Audi Quattro : 30 ans

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Si ces premières victoires datent de 1981, l'Audi Quattro a été présentée il y a tout juste 30 ans


L'Audi Quattro est la voiture qui a révolutionné le monde du rallye et de l'automobile en général en instaurant le systeme de 4 roues motrices dans des berlines et ainsi en faire les voitures ayant les meilleures tenues de route en toutes circonstances

Et puis celui qui a eu la chance de voir passer ces voitures n'oubliera jamais le bruit se repercutant dans les montagnes du du 5 cylindres surpuissant , une pure merveille, inoubliable







LEs principaux adversaires des allemandes furent dans un premier temps les Fiat 131 , Talbot Lotus et Ford Escort que la Quattro a poussées à la retraite,




et vite remplacées par les R5 Turbo, Opel Ascona et Manta 400 et Lancia Rally 037 avec plus ou moins de succés.




Mais l'avantage procuré par les 4 roues motrices fut si evident que les audi furent rejoint à partir de 1984 et même dépassé par les Peugeot 205 T16 et La Lancia Delta S4...




La fin des groupe B a mis fin à l'épopée Audi enrallye avec un dernier baroud

d'honneur en 1987 avec la 1ere victoire d'une 4 roues motrices au Safary Rallye du Kenya avec Mikkola sur une 200 Quattro


Le palmares d'Audi en seulement 6 années de participations au WRC et face a des conccurents redoutables fut tres riche...

En 1981, la voiture, débutante et fragile ne gagne qu'en fin de saison avec Michèle Mouton , première femme à remporter des rallyes mondiaux (San Remo 81, Bresil et Portugal 82) , elle deviendra Vice Championne du monde en 1982.Cette année là, avec le soutien également d'Hannu Mikkola et de Stig Blomqvist, la marque aux anneaux remportera le titre constructeur.
En 1983, des maladresses , des erreurs d'organisations internes font qu'Audi perd son titre constructeur au profit des legere , fiable Lancia 037. Hannu Milkkola remporte le titre conducteur néanmoins.
1984 est l'année en or de la marque avec le titre pilote du Suedois Blomqvist (5 victoires, Suede, Acropole, Nlle Zelande, Argentine, Cote d'ivoire);

Victoires auxquelles on ajoutera un magnifique Triplé au Monte carlo de Rohrl, Blomqvist et Mikkola et une victoire supplémentaire de Mikkola au Portugal.


Avec une telle domination, le titre constructeur est enlevé haut la main.
Audi a mangé son pain blanc puis qu'a partir des 1000 lacs, La quattro ne s'imposera plus que 3 fois (En Cote d'ivoire sans conccurence avec la Quattro sport), un an apres en 1985 au San Remo avec la Quattro Sport S1 de Rohrl et enfin en mars 1987 avec la 200 Quattro de Mikkola au Safary au debut de l'ére des groupes A.
En 1985, la lutte est féroce face à Peugeot, mais la 205 a une conception plus morderne, plus prototype que l'audi qui s'inspire plus d'une voiture de serie avec des inconvenients de repartition des masses et d'accessibilté aux pièces. L'audi est trop longue a reparer en cas de soucis mecanique. La domination de Rohrl au Portugal 1985 sera ruiné par un bris de pignon de boite qui a pris trop de temps à changer en fin de rallye, non seulement cela coutera la victoire au depend de Salonen en Peugeot mais aussi la seconde marche du podium face a Biasion, sur une 037 deux roues motrices. La conception de l'Audi aussi n'est pas ideale donc, avec un moteur situé à l'avant et générant un fort sous virage et qui empeche d'exploiter la puissance phénoménale du moteur. La Peugeot qui pouvait accuser un deficit de 100 ch face a l'audi etait bien plus agile et rapide en virages et donc plus efficace.


En 1986, Audi ne participe qu'a Deux rallye du WRC, Le Monte Carlo avec la monstrueuse Quattro S1 avec une 3e marche à la clef pour Mikkola
et au Portugal. Mais le drame de la premiere etape ou une Ford RS 200 sortira dans une foule indisiplinée et causera de nombreuses victimes, fera que tous les pilotes pro abandonneront le rallye en signe de deuil et protestation. Audi stoppera son activité rallye juste après cet événement et quelques mois avant la fin des groupe B qui sera prononcé en Corse apres qu'eu lieu une nouvelle tragédie, la mort de Henri Toivonen


Les dernieres participations en 1987 se feront dans les rallyes a terrains cassant (Acropoles, Safary) la ou pouvait le mieux s'exprimer la lourde et encombrante mais solide et fiables audi 200. De suite après, la marque aux anneaux part exporter son systeme Quattro vers d'autres horizons



Audi a imposé sa technologie Quattro ensuite sur les circuits en Tourisme, Supertourisme, DTM, aux USA en IMSa et endurance.
Sur les voitures de série Le système Quattro est present désormais sur chaque toute la gamme Audi. Mais aussi chez VW (systeme 4 motion) , certaines Seat, et Lamborghini.

(Les Audi du Mans par contre, reglementation oblige sont de "simples" propulsions )

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....Super

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Je viens de lire le reportage sur auto hebdo qui est consacré au sujet, ça va, je n'ai pas écris de conneries
il y a un essai hommage entre l'audi quattro 1980, audi R8 V10 tres sympa ....
un article sur walter Rohrl egalement mais que je dois lire...

[CHULVAID 0]

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Dans la continuité du dossier, quelques révélations du Grand Walter Rohrl faite à Auto Hebdo

Walter Röhrl n’est pas homme à mâcher ses mots. Pour AUTOhebdo - en vente actuellement -, il revient longuement sur sa carrière et surtout sur ses courses au volant de l’Audi Sport quattro, voiture issue de l’innovation de la firme aux anneaux, qui a révolutionné le monde de l’automobile et du sport auto avec sa transmission intégrale. En voyant cette voiture arriver en compétition, Walter Röhrl a su qu’un avenir nouveau s’ouvrait. « Dès janvier (1981), je me rends au Jänner Rallye, en Autriche, où la voiture débute, aux mains de Franz Wittmann (le père de l’actuel pilote Peugeot en IRC, ndlr). Au départ d'une spéciale totalement enneigée, je reste stupéfait : après quatre cents mètres de ligne droite, Franz devance tout le monde de huit secondes. Je me suis dit immédiatement : « Nous entrons dans un nouveau monde ». Je suis rentré chez moi et je me suis acheté une 80 quattro de série. Chaque fois que je la sortais sur la neige, je n'en revenais pas de son efficacité... »

Le pilote allemand, une fois qu’il a essayé cette voiture, a reconnu les qualités que conféraient les quatre roues motrices. Malgré tout, Röhrl a très peu gagné pour Audi, à une époque où la concurrence était très relevée. « La Sport quattro S1 aurait dû l'emporter plus souvent : elle était plus stable que les voitures à moteur central et, surtout, plus puissante, explique-t-il à AUTOhebdo. Cela dit, lorsque j'ai conduit pour la première fois une Peugeot 205 Turbo 16, à la Course des Champions, j'ai compris comment et pourquoi ils gagnaient tout à son volant. Elle est tellement facile à piloter ! »

« Facile à piloter », c’est également une expression qu’avait employé Walter Röhrl pour parler de l’Audi quattro, affirmant qu’un singe pouvait gagner à son volant ! « En 1982, je suis de sortie avec l'équipe autrichienne de ski alpin, commente Röhrl pour replacer cette expression dans son contexte. Je les emmène à mes côtés sur une spéciale sur terre, constituée d'une succession d'épingles en côte. Le soir, un des skieurs me désigne en s'exclamant : « Ce mec est un génie. Il est impossible d'aller plus vite que lui au volant d'une voiture ! ». À la volée, je lui rétorque : « Tu rigoles : je n'ai que deux roues motrices. Sur ce terrain, avec une quattro, même un singe serait plus rapide que moi ! ». Un journaliste est présent. Il répercute la phrase en faisant référence à Michèle Mouton. Lui crée une comparaison à laquelle je n'avais jamais pensé. Cela a fait scandale et je comprends que Michèle n'ait pas apprécié. »

Présent en WRC durant les années 80, Wlater Röhrl est encore heureux d’avoir été là « au bon moment », n’appréciant guère le rallye moderne. « Je suis si heureux d'avoir été là au moment exact où il fallait y être: le Groupe 4, le Groupe B ! Aujourd'hui, les voitures sont tellement faciles à conduire qu'ils sont trop nombreux à pouvoir aller vite. Moi, je ne pourrais pas gagner avec trois secondes d'avance ! J'adorais m'imposer avec un avantage de dix minutes. Aujourd'hui, trop de choses empêchent les meilleurs d'émerger : la résistance physique n'a plus d'importance, on ne roule plus la nuit et on ne doit plus être intelligent pour maintenir son auto en parfait état de marche. On roule « à fond » et ça suffit ! »

En outre, le pilote allemand pense que le Groupe B ne doit pas sa disparition qu’aux différents accidents mortels qui ont eu lieu au milieu des années 80. Selon lui, ces voitures surpuissantes ont été condamnées par les plus hautes instances du sport automobile… « Le Groupe B ne pouvait survivre. Il allait prendre le pas sur la F1. La décision de l'assassiner a été politique. D'accord, ces voitures étaient dangereuses, mais elles étaient d'abord dangereuses pour Monsieur Ecclestone. Les mesures avaient été prises pour rendre le Gr.B plus sûr. C'était le Groupe S (300 ch maxi et diverses mesures de sécurité, ndlr). Il a été enterré en même temps que le Gr.B. »
Jean-Côme Decroos

http://www.autohebdo.fr/rallye/wrc/article-26-1-3808/010510-rohrl-le-gr.-b-allait-prendre-le-pas-sur-la-f1