CHULVAID 0 Posté(e) le 20 mai 2007 Ce serait pas mal de faire part de ses avis après chaque rallye. Non? Pour ma part: Et oui, Loeb n'est pas infaillible, cette sortie (elles sont rare, la dernière qui lui avait fait abandonné la course était en Australie 2005 je pense, la fameuse année ou Duval remporta sa seule victoire) offre la victoire à Groholm, qui à la régulière ne pouvait toujours pas suivre le rythme de Loeb. Loeb qui malgré ses 4 victoires est deuxième au championnat, à 8pts du premier, le championnat est loin d'être joué, mais après l'aventure Norvégienne, Loeb n'as plus trop intérêt a faire des erreurs. Hirvonen, toujours aussi bon dans son role de second pilote, offre le doublé à Ford.La, ca commence a devenir un peu plus compliqué pour Citroen, même si le championnat est encore long. Sordo fait aussi très bien son role de deuxième pilote en terminant sur la dernière marche du podium. Hening Solberg confirme qu'il est un très bon pilote, quand il ne sort pas!!! Il est une nouvelle fois devant son frangin Peter, avec sa Subaru qui est toujours derrière les Ford et Subaru. Dommage que cette Subaru ne soit pas un peu plus compétitive pour qu'il se melle au duel des deux ténors. Gardemeister, mon chouchou (avec Duval), il termine quasi chaque fois dans les points, pourtant il est loin d'avoir la voiture la plus compétitive, je trouve que ce garçon mériterait sa place en tant que pilote officiel. Stohl, et sa Xsara Kronos méconaissable. Et dire que Loen a été champion avec cette voiture. Je pense que la concurence évolue, pas eux. Haninen, la révélation de l'année, si jeune et déjà si talentueux et réfléchit. Belle course aussi de Latvala, même si il ne termine pas dans les points, il a fait une excellente première journée, même si il bénéficiait de sa position sur la route. Atkinson, qui doit se battre avec cette Subaru, et bien souvent de trop. Villagra a fait une course sage, mais il est en apprentissage de sa voiture et du parcours, il termine devant Wilson, fidèle à lui même, il est bien loin, à peine devant les meilleures S1600!!! Vivement la prochaine manche Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Antoine-Cecile-fanderallye 0 Posté(e) le 22 mai 2007 http://www.fanloeb.com/index.php?option=com_content&task=view&id=1032&Itemid=163 La quatrième édition du Rally d'Italia Sardegna s'est achevée aujourd'hui au terme de la troisième étape. Dani Sordo et Marc Martí emmènent leur Citroën C4 WRC à une belle troisième place. Leaders au départ de la journée, Sébastien Loeb et Daniel Elena ont, de leur côté, effectué une touchette éliminatoire dans la première spéciale du jour. Entièrement nouvelle, cette courte dernière étape de la 7e manche de la saison ne comportait qu'un seul parc de regroupement à Arzachena entre les deux boucles de trois spéciales. Les routes étroites, l'adhérence précaire, la poussière et les nombreux rochers placés sur les bords donnaient à ce dimanche des allures de traquenard… Le piège s'est refermé sur Sébastien Loeb, victime d'un contact un peu trop appuyé contre une grosse pierre. « Dès le départ de la spéciale, j'ai eu du mal à trouver le bon rythme. Je sentais que je n'étais pas efficace dans mon pilotage. Il a fallu que je me force. Cela commençait à aller un peu mieux lorsque, vers le milieu de l'ES13, dans une portion rapide que j'avais surnoté, j'ai abordé un sommet un petit peu trop vite ce qui m'a délesté. Je n'étais plus sur la trajectoire idéale pour le virage à droite suivant. Légèrement dans le bas-côté, j'ai essayé de ramener la voiture mais j'ai heurté un gros rocher avec la roue avant gauche. Après le choc, j'ai voulu continuer mais la roue a fini par se coucher sous la voiture. Dans l'impossibilité de poursuivre, je me suis arrêté. Depuis le départ de ce rallye, nous avions constaté qu'il était très difficile de trouver la bonne cadence. On pouvait facilement tomber dans un faux-rythme. Mon erreur intervient au plus mauvais moment car l'écart avec Marcus Grönholm devait nous permettre de gérer la situation. Cela montre qu'une victoire n'est jamais facile à décrocher et que les limites sont infimes. Même si cela ne sera pas facile, rien n'est encore perdu au Championnat. La moitié de la saison sera atteinte dans 15 jours à l'Acropole, à nous de tout faire pour inverser la tendance. » Depuis le départ, Guy Fréquelin ne cessait de le répéter : « La Sardaigne est une manche très difficile à négocier. Le terrain comporte une multitude de pièges et les pires sont peut-être bien sur les bas-côtés. » Hier soir encore, le patron de Citroën Sport ne manquait pas de marteler : « Même si Sébastien et Daniel possèdent 36,5 s de marge sur le deuxième, la course est loin d'être terminée. La dernière étape, toute nouvelle, est très compliquée. Il faut rester prudent. » Ces paroles résonnaient encore ce matin lorsque l'annonce de la touchette de Seb est tombée. « Quand je dis qu'une course n'est jamais terminée avant le podium final ! Cet incident nous affecte alors que Seb n'était plus à l'attaque, voilà pourquoi c'est rageant. C'est la course et tout peut arriver, même aux meilleurs. On ne doit pas pour autant modifier notre manière de travailler. Les écarts dans les deux Championnats ne sont pas insurmontables mais il est vrai que ce ne sera pas facile. A nous de faire un sans-faute au cours des épreuves restantes. La performance de Dani est notamment porteuse d'espoir. Son podium est mérité après une manche où il a fait preuve d'assurance et de tempérament. » Sur la Citroën C4 WRC encore en course, Dani Sordo et Marc Martí ont bien négocié la première boucle. « C'était court mais vraiment intense » s'exclamait Dani au regroupement d'Arzachena. « Nous avons d'abord du faire face à de la poussière dans l'ES13. Dans la spéciale suivante, c'est le terrain qui m'a posé des soucis. Cela ne ressemblait pas du tout à ce que nous avions rencontré depuis le départ. Il fallu s'adapter et limiter les dégâts. J'ai beaucoup mieux roulé dans le dernier tronçon de ce trio même si une petite faute sur la fin nous a privé d'un bon temps. » Repartis en troisième position avec seulement 5,2 s d'avance sur le quatrième, Dani gérait parfaitement la suite des évènements en signant un meilleur temps (ES16). Il termine sur la troisième marche du podium final. « Je suis satisfait de ma course. Après un début hésitant, je suis parvenu à trouver un rythme à la fois rapide et sécurisant. Le travail mené avec l'équipe Citroën Sport sur les réglages de ma C4 a payé. Je suis d'autant plus content d'apporter ce résultat à Citroën que la course a eu lieu sur terre, une surface où je dois encore progresser.» Communiqué Citroën Sport Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Antoine-Cecile-fanderallye 0 Posté(e) le 22 mai 2007 RALLYE D’ITALIE-SARDAIGNE « Je m’en veux » SÉBASTIEN LOEB, sorti de la route hier, a dû abandonner, laissant la victoire et la tête du Championnat à Grönholm. Sorti du parc d’assistance à 7 h 36 hier matin, au volant de sa Citroën C4, Sébastien Loeb y est revenu une heure et demie plus tard. À pied et très contrarié. Le triple champion du monde, piégé par une bosse lors de la première spéciale du jour, avait en effet abandonné ses espoirs de victoire contre un rocher. Au Championnat, Loeb pointe désormais à sept points de Marcus Grönholm, vainqueur en Sardaigne devant Hirvonen et Sordo. – « QUE S’EST-IL PASSÉ exactement dans San Giovanni, première spéciale de cette troisième étape ? – C’était une nouvelle spéciale, difficile, assez piégeuse, avec beaucoup de sommets. Sur l’un deux, je me suis fait déporter et j’ai touché le talus avec l’arrière, pas très fort. Je suis parti dans le fossé, on a tapé une pierre avec la roue avant gauche et ça a cassé le triangle. J’ai continué sur trois kilomètres comme j’ai pu, au ralenti, pour essayer de sortir de la spéciale. Finalement, à un moment donné, ça a complètement lâché et nous avons été obligés de nous arrêter et d’abandonner. – Avec 36’’5 d’avance au départ de cette dernière étape, vous aviez presque course gagnée… – Trente secondes avec cinquante-quatre kilomètres de chronos restant à courir, c’est une bonne avance, mais ça ne permet pas non plus de se promener. Il faut trouver un bon rythme et c’est ce que j’essayais de faire. Mais depuis le début de la spéciale je n’étais pas super à l’aise, je cherchais un peu mes repères. Il y avait plusieurs virages dans lesquels j’étais un ton en dessous. Il est parfois plus difficile de trouver le bon rythme que d’être à l’attaque sans se poser de questions. Ça ne m’arrive pas souvent de faire ce genre de faute. Il faudra éviter de répéter cela trop souvent. – Est-ce une faute de déconcentration ? – Ce n’est pas une question de concentration mais d’adaptation. C’est dur de changer de rythme. On est tout le temps à la limite et lorsqu’on ralentit un peu on perd le feeling avec la voiture. Mais en ce qui concerne ce virage, je pense que c’est plutôt plus une erreur de surestimation lors de la prise de notes. C’est comme ça… Ça s’est joué à pas grand-chose. Sur le rallye il y a plein de moments où c’est passé très fin, mais où c’est passé. Là, ça n’est pas passé. C’est dommage que ça arrive le dernier jour, alors qu’on avait une bonne avance. Je m’en veux. Ça rappelle le scénario de l’an dernier où Gronholm était en tête, intouchable, mais avait fait une faute. Cette fois, c’est moi. – C’est d’autant plus rageant pour vous que quelques minutes auparavant Grönholm avait perdu une quinzaine de secondes dans un tout-droit… – Oui, mais je ne le savais pas. L’équipe n’avait pas eu le temps de me prévenir. Et ça n’aurait peut-être rien changé… – Est-ce que la décision, samedi soir, des commissaires sportifs de la FIA de ne pas pénaliser la Ford de Grönholm, qui était pourtant revenue au parc d’assistance sans roue de secours, vous a perturbé ? – Non. Je n’étais pas au courant et je n’y avais même pas pensé. – Alors que vous aviez bataillé pour prendre trois points d’avance sur Grönholm au Championnat, vous en comptez désormais sept de retard. Les abandons coûtent cher… – Ah, ça oui ! C’est ce que je répète tout le temps et c’est moi qui abandonne, c’est un peu con ! Cela prouve que ce n’est pas aussi facile que certains peuvent le penser de gagner des courses. C’est vrai que j’en ai gagné pas mal cette année, mais ça ne se fait pas tout seul, il faut vraiment être hyper concentré, à la limite tout le temps, car avec Marcus on se bat à la seconde sur des spéciales de trente kilomètres. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, le moindre petit détail de travers fout tout en l’air. – Après la Norvège, où vous n’aviez pas marqué de points non plus, vous venez de griller un deuxième joker. Quelle va être votre stratégie pour la suite du Championnat ? – Il n’y a pas le choix : si on veut repasser devant Marcus, il faut gagner, étant donné qu’on est toujours les deux seuls pilotes à se partager la plupart des victoires. – À commencer par le Rallye Acropole dans quinze jours. Or, les Ford ont semblé plus rapides que vous ici sur les spéciales cassantes. Est-ce significatif de leur domination sur ce type de spéciales ? – J’espère qu’il ne faut pas se fier à ça. Logiquement, je pense qu’avec la C4 on sera mieux que l’an dernier avec la Xsara en Grèce, où nous étions derrière les Ford. J’espère que les évolutions que nous avons sur la C4 nous permettront d’être à leur niveau cette année. – Vous n’êtes tout de même pas dans une situation désespérée, car le calendrier, avec quatre rallyes asphalte à venir (Allemagne, Corse, Catalogne, Irlande), vous semble favorable… – En effet, c’est plutôt bien pour moi. Il faudra en profiter, être bien concentré et saisir l’occasion de reprendre des points à Grönholm à ce moment-là. » JÉRÔME BOURRET - L'Equipe du 21 Mai 2007 http://www.sebastienloeb.com/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=57&Itemid=103 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites