Orange LiveBox 2 : simple et efficace !

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Orange LiveBox 2 : simple et efficace !

Jolie et très simple à installer, la LiveBox 2 d'Orange accuse hélas un gros retard technique sur ses concurrentes :

pas de routeur Gigabit Ethernet et un décodeur télé qui ignore trop de fichiers courants.

Valérie Quélier, Patrick Bertholet et Benjamin Gourdet Micro Hebdo le 18/02/11 à 17h00





1. Une box facile à paramétrer


La LiveBox 2 d'Orange est un beau petit boîtier blanc brillant. Sur le papier, elle a tout pour animer un bon réseau local, avec ou sans fil : Wi-Fi à la norme n (jusqu'à 300 Mbit/s), quatre ports réseau Ethernet, une prise téléphone pour le combiné DECT en option, et deux ports USB 2.0 pour la connexion d'une clé mémoire ou d'un disque dur externe (une sur le devant et une à l'arrière).

Sauf que le routeur Ethernet est toujours cantonné au 10/100 Mbit/s, moins efficace en réseau local que le Gigabit Ethernet (1 000 Mbit/s) intégré chez Free, SFR et Bouygues.

Mention bien, en revanche, pour l'interface très claire.

On aime visualiser, sous forme d'icônes, les différents appareils connectés à la box, et pouvoir les renommer.



Caractéristiques du modem


Processeur : Ikanos vx 160 à 200 MHz

Mémoire : 128 Mo de mémoire vive

Connectique : port fibre optique et port ADSL (RJ11), 4 prises réseau Ethernet 10/100, Wi-Fi 802.11 n, 1 prise téléphone VoIP (RJ11), 2 USB hôtes

Divers : compatibilité DLNA UPnP, présence d'un bouton Marche/Arrêt



2. Un décodeur limité en fonctions


Le décodeur d'Orange (UHD) nous laisse sur notre faim. Livré avec une télécommande infrarouge, il est paré pour les télés et amplis audio-vidéo récents : sortie HDMI, double prise Péritel, sorties audio analogique et numérique, une prise USB 2.0 pour la connexion d'un disque dur externe.

En option, le décodeur accueille un petit disque dur interne pour l'enregistrement télé (3 euros par mois pour le modèle 80 Go, 5 euros par mois pour la version 160 Go).

Depuis l'interface, on accède au bouquet de base d'Orange ou aux chaînes en option, d'une très grande richesse (sport, cinéma, histoire…).

Enorme déception, toutefois, pour la fonction Media Center en réseau local.

Si le décodeur UHD détecte bien les périphériques UPnP ou DLNA (ordis, disques durs réseau, etc.), il ne reconnaît qu'un petit nombre de fichiers : JPeg, MP3, WMV ou Mpeg2… mais, lors de nos tests, il n'a pu lire aucun fichier XviD, quasiment pas de DivX, sauf le DivX 6 !


Caractéristiques du décodeur télé

Processeur : ST Micro STi 7105 à 450 MHz

Stockage : 80 ou 160 Go en option

Connectique : 2 ports USB, 1 port Ethernet, sorties audio RCA stéréo et RCA numérique, 1 connecteur HDMI, 2 prises Péritel, 2 prises antennes (entrée/sortie) et 1 prise Satellite


Compatibilité : H.264, Mpeg1, Mpeg2, VC1, DivX, signal HD 720p/1080i/p


Pour qui et à combien ?


L'abonnement de base pour le triple play, qu'il soit par ADSL ou fibre optique, démarre à 39,90 euros par mois. Orange propose aussi différentes formules d'abonnement incluant de nombreuses options (bouquet TV d'Orange ou de Canal+, heures gratuites vers les mobiles…).

Une offre à réserver aux utilisateurs exigeants sur la qualité de service (stabilité notamment) et qui ne recherchent pas le prix le plus bas ni les derniers raffinements technologiques.


Verdict

Côté matériel, Orange accuse un gros retard sur ses concurrents directs.

Toujours pas de Gigabit Ethernet sur la box – alors que cette interface équipe aujourd'hui la plupart des ordinateurs et des disques durs réseau.

Et un décodeur multimédia qui ignore les fichiers XviD et la plupart des DivX n'a pour nous aucun intérêt.

Dommage, car les interfaces et la finition sont très soignées.

Mais c'est surtout du côté des bouquets télé qu'Orange fait la différence, avec une offre très riche, notamment pour le sport et le cinéma.










Sources: