Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Chicowingo

Les japonaises ont décidément belle allure...

Messages recommandés

Voici une article sur le projet : Lexus LF-A


« Nous voulions créer une voiture qui fasse naître chez son pilote toute une palette d'émotions » Voila ce que pensait l'ingénieur en chef du Project LF-A. En développement depuis neuf ans (dix si l'on compte l'année de lancement) et entièrement assemblée à la main, la Lexus LF-A rentre dans la catégorie très fermée des supercars. Cause de ce développement très long, la carrosserie, initialement prévue en aluminium, a final été confectionnée en plastique renforcé par des fibres de carbone (CFRP), permettant ainsi un gain de poids estimé à un bon quintal. Résultat, le bolide affiche 1 480 kg sur la balance, de quoi enthousiasmer les ingénieurs Lexus qui ne manqueront certainement pas de renouveler l'expérience pour de futurs modèles.
Qu'elle soit en aluminium ou en plastique renforcé par du carbone, ce qui est sûr c'est que la Lexus LF-A affiche une ligne à couper le souffle. Nette, musclée et athlétique, elle associe le style d'une supercar à la philosophie du design L-finesse qui, malgré son style révolutionnaire, permet au bolide d'être immédiatement reconnue comme faisant partie de la gamme Lexus. En effet, profondément enraciné dans la culture japonaise traditionnelle et moderne, le L-finesse exprime trois éléments fondamentaux : la simplicité incisive (c'est-à-dire la pureté), l'élégance fascinante (ou attrait émotionnel) et l'anticipation discrète.

La forme élancée de la LF-A est le fruit de centaines d'heures d'essais en soufflerie et de modélisation sur ordinateur, au moyen de puissants programmes de dynamique. Affichant un coefficient de pénétration dans l'air de 0.31, la dernière née de chez Lexus profite de nombreux orifices aérodynamiques conçus pour gérer avec précision le flux d'air sous et autour de la voiture. Placées aux endroits les plus efficaces (notamment au niveau des montants de pare-brise), de petites ailettes réduisent les turbulences, améliorant ainsi la stabilité de la voiture en ligne droite. L'aileron arrière rétractable se déploie en fonction de la vitesse. Invisible à faible allure, il s'élève lorsque la vitesse dépasse les 80 km/h. Splendide !
En ouvrant les portières de la LF-A, on découvre un habitacle spectaculaire et entièrement assemblé manuellement avec les meilleurs matériaux. On a ainsi droit à des sièges baquet en cuir conçus de manière orthopédique, ou encore au garnissage du tableau de bord en cuir lisse fini à la main ou en Alcantara selon le choix du client. Mais l'élément le plus technologique à l'intérieur de la japonaise est surement son interface d'instruments de mesures sophistiquée qui associe un panneau à cristaux liquides avec un écran TFT. Disposés sur un cadran circulaire, ces écrans changent d'apparence selon la conduite et peuvent afficher les éléments dont vous avez besoin, comme un chronomètre qui vous permettra d'enregistrer vos divers temps au tour, qui devraient d'ailleurs être excellents si l'on en croit la pièce d'orfèvre qui se cache sous le capot.

Assemblé à la main et développé en partenariat avec Yamaha, le V10 4.8 litres avec le V ouvert à 72° entièrement conçu pour la Lexus LF-A est aussi compact qu'un V8 et plus léger qu'un V6. Profitant de toute l'expérience acquise par la marque nippone en compétition, ce moteur est doté de soupapes et de bielles en titane, de pistons en aluminium forgé et de culbuteurs en DLCS (silicone de carbone semblable au diamant). Ajoutez à cela l'injection avec un papillon par cylindre et des collecteurs d'échappement spaghetti, et vous obtenez alors une véritable oeuvre d'art. Et si vous en doutiez, il vous suffit de vous installer à bord de la LF-A pour découvrir toutes les capacités de ce moteur démoniaque, capable d'atteindre son régime maximal de 9 000 tours/min en à peine 0,6 seconde. Les 560 chevaux du V10 sont envoyés sur les roues arrière grâce à une transmission automatique séquentielle (ASG) à six rapports et un différentiel à glissement limité. Offrant quatre modes de conduite : Auto, Sport, Normal et Wet (humide), la boîte se charge d'adapter, pour chacun de ces modes, la programmation des passages des vitesses, mais aussi du moteur et des freins. Résultat, la LF-A pulvérise le 0 à 100 en 3,7 secondes. Le système de suspension et de freinage est comme le reste de la voiture, exceptionnel, à l'image de la suspension avant à double triangulation et de la suspension arrière multi-bras mise au point après des travaux intensifs sur la boucle nord du Nürburgring. Planqués derrière des jantes de 20 pouces équipées de pneu Bridgestone, les freins en carbone céramique sont composés d'étriers à six pistons et de disques de 390 mm à l'avant et d'étriers à quatre pistons et de disques de 360 mm à l'arrière, de quoi stopper la bête en toute circonstance.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...