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yoko1

Pivato voit le bout du tunnel

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Gravement blessé au rallye du Japon, le copilote rhodanien aura passé quatre mois à l'hôpital

« Ca ne tiendrait qu'à moi, je remonterais dans un baquet. Mais ce n'est pas sérieux, je dois penser à ma femme et mon fils. »

Quatre mois (le 31 octobre dernier) après son très grave accident survenu sur les spéciales piégeuses de Sapporo, à bord de la Focus de François Duval, Patrick Pivato vit toujours le rallye avec passion. Mais avec raison, aussi.

Pas rancunier malgré les souffrances passées, un rapatriement interminable saucissonné dans un sarcophage, les huit anesthésies générales pour autant d'opérations, les semaines clouées sur son lit de douleur.

« Aujourd'hui, je crois que le plus dur est derrière moi » affirme t-il avec le sourire, assis sur son fauteuil roulant dans sa chambre du centre de rééducation du Val Rosay.

Le visage émacié, le corps délesté de 21 kg, le copilote lyonnais voit le bout du tunnel après son dernier passage sur le billard il y a trois semaines.

« Maintenant, je peux me consacrer pleinement à ma rééducation qui m'occupe toute la journée. Et j'espère être chez moi à la mi-mars ». On l'a d'ailleurs vu faire quelques pas timides lors du Z-Kart Tour à Saint-Laurent de Mure, heureux de retrouver ses copains du milieu. Et d'offrir une franche accolade à Denis Giraudet, son ange gardien.

Premier arrivé sur les lieux de l'accident, le Stéphanois, qui n'est pourtant pas - à l'époque -un proche de Pivato, n'hésite pas et laisse son pilote en plan pour lui porter assistance. « Je suis resté conscient jusqu'à la table d'opération, raconte Patrick. Certainement grâce à Denis qui a été d'un grand soutien pour moi. Il m'a dit, le rallye j'en ai rien à foutre. Il ne m'a pas lâché jusqu'à l'hôpital. Quand tu parles à quelqu'un, tu te bas pour vivre...» Le médecin japonais qui l'opère va alors faire le reste; et le sauver.

« Impressionné par la solidité mentale et la résistance à la douleur » de Pivato avec qui il a lié une amitié très forte, Giraudet assure avoir beaucoup appris. Il en sort aussi certainement renforcé dans ses convictions : la trouille ne fait décidément pas partie du quotidien du copilote. « On fait abstraction du danger, embraye Pivato. Quand je suis arrivé du Japon, il voulait me mettre un psy dans les pattes, pour évacuer le traumatisme. Mais la probabilité d'avoir un accident ne m'a jamais posé de problème. C'est intégré. En l'occurrence, on roulait sans risque avec François. Quand tu vois les images, les gens ne veulent pas croire ce qui m'est arrivé. »

Il n'en reste pas moins que suite à l'accident de la Ford, la FIA a pris des mesures afin de renforcer, notamment, les sièges et les portières des bolides. « C'est bien, mais notre sortie de route est due en grande partie à ce règlement stupide où l'on est parfois obligé de rouler avec des pneus terre sur l'asphalte. » explique Patrick, qui ne manque pas de (bonnes) idées sur le sujet. Autant d'évolutions qu'il ne vivra pas, du moins en tant qu'acteur.

« Mais j'ai eu la chance de courir en Mondial, qui était l'un de mes objectifs. Et de me battre avec les meilleurs (second du rallye d'Allemagne en 2008). Je ne regrette rien. »



http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/346393/Pivato-voit-le-bout-du-tunnel.html

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Heureux de lire que tout ce passe bien pour lui !

Je tire mon chapeau à Denis Giraudet qui a fait preuve d'une grande humanité sur ce coup !
Ce qui nous montre que dans le sport professionel, il reste des gars qui ont des valeurs et de la sportivité !

Encore une fois bravo et merci à ces gars qui vivent et prennent d'énormes risque pour assouvir leur passion... et la nôtre !

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Patrick est de retour à la maison
Une bonne nouvelle vient de nous arriver, Patrick est enfin de retour chez lui, il a pu retrouver les siens et entame à présent sa rééducation.

je suis rentré chez moi le vendredi 20 mars, ce fût une joie immense de retrouver toute la famille. Les journées sont trop courtes, avec l'aide d'un copain je me suis aménagée une petite salle de sport au garage où je passe 1heure le matin puis 2h de kiné l'après-midi. Fin avril j'ai rendez-vous avec le chirurgien pour voir si l'on doit m'opérer du genou, à vrai dire je ne peux pas le plier à plus de 80 degrés. Par contre, je peux me déplacer sans béquille.

J'en profite aussi pour encore vous remercier pour votre soutien durant cette période difficile.

A bientôt

Patrick



FDUVAL.COM

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