Joris-sportauto-32 0 Posté(e) le 30 janvier 2007 Cocorico pour Renault et PSA 26/01/2007 Par Olivier Cheilan Le sport automobile et ses retombées commerciales sur les ventes de voitures est un couple qui reste difficile à appréhender. Les constructeurs ne font d'ailleurs guère circuler de chiffres dans ce domaine. En France, cocorico pour Renault, double champion du Monde de Formule 1 en 2005 et 2006 et pour Citroën qui domine depuis 4 ans le championnat du monde des rallyes après avoir pris la relève de l'écurie soeur Peugeot. CITROEN DOMINE LE RALLYE Sur le même sujet Réagissez sur le forum La monoplace Renault R27 Citroën avait placé la barre très haut avant de débuter la saison 2007 du championnat du monde des rallyes. Le Directeur Général de Citroën, Claude Satinet, espérait en effet que la nouvelle C4 WRC soit aussi bonne que sa devancière la Xsara, voiture triple Championne du Monde des Constructeurs de 2004 à 2006. Le rallye de Monte-Carlo, traditionnelle manche d'ouverture du championnat, s'est révélé le week-end dernier parfaitement à la hauteur de ces ambitions. Citroën ne pouvait en effet pas rêver mieux en plaçant ses deux C4 WRC aux deux premières places de l'épreuve. Un résultat qui place déjà Citroën en tête du classement "Constructeurs" et "Pilotes" après une épreuve survolée par le triple champion du monde en titre, Sébastien Loeb. Ce rallye marquait le retour officiel de Citroën dans le championnat du Monde des Rallyes après une pause de 2005 à 2006 où la marque aux chevrons avait confié à une écurie privée (Kronos) l'engagement de la Xsara WRC. Face à la maison-mère PSA qui avait imposé des restrictions budgétaires, le retour de Citroën a été permis par l'évolution du règlement et l'entrée en vigueur de nouvelles règles visant à réaliser des économies. Cette année, les pilotes ne disposent que d'un seul moteur pour couvrir le rallye de Monte-Carlo et les deux épreuves suivantes de la saison, en Suède et en Norvège. Autre exemple, le nombre de boîtes de vitesses est limité à deux pour deux courses. RENAULT GAGNE EN F1 Pour son retour en Formule 1 en 2005, Renault a frappé fort en imposant sa monoplace R25 sur le podium. Au coude à coude avec Ferrari, Renault a réédité cet exploit en 2006. Cette année, le championnat débutera le 18 mars avec le Grand Prix de Melbourne, en Australie. Alain Dassas, le patron de l'écurie Renault F1 Team, a confié que le budget 2006 de Renault avait été équivalent à celui de la saison 2005, soit seulement le cinquième du plateau. Il faut dire que le Président de Renault, Carlos Ghosn a fixé de sévères critères lorsqu'il a décidé de poursuivre l'engagement de Renault en Formule 1 : les performances de l'équipe doivent rester de tout premier ordre, l'image véhiculée par le sport et son impact positif sur la marque doivent être utilisés efficacement, et les coûts doivent être revus à la baisse. Autrement dit, tant que Renault gagne, la marque restera en F1... Les coûts vont être nettement revus à la baisse en 2007, puisque le nouveau règlement impose un développement très limité des moteurs. Seules 10% des pièces du moteur de la nouvelle monoplace R27 sont inédites contre 95% les années précédentes. Pour surveiller les budgets, Carlos Ghosn a choisi un homme de confiance puisque Alain Dassas est l'ancien Directeur des Opérations Financières de Renault et membre du Comité de Direction. Un homme qui s'est occupé par le passé des négociations qui ont abouti aux accords Renault/Nissan. QUEL IMPACT COMMERCIAL ? PSA n'a jamais révélé précisément les montant investis dans le sport automobile. En 2005, sur fond de restrictions budgétaires, le groupe avait décidé d'arrêter le rallye WRC en imposant une année sabbatique à Citroën qui revient cette année avec la C4 et en réorientant Peugeot dans les courses d'endurance avec une participations aux prochaines 24 heures du Mans avec le développement de la 908 HDi. Peugeot espère ainsi promouvoir ses motorisations diesel qui restent au coeur des performances commerciales du groupe. PSA, dont l'image de marque est très liée à la compétition automobile en rallye, se sert en effet de la compétition comme d'une véritable vitrine technologique aux retombées commerciales souvent difficiles à mettre en évidence. En gagnant en Formule 1 sur les 5 continents, Renault F1 Team se projette comme le porte-drapeau de la marque Renault à l'international, en particulier dans les pays où la notoriété de Renault est en plein développement. Les enquêtes auprès des clients montrent que la victoire en F1 contribue au développement de la notoriété de la marque Renault. 63% du public ferait même le lien entre les titres de Renault et la fiabilité, la qualité et l'avance technologique. Alain Dassas estimait ainsi au lendemain de la seconde couronne mondiale de Renault en Formule 1 qu'il reste difficile de mesurer l'impact direct d'une victoire ou d'un titre sur les chiffres de ventes. "Ce que nous savons, en revanche, c'est que la notoriété de la marque a grimpé en flèche et que son image a gagné en qualité ces dernières années" précise Alain Dassas qui cite un exemple concret : "Dans les pays européens où les ventes de Renault pourraient être meilleures, les deux éléments positifs cités immédiatement par la clientèle potentielle du groupe sont en effet la sécurité des voitures et les succès de Renault en F1..." SERIES SPECIALES ET PUB PSA et Renault capitalisent en tout cas sur leurs victoires et leurs champions. Citroën a fait appel à son pilote Sébastien Loeb, triple champion du Monde des rallyes, pour lancer des séries spéciales "by Loeb" sur C2 et C4 Coupé. Toutes deux se démarquent de leur modèle d'origine par des équipements spécifiques inspirés de l'univers du rallye tels que becquets arrière, jantes spécifiques et intérieur sportif. En publicité, la marque aux chevrons a mis en scène avec humour son champion Sébastien Loeb pour promouvoir sa campagne commerciale de reprises. Renault place également l'univers de la Formule 1 au coeur de sa dernière campagne de promotions intitulée "Les jours F1 Team" et multiplie les spots publicitaires sur le thème des victoires en Formule 1. Fin 2006, Renault a même enrichi sa gamme Megane de deux versions sportives avec la version GT et la série spéciale "F1 Team R26" qui associe un châssis avec des réglages totalement nouveaux et un différentiel à glissement limité pour renforcer l'efficacité sur route et sur circuit. Dans le même registre, dès sa conception, la dernière Clio Renault Sport a bénéficié d'éléments et de standards issus de la F1. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Joris-sportauto-32 0 Posté(e) le 31 janvier 2007 Pas facile de se rendre compte si le retour sur investissement avec le sport auto est évident, mais ce qui est bien c'est qu'ils le croyent Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
therrydicule 0 Posté(e) le 2 février 2007 Bon, c'est une usine a commandite et a objet dérivé a ce niveau aussi... Bref, c'est dur a dire si oui ou non qu'il font augmenté les ventes des vrai voiture, mais celle en miniature oui. Du coup, il gagne de l'argent en produit dérivé (C'est une très grosse part d'argent chez ferrari). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites