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Joris-sportauto-32

Fini la Cadillac de Papa!!!! il faut des Cv!!!!

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L'élixir de Vitesse> Cadillac XLR-V





Cadillac semble avoir trouvé l'antidote pour lutter contre la domination du Mercedes-Benz SL 55 AMG. Le coupé-cabriolet XLR s'offre en effet une version V-Series, surgonflée à 450 ch. Le résultat est spectaculaire, à défaut d'être réellement abouti…



Belle bête lol!



Pour un constructeur tel que Cadillac, investir le segment des sportives était une tentative osée. D'abord parce que le pedigree sportif de la marque est inexistant, si l'on excepte quelques participations en endurance. Ensuite parce que Cadillac n'a jamais compté de véritables modèles à très hautes performances dans sa gamme.





Certains auront beau jeu de citer l'Allanté de 1987, pré-assemblé dans le Michigan, puis expédié en Italie chez Pininfarina pour achèvement avant d'être renvoyé aux USA. Mais cette belle traction n'avait pas beaucoup d'arguments à opposer au Mercedes-Benz SL de l'époque.


La clientèle ne s'y est pas trompée. L'échec fut tel que Cadillac a attendu plus de dix ans pour retenter l'expérience avec le XLR de 2004. Pour être plus sûre de son fait, la marque a puisé dans la banque d'organes GM pour lui donner une plateforme suffisamment convaincante. C'est donc celle de la Corvette C6, excusez du peu, qui a été retenue.


Vu ce que celle-ci est capable d'encaisser les 512 ch de la Z06 (notre essai) Cadillac pouvait bien se permettre de donner un peu de muscle au V8 Northstar dont l'origine remonte, tiens donc, à l'Allanté.


C'est la raison d'être de ce XLR-V. L'adjonction d'un compresseur permet à ce bloc tout alu de passer le cap des 450 ch afin de justifier cette consonne évocatrice. Strictement identique à celui de la STS-V (

Comportement routier hésitantReste qu'il ne faut pas voir dans le XLR-V la radicalité de la cousine Corvette. En conduite sportive, son comportement ne convainc pas vraiment. Si la suspension Magnetic-Ride-Control privilégie un certain confort, elle peut soudainement s'avérer très dure quand la route se fait bosselée. La voiture a dès lors une certaine tendance à sautiller, imposant quelques corrections au volant.

Et c'est là que le défaut majeur du XLR-V apparaît : la direction, un peu floue et sur-assistée, limite immédiatement les ardeurs du conducteur. On a certes vu bien pire Outre-Atlantique, mais, sur une auto de 450 ch, on attendait plus de rigueur et de précision.





Entendons-nous bien : le comportement du XLR n'est en rien erratique. Il ne permet néanmoins pas de tirer le meilleur de la puissance du Northstar. A l'évidence, son principal défaut est de ne pas choisir une bonne fois pour toutes entre confort et sportivité.


Les sensations fortes promises par le XLR-V s'apprécient donc d'abord en ligne droite, en appuyant franchement sur la pédale d'accélérateur : 4,7 secondes au 0 à 100, ça commence à être sérieux ! Et il faut bien reconnaître au Northstar de solides capacités vocales. Très métallique, sa sonorité est encore plus agressive que sous le capot de la STS-V.


Le XLR-V se déguste aussi à basse vitesse, sur un filet de gaz, toit replié. Il faudra cependant être patient : le couvre-chef métallique, entièrement automatisé, est très long à opérer. Pas question de lancer l'opération au feu rouge, sous peine de récolter une moisson de coups de klaxons courroucés. Il ne faut pas non plus espérer rouler trop vite décapoté : l'absence de filet anti-remous se fait cruellement sentir au delà de 100 km/h.


L'habitabilité est honorable même si les très grandes tailles se trouvent un peu à l'étroit. De conception plus ancienne que la STS ou que la toute récente CTS, le XLR n'offre pas non plus la même qualité de finition. Certains matériaux sont indignes d'une voiture de près de 100.000 euros et le design de l'ensemble fait preuve d'une banalité certaine.





Au final "l'Elixir-V" ne séduit pas autant que la STS-V de même essence. Son compromis beaucoup moins abouti n'est pas aussi séduisant de son dessin, toujours très spectaculaire et équilibré. Reste qu'à 92.375 €, il est facturé près de 50.000 euros de moins que son rival le plus direct, le SL 55 AMG. Voilà un écart de prix qu'il n'est pas commun de signaler dans nos colonnes !

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Pédigrée sportif de Cadillac... L'air de rien, ils ont quand même quelque trucs ici et là Exclamation
En Indycar et séries concurrente:

En 1952 et en 1953, ils ont gagné le Daytonas Beach time trial avec Buck Baker en Nascar speedway division (Un genre d'Indycar avec des moteur stock soutenue par Nascars pendant pas longtemps). Ils ont aussi une victoire et une 4ième au Darlington 200, terminé 3ième au Martinsville 150, 12ième au Rochester 100, 3ième au Charlotte 100, 1er et 4ième au Atlanta 100, 5ième au Heidelberg 100, 9ième et 16ième au Langhorne 100 geek Là, cela à l'air de rien, mais je viens de donner 69% de toute les courses fais dans cette division

Al Keller est le gagnant du Atlanta 100.
Howard Covey a aussi gagné pour Cadillac, en 1909 lol!
Hugh Tomas a une seconde place pour eux en AAA en 1954.
Paul Kleinschmidt a une 3ième place pour Cadillac en 1966 dans la USAC...À Pikes Peak. Il a aussi 2 5ième et une 6ième pour Cadillac à Pikes Peak.


En Endurance et en Touring, ils ont dernièrement quelque bon truc, avec leur CTS-V piloté par Andy Pilgrim,Max Angelelli,Ron Fellows et Johnny O'Connell.



Mais bon, c'est presque tout ce que je peu trouvé, à moins d'aller dans les clubman et les truc local, mais rendue là c'est un peu bordélique de trouvé les stats...

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