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Joris-sportauto-32

Essai : Audi S3 2.0 TFSI 265 ch Quattro (2007)

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Essai : Audi S3 2.0 TFSI 265 ch Quattro (2007)



Lèse-majesté

A en croire les puristes, rien ne saurait compenser la perte de deux cylindres. Pas même 265 chevaux. La S3 a pourtant de quoi les réconcilier avec les quatre cylindres suralimentés : gros turbo et injection directe n’ont jamais fait si bon ménage. Eric Bergerolle - lequotidienauto.com - 01/09/2006


4 cylindres de 265 chevaux et Quattro :
une déferlante de puissance,
une motricité adéquate
mais pas de route où les exploiter.
Sauf sur circuit.
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Jusqu'alors, la gamme A3 était couronnée par le magnifique 3,2 litres de 250 chevaux. La noblesse de ce V6 n'a toutefois pas suffi à lui assurer son rang puisqu'un édit des hautes instances d'Ingolstadt l'asservit désormais au quatre cylindres de la toute nouvelle S3.

Qui donc est-elle, cette gueuse, pour s'arroger ainsi ce privilège ? Pour comprendre les raisons de ce crime de lèse-majesté, il suffit de savoir qu'elle est l'héritière de la sportive la plus populaire de la firme aux Anneaux après le TT.

Trente deux mille exemplaires vendus de par le monde entre 1999 et 2003 : de quoi conférer du crédit à la moindre des roturières, et inciter à réformer ses convictions quant à la noblesse d'une mécanique.



La recette du quatre cylindres turbocompressé a tellement bien réussi à la variante "S" de l'A3 qu'Audi a décidé d'y rester fidèle. Sous réserve, bien entendu, de quelques aménagements visant à prendre en compte la fulgurante ascension des rendements intervenue en l'espace de cinq ans.

Déjà, en 1999, la toute première mouture n'avait pu se contenter longtemps de ses 210 chevaux. Dès l'année suivante, elle avait poussé son 1.8T jusqu'à 225 ch. Soit la puissance développée aujourd'hui par le deux litres de la Mégane Renault Sport.

Il semblait à tous que le six cylindres 3,2 litres constituerait une base idéale pour permettre à la S3 de prendre ses distances et de préserver un semblant de légitimité à ses tarifs élitistes. Sa cousine Golf GTI n'est-elle pas précisément chargée de contrer les prétentions de la Française ? La cause semblait entendue suite à l'avènement de la stupéfiante BMW 130i de 265 chevaux...




Il faut pourtant croire que les conceptions d'Audi et de BMW s'opposent aussi fermement sur la question de l'alimentation que sur celle du choix des roues motrices : propulsion chez l'un, traction et intégrale chez l'autre ; six cylindres atmosphérique à Münich et quatre cylindres suralimenté à Ingolstadt.

Les plus sceptiques auront sans doute besoin d'un galop d'essai pour se convaincre des mérites de la formule, mais la simple lecture de la fiche technique de la S3 suffit à faire vibrer le cœur de tous ceux qui vécurent l'émergence du phénomène "GTI". Portée à un niveau encore inconnu au sein du Groupe VW, l'alliance du turbocompresseur et de l'injection directe essence FSI (Fuel Stratified Injection) fait ici des miracles : 265 chevaux à 6.000 tr/min et 350 Nm de couple entre 2.500 et 5.000 tr/min contre 320 Nm à 2.800 tr/min pour le V6 3,2 litres. Le tout pour une cylindrée de 1.984 cm3 et une consommation moyenne de 9,1 l/100 km.


Autant vous le dire tout de suite, cette valeur reste un vœu pieux dès lors qu'on succombe à la tentation d'explorer les ressources de ce moteur au-delà de 4.000 tr/min. En revanche, l'élasticité du 2.0 TFSI est telle qu'on peut très facilement s'en tenir à la séquence première-troisième-sixième en usage paisible. Quoique sensiblement affermi, le maniement aisé de la boîte de vitesses vous y autorise. De même que le compromis d'amortissement plutôt prévenant.

Mené sur le couple comme un bon gros Diesel, ce bloc de 265 ch sait contenir son appétit et ne pas trop donner de la voix. On ne la confondra toutefois pas avec celle d'un six cylindres. Un peu rauque, elle vous rappelle sans répit qu'une pédale d'accélérateur est faite pour être plaquée au plancher.


Mieux vaut néanmoins trouver un autre type d'exercice musculaire pour votre mollet droit car cette voiture est un pousse-au-crime au pays des quatre cylindres. Particulièrement sur les deuxième et troisième rapports.

Pour tout vous dire, nous étions reconnaissants à Audi d'avoir organisé un petit défouloir loin des radars et des autres usagers. La neige se faisant plutôt rare en ce 31 août, le coin de l'aéroport de Münich affecté d'ordinaire au dégivrage des avions semblait le lieu idéal.

Tracée pour l'occasion, le petit circuit tortueux entrecoupé de slaloms a très vite rappelé à l'équipe technique que le coefficient d'adhérence d'une piste de béton approche de 1, valeur maximale sur l'échelle. Aussi notre tour de manège fut-il précédé par le passage d'une arroseuse montée sur un vieux châssis Magirus Deutz.

Notre allure en a très certainement pâti (fausse modestie de l'essayeur qui se croit pilote), mais l'exercice n'en est devenu que plus révélateur du bon équilibre naturel de la S3.


Comme pour la RS4, le type d'artifices électroniques et mécaniques qu'embarque cette Audi impose au pilote de réajuster ses repères. Ceci fait, il peut apprécier à leur juste valeur les vitesses de passage entre les cônes. Et ce, d'autant plus aisément que la direction reste informative et légère en toutes circonstances.

Evidemment, une fois goûté aux baquets empruntés à la RS4, on trouve que les sièges montés de série manquent de maintien. Mais dans les beaux quartiers où on la verra bientôt, la nouvelle S3 a bien peu de chances d'exploiter ne serait-ce que le quart de son potentiel.

Aussi nous permettrons-nous ce petit conseil : contentez-vous de la sellerie classique. Il suffit de se laisser choir par mégarde sur le bord incroyablement dur et proéminent de l'assise pour comprendre que le baquet Recaro, bien qu'il soit un véritable chef d'œuvre, n'est pas très vivable au quotidien. Sauf à être pilote, gymnaste ou bien doté d'un viseur au centre du séant. Croyez-en notre expérience : les jeunes filles en jupe s'en montreront reconnaissantes. Après tout, on peut commettre un crime de lèse-majesté et conserver son savoir-vivre.
Eric Bergerolle - lequotidienauto.com - 01/09/2006

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Bon si quelques fais une commande, qu'il demande si on aurai pas droit à un prix de groupe WinkWink

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seb-34 a écrit:
Bon si quelques fais une commande, qu'il demande si on aurai pas droit à un prix de groupe WinkWink


Pourquoi pas ...

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Si il y aurais que l'exportation, pas vraiment de problème...

Mais notre premiers con provinciales (Jean "Moutons Insignifient" Charest) a fais le choix de réduire l'impôts, de laisser la "tva" égal, mais d'augmenté tous les autres frais dont les frais assurances, de plaquage et de renouvlement de permie...

Résultas: On a plus d'argent, mais le monde consomme un peu moin sur les autos présentement.

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Ton Jean Charest -->revient à un président de régions chez nous, ou alors c'est plus haut de la hiéra...

Ce qui est rigolo, même en écrivant, on entent l'accent , "présentement"

Au plaisir

Joris

PS: pour l'Audi , il en reste quelques unes lol! a prix canon

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