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la fibre optique n'amène pas de révolution

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La fibre optique n'amène pas de révolution dans les usages numériques


Contrairement à l’ADSL, le très haut débit ne marque pas de rupture dans les habitudes des consommateurs numériques.

Mais il permet d'augmenter la facture de l'utilisateur.

Gilbert Kallenborn 01net. le 14/02/11 à 11h44



Depuis deux ans, le pôle de compétitivité Cap Digital aide les entreprises à créer des services innovants sur infrastructure très haut débit, grâce à la plate-forme THD, une sorte de banc d’essai géant basé sur un panel de 2 600 abonnés FTTH.

Les chercheurs Catherine Lejealle et Michael Bourgatte de Télécom ParisTech ont suivi ces expérimentations et ont réalisé, au travers d’enquêtes basées sur des questionnaires, une étude comportementale sur les changements d’usages induits par le très haut débit.

Les conclusions seront publiées en détail d’ici à quelques mois, mais quelques grandes tendances se dessinent d’ores et déjà :



Plus de services, de manière plus intense



Ceux qui s’attendent à une révolution seront déçus.

Le passage de l’ADSL vers le THD ne marque pas une rupture dans les usages, comme ce fut le cas avec la migration du réseau commuté vers l’ADSL.

Toutefois, les abonnés utilisent beaucoup plus de services, sur une durée plus longue et de manière simultanée.

Par exemple, le père surfe sur le web tout en t*l*chargeant un film, pendant que le fils regarde la télévision.



Web et télévision en tête des usages




Les foyers qui passent au THD le font pour deux raisons principales : la qualité du surf (60 %) et la qualité de la récéption télévisuelle (60 %).

Ces deux composantes se retrouvent, logiquement, dans les usages les plus fréquents : 74 % web, 15 % télévision, 10 % téléphonie.

L’impact du THD est particulièrement fort côté télévision.

En effet, 60 % des abonnées ont diversifié leurs pratiques : ils regardent de moins en moins les programmes en direct, et profitent davantage de ceux proposés en différé (films, séries et documentaires en « catch-up » TV ou en VOD).

Côté web, en revanche, les types d’usage évoluent peu : les abonnés utilisent avant tout le mail, les réseaux sociaux, la messagerie instantanée et, bien sûr, le t*l*chargement.

Dans ce dernier cas, il s’agit principalement de logiciels (95 %), de fichiers vidéo (75 %), de musique (60 %) et de jeux (50 %).

Le questionnaire ne fait pas apparaître de différence entre t*l*chargement légal ou illégal.


Un panier d’achat qui augmente sensiblement


Une bonne surprise pour les fournisseurs de services numériques : l’évolution du panier d’achat moyen.

Ainsi, environ 30 % des utilisateurs se sont abonnés à un bouquet de chaînes payantes supplémentaires, pour un panier moyen de 19 euros/mois, et environ 20 % à des services web payants, avec à la clé un panier d’achat compris entre 4 et 16 euros par mois.

Par ailleurs, le t*l*chargement de vidéos (12 euros/mois), suivi par la musique (8,30 euros/mois) apparaissent comme les services web pour lesquels les utilisateurs sont prêts à dépenser le plus.

Toutes ces dépenses viennent s’ajouter à l’abonnement FTTH proprement dit (entre 26 et 35 euros).

Par ailleurs, le THD incite les utilisateurs à renouveler leur matériel.

Parmi ceux qui de disposaient pas de téléviseur HD, plus de la moitié ont sauté le pas à cause de l’arrivée du THD.


Des abonnés technophiles

Les utilisateurs du panel analysé sont particulièrement technophiles et multi-équipés.

Ainsi, 40 % d’entre eux possèdent un smartphone, soit quatre fois plus que la moyenne nationale.

Par ailleurs, 18 % disposent d’un lecteur Blu Ray (le double par rapport à la moyenne nationale), et 7 % un iPad (dix fois plus que la moyenne nationale).

Enfin, 20 % des utilisateurs jouent en ligne.










Sources
:

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