Euromilhões Lisboa-Dakar 2008

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EUROMILHOES LISBOA-DAKAR 2008

Derniere Minute Annulation de l'épreuve...

Plus d'info Ici http://jeanmarcmorandini.tele7.fr/article-11260.html

Plus de spéciales, moins de liaisons

La préparation du Dakar 2008 débute déjà par un défi dans la conception du parcours. Les étapes imaginées nous donnent la possibilité d'offrir aux concurrents une traversée de l'Afrique toujours aussi variée, avec encore plus de sport. Les itinéraires prévisionnels annoncent un kilométrage de spéciale bien plus important que les années précédentes. Le compteur, resté bloqué à 4 300 km en 2007 raison des modifications effectuées, avait tout juste dépassé les 4800 km de secteur chronométré en 2006. En janvier prochain, c'est sur près de 6000 km de pistes et de hors-piste que les concurrents se départageront. Par voie de conséquence, les trajets de liaison seront quant à eux plus courts.
DATE DÉPART ARRIVÉE LIAISON SPÉCIALE LIAISON TOTAL
05/01/08 Lisbonne Portimão 104 km 120 km 262 km 486 km
06/01/08 Portimão Málaga 15 km 60 km 460 km 535 km
07/01/08 Nador Er Rachidia 182 km 372 km 163 km 717 km
08/01/08 Er Rachidia Ouarzazate 29 km 356 km 199 km 584 km
09/01/08 Ouarzazate Guelmim 188 km 498 km 148 km 834 km
10/01/08 Guelmim Smara 66 km 454 km 105 km 625 km
11/01/08 Smara Atâr 198 km 619 km 12 km 829 km
12/01/08 Atâr Nouakchott 44 km 450 km 37 km 531 km
13/01/08 Journée de repos
14/01/08 Nouakchott Nouhadibou 37 km 525 km 86 km 648 km
15/01/08 Nouhadibou Atâr 111 km 552 km 22 km 685 km
16/01/08 Atâr Tidjikja 35 km 524 km 133 km 692 km
17/01/08 Tidjikja Kiffa 131 km 398 km 2 km 531 km
18/01/08 Kiffa Kiffa 25 km 484 km 6 km 515 km
19/01/08 Kiffa Saint-Louis 326 km 301 km 130 km 757 km
20/01/08 Saint-Louis Dakar 239 km 23 km 42 km 304 km
TOTAL 1 730 km 5 736 km 1 807 km 9 273 km

Centro Cultural de Belém - 2-3-4/01
2 et 3 JANVIER 4 JANVIER
Vérifications administratives :
- 1er appel : 8h00
- Dernier appel : 19h30

Vérifications techniques :
- Début : 8h00
- Fin : 23h00 Vérifications administratives :
- 1er appel : 8h00
- Dernier appel : 15h00

Vérifications techniques :
- Début : 8h00
- Fin : 18h30


À la fin des vérifications techniques, les véhicules passent le contrôle final puis sont placés dans le Parc Fermé (Praca de Imperio).

Pas d’assistance au Parc Fermé : après les vérifications, les véhicules d’assistance sont libres. Les véhicules d’assistance sont libres à travers l’Europe, et peuvent se garer au parc de déchargement Avenida de Brazilia à Lisbonne.

Le 6 janvier, après la deuxième spécial, les concurrents moto et quad seront autorisés à remorquer leur machine jusqu’au port de Málaga.

Le Portugal : un air familier
Un vieux dicton rappelle qu'une habitude se prend la première fois. C'est bien la sensation qu'ont eu les concurrents et organisateurs du Dakar en revenant l'année dernière à Lisbonne, qui les avait déjà conquis en 2006. Si la ville blanche a su réunir des conditions d'accueil correspondant aux standards de qualité du Dakar, c'est surtout par l'état d'esprit de ses habitants qu'elle a séduit. Le long du parcours des deux spéciales programmées lors de l’édition 2007, ce sont près d'un million de spectateurs qui se sont déplacés pour encourager les pilotes en partance pour l'Afrique. L'enthousiasme qu'ils ont dégagé a permis à leurs représentants de s'illustrer sur le terrain, et aux autres de partir gonflés d'énergie.

Le Dakar au Portugal
2 passages (2006, 2007)
4 étapes
Villes-étapes : Lisbonne, Portimão

ÉTAPE 1 - 05/01/2008
Lisbonne > Portimão
Liaison : 104 km | Spéciale : 120 km | Liaison : 262 km
Total : 486 km

Le rallye débute par une spéciale entièrement nouvelle, bien que l’intitulé de l’étape rappelle à quelques concurrents des souvenirs d’ensablement prématuré. Cette fois-ci, l’alternance de portions sablonneuses n’enlèvera rien au caractère globalement porteur du terrain. Les parties les plus sinueuses permettront aux pilotes d’éprouver leur science de la trajectoire. Une bonne prise de marques.

ÉTAPE 2 - 06/01/2008
Portimão > Málaga
Liaison : 15 km | Spéciale : 60 km | Liaison : 460 km
Total : 535 km

La spéciale est identique à celle proposée aux concurrents déjà présents en 2007. Le terrain pourrait se prêter à la randonnée sportive ou à une manche de coupe du monde de VTT : bienvenue à la montagne. La piste est sinueuse, le sol plutôt dur. Les pilotes prendront garde à ralentir la cadence au cas où le chemin aurait été copieusement arrosé. En cas de faux mouvement, sur ce tracé « type WRC », la chute peut-être sévère. Mieux vaut jouer la tranquillité. Après la longue liaison jusqu’à Málaga, la nuit de traversée sera profitable pour les organismes. Les camions sont dispensés de cette spéciale.

Le Maroc : entrer en Afrique
Incontournable allié historique du Dakar, le Maroc symbolise surtout l'entrée en Afrique pour tous les concurrents, le passage sur les premières pistes piégeuses. D'emblée, les pilotes doivent s'y imposer une vigilance de tous les instants, car les désillusions peuvent y être brutales. En 2006, le double vainqueur du Dakar Hiroshi Masuoka, pourtant réputé pour sa régularité sur le rallye (11 Dakar terminés entre 1994 et 2004 !), a stoppé net sa route entre Er Rachidia et Ouarzazate sur un sérieux tonneau effectué par l'avant. Et l'année dernière, Vladimir Chagin, qui semblait déjà lancé vers la conquête du record de titres, y a laissé son camion Kamaz sur le flanc.

Le Dakar au Maroc
12 passages (1993, 1994, 1995, 1996, 1998, 1999, 2001, 2002, 2004, 2005, 2006, 2007)
40 étapes
Villes-étape traditionnelles : Tanger, Er Rachidia, Rabat, Ouarzazate, Agadir, Tan-Tan…

ÉTAPE 3 - 07/01/2008
Nador > Er Rachidia
Liaison : 182 km | Spéciale : 372 km | Liaison : 163 km
Total : 717 km

On ne pourra pas aborder cette étape en dilettante. Fraîchement débarqués du ferry, les concurrents seront d’emblée dans le vif du sujet. Par tradition, le Maroc offre au rallye un terrain varié : sur cette première étape africaine, il y aura déjà plusieurs passages en hors-piste. Après 160 km de parcours commun, les motards quitteront momentanément l’itinéraire dessiné pour les autos et camions. Le nombre de dépassements sera ainsi limité.


ÉTAPE 4 - 08/01/2008
Er Rachidia > Ouarzazate
Liaison : 29 km | Spéciale : 356 km | Liaison : 199 km
Total : 584 km

C’est à nouveau un parcours dédoublé, nouveauté 2008, qui a été préparé. Sur des pistes étroites à travers les collines, les motards se livreront à des démonstrations de technique dans lesquelles les experts du trial pourraient se montrer à leur aise. Ils vivront cette nuit leur premier bivouac sans assistance (mais avec les malles motos) à Zagora. Les voitures et camions voyageront quant à eux dans des régions très rarement visitées par le Dakar et se rendront au bivouac de Ouarzazate avec toutes les assistances.

ÉTAPE 5 - 09/01/2008
Ouarzazate > Guelmim
Liaison : 188 km | Spéciale : 498 km | Liaison : 148 km
Total : 834 km

Cette étape représente à elle seule un défi. Après une première partie cassante, où la prudence sera de mise, un long passage de dunes se présentera comme obstacle. Les plus rapides peuvent se préparer à y passer près de trois quarts d’heure. Surtout, la fin de la spéciale exige des pilotes toute leur lucidité. Ceux qui se trouveront en difficulté la jugeront interminable. En fin de classement, on comptera déjà les écarts en heures.

ÉTAPE 6 - 10/01/2008
Guelmim > Smara
Liaison : 66 km | Spéciale : 454 km | Liaison : 105 km
Total : 625 km

À vos appareils photos ! Les concurrents prendront le départ en bord de mer. La formule n’a plus été utilisée depuis plus de dix ans. Le spectacle est garanti sur les 25 km de plage. Chacun trouvera son compte dans cette spéciale, la plus variée du rallye. Les amateurs de WRC approcheront le plaisir absolu sur une portion de piste récemment refaite, alors que les surfeurs du désert se régaleront en hors-piste dans les dunettes.

La Mauritanie : en plein dans le désert
La traversée de la Mauritanie est toujours un "tournant" dans le déroulement du Dakar. Tout peut se jouer dans les sables mauritaniens qui accueillent le rallye avec chaleur depuis 1983. Ses paysages tourmentés, sublimes et bouleversants, ne doivent pas faire oublier aux concurrents qu'ils doivent avant tout se concentrer sur la navigation. D'Atar à Nouakchott, en passant par Nema ou Ayoun-El-Atrous, les écarts se comptent désormais en heures, les désillusions pleuvent sur les hommes de tête. En 2004, par exemple, c'est à Tidjikja, après une errance de plus d'une heure, que Cyril Despres a réalisé que ses rêves de victoire finale devraient encore attendre.

Le Dakar en Mauritanie
19 passages (1983, 1985, 1986, 1987, 1988, 1990, 1991, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2001, 2002, 2004, 2005, 2006, 2007)
87 étapes
Villes-étape traditionnelles : Zouerat, Atar, Nouakchott, Tichit, Kiffa, Tidjikja, Nema, Ayoun-el-Atrous

ÉTAPE 7 - 11/01/2008
Smara > Atâr
Liaison : 198 km | Spéciale : 619 km | Liaison : 12 km
Total : 829 km

Pour la plus longue spéciale du rallye et l’entrée en Mauritanie, mieux vaut avoir préservé son capital énergie. Le lever matinal commandé par la longue liaison d’avant course ne constitue qu’une difficulté minime. En milieu de spéciale, puis dans le final, c’est au cœur des dunes que les pilotes auront à se débattre. Les véhicules d’assistance seront interdits de séjour à Atâr. Attention, donc à ne pas trop empiéter sur la nuit.

ÉTAPE 8 - 12/01/2008
Atâr > Nouakchott
Liaison : 44 km | Spéciale : 450 km | Liaison : 37 km
Total : 531 km

Après avoir goûté aux cailloux, les concurrents mangeront du sable, avec notamment le passage d’un erg aux dimensions plus qu’honorables. Le moment clé de la spéciale se situera pourtant plus loin, avec une passe délicate à trouver. Les meilleurs navigateurs ont ici une occasion de briller. Les autres risquent de se perdre dans leurs hésitations. La journée de repos est à ce prix.


ÉTAPE 9 - 14/01/2008
Nouakchott > Nouhadibou
Liaison : 37 km | Spéciale : 525 km | Liaison : 86 km
Total : 648 km

Cette étape de reprise se dispute sur un terrain typiquement mauritanien : 80% de sable au programme du jour. Pour faire honneur à la spécialité nationale, les pelles et plaques de désensablage seront de sortie. La façon de négocier et surtout d’enchaîner les dunes dans cette spéciale peut s’avérer déterminante pour la hiérarchie du rallye. Le Dakar n’a plus fait étape à Nouhadibou depuis 1994.


ÉTAPE 10 - 15/01/2008
Nouhadibou > Atâr
Liaison : 111 km | Spéciale : 552 km | Liaison : 22 km
Total : 685 km
Pour mériter leur deuxième visite de l’année à Atâr, les concurrents auront une véritable épreuve à affronter avec un enchaînement d’herbes à chameaux et d’ergs. Même les meilleurs techniciens du sable devront faire preuve de patience. La persévérance sera récompensée par un spectacle hors de prix, avec un erg majestueux à longer en fin de parcours. Plein les yeux, et plein les pattes.

ÉTAPE 11 - 16/01/2008
Atâr > Tidjikja
Liaison : 35 km | Spéciale : 524 km | Liaison : 133 km
Total : 692 km

La ration de sable servie sur la route de Tidjikja est plus digeste. Les motards auront également à l’arrivée la perspective d’un moment rare de convivialité avec le bivouac qui leur est réservé à l’issue de la spéciale, alors que le reste des véhicules se rend à Tidjikja. Sur deux roues comme sur quatre roues, les mécaniques devront être ménagées puisqu’il n’y aura pas de véhicules d’assistance à l’arrivée.


ÉTAPE 12 - 17/01/2008
Tidjikja > Kiffa
Liaison : 131 km | Spéciale : 398 km | Liaison : 2 km
Total : 531 km

Les concurrents du Dakar sont par définition des amoureux du désert. C’est pour le genre de paysages qui leur sont offerts ici qu’ils s’engagent sur le rallye. Sur un parcours en grande partie inédit, il faudra démontrer sa polyvalence pour rejoindre Kiffa dans de bonnes conditions. Certaines portions trialisantes obligeront les pilotes de pointe à réduire l’allure.

ÉTAPE 13 - 18/01/2008
Kiffa > Kiffa
Liaison : 25 km | Spéciale : 484 km | Liaison : 6 km
Total : 515 km

Voilà une boucle à haut risque. Ceux qui occuperont la tête des différents classements ne pourront pas se sentir à l’abri. Hormis le passage des dernières dunes du rallye, mais aussi la montée de la fameuse passe de Néga, il y aura surtout une très longue partie de hors-piste, essentiellement sur terrain inconnu des fidèles du Dakar. À la moindre erreur, des rebondissements sont envisageables.

ÉTAPE 14 - 19/01/2008
Kiffa > Saint-Louis
Liaison : 326 km | Spéciale : 301 km | Liaison : 130 km
Total : 757 km

L’étape doit être envisagée dans sa globalité : le soir venu, les compteurs de tous les véhicules afficheront près de 800 km de plus. Pour la huitième et dernière spéciale mauritanienne de l’année, les pilotes rouleront à nouveau sur du sable, mais seront épargnés par les aléas du hors-piste. Après la longue liaison vers Saint-Louis, seuls les plus anciens auront quelques points de repères. Le rallye n’y a plus marqué de halte depuis 1997.

Le Sénégal : franchir la ligne
Le Sénégal, via sa capitale emblématique, est fondamentalement associé au plus grand rallye-raid du monde, le Dakar. L'arrivée des concurrents, synonyme de fête et de passion, suscite toujours l'enthousiasme du public sénégalais.

Côté course, le Sénégal se présente comme une leçon d'humilité et de patience. Si Dakar est bien l'endroit idéal pour terminer une aventure de trois semaines aussi éprouvante qu'inoubliable, les derniers tours de roue ne sont pas toujours les plus aisés. En 2007, c'est justement après avoir parcouru ses premiers kilomètres de l'année au Sénégal que Marc Coma, leader depuis la première étape africaine, est allé à la faute.

Le Dakar au Sénégal
26 passages (1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2004, 2005, 2006, 2007)
80 étapes
Villes-étape traditionnelles : Saint-Louis, Lac Rose, Tambacounda

ÉTAPE 15 - 20/01/2008
Saint-Louis > Dakar
Liaison : 239 km | Spéciale : 23 km | Liaison : 42 km
Total : 304 km

Quels que soient les objectifs de départ, les coups du sort encaissés en cours de route ou les succès accumulés au fil des étapes, il s’agit de mettre un point final à l’aventure. La longue liaison jusqu’à Dakar, c’est avant tout l’occasion de savourer l’accueil des Sénégalais. Place ensuite à l’émotion provoquée par les derniers tours de roues sur les bords du Lac Rose, puis par la cérémonie de remise des prix.

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Au 21 novembre, 245 motos, 20 quads, 205 voitures et 100 camions sont inscrits pour ce 30e rendez-vous. Après l’édition 2007 qui avait réuni 510 véhicules engagés en course, 2008 marquera donc une nouvelle année de référence avec 570 équipages prêts à défier le chronomètre.

En outre, le caractère international du Dakar s’affirme un peu plus encore : avec entre autres un Indien, un Namibien, un Guatemaltèque, un Kényan, des Kazakhs ou des Chinois. La famille du Dakar s’élargit cette année à 50 nationalités.

Par ailleurs, ils seront nombreux encore cette année à tenter l’aventure pour la première fois. On comptera en effet 40% de « rookies » à moto et 18% en voiture. De plus, il est important de souligner le rajeunissement des engagés. En effet, près de la moitié des concurrents à moins de 40 ans.

Depuis quatre ans, le Dakar affiche complet dès le mois de juin. Pour l’édition 2008, les équipes du rallye ont donc mis en place une procédure de sélection pour contrer la brutalité du principe du « premier arrivé, premier servi ». Cette année, les dossiers de candidature étaient attendus du 15 mai au 22 juin, afin de permettre aux concurrents potentiels de peaufiner leur projet. Le délai accordé a donné l’occasion aux amateurs de désert de manifester leur enthousiasme obligeant l’organisation à refuser de nombreuses demandes afin de préserver de bonnes conditions de course tant sur le plan sportif qu’en terme de sécurité et de convivialité sur le bivouac.


Liste d'engagés moto auto camion

http://www.dakar.com/2008/DAK/RIDERS/fr/r3_8-engages.html

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je ne savais pas qu'il y avait Cauet qui le faisait

[therrydicule 0]

Cela risque d'être un Dakar très difficile, encore une fois...


Ont a tu déjà vue un Dakar facile

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02-02-2008 - J-3. Ludivine Puy : « Je viens aussi pour la difficulté »





Au départ de son 4ème Dakar, Ludivine Puy n’a peut-être jamais été aussi affutée. La raison est double : un Dakar qui s’annonce particulièrement physique et surtout une moto bien plus lourde que l’année dernière. Au rendez-vous des vérifications aujourd’hui, la jeune femme, 24 ans, présentait fièrement sa toute nouvelle KTM 690cc noire, une machine bien plus imposante que la 525 de l’édition 2007. « J’ai beaucoup travaillé physiquement cette année, surtout le fond. Il le faut pour être capable de soulever la moto dans le sable ». Et du sable, la Française en dégustera cette année. « C’est bien sûr angoissant mais je viens aussi pour la difficulté. Je ne suis pas là pour arriver tous les soirs à 15h au bivouac ». L’objectif de Ludivine reste toujours le même : « arriver à Dakar et terminer meilleure féminine même si cela s’annonce difficile avec des rivales comme Annie Seel et Mirjam Pol ». Puy, première femme en 2007 ajoute cependant qu’elle « n’est pas être prête à tout pour gagner… »




02-01-2008 - J-3. Sécurité : 10 minutes pour revoir ses bases




Le vent souffle dans le désert et ramène de la poussière vers la droite. Où doit se placer un motard prévenu qu’une voiture va le doubler ? Evident ? Pas vraiment, à en croire les responsables du système Sentinel, qui ont pris leurs appartements sous la tente des vérifications administratives. Une partie des concurrents semble ne pas encore avoir les bons réflexes. Les plus « mauvais élèves » sont détectés à leur arrivée, sur la base de cinq questions-test pour les pilotes auto, trois pour les motards. Une erreur, et les concurrents sont priés de passer par un stage de dix minutes, leur rappelant, d’une part, comment utiliser le système Sentinel – un dispositif radio intégré permettant l’interaction entre véhicules – et, d’autre part, quelles attitudes adopter en cas de dépassement ou d’accident. Pour Marc Lajara, en charge de la formation, « le matériel est désormais au point, depuis quatre ans qu’il est utilisé sur le Dakar. Maintenant, nous en sommes persuadés, c’est sur les comportements humains qu’il faut travailler ». La formation pourrait même « évoluer » dans les prochains mois et passer par Internet.




02-01-2008 - J-3. Marcel Pilet, l’oreille des motards




Il se décrit comme une sorte de « Mac Gyver », chargé des relations concurrents avec les motards. Durant les vérifications, les rôles de Marcel Pilet sont multiples : le pointage, d’abord, des véhicules arrivants ; l’orientation, ensuite, de concurrents parfois un peu perdus sur le grand site de Belem ; le réconfort et les conseils, enfin, à des participants souvent « vachement stressés » avant de passer toutes les étapes de l’homologation. « C’est compliqué, ça fait plusieurs mois qu’ils préparent le rallye, et ils ne sont jamais sûrs que ça passe », explique-t-il. Car « tout le monde n’est pas mécano » et certains ne disposent d’aucune assistance. Alors, en cas de besoin, Marcel Pilet, qui compte onze Dakar à son compteur d’ancien concurrent (de 1983 à 1996), n’est pas avar d’un « tuyau » ou d’une explication du règlement, parfois mal compris. Un peu de douceur, en somme, avant de passer sous l’œil exigeant des contrôleurs.




02-01-2008 - J-3. Philippe Bernat–Salles : « C’est comme avant un grand match. »




L’ancien international biarrot retrouve ses sensations de rugbyman à l’approche du départ de Lisbonne : « C’est comme avant un grand match : tout le monde me parle du Dakar. Comme avec le rugby tu ne peux pas prendre un café dans Biarritz sans répondre à des questions. » Rookie sur le rallye raid le plus important du monde le pilote du Team 100% Sud Ouest ne cache son excitation et son appréhension même si les huit jours passés au Maroc l’ont rassuré sur ses capacités d’adaptation : « Ils ont été contents de moi et moi aussi car je partais dans l’inconnu. » Philippe Bernat-Salles rejoindra Lisbone mercredi en fin de matinée sur un vol partant de Bilbao et passera les vérifications en début d’après-midi. « Ensuite ce sera au mental » ajoute-t-il. Comme au rugby.



-2008 - J-3. Les paris sont ouverts…



A quelques jours du départ de la 30ème édition du Dakar, les paris sont lancés sur les différents sites de jeux en ligne. En autos un des sites de référence propose une liste de 16 pilotes. Avec une cote de 2,90, Giniel De Villiers n’ayant pourtant jamais remporté le rallye fait figure de favori, juste devant son coéquipier chez Volkswagen Carlos Sainz (à 3,20). Stéphane Peterhansel, tenant du titre et neuf fois vainqueur de l’épreuve possède la 3ème plus petite cote à 3,60 contre 1. Les plus audacieux miseront sur des pilotes comme Yvan Muller (à 251 contre 1) ou l’Allemand Dieter Depping (Volkswagen) qui culmine à 300 contre 1. Plus surprenant la présence de l’Autrichien Raphael Sperrer (300 contre 1)… A signaler la possibilité de parier sur des duels possibles toujours en se basant sur le classement général au lac Rose. A titre d’exemple, entre coéquipiers du team BMW X-Raid, Nasser Al Attiyah (à 1,55) part favori face à Bruno Saby (à 2,30).




02-01-2008 - J-3. Lu dans la presse portugaise




Le jour de l’ouverture des vérifications, la presse portugaise a consacré plusieurs pages à l’événement de ce début d’année dans la capitale. Les journalistes ont mis à l’honneur les sportifs, le quotidien sportif « A Bola » ayant réservé deux pages aux vérifications et aux deux premières spéciales qui se disputeront au Portugal. Pour « O Jogo », l’autre quotidien sportif du pays, « Les portugais sont favoris pour la première fois » et explique que « les Allemands vont essayer de remettre en cause la supériorité japonaise ». Dans les généralistes, le « Diário de Noticias » rappelle lui aussi que « Les moteurs commencent à vrombir à Lisbonne », tandis que Tiago Monteiro, l‘ex pilote de F1, s’exprime dans une chronique personnelle : « Pourquoi je vais sur le Dakar ». Hélder Rodrigues, engagé à moto, répond à six questions dans les mêmes colonnes. Dans le « Correio da Manhã », le Dakar est présenté avec le portrait d’une équipe espagnole, Fuhnpaiin-Quixote, qui engage dans deux camions différents trois paraplégiques en course.




02-01-2008 - J-3. Garrofé, le premier !




Parti hier soir de Barcelona José Maria Garrofé, dont c’est le deuxième Dakar, a déjà vécu un véritable raid pour se présenter ce matin, à 8h00, aux vérifications techniques et administratives et être le premier concurrent à entamer le circuit. « A hauteur de Zaragoza on devait s’arrêter tous les 5 kilomètres pour enlever la glace du pare brise. A neuf heures du soir, en arrivant, il pleuvait si fort sur Lisbonne que l’eau rentrait dans la voiture ! » Le pilote du Bowler numéro 460 attend maintenant impatiemment l’Afrique pour retrouver des conditions plus adaptées à son engin.




02-01-2008 - J-3. Les vérifs : c’est ouvert




Pour la troisième année consécutive, c’est au centre culturel de Belem que se tiennent les vérifications techniques et administratives précédant le Dakar. Durant trois jours, tous les véhicules engagés en course ou en assistance se plient à l’inspection des commissaires. Dans un premier temps, les pilotes et copilotes effectuent un circuit « administratif » où ils ont à présenter leurs licences, permis de conduire, visas, etc. C’est ensuite les véhicules qui sont passés à la loupe afin de s’assurer de leur conformité avec les règlements sportifs. Pour cette première journée, la plupart des concurrents portugais et espagnols sont attendus à Lisbonne. 65 motos, 60 autos, 25 camions et 65 véhicules d’assistance devraient obtenir en fin de journée le précieux tampon autorisant au départ de la première étape. Au total, ce sont 248 motos et quads, 204 voitures et 98 camions qui ont été convoqués pour former la caravane du rallye.




01-01-2008 - Course autos : Mitsu, forteresse assiégée






Et si c’était l’heure ? L’enchaînement ininterrompu des victoires conquises sur le Dakar depuis 2001 a donné l’habitude de classer dans le rang des imbattables les pilotes Mitsubishi au moment d’oser un pronostic. Chacun sait pourtant qu’en sport, l’éternité n’existe pas : l’année 2008 pourrait signifier la fin de la série pour le constructeur japonais, qui voit les concurrents se rapprocher année après année. La liste des atouts que présente la marque aux diamants a toujours de quoi impressionner les rivaux. La « Dream Team » alignée par Dominique Serieys, avec Roma, Masuoka, Alphand et Peterhansel, cumule à la fois expérience, performance et esprit de sacrifice si besoin. Le Pajero MPR 13, à peine modifié cette saison, a fourni lors des dernières éditions toutes les garanties de fiabilité que l’on peut attendre d’un véhicule à un tel niveau. Et après 25 ans de présence sur l’épreuve, la structure mise en place est de loin la plus rôdée du plateau.



Qui pourrait donc troubler la sérénité de « Peter » et des siens dans la défense de son titre ? La menace la plus évidente et la plus sérieuse vient de Volkswagen, qui a accompli une partie du chemin qui doit amener le premier 4x4 diesel à s’imposer sur le Dakar. Le dernier tronçon à couvrir a été confié à Carlos Sainz et Giniel De Villiers, les deux leaders de l’équipe allemande, qui ont failli en 2007 mais ont tout de même fait vaciller les favoris. Pour la première fois depuis 1999, Mitsubishi était mené à la journée de repos, et n’a remporté aucune étape sur l’épreuve. Le rallye man espagnol a même bouclé la course avec six victoires de plus à sa collection, alors que le Sud-Africain semblait confortablement installé au sommet avant d’être trahi par la mécanique. C’est en plein cœur de la Mauritanie que les deux Race Touareg de pointe ont « craqué » l’année dernière. Les progrès effectués durant la saison en termes de fiabilité leur permettront-ils d’atteindre Dakar en vainqueurs ? Pour y parvenir, il faudra allier performance et régularité.



Si les « Bleus » de Volkswagen sont les challengers les plus visibles, la confrontation ne se limite pas à un duel nippo-germanique. Jean-Louis Schlesser, qui a de nouveau goûté à la saveur du podium final en 2007 après avoir remporté deux spéciales, ne fera aucun compromis dans sa stratégie d’attaque à outrance. Les pilotes du Team BMW X-Raid comptent eux-aussi jouer les trouble-fêtes dans cette bataille au sommet. En guise d’avertissement, Nasser Al Attiyah a devancé la crème de la crème sur les quatre premières étapes du rallye de Dubaï ! Là encore, le Qatari peut endosser un rôle de prétendant au titre à condition de ménager la mécanique de son X 3. Enfin, l’imprévisible Robby Gordon, au volant de son Hummer, compte bien s’inviter au bal des vainqueurs. A suivre.





31-12-2007 - Info Mauritanie






Etienne Lavigne, Directeur du Dakar a rencontré durant toute la journée de jeudi à Nouakchott, les autorités mauritaniennes et françaises afin d’examiner avec elles, les conditions de sécurité dans lesquelles le rallye pourrait se dérouler.



Des discussions très approfondies ont eu lieu avec le Directeur de Cabinet de la Présidence de la République, Monsieur Amjane, les autorités des ministères de la Défense et de l’Intérieur, l’Etat Major interarmées et le chargé d’affaires de l’Ambassade de France, Monsieur Flattot. La détermination des différents interlocuteurs est apparue totale et des garanties ont été données quant au renforcement des mesures de sécurité qui jalonneront le parcours du Dakar en Mauritanie. Après avoir informé les représentants de l’Etat français en Mauritanie de la mobilisation et des engagements des plus hautes autorités de l’Etat mauritanien, les organisateurs ont pris la décision de permettre au Dakar de se dérouler selon le tracé initialement prévu.



L’organisation du rallye et ses interlocuteurs ne relâcheront pas pour autant leur vigilance, tant avant l’entrée du rallye en Mauritanie que durant le déroulement des étapes concernées, et réévalueront de manière permanente la situation.

[Joris-sportauto-32 0]

J'espere qu'il n'y aura pas d'incident politique....



et merci à Shiwi de nous faire vivre cette course culte, comme l'année derniere.

[matrallye48 0]

merci shiwi

[shiwi 0]

03-01-2008 - Carlos Sainz : « Je vais attaquer, comme toujours »




La troisième participation de Carlos Sainz sera-t-elle la bonne ? Le double champion du monde des rallies assure que son objectif n’est pas de gagner des étapes, mais le Dakar.

Comment avez-vous analysé et réglé les soucis mécaniques de l’an dernier ?
Nous avons effectué de très nombreux tests ; nous avons beaucoup roulé. Le but de toute cette année a été de travailler la fiabilité. Toutes les courses de championnat du monde auxquelles nous avons participé ont servi à cela. Pour moi la fiabilité concerne tous les éléments : le moteur, l’électricité. Même si cela se fait en perdant un peu de vitesse.

Est-ce que cela remet en cause votre tempérament sur les étapes ?
Pour ce qui est d’attaquer, je vais attaquer. Je cours comme cela et je ne vais pas changer. Je vais faire comme sur mes précédents Dakar. Ma ligne de conduite est toujours la même : faire la course sans abîmer la voiture. Il ne s’agit pas de gagner les premières étapes simplement pour les gagner. Ce n’est pas l’objectif. L’objectif c’est de gagner la course. Tout le monde sait que le rallye va se jouer en Mauritanie. C’est une course d’endurance. Il s’agit d’arriver là-bas en bonne position. Nous sommes des pros et nous ne nous tromperons pas de but.

Votre expérience de la course est-elle maintenant suffisante pour envisager la victoire ?
Logiquement, je sais un peu plus de choses après deux Dakar. L’expérience est primordiale. J’arrive très motivé, avec beaucoup d’envie. Mais j’affronte ce nouveau Dakar avec toujours autant de prudence et d’humilité que les deux premiers. C’est une course particulière que j’aborde encore avant tout avec de la modestie dans mes aspirations.




03-01-2008 - Marc Coma : « La philosophie de l’équipe est de toujours gagner »




Vainqueur en 2006, le pilote catalan, a perdu le dernier Dakar lors de l’antépénultième étape. Une erreur de navigation et une chute l’ont privé du doublé. Il revient avec une ambition intacte, auréolé du titre de champion du Monde des Rallies 2007.

Hormis la déception du dernier Dakar, 2007 a été une grande année…
Je suis très content de ce titre de champion du monde. Après l’épisode du Dakar il était important de passer vite et bien à autre chose. Ma première course a été le rallye de Tunisie en avril dernier. J’ai retrouvé instantanément mes sensations et ma joie de piloter. J’aime ce que je fais et il n’y avait aucune raison d’éprouver de l’appréhension.

Vous êtes le grand favori de ce Dakar après une telle saison ?
Non, le favori c’est Cyril (Despres), c’est lui qui porte le numéro 1. Maintenant il est vrai que, lui et moi, sommes sans doute un peu devant les autres pilotes, même s’il ne faut pas les oublier ou les négliger. Mais cela tient plus au fait d’avoir déjà gagné cette épreuve. Ce n’est pas un sentiment de supériorité, mais un constat : avoir gagné donne un plus de sécurité, une capacité de gestion de la course et des émotions que forcément les autres n’ont pas. Mon objectif, c’est-à-dire celui de l’équipe, est clairement la victoire. C’est notre philosophie et notre façon de travailler. Nous sommes vraiment une équipe. Cela ne se réduit pas chez nous à porter les mêmes couleurs.

La course s’annonce dure : cela vous convient-il ?
Sur le papier cela s’annonce même terrible. Je trouve pourtant cela rassurant d’une certaine manière : cela laisse aussi le temps et la place de récupérer si l’on commet des erreurs ou si l’on subit des contretemps. Personnellement, je trouve, de toute façon, cette course parfaite quelle que soit son niveau de difficulté.

Comment gérez-vous les derniers jours avant le départ ?
Le travail a été fait. Donc, il y a, par exemple, très peu de moto au programme. Même pas une heure par jour la dernière semaine avant le départ. Il s’agit plus de recharger les piles et d’arriver au départ avec une fraîcheur de sensation pour le pilotage. Juste avant Lisbonne je suis resté à la maison, tranquillement. Durant les deux jours entre les vérifications et le départ je vais juste faire un peu de jogging et de stretching.




03-01-2008 - Vladimir Chagin : « Egaler Loprais »




Objectif record. Après son abandon en course l’an dernier, le « Tsar » Vladimir Chagin, commandant en chef de l’armée des Kamaz, revient à Lisbonne plus motivé que jamais. Le Russe compte bien retrouver une couronne laissée à Hans Stacey, et égaler ainsi le légendaire record de Karel Loprais : 6 victoires en camion sur le plus difficile des rallyes raids.

Dans quel état d’esprit abordez-vous l’édition 2008 ?
Je ne veux surtout pas commettre les erreurs de l’an dernier (Vladimir Chagin avait dû quitter le Dakar après qu’une accélération trop poussée, sur la cinquième étape Ouarzazate – Tan Tan, l’a poussé à l’abandon, ndlr). Mais je suis serein. Faire des erreurs, se retrouver dans une mauvaise situation, ce sont des moments qui arrivent dans la vie de tous les sportifs. Il faut simplement tirer les conclusions qui s’imposent… D’un point de vue sportif, mise à part une participation au rallye Desert Challenge aux Emirats Arabes Unis, je n’ai pas fait énormément de compétition cette année. Et je n’ai pas suivi de préparation physique particulière… Mais je me sens tout à fait prêt pour le départ. L’entraînement physique, je le fais en course !

Vous insistez souvent sur l’importance du travail d’équipe…
50 % d’une victoire sur le Dakar, c’est la préparation d’avant course et le travail collectif. Dans les sports mécaniques, il faut choisir avec soin tous les éléments mécaniques, comme par exemple les nouveaux amortisseurs que nous avons installés cette année. Les 50% restants, à savoir la course en elle-même, c’est aussi du travail d’équipe : les choix stratégiques faits avec le team manager, la coordination du travail sur le bivouac…

A votre niveau, peut-on se satisfaire d’autre chose que d’une victoire ?
Evidemment, si j’ai gagné 5 fois le Dakar, c’est qu’il n’y a que la victoire qui m’intéresse... Je suis un compétiteur. Mais malgré tout, le but premier du team Kamaz reste toujours de rejoindre Dakar. Ensuite, si possible, on essaie de faire un bon résultat. L’année dernière, sans notre erreur, on aurait pu gagner. Quant au record de Karel Loprais, je n’y pense pas, mais j’aimerais l’égaler, bien sûr.




02-01-2008 - Luc Alphand : « Nous nous sommes imposés sur la fiabilité »


Copyright A.S.O. / Amaury Sport Organisation



Vainqueur en 2006, Luc Alphand compte sur la fiabilité des Mitsubishi Pajero pour résister à la montée en puissance des pilotes Volkswagen. Cette année, l’ancien champion du monde de ski s’attend à une lutte encore plus intense.

Après une deuxième place en 2007 sans avoir réellement défendu vos chances sur la fin du rallye, votre objectif doit nécessairement être la victoire…
Je ne viens pas que pour cela sur le Dakar. Même pour ma onzième participation, je ressens encore des frissons comme un junior. Je suis toujours attiré par le côté aventure de cette épreuve, surtout que cette année nous allons découvrir des endroits que nous ne connaissons pas. Ensuite l’objectif c’est d’abord de finaliser le travail que nous avons effectué avec l’équipe pendant l’année. Il y a une satisfaction là-dedans, et comme nous sommes des compétiteurs, c’est encore mieux si la victoire est au bout.

Cette victoire semble de plus en plus difficile à obtenir, avec la montée en puissance des Volkswagen…
A mes yeux, ce sont eux les favoris cette année. En vitesse pure, ils ont la voiture la plus performante. C’était d’ailleurs assez clair sur le Dakar de l’année dernière : nous n’avons pas gagné une seule étape. Mais ce qui compte, c’est que nous sommes arrivés premier et deuxième au Lac Rose. Nous nous sommes imposés sur la fiabilité, et c’est ce qu’il y a de plus important sur le Dakar. C’est une course d’endurance, pas un grand prix de F1. Cette année, les changements de réglementation nous pénalisent certainement plus que les diesels de chez VW. Alors nous nous attendons à souffrir, peut-être encore plus.

A cette concurrence avec les autres équipes, s’ajoute une rivalité interne, particulièrement avec Stéphane Peterhansel. Comment vivez-vous cette situation ?
Je sais que sur cette course, on peut se trouver en tête un jour, connaître un problème le lendemain et continuer à servir l’équipe pendant toutes les étapes restantes. Cela peut arriver à n’importe qui dans le groupe, et chacun d’entre nous est capable de jouer ce jeu-là. En ce qui concerne Stéphane, je n’ai plus de complexe par rapport à lui. C’est évidemment une référence, mais il n’est pas imbattable. Alors si je peux le gratter, je serai très content.

[junior11 0]

j ai entendu ce matin que le dakar pourrait etre annulé !!!!la decision devrait etre prise a 13h!!

[matrallye48 0]

le Paris-Dakar annulé

http://tf1.lci.fr/infos/monde/afrique/0,,3672476,00-dakar-2008-annule-.html

[jano371 0]

matrallye48 a écrit:

le Paris-Dakar annulé

http://tf1.lci.fr/infos/monde/afrique/0,,3672476,00-dakar-2008-annule-.html

et oui je vient d'avoir l'info
http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=http%3A//sports.orange.fr/

[rallyevence06 0]

matrallye48 a écrit:

le Paris-Dakar annulé

http://tf1.lci.fr/infos/monde/afrique/0,,3672476,00-dakar-2008-annule-.html

Oui ca sera surement definitif
Il parle de le faire, en Amérique du Sud, Ou en Chine
Affaire à suivre

[Joris-sportauto-32 0]

ANNULE DEFINITIF

Ici toutes les infos

http://jeanmarcmorandini.tele7.fr/article-11260.html

[shiwi 0]

Lisbonne, vendredi 4 janvier 2008

A.S.O. annule l’édition 2008 du rallye Dakar


Après différents échanges avec le gouvernement français – en particulier le ministère des affaires étrangères –, et compte tenu de ses fermes recommandations, les organisateurs du Dakar ont pris la décision d’annuler l’édition 2008 du rallye, programmée du 5 au 20 janvier prochains entre Lisbonne et la capitale sénégalaise.
Compte tenu des actuelles tensions politiques internationales, de l’assassinat de quatre touristes français le 24 décembre dernier relié à une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, et surtout des menaces directes lancées contre la course par des mouvances terroristes, A.S.O. ne peut envisager aucune autre solution raisonnable que l’annulation de l’épreuve sportive.
La responsabilité première d’A.S.O. est de garantir la sécurité de tous : celle des populations des pays traversés, des concurrents amateurs et professionnels, français comme ressortissants étrangers, des personnels d’assistance technique, des journalistes, des partenaires et des collaborateurs du rallye. A.S.O. réaffirme ainsi que le choix de la sécurité n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais sujet à compromis au sein du rallye Dakar.
A.S.O. condamne la menace terroriste qui anéantit une année de travail, d’engagement et de passion pour tous les participants et les différents acteurs du plus grand rallye-raid au monde. Consciente de l’immense frustration, particulièrement vive au Portugal, au Maroc, en Mauritanie et au Sénégal, comme chez tous ses fidèles partenaires, et au-delà de la déception générale et des lourdes conséquences économiques, en termes de retombées directes et indirectes, pour les pays traversés, A.S.O. continuera de défendre les valeurs que véhiculent les grands événements sportifs, comme elle poursuivra son engagement pour le développement durable à travers les Actions Dakar, menées depuis 5 ans en Afrique sub-saharienne avec SOS Sahel International.
Le Dakar est un symbole, et rien ne peut détruire les symboles. L’annulation de l’édition 2008 ne remet pas en cause l’avenir du Dakar. Proposer, dès 2009, une nouvelle aventure à tous les passionnés du rallye-raid est un défi qu’A.S.O. saura relever dans les mois qui viennent, fidèle à son engagement et à sa passion pour le sport.

[Joris-sportauto-32 0]

Joris a écrit:

J'espere qu'il n'y aura pas d'incident politique....

et merci à Shiwi de nous faire vivre cette course culte, comme l'année derniere.

Je l'avais senti

[rallyevence06 0]

Joris a écrit:

Joris a écrit:

J'espere qu'il n'y aura pas d'incident politique....

et merci à Shiwi de nous faire vivre cette course culte, comme l'année derniere.

Je l'avais senti

C'est ta faute voila tout !!!

[shiwi 0]

je suis déçue.mais vu les evenements, il est plus sage de l'annuler.

[rallyevence06 0]

shiwi a écrit:

je suis déçue.mais vu les evenements, il est plus sage de l'annuler.

Oui mais c'est pas bon pour le futur ... C'était un des pays les plus sur !!!
Je sent que ca va être difficile de revoir un nouveau Paris Dakar

[shiwi 0]

déja ce n'est plus le paris dakar sachant quela mauritanie est un pay est dangereux depuis de nombreuse années.pourquoi continuer de le traverser.on veras en 2009.

[Joris-sportauto-32 0]

c'est plus la branche islamique d'Al Quaida , que le pays en lui meme qui est dangereux

Le pire c'est que l'on commence a plier devant eux et ça , ça me fait peur

[Jean-Chri 0]

A mon avis il vont s'en aller en amerique du sud...

[rallyevence06 0]

Jean-Chri a écrit:

A mon avis il vont s'en aller en amerique du sud...

Oui ... Ca se pourrais bien !!!
En tout cas il va y avoir du changement dans l'air !!!

[therrydicule 0]

Joris a écrit:

c'est plus la branche islamique d'Al Quaida , que le pays en lui meme qui est dangereux

Le pire c'est que l'on commence a plier devant eux et ça , ça me fait peur

Bon, je sait que ce n'est pas très gentil, et c'est critiquable ce que je vais dire...


Mais bon, on a commencé a plier en 2001, sous une certaine forme: Cela a commencé avec Bush en 2001... Il est aller a la guerre et a poussé la communauté internationale a y aller, sous différente forme a différent moment pour différente raisons, mais il aurais pas due le faire pour...
2 974 morts et 24 manquent, selon wikipedia (C'est le chiffre le plus précis que j'ai trouvé) + 5 mort due a l'anthrax + Quelque mort de peur dont on serras jamais le nombre car c'est probablement pas grand choses...
Alors que la communauté internationale ne c'était même pas bouger le cul pour 800 000 morts + Quelque mort de peur au Rwanda.
Cela fais:
800 000-
2 974+24+5=3003 -> Disons 3020, cela fais 17 mort de plus...
Même là, cela fais 796 980 mort de différence
C'est 99,6% de différence :w

Donc, si la communauté international a agit avec tellement de retard au Rwanda car "il y avais pas matière" à priori, pourquoi agir avec si peu de nombre... Après tout, le plus grand "fuck you" qu'on peu faire a des terroristes c'est de continué comme normalement (Business as usual).

C'est pas une bonne raisons et c'est immoral. Une bonne raisons aurais été "La communauté international ne peu pas faire confiance au gouvernement Afghan" alors on aurais commencé par des sanctions économique majeur. Une autre aurais été "Nous devons mettre fin a la guerre civil Afghane et nous assuré qu'elle ne recommencerais pas." Car ce pays était en guerre civil depuis 1978. Bon, c'est pas le pire...

Après, il y a eu l'Irak, et la je me tais, je vais commencé a dire des gros mot...

[miss-loeb 0]

J' aurais aimé savoir si quelqu'un pouvé me donner un lien ou me renseigner par rapport a ce rallye du week-end !

merci a vous d avance ! amicalement !

miss-loeb

[Edit GTTURBO-42] Méssage pas au bon endroit !

[rallyevence06 0]

miss-loeb a écrit:

J' aurais aimé savoir si quelqu'un pouvé me donner un lien ou me renseigner par rapport a ce rallye du week-end !

merci a vous d avance ! amicalement !

miss-loeb

[Edit GTTURBO-42] Méssage pas au bon endroit !

[matrallye48 0]

C'est une fille on va être galant et on va pardonner

[GTTURBO-42 0]

Oui