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TheJeep71

vue au lac de LAIVES

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Merci Cedric pour les photos du 66ème anniversaire de la libération de Sennecey le Grand au Châteaux de la Freté 71

Un rappel de l'histoire de la libération de Sennecey le Grand 71

4 septembre 1944, la Libération de Sennecey le Grand racontée par un Ancien du Commando de Cluny
"Le 3 septembre, au château de Tallant, les capitaines Boissonas et de Roquebrune des S.A.S. parachutistes décident de tenter une action sur Sennecey-le-Grand. Les deux officiers ne connaissent pas avec précision l'importance des troupes ennemies qui occupent la ville, et hélas ! ils la minimisent.
Leur plan d'action prévoit que les quatre jeeps dont dispose Roquebrune pénètreront à l'aube par surprise dans l'agglomération en tirant de toutes leurs mitrailleuses sur les Allemands qu'ils rencontreront.

L'état de panique créé devrait être suffisant pour permettre l'attaque fructueuse des trois ou quatre cents maquisards commandés par le capitaine Boissonas.
Dans la nuit, les maquisards prennent le départ. Boissonas leur a désigné sur carte les positions d'où ils devront attendre son ordre d'assaut. Les parachutistes demeureront à Corlaix jusqu'à 6h20, heure à laquelle le capitaine de Roquebrune donne le signal. Son véhicule démarre en tête, suivi dans l'ordre par les jeeps de l'Aspirant Aubert-Stibi, de l'Adjudant Benhamou, et du Sergent-Chef Tramoni.
Le petit convoi roule lentement jusqu'à Saint-Julien. Les mitrailleurs vérifient méticuleusement leurs armes. A Saint-Julien, Roquebrune se retourne et constate qu'aucun incident n'est à signaler. Ses hommes le lui confirme par signe.
Alors, Guillaume de Roquebrune lève le bras gauche, le poing serré, et mime à deux reprises le mouvement d'un mécanicien de locomotive qui actionne le sifflet de sa machine.
Les quatre véhicules prennent rapidement de la vitesse.
Les jeeps roulent à près de cent kilomètres à l'heure lorsqu'elles parviennent aux limites de Sennecey-le-Grand. La route longe le cimetière derrière le mur duquel trois mitrailleuses lourdes allemandes sont embusquées. Les parachutistes comptaient profiter de l'effet de surprise, c'est eux qui tombent dans le piège.
A 6h30 précises, les mitrailleuses ennemies déclenchent un feu croisé sur les véhicules lancés à pleine vitesse. Barkatz, Lombardo et Magdeleine, le guide maquisard, sont tués, mais aucun des chauffeurs n'est atteint. Les jeeps n'ont pas souffert, et elles continuent leur course folle jusqu'au coeur de l'agglomération.
Là, sur une grande place, près d'un millier d'Allemands sont rassemblés, près à faire mouvement. Les moteurs de leurs camions tournent déjà, mais aucun soldat ne se trouve encore à bord. Les douze mitrailleuses Vickers équipant les jeeps crachent simultanément. Ces mitrailleuses d'aviation tirent quinze coups à la seconde. Leur feu continu va durer près d'une minute.


Aucun des Allemands n'a eu le temps de réaliser et de réagir. Le vertigineux convoi a débouché sur la place à peine quelques secondes après l'attaque du cimetière. Conscient de l'efficacité des coups qu'il peut porter, Roquebrune a ralenti. Automatiquement, les trois jeeps suivantes ont adopté son rythme.
Pendant la traversée de la place, les mitrailleuses des parachutistes concentrent leur puissance de feu sur les groupes compactes d'Allemands qui tombent comme des quilles. Roquebrune reprend de la vitesse, cherche à quitter la ville par une issue opposée... C'est le piège, un convoi allemand arrive à contresens.
A l'autre extrémité, Boissonas et les maquisards donnent l'assaut. Mais les allemands en position au cimetière se sont organisés. En plus de leurs mitrailleuses lourdes, ils ont eu le temps de mettre en batterie des pièces antichars. Le capitaine Boissonas, qui court à découvert à la tête de ses hommes, tombe mortellement blessé. Autour de lui, des dizaines de patriotes sont atteints. L'assaut s'avère impossible, les maquisards se replient.
En outre, sur la place, les survivants Allemands ont réagi et tendu une mortelle embuscade. Tous les équipages des jeeps sont détruits, les parachutistes trouvent une mort héroïque après s'être battus avec un acharnement désespéré. Trois blessés parviennent à se glisser dans une ruelle et sont sauvés par la population."

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Putain, trop bien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'adore les balades qui débouchent sur un rassemblement JEEP !!!!!!



Heureusement notre ami avait son sur lui ...

Merci pour ses belles photos !

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Ne serait ce pas pour une meilleur ventilation du radiateur? Ces jeep étaient prévue à la base pour le desert...

Voilà mon avis, mais je ne sais pas si c'est la bonne réponse ! Wink

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Un article supplémentaire.

Durant la guerre 40/45 et dans beaucoup de conflits postérieurs, les Jeep ont été employées sur tous les fronts, sous tous les climats, des déserts brûlants aux marécages de Corée, elles furent d'ailleurs équipées en Birmanie de roues de chemin de fer et avec quelques modifications elles pouvaient également emprunter les voies françaises en dimensions métriques.


La photo ci-dessus montre les redoutables
"Jeep du désert" des S.A.S.

Employées par les fameux S.A.S britanniques ces Jeep avaient un équipement spécialement adapté, le pare-brise enlevé, roues de secours, réserves d'eau et d'essence supplémentaires, batterie auxiliaire, calandre évidée et montage d'un vase d'expansion pour augmenter le refroidissement, parfois équipées de mitrailleuses jumelées "Vickers" et de minis pare-brise surmontant un blindage de 30, ces véhicules étaient d'une redoutable efficacité.



a+

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CRESPIN a écrit:

Un article supplémentaire.

Durant la guerre 40/45 et dans beaucoup de conflits postérieurs, les Jeep ont été employées sur tous les fronts, sous tous les climats, des déserts brûlants aux marécages de Corée, elles furent d'ailleurs équipées en Birmanie de roues de chemin de fer et avec quelques modifications elles pouvaient également emprunter les voies françaises en dimensions métriques.


La photo ci-dessus montre les redoutables
"Jeep du désert" des S.A.S.

Employées par les fameux S.A.S britanniques ces Jeep avaient un équipement spécialement adapté, le pare-brise enlevé, roues de secours, réserves d'eau et d'essence supplémentaires, batterie auxiliaire, calandre évidée et montage d'un vase d'expansion pour augmenter le refroidissement, parfois équipées de mitrailleuses jumelées "Vickers" et de minis pare-brise surmontant un blindage de 30, ces véhicules étaient d'une redoutable efficacité.



a+


Le dieu de la Jeep

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la mitrailleuse couplée j'en ai vue une enfin aperçu une sur l'une des JEEPS mais je n'est pas put la prendre en photo de vprèt j'avais une 3 eme age qui me cachait la vue GRRRRRR

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