kevinou 0 Posté(e) le 8 octobre 2008 Apres une petite recherche sur le sujet, et suite a une discussion avec D-FAZER. Je suis tombé sur cet article assez basique, mais fort sympathique qui risque d'en intéresser plus d'un ! je vous souhaite une bonne lecture :yes: je cite : Haut-moteur Culasse Le travail au niveau de la culasse se résume (enfin, se résume... quand on en connaît la difficulté et le temps) à l’égalisation et au polissage des conduits. Les plus avertis (ou les plus fous…) pourront pousser l’expérience jusqu’à modifier la géométrie des conduits, mais ces opérations demande beaucoup de métier et de précision ainsi qu’un outillage professionnel (flexible notamment). Je ne parlerai ici que de l’égalisation et du polissage de la culasse. La modification des conduits ne sera pas abordé parce que je ne suis pas spécialiste. Si vous voulez en savoir d’avantage, je vous recommande les deux ouvrages suivant : la Préparation des Moteurs 4 temps (voir Biblio) et la Préparation des moteurs moto de JF Robert (voir Biblio). Pour ces opérations, vous aurez besoin d’un minimum de matériel qui reste toutefois dans des limite budgétaire cohérente… Il est évident que lorsqu’on s’attaque à des modifications de conduits, le matériel requit doit être de qualité professionnel, avec un prix professionnel aussi... Les travaux sur la culasse Le travail au niveau de la culasse se résume (enfin, se résume... quand on en connaît la difficulté et le temps) à l’égalisation et au polissage des conduits. Les plus avertis (ou les plus fous...) pourront pousser l’expérience jusqu’à modifier la géométrie des conduits, mais ces opérations demande beaucoup de métier et de précision ainsi qu’un outillage professionnel (flexible notamment). Je ne parlerai ici que de l’égalisation et du polissage de la culasse. La modification des conduits ne sera pas abordé parce que je ne suis pas spécialiste. Si vous voulez en savoir d’avantage, je vous recommande les deux ouvrages suivant : la Préparation des Moteurs 4 temps (voir Biblio) et la Préparation des moteurs moto de JF Robert (voir Biblio). Pour ces opérations, vous aurez besoin d’un minimum de matériel qui reste toutefois dans des limite budgétaire cohérente… Il est évident que lorsqu’on s’attaque à des modifications de conduits, le matériel requit doit être de qualité professionnel, avec un prix professionnel aussi... Voir également ce que le Prof Gromono en dit sue le Labo de Gromonoscopie. C'est intressant d'avoir plusieurs avis. Cliquer : Le matos Commençons par l’inévitable flexible. Lorsqu’il s’agit que d’égalisation et de polissage, un flexible simple adaptable sur une perceuse que l’on trouve pour 300 balles dans les magasins de bricolage peut suffire. Voici à quoi ça ressemble : Ce type de flexible se branche sur une simple perceuse, mais si vous posséder une perceuse sur colonne, ne vous en privez pas ! L’usage est moins bruyant. Il faut sélectionner la vitesse la plus rapide (3000tr/min généralement). L’extrémité du flexible est munie d’un mandrin sur lequel on peut adapter différents outils. Cela va de la meule (mais les vitesse sont insuffisante bien souvent pour les meules) jusqu’au simple axe sur lequel on enroule de la toile émeri ou du feutre pour polir. Sur l’image suivante, on peut voir les différents embouts adaptables sur le flexible : De gauche à droite : 2 brosses métallique à brins dur (acier), 1 brosse à brins tendre (laiton), un tambour et un rouleau d’émeri interchangeable (le plus utile), encore une brosse métallique tendre, 1 tambour à polir (pré-polissage en fait, assez délicat à utilser) et, enfin, un axe simple sur lequel on adapte des morceaux de toile émeri ou de feutre (pour polir). Il s’agit d’un simple axe fendu (on glisse les feuilles dans la fente). Protéger les plans de joint Avant de commencer les opération de décalaminage, égalisation et polissage, il est nécessaire de protéger les plans de joints (cylindre, sièges de soupapes) de la culasse des passage du flexible et des différents grattoirs et autres toiles émeri. Utiliser de l’adhésif de carrossier et couvrez les différents plans de joint. Les opérations de décalaminage Avant d’entamer la moindre opération d’égalisation et de polissage, il est impératif de retirer toute trace de calamine à la surface de la chambre de combustion et dans les conduits (d’échappement principalement). Pour cette opération, utilisé des mini-brosses métalliques rotatives adaptables sur le flexible. Pour commencer, enlever le plus gros avec une brosse à poil doux. Les dépôts persistants sont retirés à l’aide d’un grattoir confectionné dans du métal doux (cuivre ou laiton), jamais en acier (qui est susceptible de provoquer de profonde rayure dans l’alliage d’aluminium de la culasse). Les amas de calamines récalcitrant peuvent être très délicatement retiré à l’aide d’un grattoir assez pointu en acier. Un morceau de lame de scie à métaux meuler aux bonne dimensions convient parfaitement. Attention de ne pas entamer la culasse ! On peut également se servir du tambour muni de toile émeri sur le flexible. Là encore, procéder avec précautions afin de ne pas entamer la culasse. Les opérations d’égalisation Comme je le disais en début de chapitre, il n’est pas question que je parle de modification de taille et de géométrie des conduits (admission et échappement). Toutefois, il est utile de profiter d’avoir la culasse sur l’établi pour rectifier quelques petits défaut de fonderie : * Les bavures de moulage : lors du moulage de la culasse, les parois des moules peuvent laisser des bavures qui ne sont pas supprimées (coût trop élevé). Il convient donc de les enlever à l’aide de l’embout porte émeri muni d’une toile à gros grain (120). Attention de ne pas trop insister pour ne pas entamer trop profondément le métal de la culasse quitte à laisser une légère trace résiduelle. # Déports de la culasse sur les sièges : très souvent, le métal de la culasse « déborde » sur les sièges de soupapes : Il convient donc à l’aide du flexible de retirer ce déport afin de supprimer « l’escalier », au bénéfice de la libre circulation de la colonne de gaz. # Séparation de conduits : lorsque les conduits d’échappement se rassemblent en une seule sortie ou lorsque les conduits d’admission de subdivisent en deux (1 seul carbu pour 2 soupapes), la séparation des conduits doit être la plus effilée possible. [i]Or, il subsiste souvent à ce niveau des bavures de fonderie. Il convient de les supprimer sans trop entamé le métal de la culasse. Ce séparateur doit être le plus effilé possible afin d’engendrer le moins de perturbations possible du flux gazeux. Opérations de polissage Après avoir décalaminé puis égalisé les conduits, les opérations de polissage peuvent commencer. Ces opérations se font à l’aide de papier de verre de grains croissant (du gros grain vers le grain fin) et en imbibant les parois à polir et le papier de verre d’huile moteur. Le polissage se fait en plusieurs étapes : * Ponçage primaire : effectuer un premier ponçage avec un papier de verre grain 240 huilé jusqu’à obtenir une surface uniforme. Passer dans les conduits, autour des guides de soupapes et sur la surface de la chambre de combustion. * Ponçage secondaire : effectuer un second ponçage à l’aide d’un papier de verre à grain fin (600) sur les même zones que précédemment. Le polissage des conduits d’admission s’arrête là. En effet, le polissage façon « miroir » des conduits d’admission est néfaste au brassage des gaz frais à bas et moyen régimes. Les parois doivent conservé une certaine rugosité bénéfique aux turbulences des gaz. * Polissage : le polissage des conduits d’échappement et de la chambre de combustion doivent être le plus brillant possible. En effet, ce polissage est favorable à la circulation des gaz (moins de frottement du aux turbulence engendrée par la rugosité des parois) et retarde la formation de dépôt de calamine. [i]Le polissage s’effectue en utilisant des tampon de feutre adaptable sur le flexible ou à main et une pierre à polir l’aluminium. On trouve ce dernier accessoire chez les carrossiers ou en VPC (). Notez qu’un premier polissage à l’aide d’un produit ménager à polir comme le fameux Mirror permet de bien dégrossir le travail et permets d’accélérer les choses. Le résultat sur une culasse qui a déjà pas mal d’heure de vol ne sera pas aussi « éblouissant » que sur une culasse neuve. De même, les professionnels de cet discipline n’auront pas de mal à faire beaucoup mieux, mais c’est mieux que rien. Les bénéfices de fonctionnement du moteur ne sont pas flagrant, et, disons-le, le polissage de la culasse relève plus du perfectionnisme que de l’efficacité pure.Toutefois, cette opération participe à de meilleures montées en régime et à une meilleure stabilité des différents régime. Il n’est donc pas inutile de polir sa culasse.[/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites