Invité Posté(e) le 21 mars 2008 Le talon - pointe apporte : • une maîtrise indéniable du véhicule. Nous conservons celui-ci en permanence sous notre contrôle, par l'accélération ou par le freinage, éliminant le temps entre les deux • pouvoir accélérer sur le bon rapport après une forte décélération Décomposons le 1. freiner 2. débrayer 3. levier en point mort 4. relâcher embrayage 5. le pied droit pivote sur la pédale de frein, le talon appuie un coup bref sur l'accélérateur 6. à nouveau débrayer 7. enclencher le rapport inférieur 8. relâcher l'embrayage 9. lâcher le frein Il devient un automatisme qui permet sa réalisation en quelques fractions de secondes mais il s'avère parfois nécessaire de modifier ou d'adapter la pédale d'accélérateur pour pratiquer cette manœuvre sans difficulté. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 21 mars 2008 Le virage peut se décomposer en deux parties : • du point de braquage au point de corde • du point de corde au point de sortie Le point de braquage C'est le point déterminant de la bonne trajectoire et il est fonction de trois paramètres : 1. le type de virage Plus le virage est serré, plus nous l'attaquerons tard. Définir le type de virage : courbe, virage , épingle. Dans une courbe à grand rayon , la trajectoire idéale se confond quasiment avec la trajectoire à rayon variable. Le point de braquage sera repoussé vers l'entrée du virage et ce d'autant plus que celui-ci est serré. 2. l'adhérence Plus l'adhérence est faible plus nous engagerons la voiture tôt 3. la vitesse d'entrée Plus la vitesse d'entrée est forte plus la voiture sera inscrite tôt Le point de corde Celui-ci est beaucoup moins variable que le point de braquage. Pourtant, plus le virage sera serré, plus le point sera repoussé vers l'extérieur. On s'attachera à rechercher un passage à la corde du virage. Si cela se révèle possible, on mordra même la corde avec deux roues voire quatre si le terrain le permet. C'est au point de corde que l'on pourra redresser progressivement les roues pour atteindre le point de sortie. La projection du regard Lorsque, au point d'attaque du virage, vous devez passer à la corde, visualisez celle-ci, n'ayez d'yeux que pour elle, concentrez-vous très fort sur celle-ci. Il en est de même alors que vous êtes à la corde pour atteindre le point de sortie. Votre regard concentré sur un point est une force qui guide vos gestes : " les mains suivent les yeux " On sacrifie la vitesse d'entrée au profit de la vitesse de sortie. Ce principe est d'autant plus important que ce virage est serré et précède une longue ligne droite. L'enchaînement des virages Dans un enchaînement, on sacrifiera la trajectoire et la vitesse de l'avant-dernier virage au profit du dernier. Un virage suivi d'une ligne droite de 20 mètres est sans importance. Nous pouvons y perdre du temps, mais nous n'en gagnerons que très peu. Par contre si ce même virage est suivi d'une ligne droite de 100 m, il est important. S'il s'agit de 500 mètres ce virage est capital. Cette information doit être fournie par des notes virage par virage correctes Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 21 mars 2008 L'appel contre appel Au transfert de masse AR / AV, obtenu par la décélération ou par le freinage, va s'ajouter un transfert de masses latéral qui a pour but d'apporter un maximum de poids sur la roue AV extérieure, délestant ainsi les roues AR au maximum. Vous pouvez utiliser l'appel pour vous freiner sur la dérive, si vous arriviez trop vite dans le virage. Attention toutefois de ne pas partir en tête à queue dans cette phase, dans le sens inverse du virage ! N'abusez pas trop de cette technique car si le survirage et le spectacle sont assurés, l'efficacité ne sera pas forcément au rendez-vous. Le frein à main Il est à considérer comme un organe de secours à utiliser lorsque la voiture part en sous-virage. Par contre, pour négocier une épingle, son efficacité n'est pas prouvée. Seul un essai systématique peut vous donner la réponse . Attention toutefois de bien maîtriser les gestes, car le bénéfice éventuel serait largement perdu si votre frein à main reste bloqué, si vous calez au milieu de l'épingle, ou si vous n'aviez pas engagé le bon rapport pour repartir. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 21 mars 2008 Principes du freinage traditionnel : • appuyez très fort et franchement sur la pédale de frein • la pression doit être dégressive au fur et à mesure de la perte de vitesse • un freinage maximum s'effectue avec le corps bien calé, bien maintenu. Le talon sur le planché, seule la plante du pied agît • si le blocage intervenait, soulagez légèrement la pression et surtout ne pas relâcher • freinez avec le véhicule parfaitement en ligne à moins que vous ne souhaitiez vous freiner sur la dérive ne pas se crisper sur le volant • bien examiner le profil de la route, trous et bosses ont une influence directe sur la qualité du freinage • conserver un peu de freinage à l'entrée d'un virage serré permettra d'inscrire l'auto en survirage. Comment pratiquer le frein "pied gauche" ? • le pied droit reste sur l'accélérateur • le pied gauche reste sur le frein • pour débrayer, le pied gauche s'engage dans un ballet entre la pédale d'embrayage et de frein à moins que les vitesses soient passées à la volée sans débrayer. Pour se caler, un bon baquet et un harnais sont indispensables . Le "jeu" va être basé sur un savant et judicieux dosage entre les deux pieds. Le principe sur la traction En appuyant simultanément sur les deux pédales, les roues AV vont continuer à tourner, l'effort moteur annule l'effort du freinage. Les roues AR auront tendance à se bloquer. L'action étant menée une fois que la voiture est engagée dans le virage, engendre le survirage . Pour accentuer le survirage, le pied gauche appuiera plus fort et plus longtemps. Pour stopper le survirage, l'accélérateur sera enfoncé plus fortement et le frein sera soulagé. Le principe sur la propulsion L'AR est en perte d'adhérence totale et la voiture part en tête à queue. Une pression sur la pédale de frein, tout en maintenant une légère accélération, bloquera les roues AV qui vont décrocher vers l'extérieur et compenser ainsi le dérapage AR. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
doul 0 Posté(e) le 22 mars 2008 ça c'est de l'information!!!!!!!!!!!!!!!!!! merci jovel Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
G@vroche 0 Posté(e) le 23 mars 2008 faudrez faire un post-it pilotage ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
doul 0 Posté(e) le 24 mars 2008 c'est fait Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 24 mars 2008 c'est du rapide doul Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
G@vroche 0 Posté(e) le 24 mars 2008 Nickel ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fanzy1 0 Posté(e) le 19 juin 2008 trés interréssant,merci du conseil pour le mans en ce qui conserne les diesel il vont peut-étre changer la réglementation réservoir plus petit histoire d'équilibrer la balance Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 10 juillet 2008 serieux gazeau, déja qu'il doivent s'arrèter tous les 12 ou13 tours pendant 5000 bornes (oui oui j'ai bien dis 5000 kms en 24 heures ) ils vont s'en taper des pleins d'essence... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
monkey 0 Posté(e) le 25 juin 2009 Pour le talon pointe est ce que ça: 1. freiner2. débrayer5. le pied droit pivote sur la pédale de frein, le talon appuie un coup bref sur l'accélérateur7. enclencher le rapport inférieur8. relâcher l'embrayage9. lâcher le frein n'est pas plus éficace? parceque c'est ce qu'ils font en time attack. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Buzz29 0 Posté(e) le 25 juin 2009 Ben c'est un talon pointe ! Mais pas un double débrayage... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Averell 0 Posté(e) le 25 juin 2009 Je crois que le double débrayage était surtout utilisé sur les anciennes boîtes de vitesse, qui n'avaient pas de synchros, il me semble. Maintenant, plus besoin de faire un double débrayage pour faire un talon pointe. La technique est la même pour le pointe-pointe, qu'on voit aussi sur certaines vidéos : le côté gauche de la pointe du pied freine, et le pilote fait pivoter la pointe de son pied sur la droite pour donner un coup de gaz pendant qu'il débraye. C'est une technique employée quand on n'a pas la place de faire un talon-pointe (selon la configuration du pédalier et de l'habitacle au niveau du pédalier). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
monkey 0 Posté(e) le 25 juin 2009 Alors un double débrayage n'est pas plus efficace qu'un talon pointe? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 29 juin 2009 le talon pointe est combiné au double débrayage pour évité de bloquer les roues arrières (sur une propulsion en générale car c'est moins intéressant sur une traction) , lors d'un violent rétrogradage en entrée de courbe! parceque faire un talon pointe sans double débrayage aucun intérêt , comme un double débrayage sans talon pointe voilà le temps perdu et quel intérêt sauf si les synchros de boîte sont morts (ce qui est mon cas mais j'éffectu le talon pointe :-) ) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
monkey 0 Posté(e) le 29 juin 2009 Ce que je veux dire c'est est ce que un simple coup de gaz au rétrogradage n'est pas aussi eficace? comme ils le font dans cette video avec en prime une brochette de nsx Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fredouille8767 0 Posté(e) le 23 janvier 2013 tenez les gars une video (un peu vieille ) qui dure 1h environ bon il a pas mal de blabla mais les techniques sont detaillé et montré plusieur et au ralenti pour certaine Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Rico86 0 Posté(e) le 26 juillet 2013 j'avais vu cette vidéo à un moment, et ce que j'avais déduit du double débrayage était surtout afin qu'en enclenchant le rapport inférieur avec un régime moteur ascendant et non descendant, permettait d'une part un meilleur rétrogradage au niveau boîte, et une meilleure réactivité au moment de l'embrayage car le régime moteur donné par le coup d'accélérateur faisant remonter le régime moteur aux environs du régime moteur du rapport inférieur permet beaucoup plus de maîtrise et donc que qualité de pilotage.J'avais essayé le double débrayage sur mon astra (traction donc talon-pointe moins efficace forcément), et j'avais justement remarqué un meilleur passage de rapport inf. et une meilleure réactivité, ce qui était très appréciable sur l'entrée en virage.Dites-moi si je me trompe...Le topic étant un peu vieux peut-être que quelqu'un a su affiner les raisons mais voici ma version Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites