procés fabien vericel

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Drame sur le rallye de Béthune en 2007 : le pilote jugé cet après-midi à Arras
jeudi 16.06.2011, 05:05 - La Voix du Nord
Le drame s'était produit à Fiefs. La Toyota avait continué tout droit à l'épingle, percutant mortellement le petit Simon.PHOTO ARCHIVES «LA VOIX» | PROCÈS |
Tout le monde a encore en mémoire le drame qui s'est produit sur le rallye de Béthune 2007. ...

Le 8 septembre, en fin d'après-midi, la course battait son plein jusqu'à ce terrible accident. La voiture pilotée par le Lyonnais Fabien Véricel arrive à l'épingle de Fiefs. Mais au lieu de tourner, elle continue tout droit. La vingtaine de spectateurs derrière le ruban s'écarte précipitamment mais pas Simon, un petit Haillicourtois de 6 ans. Il était venu voir la course avec sa soeur, son père et des amis. Mais dans la précipitation, il a chuté et a été percuté par la Toyota Corolla. Grièvement blessé, il a succombé à ses blessures malgré les efforts des secours, plongeant spectateurs, pilotes et organisateurs du rallye dans l'effroi.
Presque quatre ans plus tard, après une longue instruction et plusieurs expertises, une autre épreuve difficile attend la famille de Simon. Le procès, cet après-midi au tribunal d'Arras. Fabien Véricel devra notamment répondre d'homicide involontaire. Un moment que Me Riglaire, avocat de la partie civile, sait difficile pour la famille. Les détails seront évoqués, « Véricel a fait convoquer quatre témoins, des anciens pilotes » explique l'avocat pour qui « l'un des enjeux sera la responsabilité des organisateurs du rallye sur laquelle compte la défense » (les organisateurs ne sont poursuivis cet après-midi, ndlr). Un argument qu'entend réfuter Me Riglaire : « c'est un problème humain, pas du tout un problème d'organisation sauf peut-être pour le positionnement du public. Mais ça ne retire rien à la faute du pilote, il est le premier responsable ». Avocat du pilote, Me Brunet pense avant tout au drame qui s'est produit mais l'avocat béthunois voit les responsabilités ailleurs : « J'estime que mon client n'est en rien responsable de la mort de cet enfant ». Lui pointe du doigt « l'organisation, ou peut-être la surveillance, pas exempte de tout reproche. Il est prouvé que si le ruban avait été reculé de 5 mètres, on n'aurait jamais eu ce drame ». L'audience s'annonce longue et discutée. •
STÉPHANE DEGOUVE

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verdict du proces

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Après la mort d'un enfant sur le rallye de Béthune en 2007 : faute de pilotage ou problème de sécurité ?
vendredi 17.06.2011, 05:20 - STÉPHANE DEGOUVE
Le drame s'était produit à Fiefs. La Toyota avait continué tout droit à l'épingle, percutant mortellement le petit Simon. PHOTO ARCHIVES «LA VOIX» | TRIBUNAL D'ARRAS |
Le rallye de Béthune, 32e édition, devait être une fête en mémoire de Jimmy Mannessier, pilote mort dans un accident. Une fête aussi pour Simon, six ans, venu voir la course, ce 8 septembre, avec son papa et sa soeur. ...

« Un petit bonhomme qui adorait les voitures et ceux qui les pilotent », comme l'a décrit Me Riglaire, hier au tribunal d'Arras. Car la fête a viré au drame à 17 h 50, quand la voiture de la vedette du jour, le pilote Fabien Véricel qui conduisait l'ex-Toyota Corolla de Jimmy Mannessier est sortie de la trajectoire. Les spectateurs près de l'épingle de Fiefs se sont écartés. Simon, lui, a chuté et a été percuté. Grièvement blessé, il a succombé à ses blessures.
François Delecour à la barre
Près de trois ans et demi après le drame, le pilote est revenu dans l'Artois pour répondre d'homicide involontaire devant le tribunal.
Une audience de près de cinq heures qui a été technique, où il a beaucoup été question des circonstances de l'accident. Plusieurs témoins sont venus à la barre, notamment François Delecour, vice-champion du monde des rallyes en 1993. Fabien Véricel dit être arrivé à 170-180 km/h à l'épingle. Trop vite. Il a pris l'option de prendre une échappatoire à droite, sans savoir qu'il y avait des spectateurs. Le freinage tardif, il le reconnaît. Son erreur de pilotage aussi. « Mais en course on est là pour faire le meilleur temps possible. » Tous les pilotes entendus disent qu'ils auraient pris la même option, par « instinct de survie », dira Delecourt. Et tous disent qu'aucun spectateur n'aurait dû se trouver là. L'expert automobile dit que 5 m plus en arrière auraient suffi à éviter le drame. Delecour parle de 150 m.
Avocat de la partie civile, Me Riglaire s'est fait le porte-parole d'une famille qui souffre mais chez qui « ce n'est pas la haine qui l'emporte. Juste le besoin de comprendre ». Il aurait aimé que les organisateurs du rallye soient là pour s'expliquer, comme l'avocat de la défense, Me Brunet. Lui « reproche avec véhémence d'avoir laissé le public se positionner là avec les conséquences qu'on connaît ». Il pointe le commissaire de course présent, le gendarme.
Pour lui la faute est sur ceux qui devaient assurer la sécurité, pas sur le pilote. Oui, il roulait vite, mais « les règles du code de la route ne sont pas applicables dans une affaire comme celle-là ». Oui, il a quitté la trajectoire, mais pour prendre ce que presque tous les pilotes ont décrit comme une échappatoire. Écartant toute responsabilité des organisateurs, la procureure, elle, estime que « même en rallye, le pilote doit rester maître de son véhicule ». Elle a requis 2 ans de prison avec sursis et l'annulation du permis. La décision a été mise en délibéré au 28 juin. •

[Maximus62330 0]

Inadmissible !

C'est la faute des gendarmes !! Pourquoi ?? C'est simple. Dans le Nord-Pas-De-Calais, qui nous em..... pour faire démarrer la spéciale ou non, qui décide du départ de la spéciale, qui voit s'il y a un problème en spéciale ??
Ce n'est pas les pilotes ou co-pilotes, voir les commissaires, CE SONT LES GENDARMES !!!!

[julien62840 0]

je suis avec toi maximus c'est la foute des gendarmerie qui fait la faute c'est bien dommage pour le pilote

[DAMIER 0]

Salut à tous.
Je fais le commissaire depuis 10 ans, j'ai déjà eu le probleme de distance de sécurité. Voici un exemple
En 2005 aux RdN j'étais sur un poste, les pilotes arrivaient d'une grande ligne droite ils tournaient à gauche 90°. Il y avaient la bande rouge au bord de l'échappatoire et à 1 m la bande verte j'ai voulu la défaire mais le gendarme qui était ne voulait pas car sur son plan c'était comme çà. J'ai appellé le directeur de course il m'a répondu qu'il fallait suivre le plan.Dans ma colére je lui ai demandé de signé une décharge il a été vexé il m'a répondé ( faite ce que vous voulez vous serez responsable si il arrive quelque chose)
j'ai reculé la banderolle à 80m et à la fin de la journée une voiture a perdu le controle controle et a fini sa course à 78m le gendarme m'a dit que j'ai eu raison d'avoir bouger la bande verte
Pour vous dire que que le pilote n'y ai pour rien dans cette affaire
La faute revient à l'organisation et au gendarme présent
Chez nous en belgique la plus petite zone de freinage et de 80m voir 120n
Ceque je vois dans cette histoire tout le monde se rejette la balle
Bats toi fabien je suis avec toi
LA DAMIER

[olivier62136 0]

tout a fait d'accord avec LA DAMIER les pilotes sont la pour faire le meilleure temps pas pour faire attention au spéctateur moi qui suis pilote et copilote c'est mon point de vue en tout cas la decission et inadmisible

[jerome131 0]

+1 d acord avec le damier

[julien62840 0]

+1 je suis avec toi le damier

[fab-nord-racing 0]

"Il convient de relaxer Fabien Véricel de l'infraction visée aux poursuites." C'est en ces termes que la présidente Olivier a ouvert l'audience correctionnelle du tribunal d'Arras ce mardi, en début d'après-midi. En rendant le délibéré de l'affaire jugée le 16 juin où le pilote lyonnais était pousuivi pour homicide involontaire.

Le 8 septembre 2007, à Fiefs, le pilote avait mortellement blessé un spectateur de 6 ans, le petit Simon. Arrivant trop vite pour prendre l'épingle du parcours, il avait opté pour nune échappatoire à droite, sans savoir que des spectateurs se trouvaient là.
Absent à l'audience, de même que la famille de Simon et leur conseil, Me Riglaire, Fabien Véricel a appris la nouvelle de la voix de Me Brunet, son avocat qui l'a rapidement appelé. L'avocat béthunois, parlant de "jugement remarquablement motivé" s'est fait le porte-parole du pilote, un homme soulagé. "Les juges ont considéré que nous sommes dans le cadre d'une compétition automobile, que les régles sont des règles autonomes qui ne sont pas celles du code de la route", explique Me Brunet en rappelant que "Fabien Véricel n'a commis aucune faute pénale".

[jimmy62 0]

suite et fin pour Fabien vericel une bonne nouvelle pour lui
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Bethune/actualite/Secteur_Bethune/2011/11/19/article_rallye-du-bethunois-le-parquet-se-desist.shtml