'idée d'Isa et Beat... pour arriver aux balises... suivre les crottes

Coucou tout l'monde :s5: :s5: Ca fait chaud au coeur de lire tous vos messages à peine rentrée ! un grand merci à vous tous, z'êtes supers Jeepie est rentrée à la maison... hum... Chuch a déjà regardé dessous... mais bon... il m'avait dit "gazzzzz"' alors... j'ai gazé :s3: :s3: Merci Cyrille d'avoir été là à l'arrivée, ça fait du bien au moral... et du coup, hier soir, nous avons pris l'option bonne fiesta avec papa et soeurette (and co) au Cap d'Agde pour décontracter les muscles des mandibules alors que Véro, épuisée, reprenait le train direct pour Paris. Difficile à digérer cette place mais de bien belles galères comme j'espère ne jamais en revivre éclatement du pneu à la fin du 1er jour de la 1ère étape marathon, départ le lendemain sans droit à l'erreur puisque plus de roue de secours et hop... balise fermée depuis 10mn à notre arrivée Tankage sur la 1ère dune de Merzouga qui nous a valu de pelleter 2h pour arriver à cette fichue balise qui n'était qu'à quelques mètres de nous. Hélas, cette séance de manutention à épuisé Véro qui n'a jamais pu vraiment s'en remettre (sans parler du coup pris au moral ) Et pour clore le tout, gros tankage le 1er jour de la 2ème étape marathon et là, je vous laisse imaginer... tankées à 12h15, 40°, tempête de sable, pelleter jusqu'à 17h15 pour finalement appeler l'assistance qui (après nous avoir conseillé de nous mettre à l'ombre ) est arrivée à 18h15... pour se tanker en face de nous journée perdue et balise qui fermait à 19h... En gros, 2 étapes marathon loupées mais réfection totale de la dune de Chegaga Ma satisfaction quand même est d'avoir pu mener Jeepie en haut de Merzouga Jeepie s'est comportée en gagnante ! celle là, elle était bien décidée à foncer droit devant Petite injustice tout de même sur le rallye... certaines Sarsat parlaient à leurs conductrices... mais bon... c'est ça aussi la vie d'un rallye et elles... elles ne seront pas à Chambon avec Jeepie Bizatous et encore merci à vous

Ayééééééé Jeepie est chargée et la méca est faite... On a mis quelques news hier soir sur le site Hop...quelques courses et direction le Sud

T'ai répondu dans ta prépa de fiesta

Ca y est ! nous voila à Lyon départ fraccassant toutes sirènes hurlantes hier d'Arcueil sous les applaudissements de nos collègues de boulot et hop... Avant de partir, notre chef (un "landiste") nous a demandé si on avait pensé à la pelle et j'ai bien du lui répondre que l'on avait le manche et les vis mais pas le reste du coup, l'est allé dans son land et hop... et d'une pelle embarquée Aujourd'hui, chargement de la voiture, et surtout... changement d'une roue que Chuch va se faire un malin plaisir à nous dégonfler Pas de bol... gros coup de froid attrapé lundi... je carbure au Solupred . Eh oui... c'est que ça motive hein le SRT8 d'Andy Andyyyyyyyyy il a diiiiiiiiitttttt et nous... on écoute toujours ce que dit Andy

Ayé !!! super soirée vraiment très sympa ! Sarah nous a porté notre bouteille de vodka carambar... hmmmmmmm Andy a ADMIRE le compas et surtout... mais surtout... (et ça mon tit Andy, on a bien retenu avec Véro...) si on fait un top 10... Andy nous prête le SRT8 pour l'année prochaine

Ayééééé Jeepie est à Paris depuis samedi midi... bien au chaud et bichonnée pour sa soirée festive de ce soir chez les Indiens On a le programme de samedi Dépose des véhicules place Stalingrad à Sète pour vérifs techniques entre 6h et 6h30 samedi matin 6h45 : accueil à la CCI de Sète avant départ aux ateliers pour toutes les vérifications 15h15 : le véhicule doit impérativement être stationné place Stalingrad avec toutes les vérifs effectuées 15h30 : convoi pour le podium de départ 16h00 : : Départ officiel du Rallye Aïcha des Gazelles devant la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie de SETE) en présence de Monsieur François COMMEINHES, Maire de la Ville de Sète et de Monsieur Michel MATEU, Président de la CCI de Sète. 17h00 : embarquement à bord de la Comanav Et volou :s5: :s5: et bien sûr... l'accès aux supporters est ouvert à partir de 6h (obligatoirement avec le café ) Allez... je me remet au boulot... dure dure la vie parisienne

J'te rassure... nous aussi on passe des moments inoubliables dans cette prépa On n'ose même pas en parler aux enfants... ils comprendraient pas déjà il y a pas si longtemps, notre fille aînée nous a dit d'un ton très sérieux que jamais elle nous laissera ses enfants en garde Quand à l'autre... elle nous a avoué que finalement, elle vivait beaucoup mieux aujourd'hui le fait que l'on soit une famille pas comme les autres Allez tiens... avant de partir... je continue dans la série "anecdote"... Le réservoir additionnel Installation... je sais pas, je n'y étais pas... et j'veux pas savoir je suis juste rentrée après 2 jours de déplacement et ai trouvé Chuch avec un oeil au beurre noir qui m'a dit qu'il s'était pris le réservoir sur la courge Mais j'ai testé... ah ça, pour avoir testé... j'ai testé... Le 1er plein... 78 litres... ça fait mal Et vas y qu'on part à Montpellier et sur l'autoroute Chuch qui me dit... "faut que tu vides le réservoir additionnel pour évacuer les cochonneries que je te change le filtre à essence au retour" "Heuuuuuu et on fait comment ? je m'arrête où ???" "tu t'arrêtes pas, tu soulèves le bouton et tu roules, ça va se remplir tout seul" Et moi : "Heuuu avant, tu jettes ta clope, on coupe la radio, tu éteins ton portable et tu te tais !"... et Chuch qui me répond (mort de rire) ok mais tu coupes pas le contact hein... on est sur l'autoroute et on roule" Oh miracle de la technologie... ça fonctionne... et vas y que ma Sylvie elle roule, tout en admirant son autonomie qui remonte !!! du jamais vu dans une Jeep ça !!! et que ça commence à délirer sur le ravitaillement en vol... Mais au bout d'un moment... quand les 2 réservoirs sont vides... faut s'arrêter faire le plein !!! "allez, la dernière fois, j'avais mis 78 litres alors que le réservoir d'origine n'était pas vide donc là... au minimum... 80 litres" ! Vas y mon Chuch, fais le plein... je surveille les jauges Et mon Chuch tout content "70 litres, 75 litres, 80 litres... yeah, ça se remplit 85 litres... yeah toujours 88 litres et là... "oh merdeeeeee on a au moins 10 litres par terre dégage vite la voiture avant qu'on saute" Ou comment se payer 10 litres d'essence en rab sur une station d'autoroute avant de s'apercevoir de la p'tite fuite avant la mise à l'air libre Bon, normalement, c'est réparé... demain matin, départ pour Paris... Chuch a déjà chargé 2 mallettes à outils dans le coffre et... on va re tester le ravitaillement en vol

Alors Chuch... t'es rentré un peu tard sur ce coup donc... Pis pour ma dernière nuit à la maison (sans mon équipière gazelle...) je balance Cette année, c'est décidé, je veux un compas de relèvement dans Jeepie de suite, mon Chuch qui me cherche... une boule !! "j'en veux pas de ta boule, je veux un compas numérique" ! et vas y ma Sylvie que je me tape tous les sites de marins pour trouver le compas de mes rêves... Et voila l'objet tant convoité ! là, sur mon écran hop, un tit avis demandé à Chuch (qui ne s'y connait pas plus que moi en compas...), un tit appel au fabricant et c'est commandé 1 semaine plus tard... le compas arrive !!! oups il est un peu plus grand que sur l'image pas grave, ça nous fera télé... et allez qu'il faut l'installer un compas de marine pour un 4x4 déjà on démarre mal mais bon Chuch qui rentre un soir avec Jeepie et me dis "viens voir ton compas, il est posé et en plus... il fonctionne " Trop booooo mon compas... demain, je vais promener Jeepie pour tester le compas... Lendemain matin me voila partie et que je surveille le compas et l'indication des points cardinaux monté d'origine sur Jeepie... et d'un coup... gros doute... mais pourquoi le compas il ne descend pas en dessous de 244 ° et qu'il reboote sans arrêt ??? "Chuuuuuuuuch... l'a pas un problème le compas ??" "mais nooooon, regarde comme il est joli éclairé" "Chuuuuuuuuch, j'crois qu'il a quand même un problème mon compas..." "ben lis donc la notice et étalonne le" qu'il me répond... Et vas y que je me cogne la notice en Français (dont la traduction est fausse)... et que je pars l'étalonner Re petit appel au fabricant qui m'explique que pour étalonner le compas, c'est très facile, il suffit de faire des tours à 360° et hop... ça s'fait tout seul Et c'est là que tout commence... "aloooooors, où j'pourrai bien tourner en rond ???" "ben, tourne dans le jardin autour du bureau" qu'il me répond le Chuch et vas y Sylvie, 1ère courte et tourne... et tourne... et tourne encore 1 heure après... compas toujours pas étalonné et Chuch qui commence à m'engueuler à cause de la tranchée que j'suis entrain de lui creuser autour de son bureau (et je vous passe de la tronche de ses employés qui osaient même pas sortir... ) Bon... autour du bureau, y'a un problème... "mon Chuch... il est 21h, alors... si on allait tourner sur le parking de Leclerc ???" et nous voila partis... et rentrés à 22h avec le compas... toujours pas étalonné (et pourtant, on a bien tourné autour des cabanes de chariots) Allez... on verra demain... il fera jour !!! Lendemain soir... nouvel appel au fabricant pour lui dire que le truc qu'il m'a vendu ne fonctionne pas et là le mec qui me dit "c'est bizarre, ça m'est jamais arrivé... vous avez déplacé le capteur ?? Allez viens mon Chuch... on recommence à tourner... et là... mon Chuch qui me regarde et me dis "oups... j'ai oublié de te dire... j'crois que j'ai fais tomber et explosé le capteur en le posant" "bouge pas, je te le change, j'en ai commandé un autre "... Allez... capteur changé, je reprend ma notice (j'ose plus appeler le fabricant) et... je repars tourner autour du bureau 21h... et je tourne, et je tourne... et ça marche toujours pas !!!!!! bon, là, ça commence à agacer sérieux l'affaire... saleté de compas, j'vais aller m'acheter une boule :w13: Et soudain... l'idée de génie...on prend une vraie boussole et on teste... oups... la boussole nous fait aussi un grand n'importe quoi... saleté de voiture pleine d'électronique :w13: et si finalement, on avait mal placé le capteur... Allez, on retourne à Leclerc (sur notre parking autour des chariots et sous les caméras de surveillance) et là... on la joue malins... Sylvie descend de Jeepie avec le capteur (15 mètres de câbles) et court derrière jusqu'à ce qu'on ait ce p... de 360 à l'écran (je vous laisse le soin d'imaginer la scène...) Au bout d'1h... toujours rien !!! j'ai tout essayé ! poser le capteur sur la table en bois tirée donc, coffre ouvert, grimper sur le marche pied pour tenir l'engin au plus haut, etc etc... rien de rien... bon, ça suffit, on rentre ! Et là... mon Chuch... grandiose... "putain, va falloir que je me démonte encore ton tableau de bord pour enlever le kit bluetooth" Aaaaaahhhhh ça venait de là !!!!! Bluetooth enlevé... et le compas fonctionne...à condition de poser le capteur entre la roue de secours et le coffre ! Et encore Chuch qui me dit "merde au fait... il est pas étanche le capteur !!! t'aurais pas un tupperware pour le mettre dedans" Résultat : le bureau s'est transformé en chateau fort, reste plus qu'à mettre un peu d'eau autour, un crocodile et faire un pont levis, les gardiens de Leclerc doivent regretter qu'on ait réglé ce compas, en tournant en 1ère courte autour du bureau, en appuyant sur le frein, on a fait du 168L/100 (et vidé le réservoir en un temps record) et... c'est là que l'amorto de direction a rendu l'âme Mais... j'ai mon compas numérique dans Jeepie

Toi aussi ???? J'crois que ça va être obligatoire alors pour Chambon Bon... suis un tit peu inquiète là... Chuch il est déjà parti toute la matinée faire le kéké avec Jeepie et ce soir... me l'a ramené au Chuch Garage pour des "petites bricoles" Chuuuuuuuuuuchhhhhh... si tu ramènes pas Jeepie tu as droit au compas...

Ca y est !!! on est prêtes Non et non... j'vous vois v'nir Lolo et Andy !!!! z'attendrez votre tour en Tunisie :s3: :s3:

Ayééééé certificat médical fait... Le docteur, il a marqué que j'étais apte physiquement et psychiquement pour participer tu vois Chuch... tu peux arrêter de m'dire que chuis folle... le docteur il a dit que chuis psychiquement apte

Cette année, faut vraiment qu'on soit avec vous :s5: :s5: Je veux voir Leslie à l'oeuvre

Si tu veux un coup d'main... demande à Chuch... ...le pro de la prépa anecdotique J'aime bien le capot !