surfr06 0 Posté(e) le 31 janvier 2007 Très long à lire mais ça vaut le coup d'être lu !!! Témoignage sur une (mauvaise) aventure avec une Golf VR6 J’ai concrétisé le 12 septembre 97 un rêve de longue date, j’ai acheté une Golf VR6. J’étais depuis longtemps attiré par les caractéristiques de cette voiture; des performances comparables à celles de voitures de sport les plus brillantes, dans la carrosserie d’une voiture très soignée, mais discrète. Fait remarquable : pendant les deux premiers mois, elle a très bien marché ! J’avais installé un système de fonctionnement au GPL qui la rendait des plus économiques, elle atteignait les 240 km/h sans se faire prier, bref, j’ai fait 15000 km avec tout le plaisir attendu. J’ai traversé l’Europe jusqu’à Helsinki, sans GPL malheureusement, mais les parcours en Allemagne se sont fait en toute quiétude entre 200 et 220 moyennant une consommation d’environ 14 l/100, pas de quoi se plaindre. Il est à noter que mes obligation professionnelles m’envoient souvent traverser l’Allemagne, et que des vitesses qui par chez nous justifient les pires sanctions sont tout à fait licites outre Rhin, mais il est vrai qu’il y a moins d’accidents. La malédiction ne s’est déclenchée que plus tard. Un jour, à Helsinki, j’ai remarqué un peu d’eau sous la voiture. J’ai cru à une petite fuite, mais voulant vérifier le niveau, j’ai constaté que cette eau venait du trop plein du vase d’expansion. Aïe ! Ou bien un petit truc cloche, genre thermostat ou valve du bouchon, ou bien c’est le joint de culasse. Mais le moteur n’avait jamais été en surchauffe. La fuite étant minime, je suis rentré en France sans aucun problème, puis je suis allé dans la plus grande concession Volkswagen de Paris. Là, la réelle aventure Volkswagen commençait ! On m’a d’abord dit : "Joint de culasse : 9000 F". Puis, quelques jours après : "Culasse poreuse : 21 000 F" ! J’ai dit au chef d’atelier : "Bon, ben la bagnole est bonne pour la casse !" (elle avait 100 000 km) et celui-ci m’a répondu : "Pas du tout, vous verrez, changer une culasse est sans problème, le moteur sera comme neuf après ! ! Mais tout ça est de la faute du GPL !". Trouvant quelque peu anormal de devoir changer la moitié du moteur d’une voiture ayant été vendue 4 ans plus tôt presque 200 000 F, et supposée être le top model de la marque, j’ai envoyé un expert judiciaire qui a dit que le GPL n’avait pas de relation avec le problème, qu’il était étonnant que ce problème ne survienne que maintenant, mais qu’un défaut de qualité du métal peut parfois arriver. Il a ordonné une épreuve de la culasse. Chose étonnante, après deux épreuves de la culasse, aucun défaut n’a été relevé… Les entreprises ayant fait les tests m’ont indiqué que les culasses défectueuses proviennent pour 90 % de moteurs diesels, rarement essence, ils n’avaient jamais relevé de défaut sur une culasse GPL. Mais les épreuves ne sont fiables qu’à 90 %, et dans les 10 % d’erreurs, 90 % sont des diesels …une chance sur cent, donc. Le Centre Technique des Industries de la Fonderie m’indique pour sa part qu’après deux épreuves positives la culasse peut être remontée sans souci, surtout sur un moteur à essence. Néanmoins, le Garage VAG Bessières n’a pas voulu remonter cette culasse, et, a tout de même consenti une réduction à 15 000 F des frais de réparation… Tout cela ayant pris 6 mois (j’avais entre temps acheté une 205 qui, elle, marche très bien depuis), j’ai payé et j’ai récupéré la "VR6", croyant retrouver la tranquillité. Or tout ne faisait que commencer. Il est amusant de préciser que le garage s’était fait voler les clefs de mon véhicule, et avait du changer toutes les serrures, ce qui explique sans doute qu’un grand morceau de plastique me soit resté dans la main la première fois où j’ai voulu fermer le coffre. Il manquait une vis, je l’ai mise, aucun problème. Moins amusant est que les mécaniciens avaient su démonter le kit GPL, mais pas le remonter, mais bon, pour 15 000 F, on ne peut pas demander l’impossible… Franchement déplaisant est que malgré un essai (facturé !) du véhicule, les performances étaient sordides ; perte de 60 km/h en vitesse de pointe, consommation autour de 20 l/100, le tout dans une fumée genre autobus polonais. Mais, pour des raisons administratives, je devais faire changer les plaques d’immatriculation avant toutes choses, c’est pourquoi je suis allé dans un centre d’interventions rapides "Formule 1"; là, un mécanicien fort habile à embouti une aile. J’ai commencé à me dire qu’entre les clefs volées, l’aile emboutie, et cette voiture qui ne marchait toujours pas après six mois de garage, je n’avais décidément pas de chance ! Retour chez VAG Bessières. Là, après quelques jours, on me dit qu’effectivement, la distribution était mal calée, mais que maintenant tout va bien. Je reprends la voiture, et constate après 500 m que c’est mieux, mais franchement pas terrible. De plus, de l’eau s’échappe toujours du vase d’expansion, retour au garage: défaut de purge du système de refroidissement, mais maintenant tout va bien ! Ah bon. Ouf ! !Je fais quand même remonter le kit GPL (à mes frais), vu la consommation, il y a intérêt ! Le système GPL patine, mais fonctionne; en essence, c’est de pire en pire. Le chef d’atelier de Bessières (un homme fort sympathique au demeurant) sollicité maintes et maintes fois, après plusieurs interventions (on change deux ou trois fois la sonde lambda, ça ne change rien, je regarde moi-même, et constate qu’un fil de la sonde est sectionné. Bande de clowns ! Je ressoude le fil, la sonde marche. Encore Bravo ! "Monsieur, maintenant, elle marche du tonnerre !" Loin de partager cet avis, je me dis que la seule chose à faire est de passer la voiture au banc de puissance, afin que l’on voit si elle marche "du tonnerre": verdict : 139 chevaux au lieu des 174 théoriques. La courbe de puissance est affaissée, le moteur n’est plus productif au-delà de 4500 tr/min. "Ah bon, ben, il faut changer les fils des bougies !". 1007,14 F…Si si ! !…sans aucun résultat… Je confie le problème au technicien GPL qui fait des tests sérieux. Il m’indique que le catalyseur est bouché et que cela n’est pas étonnant avec un fonctionnement défectueux prolongé, mais qu’il ne faut pas le changer avant que le problème ne soit réglé. Logique. Alors, faut-il demander à VAG Bessières de régler sérieusement le problème et de changer gratuitement le catalyseur endommagé par leurs mauvais réglages ?? Ne rions pas !! Il faut savoir que VAG s’est engagé corps et âme dans le diesel, et que dans une concession VAG, celui qui arrive avec une voiture fonctionnant au "sans plomb" est une brebis égarée qu’il faut sans attendre convaincre des délices du fioul, celui qui arrive avec une voiture au GPL est un importun, peut-être même un saboteur, car ceux qui on touché du GPL et du diesel savent bien que, décemment promu, le GPL aurait bien vite sonné le glas de la diésélisation à tout va, surtout en zone urbaine. Mais cette VR6 ne marche toujours pas ! Patient et magnanime, je vais faire une dernière tentative et solliciter de VAG la réparation complète du véhicule. Après quelques jours, le chef d’atelier m’indique qu’il a "affiné les réglages constructeur" (texto) et qu’en essai, la voiture est montée à 250 km/h sur l’autoroute du nord. Après avoir vérifié que tout était faux, je comprends que si ce pauvre monsieur en vient à mentir pour se débarrasser du problème, c’est qu’il s’estime lui-même incapable de le résoudre. Heureusement que Volkswagen ne fabrique pas d’avions, on n'aurait même plus besoin de terroristes pour les faire tomber ! Retour chez le garagiste GPL, on enlève le catalyseur; net mieux sur les performances, mais le moteur ne tourne toujours pas rond, chauffe trop, pollue (en essence), et l’absence de catalyseur pose le problème du contrôle technique… Mais varions les plaisirs : Gluges, Martel, la Dordogne, 23h, je suis en route pour Paris. Je remarque un épais brouillard derrière moi, et je m’étonne qu’il n’y en ait pas devant. La température d’eau n’est pas plus haute que d’habitude (trop haute, mais c’est normal, m’a-t-on dit à VAG Bessières). Je ralentis, une épaisse fumée blanche sort de sous le capot, (c’est probablement tout à fait normal aussi). Je m’arrête, la voiture ressemble à une "Pacific 231" en pleine chauffe. Dépanneuse, nuit dans la salle d’attente de la gare de Brive, train à 5h du matin, arrivée gare d’Austerlitz, RER. On répare à Sarlat, je retourne chercher la voiture, je paye. J’ai des courbatures à force de signer des chèques depuis que j’ai cette voiture. Je suis devenu l’attraction de mon entourage. Mes amis me disent : " Mais vends-la donc cette voiture !" Ah oui ?! Et qui achètera une voiture qui ne marche pas ? Car si VAG la trouve parfaite, tous ceux qui l’essayent conviennent qu’elle ne tourne pas rond. Elle est donc invendable ! Alors que j’arrive de concerts en Finlande, alors que je me rends au Festival "Musique en Guyenne", à 4h du matin, l’œil frais, le smoking dans la valise et le violon sous le bras, je me rends sur le parking où, la veille au soir, j’avais garé ma voiture. Et là: plus de voiture. En d’autre temps, j’eusse été ravi du débarras mais là, j’en avais particulièrement besoin. Bon, je vais chez les flics, et je retrouve ma voiture… saccagée. Une nouvelle aventure donc, mais pas encore la libération… Je fais réparer ma voiture chez VAG Bessières (je ne suis pas rancunier ! D’ailleurs, le chef d’atelier est très sympa), je dois tout de même sortir la caisse à outils en la récupérant mais pour des détails, et puis, je n’en suis vraiment plus à ça près… Le coup de la voiture qui se déplace toute seule, ça, ça n’a rien coûté, mais c’est tout de même digne d’intérêt: J’arrive d’Espagne. Je me gare dans une rue qui monte. Je décharge la voiture pendant 10 minutes environ. Après vérifications d’usages, je vais me coucher vers 2h30. Le lendemain matin, la voiture a reculé d’environ 7m. Je vais voir : le frein à main est serré, d’ailleurs, s’il ne l’avait pas été, j’eusse été écrasé en déchargeant le coffre. Question, pourquoi la voiture a-t-elle reculé, et surtout, pourquoi s’est-elle arrêtée ? Le refroidissement des plaquettes de freins, sans doute…J’imagine le mal qu’on aurait à reproduire ça en laboratoire. Mais venant de cette voiture, plus rien ne m’étonne. C’est comme la bobine à 1500 F (qui a foiré pendant l’enterrement de mon grand-père), le caillou dans le pare-brise, les TROIS démontages du tableau de bord chez VAG Bessières pour un faux contact dans l’éclairage (j’ai finalement résolu le problème moi-même, parce que les mécanos n’y arrivaient pas), le seau qu’un camion de travaux publics à lâché 10m devant moi à minuit sur le périph (j’ai du racheter un bas de caisse), les clignotants et le (deuxième !) bas de caisse que quelqu’un s’est procuré en me les volant… Là, je raccourcis. J’en oublie même le pare brise cassé pendant un changement d’essuie glace. Mais le problème principal restait entier, nonobstant toute ces autres joyeusetés ! Alors, je suis allé voir un spécialiste, un vrai. Un type qui fait des voitures de courses avec des voitures de série, et qui est spécialisé dans les voitures VAG et BMW, donc qui connaît à fond le VR6. Je me suis traîné jusqu’à Tarbes, la perspective d’une tranquillité future n’ayant pas de prix ! Je suis renté en train, décidément j’aurai beaucoup pris le train depuis que j’ai cette voiture, VAG devrait mettre gracieusement les horaires dans la boîte à gants, ça serait bien pratique ! Là, après un court essai, il a été admis comme une évidence que ce moteur avait de gros problèmes, néanmoins le Spécialiste a décidé qu’un passage au banc (encore !) permettrait de savoir précisément à quoi s’en tenir, d’ailleurs l’attitude de ce garagiste faisait beaucoup plus penser à celle d’un ingénieur qu’à celle de ceux qui trouvent toujours que tout va très bien. Verdict : 118 ch. De mieux en mieux !! Deux mois et 7000 F plus tard (on en est plus à ça près !), la voiture m’est rendue. Elle tire nettement mieux. Elle tourne rond. Elle ne fume plus noir. Le moteur ne tressaute plus. La distribution était mal calée (une dent sur un tour), le débitmètre à air était mort, un câble de bougie était endommagé juste avant la fiche (un mécano peu scrupuleux aura tiré sur le câble pour le débrancher, au lieu d’utiliser la pince prévue à cet effet). Après ces réparations, elle développe au banc d’essai 168 chevaux, là, oui, on est d’accord. Alors, on envoie la facture à VAG Bessières ? Avec un catalyseur foutu en prime ? Non, je suis trop fatigué de me battre. La VR6 n’atteint certes pas les vitesses qu’on pourrait espérer (le moteur est peu productif à haut régime)et la consommation est pharaonique, mais je n’espère plus rien qu’être TRANQUILLE. Et puis, une vitesse de pointe de 215 km/h moyennant 26 l/100, c’est un peu beaucoup, même si l’essence coûte moins cher en Allemagne (une Porsche monte à plus de 300 pour une consommation nettement moindre), mais bon, je ne cherche plus qu’une chose, OUBLIER. Et, Ô miracle, avec quelque effort certes, je parviens à passer quelques mois sans pannes ! Mais les meilleurs choses ayant une fin, la boîte de vitesse vient de déclarer forfait, je n'ose même pas imaginer combien ça va coûter... Je n’en ai donc pas fini. Je serai donc pour quelque temps encore l’infortunée victime d’une voiture qui fait redécouvrir le train, qui fait plutôt penser à l’Airbus quand on passe à la pompe, qui me permet de tutoyer nombre de garagistes, qui m’a fourni un entraînement proche de la tendinite dans la composition du code de ma carte de crédit, qui aura fait de moi une attraction toujours renouvelée pour l’amusement de mes amis, et je suis persuadé qu’elle a encore de la ressource, car ne vous y trompez pas, bien sur quelques pièces neuves étaient détraquées "d’origine", mais tout n’a pas encore été changé ! Qu’il soit entendu que je n’en veux pas à Volkswagen d’avoir raté une bagnole, l’erreur est pardonnable. Que les concessionnaires ne sachent pas la réparer est déjà moins excusable; qu’ils nient l’évidence et m’obligent à trouver un réparateur hors réseau qui, à mes frais, réparera leurs erreurs, est déjà nettement plus critiquable. Aujourd’hui, une question intéressante est de savoir quelle attitude face à un client comme moi adopteraient les responsables ? Je ne doute pas qu’après un tel récit, le lecteur brûle de savoir jusqu’où ira le sens des responsabilités et la loyauté du constructeur d’une telle voiture, ainsi que celle de ses agents… On va voir. Cette lettre va être adressée à : Volkswagen France - VAG Bessières (Paris) - La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression de Fraudes - Garage Roumiguier (Tarbes) - Garage Aumerle (GPL) - Sport-Auto, l’Auto Journal, et la plupart de la presse spécialisée. - L’Union fédérale des consommateurs. - Les sites internet des clubs "Volkswagen" et "Volkswagen VR6" - Divers forums internet Merci cher lecteur de ta patience, dis-toi qu’il m’en a fallu bien plus ! Tu seras récompensé, tu auras lecture des réponses que je recevrai à cette lettre. D’ici là, pense à moi si tu souhaitais acheter une Volkswagen ! Olivier P. violoniste, Meudon Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
crx_le_top 0 Posté(e) le 3 février 2007 moi je dit le monsieur est vraiment trés gentil longtemps que j aurai poursuivis le garage Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
melo06 0 Posté(e) le 3 février 2007 je serai allé a julien courbet moi, il a bcp de pactience , il orai du l amener a brizefer lol Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
steph06 0 Posté(e) le 4 février 2007 tu plaisante une casse et zou a la feraille ça merite que ça et en prime livraison devant le garage loooooooooool Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
surfr06 0 Posté(e) le 5 février 2007 J'ai eu il y a 3 ans une VR6 j'ai eu des merdes pas autant mais un bon paquet aussi !!! Ce sont des voitures qui vieillissent très très mal !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
flo06 0 Posté(e) le 11 avril 2007 popopo voilà pourquoi j'aime pas acheter des caisses trop kilométré Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites