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dane63

Freebox : 2011, l'année de la révolution ?

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Freebox : 2011, l'année de la révolution ?

La nouvelle Freebox a commencé à être livrée aux nouveaux abonnés Free depuis janvier.

Pour savoir si elle mérite son nom de Révolution, nous avons testé un des premiers modèles distribués par le FAI.

Valérie Quélier, Patrick Bertholet et Benjamin Gourdet Micro Hebdo le 18/02/11 à 17h00



1. Une box truffée de fonctions


Le Freebox Server a de quoi séduire. En premier lieu, le modem routeur de Free est compatible ADSL et fibre optique.

En plus, ce boîtier est doté de quatre ports réseau filaire Gigabit Ethernet (1 000 Mbit/s), du Wi-Fi n dernière génération à 450 Mbit/s et du courant porteur en ligne (CPL) pour permettre à la Freebox Server et au Freebox Player de communiquer ensemble via votre installation électrique.

De quoi largement échanger ou diffuser, à des débits satisfaisants, des flux audio ou vidéo HD entre les différents appareils connectés du foyer.

Là où Free se démarque de la concurrence, c'est en affublant son Freebox Server d'un disque dur de 250 Go faisant à la fois office d'espace de stockage pour les enregistrements télé et de serveur NAS (serveur de fich!er FTP, HTTP et BitTorrent, serveur audio, photo et vidéo).



Côté logiciels, la plupart des réglages internes du Freebox Server ne se font plus sur le site de Free, mais directement sur la box elle-même.

Le modem routeur reprend des fonctions qui avaient fait le succès de l'ancienne version.

A savoir, la possibilité de raccorder sur les ports USB et eSATA (nouveauté) des disques durs externes supplémentaires et une imprimante USB à partager entre tous les ordinateurs du réseau domestique.

Les fonctions et services annexes sont nombreux… dont le plus intéressant est la possibilité d'appeler les mobiles gratuitement en illimité, et ce, même si les conditions d'utilisation ne sont encore pas très claires –

Free parle d'un « usage raisonnable » et invite l'abonné à consulter les chiffres publiés par l'Autorité de régulation des communications (Arcep).

Pour le reste, citons la présence d'un système de contrôle parental évolué qui autorise ou non l'accès à Internet sur certains ordinateurs du foyer et suivant des plages horaires prédéfinies ; le filtrage s'effectuant via les adresses Mac ou IP de l'ordinateur.



Par ailleurs, côté téléphonie, la box est compatible avec les combinés sans fil à la norme DECT :

vous pouvez donc raccorder à votre réseau téléphonique jusqu'à huit appareils DECT sans physiquement les relier à la box.

Dernier point, le Freebox Server est compatible avec la norme UPnP pour, par exemple, accéder au contenu de sa box à partir d'un ordi, d'un smartphone ou d'une tablette.



Caractéristiques du modem



Processeur : ARM à 1,2 GHz

Mémoire : 512 Mo de mémoire vive

Stockage : 250 Go

Connectique : port SFP (fibre optique) et port RJ11 (ADSL), 4 prises réseau Ethernet 10/100/1000, Wi-Fi 802.11 n, 1 prise téléphone VoIP (RJ11), 1 entrée et 1 sortie audio au format mini-jack (+ haut-parleurs intégrés), 2 USB hôtes et CPL intégré
Divers : compatibilité DLNA UPnP AV 1.5, serveur NAS, audio et radio Internet, serveur de t*l*échargement BitTorrent, HTTP et FTP, station de base DECT



2. Un boîtier télé archi-complet


Le Freebox Player est pour le moment, et sur le papier du moins, le boîtier télé le plus abouti du marché : processeur Intel Atom CE4100 permettant le décodage de la haute définition, lecteur d*dr!p/Blu-ray intégré, tuner TNT HD, télécommande à ondes radio pourvue d'un accéléromètre et d'un gyroscope, manette de jeu et présence d'un FreeStore en ligne pour y acheter des jeux, fonctions magnétoscope et UPnP (cette dernière permettant de profiter des contenus stockés sur le réseau local du type PC, serveur de fich!er, etc.), navigateur Web et client mail avec clavier virtuel, prise en charge du Bluetooth pour connecter un clavier et une souris sans fil…

Une vraie usine à gaz !



Pour la Freebox Révolution, le trublion de l'Internet a concocté une nouvelle interface développée en Flash et pour le moins réussie.

Certaines options qui ont fait le succès de la Freebox HD ont été conservées, notamment, le Multiposte (gratuit et permettant d'afficher les chaînes télé sur les ordinateurs du foyer) et le Multi TV (payant et autorisant l'affichage d'un deuxième flux TV sur un deuxième boîtier TV). Ainsi que le service Freebox Replay qui agrège les programmes des chaînes pouvant être revisionnés via le Web.


Pour qui et à combien ?

La Freebox Révolution est proposée gratuitement aux nouveaux abonnés.

En revanche, elle est facturée aux anciens clients (de 119,90 à 29,99 euros selon leur ancienneté) en renouvellement du modèle HD (Freebox V5).

L'abonnement mensuel revient à 35,98 euros pour l'option Internet + téléphone (avec l'illimité vers les mobiles nationaux) et à 37,97 euros pour le Triple Play.

Si vous voulez profiter des fonctions avancées de cette Freebox, patientez que Free corrige progressivement sa Révolution.

Ceux qui veulent juste profiter des appels gratuits vers les mobiles en auront pour leur argent.


Caractéristiques du décodeur télé

Processeur : Intel Atom CE 4100 à 1,2 GHz

Stockage : sur le disque dur du serveur

Connectique : 2 ports USB (l'un est repris en façade grâce à un câble dans le socle), 1 port eSATA, 1 prise antenne pour la TNT, 1 port Ethernet, 1 sortie pour le câble Péritel, 1 connecteur HDMI, 1 prise audio numérique SP/DIF

Compatibilité : H.264, Mpeg1, Mpeg2, Mpeg4, VC1, DivX, signal HD 720p/1080i/p.

Formats de disque supportés : CD-DA, CD-ROM, CD-R/RW, d*dr!p-ROM, d*dr!p+/-R, d*dr!p+/-RW, BD-ROM, BD-R, BR-RE


Verdict


Loin de l'image laissée par Free, lors du lancement en grande pompe orchestré par Xavier Niel en décembre dernier, notre test de la Freebox Révolution s'est plus apparenté à un mauvais scénario à rebondissements de série B.

Absence remarquée de la manette de jeu dans l'emballage, fonction Pause inactivée sur la lecture de Blu-ray, absence de sauvegarde des paramètres audio et vidéo du Player, impossibilité d'enregistrer un compte de plus de seize caractères dans le client mail, absence de l'arobase dans le clavier virtuel…

Il serait impossible, par manque de place, de lister ici tous les bogues et les fonctions promises et non activées que nous avons recensés lors du premier branchement de notre Freebox Révolution.

Autant dire que les premiers Freenautes livrés ont essuyé les plâtres pour certains, quand d'autres se sont presque arraché les cheveux. Heureusement, devant l'ampleur des problèmes recensés ça et là par les communautés d'utilisateurs, Free a publié rapidement (le 19 janvier) une mise à jour des micrologiciels (firmwares) du Server et du Player corrigeant les gros problèmes et activant certaines des fonctions mises en avant.

Pour les mêmes raisons que précédemment, nous ne les listerons pas non plus.

La nouvelle Freebox nous laisse donc un goût doux mais amer : c'est clairement la box qui a le plus gros potentiel du marché.

Ce qui pèche, c'est que Free, pour respecter son calendrier, a commercialisé sa nouvelle box alors que son développement logiciel était clairement inachevé (du moins pour une mise sur le marché pour le grand public).

Néanmoins, Free a réagi rapidement via des mises à jour des firmwares (de nouvelles vont bien évidemment se succéder).

Autre point positif, le FAI semble avoir changé de stratégie concernant la communication avec ses abonnés : il a publié sur son site des fiches descriptives détaillées concernant ses différents modèles de box et a mis en ligne un blog tenu par ses développeurs.

Il informe les utilisateurs en temps réel des nouvelles mises à jour pour la Freebox Révolution.


A SUIVRE










Sources:

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C'est comme pour les voitures, faut attendre que les beta testeurs aient fait leur boulot : Les clients!!!!

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