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Cédric Robert arrête sa carrière

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Cédric Robert a peut-être disputé son ultime rallye hier à Régnié. Il va maintenant enfiler le costume de représentant

La décision a été forcément dure à prendre. Mais à 36 ans et après une douzaine d’années à vivre du rallye, des formules de promotion à la combinaison de pilote officiel Peugeot en Mondial, Cédric Robert a choisi, contraint et forcé, de tourner la page. Son coup de volant est toujours autant incisif mais les budgets, eux, ne suivent plus. Invité par un préparateur savoyard à rouler aux Vignes à bord de la Clio S1600, il espère néanmoins que ce rallye ne sera pas le dernier. «Mais c’est possible» souffle t-il. Le Stéphanois, amer mais pas abbatu, a accepté de revenir avec nous sur les bons et les mauvais moments de sa carrière.
>> Cédric, vous avez décidé de mettre un terme à votre carrière de pilote professionnel...
Je souhaite avoir une vie plus normale, me faire une vie sociale. C’est bien beau de vouloir courir mais il faut remplir le frigo... Maintenant, si une opportunité se présente, je ne dirais pas non. Et puis je pense qu’il y aura toujours un pote pour me prêter une voiture au coup par coup. Mais ce soir (hier), quand je vais éteindre le contact, j’aurais sans doute une petite larme à l’œil.
>> En quoi va consister votre nouvelle vie ?
A compter du 30 mars, je vais partir en formation pour devenir représentant en produits chimiques, troquer la combinaison pour le costume après avoir vécu de très belles années à piloter. La priorité, maintenant, c’est mon boulot.
>> Avez vous des regrets, l’impression d’avoir laissé passer votre chance ?
C’est une somme de petits détails. J’ai sans doute été trop gentil. J’ai voulu dire oui à tout ce que l’on me proposait. Il y en a un qui a choisi Citroën (Loeb) et l’autre qui est allé chez Peugeot. J’aurais dû également faire péter du poing sur la table. Exemple quand, en Allemagne avec la 206 WRC officielle, j’ai un problème d’amortisseur, j’ai fermé ma gueule alors que Panizzi n’avait pas les mêmes que moi. Et on m’a reproché de ne pas avancer...
>> Quel restera le meilleur souvenir de votre carrière ?
Incontestablement, le Monte-Carlo 2003 avec une 206 privée. On termine sixième au scratch et on taquine les usines.
>>... Et le pire ?
Le Monte-Carlo, toujours, quand on abandonne en 1996 avec la Fiat Cinquenceto dans Saint-Bonnet. J’étais jeune, je fondais beaucoup d’espoirs sur cette course pour me faire remarquer.
>> Si vous deviez choisir une voiture parmi toutes celles que vous avez piloté ?
La 206 WRC, parce que le WRC c’est un autre monde et la Clio Super 1600, saine et très efficace, avec laquelle j’ai pris un pied énorme en 2006.
>> Qui restera votre adversaire le plus coriace ?
Il n’y a pas de surhomme, je ne ressortirais personne en particulier. Ceci dit, quand on voit la carrière de Loeb, on lui doit le respect. Mais quand on s’est retrouvé face à face, on n’était pas largué. (Il réfléchit). Si, il y a peut-être Simon Jean-Joseph ou Gilles Cellier. Un mec comme ça en Mondial, il serait dans les tous bons. Il n’a rien à envier à Solberg...
>> Conseillerez-vous à un jeune de faire carrière ?
Oui, parce que je suis un passionné. Mais je le préviendrais de surtout faire attention aux gens qui l’aiment et qui l’entourent. J’étais à bloc et je n’ai pas vu ce qui se passait autour de moi...
O.G.

http://www.leprogres.fr/fr/sports/rhone/article/382444,261/Une-derniere-pour-la-route.html

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Un excellent pilote qui malheureusement ne pourra continuer sa carrière. En espérant le revoir dans différents rallyes !

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